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Actualités

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Barry Gardiner, doctorat honoris causa en sciences forestières

31 mai 2016

Physicien et leader en matière de développement des sciences forestières. Sa notoriété internationale n’est pas seulement associée à ses réalisations scientifiques, mais aussi à sa sensibilité, à son humilité et à sa grande ouverture sur le monde.

M. Barry Gardiner recevra un doctorat honorifique en sciences forestières à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de collation des grades qui aura lieu le 12 juin 2016.

Le doctorat honorifique est la plus haute distinction décernée par l’Université Laval. Il reconnaît le rayonnement exemplaire d’une personne dans une des sphères d’activité de l’Université et en lien avec ses valeurs institutionnelles.

>> Pour en savoir plus


Crédit photo : Marc Robitaille

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Première entente de collaboration en génomique forestière entre l’Université Laval et le Centre de foresterie des Laurentides du Service canadien des forêts

24 mai 2016

L’Université Laval et le Centre de foresterie des Laurentides du Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada ont  formalisé leur volonté de travailler ensemble en génomique forestière en signant une première entente de collaboration. Cette nouvelle a été annoncée lors du congrès annuel du Conseil de l’industrie forestière du Québec le 12 mai dernier à Québec. Cette alliance scientifique et technique contribuera à faire progresser la recherche en science forestière au Canada.

L’entente officialise les mécanismes qui faciliteront la réalisation d’une vision stratégique commune. Tout d’abord, il s’agit de former des ressources humaines de capacité et d’expertise de renommée mondiale pour faire progresser la science forestière au Canada. Également, l’entente vient faciliter la collaboration en recherche et l’innovation pour appuyer la compétitivité du secteur forestier.

Concrètement, cette première entente entre l’Université Laval et le SCF-CFL rendra plus efficace la mise en commun de l’expertise en  génomique forestière pour aider le secteur à lutter contre les ravageurs, à s’adapter aux changements climatiques, à augmenter la productivité forestière et la qualité du bois.

Les chercheurs de l’Université Laval et du SCF-CFL continueront à travailler au cours des prochaines années sur des projets prometteurs en génomique. On pense entre autres à une application de la génomique qui permettrait d’authentifier l’espèce exacte et la provenance géographique d’un arbre. Étant donné l’importance qu’accordent désormais les acheteurs de produits forestiers à l’origine de ces produits,  ici et ailleurs, l’enjeu est de taille pour l’industrie forestière canadienne. 

La génomique, qui vise à étudier et à comprendre l’information génétique d’un individu (humain, arbre, microorganisme, etc.), est de plus en plus au cœur de nos vies.


Extrait tiré du journal Le monde forestier. Texte de Nathalie Chaperon, Ressources naturelles Canada.
Vous pouvez lire le texte complet dans l'édition du mois de mai 2016.

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Guy Mercier, nouveau doyen de la Faculté à partir du 1er juillet

05 mai 2016

C'est durant la séance ordinaire du 20 avril que les membres du Conseil d'administration ont nommé deux nouveaux doyens. Il s'agit de Guy Mercier, à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, et de Guillaume Pinson, à la Faculté des lettres et des sciences humaines. Tous deux sont professeurs titulaires, le premier au Département de géographie, le second au Département des littératures. Ils entreront en fonction le 1er juillet. Leur mandat prendra fin le 30 juin 2020.

Guy Mercier est un spécialiste d'histoire et d'épistémologie de la géographie. Sa faculté, il la connaît bien, pour avoir été directeur du Département de géographie de 2008 à 2015. «Durant cette période, je me suis rendu compte à quel point mes collègues en foresterie et en géomatique avaient de bons programmes de recherche et d'enseignement! Il y a un élément de camaraderie qui fait que j'ai envie de poursuivre la collaboration avec eux. Être doyen est aussi un moyen de servir l'Université, un milieu de travail stimulant qui a été très généreux avec moi depuis le début de ma carrière, il y a 25 ans.»

Son but: mobiliser les forces en sciences naturelles et en sciences sociales. Il entend aussi consolider l'image de la Faculté par rapport au développement durable. «Nous sommes tout à fait aptes à être des répondants de première ligne en ce qui concerne les grands enjeux du développement durable, dont la lutte aux changements climatiques. La Faculté a tout ce qu'il faut pour être un interlocuteur social fort, que ce soit auprès des partenaires de l'industrie, de la vie associative ou de l'État. Par nos actions, nos enseignements et nos recherches, on est capable d'aider à la compréhension des principes du développement durable.»

À l'instar de Guillaume Pinson, Guy Mercier conservera une charge de cours réduite et poursuivra des travaux de recherche. Avec d'autres chercheurs, il travaille à l'élaboration d'un atlas en ligne, destiné aux MRC et aux municipalités québécoises, visant à les aider dans l'adaptation aux changements climatiques.

Voir l'article complet du Fil - De nouveaux défis en vue

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Mai, mois de l'arbre et des forêts

04 mai 2016

Dans le cadre du Mois de l'arbre et des forêts, le doyen de la Faculté, M. Robert Beauregard, a rédigé un article dans le cahier spécial "La forêt, notre richesse" publié dans le journal Le Soleil et conçu par l'Association froestière des deux rives. Il y présentait les travaux du chantier sur la production de bois en présentant le volet économique de la Stratégie d’aménagement durable des forêts et ses recommandations pour favoriser la croissance de la valeur ajoutée produite par le secteur forestier. Selon lui, nous avons entre nos mains tous les atouts pour être compétitif. "En fait, nous pouvons faire mieux parce que, d’une part, nous comprenons mieux aujourd’hui la dynamique des forêts naturelles, nous pouvons travailler plus étroitement avec la nature et, d’autre part, nous avons la capacité de R&D et d’innovation pour inventer aujourd’hui les produits forestiers de demain" mentionne t'il.

Vous pouvez lire l'article complet en page 6 du cahier spécial "La forêt notre richesse".

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Signature d'un protocole d’entente en recherche sur la construction écoresponsable en bois

03 mai 2016

Une étape importante vient d’être franchie dans l’établissement d’un consortium international de recherche dans le domaine de la construction écoresponsable en bois. Le jeudi 21 avril à l’École d’architecture, les représentants de quatre universités, dont l’Université Laval, ont signé un protocole d’entente (memorandum of understanding) dans le cadre du projet BioBuild. Lancée par le professeur Pierre Blanchet, du Département des sciences du bois et de la forêt, l’initiative BioBuild, portée par ce même département, a pour objectif de recherche la construction écoresponsable à base de matériaux biosourcés. Les trois autres partenaires sont l’Université de Bordeaux, en France, l’Université de Bio-Bio, au Chili et l’Université de l’État de Washington, aux États-Unis.

«S’appuyant sur la multidisciplinarité et l’approche chaîne de valeur, cette nouvelle alliance regroupe aujourd’hui quatre leaders et visionnaires mondiaux», a déclaré le vice-recteur à la recherche et à la création, Edwin Bourget, présent à la signature. Selon lui, cette initiative s’inscrit dans le droit fil du Plan de développement de la recherche 2015-2020 de l’Université Laval. Ce plan renforce la nécessité de créer de nouvelles approches s’appuyant sur la collaboration, le partenariat avec les milieux privés et publics et l’ouverture à l’international. «La signature du protocole d’entente, a-t-il ajouté, cristallise une première étape qui témoigne d’une collaboration prometteuse, basée sur la mise en commun des forces et le partage de connaissances.»

Pierre Blanchet est le titulaire de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois. Pluridisciplinaire, la Chaire regroupe des chercheurs de neuf départements répartis entre trois facultés. Son mandat consiste à concevoir des solutions permettant de minimiser les émissions de carbone dans la construction commerciale, institutionnelle, industrielle et résidentielle multi-étagée.

Selon le professeur, les cosignataires de l’entente partagent les mêmes objectifs de recherche que ceux des membres de la Chaire. «Dans le monde, explique-t-il, de nombreux chercheurs travaillent sur la construction en bois. Habituellement, ils se penchent sur des aspects très précis. À la Chaire, tout comme chez nos partenaires du projet BioBuild, nous avons une vision large, une approche holistique de la construction en bois, qui couvre les étapes de la conception, de l’utilisation et de la fin de vie des bâtiments.»

Ce qui différencie plus spécifiquement les travaux de la Chaire est l’importance accordée à l’impact du carbone émis par les bâtiments. Cette approche découle du cinquième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, mieux connu par son acronyme GIEC. Les auteurs du rapport avancent que l’on peut avoir une grande efficacité dans la lutte aux gaz à effet de serre (GES), relativement aux bâtiments, grâce à des technologies existantes ou en voie de l’être. «Au Canada, indique Pierre Blanchet, plus de 35 % des émissions de GES proviennent de la consommation d’énergie des bâtiments. Or, en substituant un mètre cube de bois à l’acier ou au béton, on prévient le dégagement d’une tonne de GES dans l’atmosphère.»

Chacune des délégations était composée d’un maximum de trois personnes, tous des chercheurs. Après la signature du protocole d’entente, ils ont entamé deux jours d’ateliers de travail. Dans l’un d’eux, chaque partenaire a présenté ses initiatives de recherche liées à la construction écoresponsable en bois. Un autre atelier a servi à présenter les opportunités et les défis amenés par la Conférence de Paris de 2015 sur le climat, toujours dans le dossier de la construction en bois.

 La rencontre a servi à jeter les bases et à définir le cadre d’une éventuelle collaboration. «Tous les partenaires ont un intérêt dans le projet, souligne Pierre Blanchet. Leur présence à Québec témoignait de leur volonté d’établir un plan de match. Nous devrons notamment être sensibles aux préoccupations des uns et des autres.»

Quelques visites ont agrémenté la rencontre. Dès mercredi, les chercheurs se sont rendus à la Cité verte, un vaste projet multirésidentiel dans le domaine du bâtiment vert et intelligent à Québec. Jeudi, ils ont vu le site de la reconstruction du Manège militaire de Québec. Ce bâtiment patrimonial sera doté d’une structure de bois faite de matériaux modernes.


Sur la photo, Pierre Blanchet, de l'Université Laval et Todd Beyreuther, de l'Université de l'État de Washington (à l'avant), Maureen Trebilcock, de l'Université de Bio-Bio, Christine Delisee, de l'Université de Bordeaux et Edwin Bourget, de l'Université Laval (à l'arrière).


Texte de Yvon Larose
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Collaboration entre le Château Frontenac et la Forêt Montmorency

03 mai 2016

Les clients du Fairmont Le Château Frontenac pourront contribuer à planter un arbre à la forêt Montmorency, une belle façon de faire sa part pour l’environnement!

Le fonctionnement du nouveau programme Château Boréal est simple. Pour tous les séjours de deux jours ou plus, le Château Frontenac propose à ses clients de laisser tomber la visite quotidienne d’entretien de leur chambre. En réutilisant les draps et les serviettes et en évitant l’utilisation d’appareils électriques ou de produits nettoyants pendant leur séjour, ils aideront à réduire la consommation d’eau, d’énergie et de produits. En revanche, l’établissement s’engage à planter un arbre à leur nom à la forêt Montmorency, lieu d’enseignement et de recherche de l’Université Laval.

Des espaces de la forêt où l’on a effectué des coupes seront ainsi repeuplés. À terme, plusieurs milliers d’arbres seront plantés, agissant comme un immense puits de carbone grâce à la photosynthèse. «En raison de son aménagement unique, la forêt Montmorency capte l’équivalent de 13 945 tonnes de CO2 chaque année. Le coup de pouce du Château Frontenac nous permettra d’atteindre des objectifs encore plus grands», se réjouit Hugues Sansregret, directeur des opérations de la forêt Montmorency.

En plus de permettre à l’Université de réduire davantage ses émissions de gaz à effet de serre, les nouveaux arbres enrichiront la recherche dans le domaine forestier. Évelyne Thiffault, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt, est responsable scientifique d’un projet visant à optimiser les stratégies d’aménagement forestier. Les plantations permettront à son équipe de poursuivre les recherches sur les puits de carbone. Leurs découvertes seront transmises aux étudiants en foresterie, à qui l’on enseigne les bonnes pratiques en matière d’aménagement durable.

Le directeur général du Fairmont Le Château Frontenac, Robert Mercure, se dit très fier de collaborer avec l’Université dans ce projet. «Nos deux organisations s’engagent dans une aventure qui sera enrichissante pour notre clientèle, mais aussi pour la recherche dans le domaine. Pour nous, il était clair que nous voulions développer ce projet avec un partenaire de proximité et d’envergure. La forêt Montmorency est la plus grande forêt d’enseignement et de recherche au monde, totalisant 412 km2. Elle est ouverte au public et est située à 45 minutes au nord du Château Frontenac, ce qui en fait un partenaire idéal !»

Son enthousiasme est partagé par Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement de l’Université : «Le leadership en développement durable de l’Université Laval en fait un modèle inspirant pour la société. Nous sommes ravis de ce partenariat avec Fairmont Le Château Frontenac, qui illustre la volonté d’une entreprise de participer avec nous aux efforts collectifs de lutte aux changements climatiques.»

Quand on y pense, cette association était écrite dans le ciel. En plus d’être deux joueurs majeurs de la scène touristique régionale, orientés vers le développement durable, le Château Frontenac et la forêt Montmorency collaborent depuis un an à travers la Chaire de recherche en partenariat sur l’attractivité et l’innovation en tourisme (Québec – Charlevoix). Ce regroupement, qui vise à accroître l’attractivité touristique de la région tout en favorisant l’innovation dans le domaine, a joué un rôle clé dans la concrétisation de l’entente. «La Chaire a servi de catalyseur, explique Hugues Sansregret. Son titulaire, Laurent Bourdeau, a grandement contribué à la réalisation du projet. Voici un bel exemple de retombées inattendues entre le milieu de la recherche et l’industrie !»


Texte de Matthieu Dessureault
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