Actualités
Les recherches de Tatjana Stevanovic sur la lignigne : une découverte qui promet!
25 septembre 2018
Après plusieurs années de recherche, Tatjana Stevanovic et son équipe ont mis au point un procédé qui utilise l’éthanol et l’eau comme solvants pour extraire la lignine pure des copeaux de bois. «J’ai tout de suite entrevu les possibilités de valorisation de ce produit naturel, notamment comme source renouvelable de carbone» révèle l’ingénieure.
Dans cet article du magazine Contact, apprenez-en plus sur ses recherches, ainsi que sur d'autres inventions faites à l'Université Laval.
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Extrait de l'article de Nathalie Kinnard, Contact
Le professeur François Brochu reçoit le prix Guy-Rocher octroyé par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur
24 septembre 2018
Le professeur François Brochu a été honoré le 19 septembre 2018 pour l'excellence de son enseignement universitaire en recevant le prix Guy-Rocher du volet Reconnaissance de l’excellence en enseignement des Prix de la ministre de l’Enseignement supérieur. Il est le premier professeur de droit à obtenir cette prestigieuse récompense. Depuis 1997, monsieur Brochu enseigne le droit immobilier à la Faculté de droit et au Département des sciences géomatiques de l’Université Laval.
Pour plus d’information, nous vous invitons à lire :
l’actualité sur le site Web de la Faculté de droit de l’Université Laval « François Brochu est lauréat du prix Guy-Rocher octroyé par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur »
le communiqué de presse Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur
De l’huile sur le feu?
20 septembre 2018
La récupération des arbres défoliés ou morts pendant une épidémie de la tordeuse pourrait accroître la vulnérabilité des forêts à cet insecte ravageur.
Récolter les arbres défoliés ou morts pendant une épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette peut sembler un moyen raisonnable de limiter les pertes occasionnées par cet insecte, mais cette pratique pourrait favoriser l’émergence de peuplements forestiers plus vulnérables à de nouvelles épidémies. C’est ce que suggère une étude publiée par une équipe de chercheurs, Anne Cotton-Gagnon et Martin Simard, de l’Université Laval, Louis De Grandpré, de l’UQAM, et Daniel Kneeshaw, du Service canadien des forêts.
Lire l’article complet de Jean Hamann du journal Le fil
PHOTO : Martin Simard
Table ronde sur les enjeux environnementaux à l’heure des faits (Élections 2018)
20 septembre 2018
Des intervenants s’opposent au troisième lien lors d’une table ronde organisée à l’Université Laval et consacrée aux enjeux environnementaux de la campagne électorale.
Le troisième lien entre Québec et Lévis est «une chimère» vendue à la population par «les radios poubelles», estime Christian Simard, directeur général de Nature Québec. «C’est [le troisième lien] présenté comme une solution à la congestion, s’est-il étonné. C’est une folie en termes de fonds publics. Quand on met trois milliards $ sur une route, on l’enlève à autre chose.»
Raisonnement semblable du côté de la professeure Marie-Hélène Vandersmissen, directrice du département de géographie à l’Université Laval. D’après elle, un troisième lien donnerait «un court répit» aux automobilistes, mais la congestion routière reprendrait de plus belle «sur l’ensemble du réseau» au bout de quelques années.
De son côté, Jean Dubé, professeur à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional, a déploré le fait que l’environnement soit «le parent pauvre des plateformes électorales».
Lire le compte-rendu complet de Taïeb Moalla sur TVA Nouvelles et sur le site web du Journal de Québec.
Le Centre d'études nordiques inaugure sa station de recherche à Kangiqsualujjuaq
19 septembre 2018
Sukuijarvik. Voilà le nom choisi par la population de Kangiqsualujjuaq pour désigner la station de recherche que le Centre d’études nordiques (CEN) a inaugurée le 5 septembre dans ce village du nord du Québec. Ce mot inuit, dont l’équivalent français est Place des sciences, est au diapason de la mission que la direction du CEN veut donner à ce lieu: une agora pour favoriser la rencontre, la collaboration et le partage entre la population du village et ses chercheurs.
Pour lire la suite, consultez ULaval nouvelles, Le Fil, le journal de la communauté universitaire
Photo: Christine Barnard
Inscrivez-vous aux retrouvailles 2018 de l'Université Laval
18 septembre 2018
Les Retrouvailles 2018 de l'Université Laval auront lieu le 20 octobre 2018 pour la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Un cocktail a lieu au Pavillon Gene-H.-Kruger, salle 2320-2330 à 17h30. C'est une belle occasion pour retrouver les anciens de votre cohorte, de réseauter et de passer une soirée agréable. Inscrivez-vous sans tarder.
Premier atlas Web de la vulnérabilité de la population québécoise aux aléas climatiques
17 septembre 2018
Une équipe de chercheurs et de chercheuses des Départements de géographie et sciences géomatiques de l’Université Laval, en collaboration avec Ouranos, lance aujourd’hui un atlas Web sur la vulnérabilité de la population québécoise aux aléas climatiques. Sous forme de cartographie Web, cet atlas facile d’utilisation est accessible au grand public. Il s’agit d’une première puisque très peu d’information et aucune cartographie sur le sujet ne sont actuellement disponibles pour l’ensemble du territoire québécois.
Initié à l’automne 2015, le projet de recherche qui a donné naissance à cet atlas avait pour objet d’étude la distribution géographique de la vulnérabilité de la population québécoise aux vagues de chaleur et aux aléas hydrométéorologiques.
À partir de données socioéconomiques, démographiques, caractérisant l’environnement bâti et l’accessibilité géographique à certains services, des indicateurs et indices permettant d’estimer la vulnérabilité aux vagues de chaleur et aux aléas hydrométéorologiques ont été calculés. Les résultats issus des analyses statistiques ont permis de réaliser une cartographie de la vulnérabilité à l’échelle de la portion habitée des aires de diffusion des municipalités québécoises.
L’ensemble des couches d’information géographique contenant les indices de vulnérabilité et les différentes variables constitutives ont été incorporées au sein d’applications Web destinées au grand public. Un site Web élaboré par l’équipe de recherche explique clairement ce que représentent ces cartes et l’usage que l’on peut en faire. Les données géographiques issues des analyses ont aussi été implémentées dans l’application Territoires du Ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire (MAMOT).
Site Web de l’atlas : www. atlasdelavulnerabilite.ca
Facebook: www.facebook.com/atlasdelavulnerabilite
Projet d’enseignement novateur à la Forêt Montmorency : le CFP de Forestville et l’Université Laval unissent leur expertise
13 septembre 2018
Le Centre de formation professionnelle (CFP) de Forestville et la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval amorceront, en novembre prochain, un projet d’enseignement novateur qui permettra aux deux établissements d’enrichir leurs formations respectives et aux étudiantes et aux étudiants d’être formés sur un site exceptionnel.
En effet, c’est sur le site de la Forêt Montmorency, la plus grande forêt d’enseignement et de recherche universitaire au monde située dans la Réserve faunique des Laurentides, que les partenaires offriront deux formations des programmes d’études professionnelles, soit Abattage et façonnage des bois et Conduite de machinerie lourde en voirie forestière.
Les formations permettront aux étudiantes et aux étudiants de niveau professionnel et universitaire d’avoir une vue d’ensemble des rôles et responsabilités de chacun des acteurs dans le processus de travaux forestiers et de réaliser des essais technologiques durant les opérations forestières.
Un plus à divers niveaux
Dans le cadre de ce projet, les deux établissements d’enseignement simuleront les activités de planification, de réalisation et de suivi des travaux d’une mini-entreprise, ce qui rendra les apprentissages plus concrets pour les futurs ingénieurs forestiers qui seront amenés à gérer des équipes de travail et à optimiser l’utilisation des ressources forestières. « La Forêt Montmorency a été créée dans l’esprit d’être le meilleur reflet possible des réalités inhérentes au monde forestier. Ce projet ajoute des paramètres encore plus concrets pour les étudiants », mentionne Hugues Sansregret, directeur des opérations de la Forêt Montmorency.
De plus, la présence des étudiantes et des étudiants, ainsi que de la machinerie du CFP de Forestville sur le site de la Forêt Montmorency viendra bonifier la collecte de données de recherche en lien avec la calibration des têtes d’abattage. La même logique peut également s’appliquer à des formations données en voirie forestière.
Enfin, les échanges avec les formateurs du CFP de Forestville sur les contraintes des différents travaux permettront de cerner et de mieux comprendre l’exécution des travaux. « Pour les élèves du CFP de Forestville, cette collaboration représente également une occasion privilégiée de vivre une véritable expérience de camp forestier sur le site même de la Forêt Montmorency, où il sera possible pour eux d’être hébergés », indique le directeur du CFP de Forestville, Michel Savard.
Projet pilote de trois ans
Dans une communication adressée récemment à la Commission scolaire de l’Estuaire, le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, M. Sébastien Proulx, a salué l’initiative des deux partenaires du projet qui présente, selon lui, « un intérêt pédagogique » digne de mention. « Les élèves ainsi formés pourront mieux situer leur rôle en fonction de celui des autres travailleurs de la foresterie, tout en ayant une meilleure idée des perspectives de carrières qui s’offrent à eux ».
La délocalisation de la formation des programmes d’études professionnelles Abattage et façonnage des bois et Conduite de machinerie lourde en voirie forestière sur le territoire de la Forêt Montmorency est un projet pilote de trois ans. Ce projet permettra de former un maximum de 12 élèves par année pour le premier programme et de 24 pour le second.
Sources :
Patricia Lavoie
Agente aux communications
Commission scolaire de l’Estuaire
418 589-0806, poste 4860
patricia.lavoie@csestuaire.qc.ca
Andrée-Anne Stewart
Responsable des relations avec les médias
Université Laval
T. : 418 656-3952
C. : 418 254-3141
andree-anne.stewart@dc.ulaval.ca
Demandes d’entrevues pour la Forêt Montmorency :
Julie Moffet
julie.moffet@ffgg.ulaval.ca
Valoriser les plantes de sous-bois
05 septembre 2018
Souvent négligées par rapport aux arbres, les plantes de sous-bois sont pourtant des partenaires indispensables à la forêt, car elles participent au recyclage d’éléments comme le carbone et l’azote ainsi qu’au cycle de l’eau. Elles ne sont toutefois pas insensibles aux perturbations environnementales. Pour tenter de prédire l’adaptation de ces plantes aux changements climatiques, Alison Munson, professeur titulaire au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval, et Isabelle Aubin, de Ressources naturelles Canada, ont mené une vaste étude pancanadienne dans la forêt boréale.
À travers tout le pays, cinq espèces communes ont été récoltées afin d’observer leurs changements de comportement selon leur environnement. C’est ce qu’on appelle la « plasticité ». Ainsi, en fonction du climat dans lequel elle évolue, une plante aura tendance à modifier certaines de ses caractéristiques pour s’adapter localement. Quatre de ces traits ont été évalués : les nutriments dans les feuilles et dans les racines, la longueur spécifique des racines et la surface spécifique des feuilles. Les analyses n’ont pas permis d’établir un modèle d’adaptation général pour toutes les espèces selon la région où elles se trouvent, mais il semble que les racines et les feuilles réagissent différemment aux perturbations liées au climat. De plus, les chercheuses ont découvert des espèces hybrides, ce qui pourrait constituer une stratégie d’adaptation efficace aux changements climatiques.
À la lumière de ces résultats, la forêt boréale s’avère un milieu résilient, puisqu’elle est régulièrement soumise à des perturbations comme des incendies de forêt. Étant donné leur rôle de premier plan, les plantes de sous-bois pourraient donc s’intégrer dans les modèles qui tentent de prédire l’effet des changements climatiques sur la dynamique des forêts et le cycle du carbone. En effet, certaines espèces ont une énorme capacité de stockage du carbone et pourraient modifier ce cycle dans un contexte de réchauffement global. Redonner leurs lettres de noblesse à ces plantes permettrait donc de faire des prévisions plus justes.
Source: Fonds de recherche du Québec, Impacts de la recherche, scientifique en chef