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Actualités

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La faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval face à la pandémie de la COVID-19

26 mars 2020

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval prend acte de l’urgence sanitaire actuelle et des fortes contraintes qu’elle impose. Dans la circonstance, le plus important est de préserver la santé de chacun des membres de notre faculté et, ce faisant, de contribuer à la maitrise et ultimement à la neutralisation de la pandémie de la COVID-19. C’est pourquoi l’accès à nos pavillons et à la Forêt Montmorency est interdit jusqu’à nouvel ordre.

La santé d’abord

Dans le même esprit, la faculté incite tous ses membres à se conformer aux directives émises par les autorités publiques pour garantir au mieux la santé de tous et à suivre méticuleusement les conseils formulés à cette fin par la Direction de la santé publique du Québec. À ce sujet, il est utile de consulter les sites La maladie à coronavirus (COVID-19) au Québec et Maladie à coronavirus (COVID-19), où sont également mentionnées les mesures prises par les gouvernements du Québec et du Canada.

Migration des cours vers la formation à distance

Voulant poursuivre sa mission, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique s’est adaptée à la situation en renforçant sa capacité de télétravail. La priorité est pour l’instant accordée à la mise en ligne des cours de l’actuel trimestre afin que nos étudiants puissent terminer l’année universitaire comme prévue. Ainsi, à quelques exceptions près, la majorité des cours du trimestre d’hiver 2020 qui étaient jusqu’ici offerts en présentiel sont déjà donnés entièrement à distance via la plateforme d’apprentissage monPortail. Les étudiants actuellement inscrits à l’un ou l’autre de nos cours sont par conséquent priés de s’y référer pour prendre connaissance des nouvelles modalités des enseignements qu’ils suivent.

Quant aux enseignants qui doivent transférer leurs cours vers la formation à distance, une cellule, pilotée par la vice-doyenne aux études, a été implantée à la faculté pour faciliter leur travail. Des conseils pratiques sont également mis à leur disposition sur une des pages du site Coronavirus (COVID-19) de l’Université Laval.

Aide aux étudiants

Nous sommes par ailleurs conscients que la crise sanitaire en cours affecte grandement nos étudiants. Certains d’entre eux en sont même plongés dans des conditions très embarrassantes : précarité financière exacerbée, conciliation travail-famille plus complexe, responsabilité accrue à titre de proche aidant, isolement social accablant, etc. Or ces fâcheuses conditions entravent leur cheminement universitaire. Afin de leur venir en aide, l’Université Laval a mis sur pied une cellule de crise qui accueille, via l’adresse covid@ulaval.ca, toute demande qui pourrait être faite à cet égard. Les étudiants y trouveront des conseils utiles et du soutien psychologique. De plus, un fonds spécial de bourses a été constitué afin d’offrir un appui financier d’urgence aux étudiants qui en éprouvent le besoin. Ceux-ci peuvent soumettre une demande par l’entremise du Bureau des bourses et de l’aide financière de l’Université Laval.

Gestion des études

Pour ce qui est des questions relatives à la gestion des études (cheminement, diplomation, stage, séjour à l’étranger, etc.), les étudiants peuvent consulter la page consacrée à ce sujet sur le site Coronavirus (COVID-19) de l’Université Laval. Ils ne doivent pas non plus hésiter à contacter leur agente de gestion des études ou leur directeur de programme pour tout problème qu’ils pourraient rencontrer. Ils peuvent le faire en passant par l’un ou l’autre des espaces étudiants sur le site de la faculté.

Étudiants du deuxième ou du troisième cycle et stagiaires postdoctoraux

Les étudiants du deuxième ou du troisième cycle et les stagiaires postdoctoraux ont avantage à prendre connaissance des mesures spéciales (soutenance de thèse, dépôt de mémoire ou de thèse, études en cotutelle, invitation et accueil d’un stagiaire, etc.) prises par la faculté des études supérieures et postdoctorales. Ils sont également invités à prendre contact avec leur directeur pour définir les conditions de la poursuite de leur essai, de leur mémoire ou de leur thèse.

Inscription à la session d’été 2020

En dépit des circonstances, le trimestre d’été 2020 est maintenu. Toutefois, les cours seront essentiellement offerts à distance. Pour connaitre les cours offerts dans son programme et pour s’y inscrire, l’étudiant doit consulter son dossier personnel sur monPortail.

À titre exceptionnel, des nouveaux admis au deuxième ou au troisième cycle pourront commencer leurs études au trimestre d’été 2020 à la double condition : 1) d’en recevoir l’autorisation expresse de leur directeur de mémoire ou de thèse ; 2) de réaliser à distance l’ensemble des activités en lien avec leur programme d’études.

Admission

De même, il est toujours possible de soumettre une demande d’admission à l’un ou l’autre des programmes de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

Recherche

Pour des raisons de sécurité et de santé évidentes, les activités de recherche en laboratoire et à la Forêt Montmorency ont été suspendues, sinon pour quelques-unes qui ne pouvaient en aucun cas être interrompues. Pour ces dernières, des conditions minimales ont été maintenues tout en garantissant les plus hautes exigences au plan sanitaire. Pour le reste, les chercheurs de la faculté doivent se conformer aux mesures spéciales prises relativement à la recherche par l’Université Laval (voir à cet effet le message distribué à tous les professeurs de la faculté). Ils peuvent par ailleurs soumettre toute question à ce sujet à la vice-doyenne à la recherche (calendrier des différents concours, annonce des résultats, report des soldes par les organismes subventionnaires, négociation en cours d’entente, etc.) ou la directrice exécutive (renouvèlement, résiliation ou préparation de contrat, acquisition, réception de marchandise, remboursement ou annulation de voyage, etc.).

Évènements

Les évènements que la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (et ses départements, ses associations étudiantes et ses groupes affiliés) devait tenir sont annulés ou reportés.

Télétravail

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique opère actuellement sur le mode du télétravail. Son personnel a dû s’adapter à cette nouvelle réalité avec rapidité. Déjà, un grand nombre de ses employés sont à pied d’œuvre. Les autres devraient reprendre bientôt, à distance, leurs tâches habituelles, quitte à les adapter au besoin. Pour toute assistance technique relative au télétravail, les employés de la faculté sont priés de contacter avec nos services informatiques ou de prendre connaissance des informations diffusées à cet effet sur le site de la Direction des technologies de l’information de l’Université Laval.

 

 

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Nouveau baccalauréat en développement durable du territoire!

18 mars 2020

Un tout nouveau baccalauréat en développement durable du territoire vient d'être accepté par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. Il est maintenant possible de déposer une demande d'admission dans ce programme d'études sur lequel la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique travaille depuis plusieurs années.

Ce baccalauréat permettra de former des professionnels en mesure de participer, de concevoir et de mettre en œuvre des stratégies de développement durable qui tiennent compte tout autant des aspects fondamentaux de l’aménagement du territoire que des besoins des communautés auxquelles il s’adresse. Les principes, les concepts et les méthodes propres aux disciplines du développement durable et du territoire y seront étudiés (sociologie, économie, environnement, science politique, droit foncier, aménagement, géographie, foresterie, agriculture, etc.).

Les diplômés du baccalauréat deviendront des spécialistes aptes à assumer un rôle de conseiller en développement durable du territoire. Ils auront la capacité et l’aptitude à écouter, concilier et intégrer différents points de vue quant aux opportunités de développement des territoires. Ils pourront aider les organisations publiques et privées à mieux comprendre et analyser les problématiques auxquelles elles sont confrontées en matière de développement durable dans une perspective territoriale. Ils pourront également participer concrètement au processus de planification et d’aménagement du territoire, de même qu’à l’élaboration et au déploiement d’une stratégie de développement durable, tout en contribuant à accroître l’acceptabilité sociale sur laquelle elle doit reposer.

Découvrez le baccalauréat en développement durable du territoire!

 

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Suspension des activités pédagogiques en présentiel seulement

13 mars 2020

Le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur vient tout juste de confirmer des mesures d'assouplissement aux universités permettant le maintien de la formation à distance et des activités administratives à partir du lundi 16 mars.

Les activités de formation et d'évaluation en présentiel demeurent suspendues pour le moment.

L'Université Laval demeure fermée en fin de semaine.

Sachant que la situation évolue d'heure en heure, d'autres informations suivront concernant le retour au travail du personnel.

Pour suivre l'évolution de la situation et en savoir plus sur les différentes mesures mises en place par l'Université Laval, vous êtes invités à consulter la section COVID-19 sur le site Web de l'Université. Cette page est maintenue à jour en continu.

Lien vers l'article sur Ulaval Nouvelles

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Concours Transition énergétique

12 mars 2020

En 3 minutes, Claudie-Maude Canuel change le monde! Avec son projet «La récupération de la biomasse forestière pour la bioénergie comme traitement sylvicole dans les forêts du Québec», Claudie-Maude Canuel, étudiante à la maîtrise en sciences forestières, a remporté la 3e place au concours de vulgarisation scientifique «3 minutes pour changer le monde» organisé par Transition énergétique Québec. Félicitations!

Pour plus d'informations >>

Photo : Claudie-Maude Canuel, Jeremy Dawkins et Keena Trowell (source : Photographescommercial)

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Maladie hollandaise de l'orme: liaisons dangereuses

04 mars 2020

Les lignées de champignons responsables de la maladie hollandaise de l’orme se transfèrent des gènes qui accroissent leur pathogénicité. Les espèces exotiques qui s’installent avec succès dans un nouvel environnement constituent un paradoxe génétique pour les biologistes. En effet, comment parviennent-elles, à partir d’un nombre limité de premiers arrivants, à générer suffisamment de diversité génétique pour être en mesure de s’adapter aux conditions changeantes de leur environnement?

Une étude qui vient de paraître dans la revue Nature Ecology and Evolution suggère une réponse à cette énigme, du moins pour les champignons responsables de la maladie hollandaise de l’orme. Les espèces et sous-espèces (taxons) du genre Ophiostoma, qui causent cette maladie, seraient parvenues à générer cette diversité génétique en sautant la barrière reproductrice qui les sépare.

Des chercheurs de l’Université Laval et du Service canadien des forêts en ont fait la démonstration en analysant le génome de spécimens d’Ophiostoma provenant d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie. Leurs efforts ont porté sur les trois principales lignées qui font des ravages dans les populations d’ormes, de part et d’autre de l’Atlantique.

Lire l'article complet paru sur Ulaval nouvelles par Jean Hamann

Les auteurs de l'étude sont Pauline Hessenauer, Anna Fijarczyk, Hélène Martin, Julien Prunier, Guillaume Charron, Jérôme Chapuis, Louis Bernier, Richard C. Hamelin et Christian Landry, de la Faculté des sciences et de génie et de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l'Université Laval, et Philippe Tanguay, du Service canadien des forêts.

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Malades de respirer

03 mars 2020

Bien qu'au Québec la pollution extérieure ait diminué, la qualité de l'air, dehors ou dans nos maisons, demeure un enjeu majeur de santé publique. Dans cet article, Jean-Philippe Gilbert, doctorant en géographie sous la supervision de Nathalie Barrette, membre de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société et professeure au Département de géographie nous parle du mauvais ozone à surveiller. De son côté Jean Bousquet, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique forestière nous présente le rôle des arbres pour aider à dépolluer l'air. Voici deux extraits:

Le mauvais ozone à surveiller
Toujours selon le bilan publié par le MELCC, l’ozone en basse altitude serait le seul polluant à avoir augmenté significativement en milieu urbain. Autre composante majeure du smog, il est l’un des grands responsables de la pollution de l’air et des problèmes de santé qui y sont associés.

«On ne parle pas ici de l’ozone en haute altitude, cette couche naturelle qui protège la terre en filtrant une partie du rayonnement ultraviolet, mais de l’ozone à hauteur d’homme, produite artificiellement par la pollution, explique Jean-Philippe Gilbert, doctorant en géographie sous la supervision de Nathalie Barrette, membre de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société et professeure au Département de géographie. Ce gaz se forme lorsque des oxydes d’azote, rejetés surtout par les automobiles, et des composés organiques volatils, provenant principalement des industries, réagissent sous l’action des rayons du soleil et de l’air.»

[...]

Des arbres pour dépolluer?
Pour abaisser les niveaux d’ozone au sol, mais aussi ceux d’autres polluants, les villes fondent beaucoup d’espoir sur le pouvoir des arbres. «Les arbres absorbent les polluants gazeux par leurs feuilles ou leurs aiguilles, qui interceptent également les particules fines nuisibles à la qualité de l’air», explique Jean Bousquet, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique forestière.

Ainsi, les arbres qu’on trouve dans les villes du Canada éliminent annuellement environ 2,5 millions de tonnes de CO2. Ça peut sembler beaucoup, mais leur pouvoir dépolluant reste faible par rapport à celui des forêts naturelles. «Par exemple, aux États-Unis, le pouvoir dépolluant des forêts urbaines représente 4% de celui provenant de tous les arbres, forêts urbaines et naturelles confondues. Ce pourcentage est sûrement moindre au Canada, parce que l’étendue de nos forêts naturelles est particulièrement grande par rapport à nos forêts urbaines», souligne le professeur Bousquet.