Aller au contenu principal

Actualités

Photo

Métiers du bois, vis performantes au feu

24 février 2023

Cécobois, le Centre d’expertise sur la construction commerciale en bois, a tenu son 8e Gala de prix d’excellence le jeudi 16 février au Palais Montcalm de Québec. Cet événement est présenté aux deux ans. Dix-huit projets d’exception mettant en valeur les possibilités du matériau bois ont été récompensés, dont ceux de Philippe Champagne et de Mathieu Létourneau-Gagnon. Ils étaient étudiants à l’Université Laval au moment du dépôt de leur candidature, le premier à l’École d’architecture, le second au Département des sciences du bois et de la forêt. Ils sont aujourd’hui respectivement chargé de cours à l’École d’architecture et conseiller technique chez Technorm.

[…]

Dans la catégorie Prix étudiant – projet de recherche, le prix d’excellence Cécobois est allé à Mathieu Létourneau-Gagnon pour son projet Performance au feu des vis autotaraudeuses dans les bâtiments en bois de grande hauteur. Le jury a qualifié ce sujet de pointe «d’une grande pertinence pour la construction en bois». Selon les juges, «les résultats permettent, par extension, de prédire la résistance au feu d’assemblages vissés pour les bâtiments en bois de grande hauteur, des données techniques qui seront grandement utiles pour la conception de ce type de structure.»

Lire l’article complet sur ULaval nouvelles

Photo

Un guide pour découvrir la grandeur des petites plantes

23 février 2023

L'ouvrage grand public À la découverte des mousses et autres bryophytes ouvre une porte sur l'univers fascinant de ces plantes lilliputiennes

Bonnet d'elfe, or des lutins, gnome discret, ébouriffe triangulaire, tricot à feuilles longues, arabesque des forêts, grand éteignoir… Si ces noms ne vous disent rien, c'est que, comme la grande majorité des gens, vous ne connaissez pas les plantes appartenant au groupe des bryophytes. Et pourtant, elles se retrouvent dans tous les milieux et vous en avez probablement piétiné sans vous en rendre compte. Grâce aux efforts d'une équipe de passionnés, coordonnés par la technicienne experte du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, Martine Lapointe, l'univers fascinant de ces plantes lilliputiennes vous est maintenant accessible.

Les bryophytes, dont le groupe le plus connu sont les mousses, sont des espèces de taille réduite, beaucoup moins colorées que les plantes à fleurs, ce qui explique en partie pourquoi elles ne suscitent pas spontanément l'intérêt. «Ce sont les parents pauvres de la botanique, constate Martine Lapointe. C'est pour faire connaître ces espèces au plus grand nombre qu'un groupe de botanistes membres de la Société québécoise de bryologie a eu l'idée de produire un premier guide vulgarisé sur les bryophytes du Québec.»

L'idée a germé il y a un peu plus de 10 ans alors que Jean Faubert, qui était alors président de cette société, préparait son ouvrage scientifique La flore des bryophytes du Québec-Labrador. «C'est lui qui nous a allumés sur les bryophytes et qui nous a transmis sa passion, rappelle Martine Lapointe. Il souhaitait qu'un guide grand public sur ces plantes soit publié un jour. Malheureusement, il est décédé en 2018. C'est pourquoi le guide lui est dédié.»

Lire la suite sur ULaval Nouvelles

Photo

Carte narrative d’une excursion au site sacré des Perches

21 février 2023

En août 2020, de jeunes innus se sont rendus au site sacré des Perches. Pour ce voyage, ils ont accueilli trois chercheur.e.s du département de géographie de l’Université Laval (Caroline Desbiens, Justine Gagnon et Jimmy Couillard-Després). Un carnet de voyage relatant cette expédition a été mis en ligne.


KUAKUSHUAKANASHKUAT KA TSHAMMISHIHT : CARTE NARRATIVE D’UNE EXCURSION AU SITE DES PERCHES 

Le territoire ancestral de Uashat mak Mani-Utenam regorge de lieux exceptionnels. L’un de ces endroits est Kuakushuakanashkuat ka tshamishiht – « Là où sont plantées les perches »  – au sud du lac Matinipi. Des générations d’Innus ont laissé des traces de leur passage dans ce site où sont plantées plusieurs perches utilisées pour la remontée des rivières. 

Discrètes mais bien tangibles sous les eaux, ces perches sont encore visibles aujourd’hui et sont devenues un symbole identitaire. Une nouvelle génération veut voir ces témoins du passage de leurs ancêtres sur le territoire. Les jeunes Innus reprennent le chemin vers Kukushuakanashkuat ka tshimishiht pour connaître leur histoire, leur territoire et aussi pour le protéger. 

Découvrez la carte narrative
Écoutez l'entrevue de Radio-Canada sur le sujet 

INFORMATION
Yoan Jérome (yoan.jerome.1@ulaval.ca) 
Yasmine Fontaine (yasmine.fontaine.1@ulaval.ca)

 

Photo

Posez votre candidature aux Prix Chisholm de l’innovation en foresterie

20 février 2023

Organisés par l’Association des produits forestiers du Canada, les Prix Chisholm de l'innovation en foresterie sont remis aux lauréats d’un concours national destiné aux jeunes chercheuses et chercheurs qui se passionnent pour un éventail d'activités liées à la science forestière, aux produits utilisant des matières premières de la forêt, à l'amélioration des procédés ou à d'autres innovations le long de la chaîne de valeur du secteur forestier.

Ces prix ne visent pas seulement à récompenser la recherche et le développement, mais aussi à mettre en valeur le travail de la relève étudiante et en recherche qui s’intéressent à la foresterie et aux produits forestiers respectueux du climat, à la fabrication propre et à la bioéconomie forestière.

Les récipiendaires seront célébrés le 8 mai 2023, recevront un prix en espèces de 2 500 dollars canadiens et bénéficieront d'une promotion médiatique locale, régionale et nationale.

Les personnes posant leur candidature doivent être des étudiantes ou étudiants ou des chercheuses ou chercheurs âgés de 30 ans ou moins au 7 avril 2023. Ils doivent mener des projets de recherche et d'innovation dans le domaine de la foresterie, des produits forestiers et/ou des technologies de transformation des produits forestiers - avec des liens avec des universités, des centres de recherche publics ou privés et/ou des départements de recherche et d'innovation d'entreprises.

Thème 2023 : Promouvoir la décarbonisation dans le secteur des produits forestiers grâce à l’innovation dans la chaîne de valeur.

Pour plus d’information et pour poser votre candidature

Photo

« Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour! »

20 février 2023

Ils viennent du Congo, du Bénin, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire et d'Haïti. Ils étudient, font de la recherche ou enseignent à l'Université Laval. Cinq membres de la communauté noire ont été réunis par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) pour partager leur histoire, le 16 février, à midi. Des parcours remplis de rêves, de persévérance, mais aussi jalonnés de défis, dont celui de s'intégrer quand on est loin des siens. D'où cet appel du cœur de Sena Pricette Dovonou-Vinagbe: «Allez vers l'étudiant étranger, qu'il soit Noir, Français, Arabe… On a besoin d'amour!»

Lire la suite sur ULaval Nouvelles 

Photo

Le jumeau numérique, une image qui promet un grand virage

17 février 2023

Et si l'expression «si nous avions su» devenait moins usitée dans les prochaines années? C'est peut-être ce que produira l'usage accru des jumeaux numériques. Ces répliques virtuelles d'objet, de lieu ou de système physique permettent de prédire comment se comportera une machine dans des conditions données ou de prévoir les conséquences d'une catastrophe naturelle sur un environnement bâti.

«Parfois, je prends cette image pour simplifier la chose: le jumeau numérique permet d'éviter qu'on sorte la pelle, la pioche et les millions de dollars et d'attendre 20 ans pour voir si un projet tient ses promesses. Grâce aux capacités informatiques actuelles, il est possible de simuler et d'appréhender des phénomènes environnementaux et socioéconomiques complexes au sein d'un jumeau numérique. On peut alors tester différentes hypothèses, différents scénarios ou différentes mesures potentielles de mitigation pour faire face à tel ou tel problème. À partir de là, il est beaucoup plus facile de prendre des décisions éclairées», déclare Thierry Badard, professeur au Département des sciences géomatiques et instigateur d'une série d'ateliers sur les jumeaux numériques.

Le premier de ces ateliers, tenus sur la plateforme Zoom, a d'ailleurs permis à des dizaines de participants du Québec, du Maroc et de l'Europe d'en apprendre plus sur l'histoire et les concepts de base de cette nouvelle technologie.

Lire la suite sur ULaval nouvelles

Photo

Les hauts et les bas de la martre et du pékan

10 février 2023

Un article d’ULaval nouvelles

Une équipe se penche sur les liens possibles entre le déclin de la martre et la progression du pékan

Au cours des trente dernières années, les effectifs du pékan ont connu une augmentation au Québec pendant que ceux de la martre d'Amérique déclinaient. Sachant que les aires de répartition et le régime alimentaire des deux espèces se chevauchent, on aurait pu croire que le pékan, une espèce trois fois plus costaude que la martre, se servait de cet avantage physique pour exclure cette dernière. Il n'en serait rien, du moins pas à l'automne, si on en juge par un article qui vient de paraître dans le Journal of Mammalogy. Pour faire cette démonstration, les chercheurs ont dû faire un tri dans plus de 2 millions de photos!

En effet, afin de déterminer si la présence du pékan influençait celle de la martre, les chercheurs ont installé 49 appareils photo dans leur aire d'étude au Témiscamingue. Ces appareils photo étaient placés à 5 mètres d'un appât, une demi-carcasse d'orignal dissimulée sous une pile de billots et de sapinage. La martre et le pékan ont un régime alimentaire varié et ils ne lèvent pas le museau sur des restes de cerfs de Virginie ou d'orignaux tués par des loups ou morts naturellement.

« Les appareils photo étaient en activité de la mi-octobre à la mi-décembre en 2015 et 2016. Chaque fois qu'un mouvement était détecté devant l'objectif, l'appareil prenait trois photos. Cela nous a permis d'obtenir beaucoup d'images de pékans et de martres, mais nous avons aussi énormément de photos de corbeaux et de corneilles ainsi que des photos de loups, de coyotes, d'ours, de lynx du Canada, de renards roux, de ratons laveurs, de moufettes, de pygargues à tête blanche et d'aigles royaux », raconte la première auteure de l'étude, Pauline Suffice, professionnelle de recherche à la Chaire le leadership en enseignement en foresterie autochtone de l'Université Laval et membre du Centre d'étude de la forêt et du Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones.

Lire la suite >>

Photo

Des avalanches de sédiments; Patrick Lajeunesse à l’émission Découverte

06 février 2023

Le dimanche 5 février dernier, Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, et Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, ont eu l’occasion d’expliquer le phénomène des avalanches de sédiments créés dans les canyons sous-marins du Saint-Laurent lors d’un segment de l’émission Découverte, de Radio-Canada.

Visionnez le reportage télé 
 


À propos de la recherche

[…] Alexandre Normandeau, chercheur en géosciences marines à la Commission géologique du Canada, et Patrick Lajeunesse, professeur au Département de géographie de l’Université Laval, ont cartographié depuis 2019 ces canyons de long en large grâce, entre autres, à un robot sous-marin.

« C'est un drone, ni plus ni moins. Il enregistre les données de positionnement, mais prend aussi des mesures de profondeur et des différentes caractéristiques du fond marin. »

— Une citation de Patrick Lajeunesse est professeur au Département de géographie à l’Université Laval

Au fil des ans et des relevés, ils ont observé des déplacements de dépôts massifs de sédiments au fond de ces canyons.

Ils sont associés à des avalanches de sédiments, qu’on appelle des courants de turbidité. Une dynamique semblable à celle des avalanches de neige, mais sous l’eau.

En se déplaçant dans le fond marin, ces masses de sédiments posent un risque pour des infrastructures, dont des câbles de télécommunication.

[…]

Lire l’article complet

Photo

Alexis Achim, récipiendaire d’une subvention Alliance du CRSNG

06 février 2023

Félicitations à Alexis Achim, professeur et vice-doyen à la recherche à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, qui a décroché une subvention Alliance du CRSNG pour un projet multidisciplinaire sur la valorisation des filaments de cellulose!

Ce projet vise à soutenir le développement d'applications à base de filaments de cellulose qui seront destinées aux secteurs de l'agriculture, de l'hygiène et de la santé, de la construction et de l'environnement. Trois types de produits visent à être développés via ce projet :

  1. Bioproduits agricoles
  2. Papiers antimicrobiens
  3. Produits en béton

Des analyses du cycle de vie subséquentes permettront à ces nouveaux produits d’être comparés avec des produits conventionnels afin d'évaluer leurs performances environnementales.

Ce projet bénéficiera d’un financement de 746 788$ sur trois ans, dont 60% du montant proviendra de contributions publiques (40% du CRSNG et 20% du CRIBIQ) et 40% du partenaire industriel Kruger inc.

Équipe

Ce projet pourra compter sur la participation d’une équipe multidisciplinaire :

Équipe de recherche :
Alexis Achim (chercheur principal), CRMR, Université Laval
Tatjana Stevanovic, CRMR, Université Laval
Véronic Landry, CRMR, Université Laval
Alain Cloutier, CRMR, Université Laval
Benoît Bissonnette, CRIB, Université Laval
Nabil Amara, Faculté des sciences de l’administration, Université Laval
Julie Jean, FSAA, Université Laval
Annie Levasseur, ÉTS

Équipe de collaborateurs :
Rémy Lambert, FSAA, Université Laval
Sébastien Lange, CCTT Biopterre
Julien Bley, CCTT Innofibre

Photo

Un tourisme plus vert et plus diversifié à Québec

01 février 2023

Un bel l’article du média Le Carrefour de Québec, qui s'est entretenu avec Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie et spécialiste en tourisme sur le sujet du tourisme responsable au Québec.

« La Ville de Québec a toujours été une ville très touristique, mais comme ailleurs dans le monde, le tourisme a été affecté par la pandémie et la lutte contre les changements climatiques. C’est pour cette raison que l’on a pu constater des changements dans l’offre touristique et dans l’approche touristique qui inclut maintenant une réflexion écologique.

Pendant la pandémie, comme les frontières étaient fermées, il y a eu une grosse baisse du tourisme en l’absence des touristes internationaux. Cela a eu un impact positif sur le tourisme qui est devenu plus local, sauf pour des villes comme Québec ou Montréal puisque les touristes viennent principalement de l’international, explique Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie, spécialiste en tourisme, de l’Université Laval.

En effet, les retombées économiques du tourisme ont été moins grandes sans les touristes internationaux puisque ceux-ci dépensent plus que les Québécois. Il y a beaucoup d’entreprises (ex. : restaurants, hôtels, etc.) qui n’ont survécu à la pandémie que grâce aux subventions des gouvernements.

« La pandémie, ça nous a fait réaliser une chose : c’est qu’il y a des entreprises touristiques au Québec qui ont été débordées hors des grands centres urbains. Des régions comme l’Estrie, les Laurentides, la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, où il y a eu une très forte fréquentation, parfois trop forte. » – Laurent Bourdeau [...]  »

Consulter l’article complet sur Le Carrefour de Québec