L'après-COVID-19: des croisières plus vertes
25 mai 2021
Pour Charles Zinser, étudiant-chercheur en sciences géographiques, la pandémie offre l'occasion de repenser l'industrie du tourisme de masse à Québec. La saison chaude est à nos portes. Normalement, des hordes de touristes débarqueraient sur les quais du Vieux-Port pour déambuler dans les rues de Québec. Mais, comme on le sait, la normalité ne fait pas partie du quotidien depuis qu'un certain virus a frappé la planète.
Cet été encore, l'industrie touristique de Québec devra oublier la saison des croisières, les navires ne pouvant circuler dans les eaux canadiennes avant février 2022. Et si on profitait de cette pause pour trouver des façons de relancer l'industrie de façon plus durable? C'est l'idée derrière le projet de recherche de Charles Zinser.
«Le Québec a l'occasion de se développer de façon plus verte dans son industrie des croisières. Si nous nous comparons à certaines villes portuaires dans le monde, nous ne sommes pas dans les pires destinations, mais il y a moyen de devenir un leader», affirme l'étudiant à la maîtrise en sciences géographiques.
Charles Zinser a reçu une bourse du Réseau Québec Maritime pour outiller les acteurs de l'industrie de la région de Québec qui aspirent à un modèle d'affaires facilitant la relance et la durabilité du tourisme de croisière postpandémie. En plus d'étudier les conséquences négatives des croisières sur la faune et la flore maritime du Saint-Laurent, Charles Zinser s'intéresse aux mesures mises en place ailleurs dans le monde pour favoriser un retour durable de cette industrie. Ce projet est encadré par Laurent Bourdeau, professeur au Département de géographie et titulaire de la Chaire de recherche en partenariat sur l'attractivité et l'innovation en tourisme.
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crédit photo: Mathieu Dessureault