Six étudiantes de la Faculté remportent un Prix lors du concours Chapeau les filles-volet Excelle science
07 juin 2016
Six étudiantes de la Faculté ont remporté les honneurs dans le cadre du concours Chapeau les filles - volet Excelle science. Un record pour la Faculté! Elizabeth Aleman, étudiante en génie géomatique, Élise Bouchard, Anne Voyer, Marie-Soleil Fradette et Catherine Eva Ruest-Bélanger, étudiantes en aménagement et environnement forestiers et Catherine Bouchard, étudiante en opérations forestières ont été honorés dans le cadre du Gala national Chapeau les filles/Excelle science qui s’est tenu à l’Assemblée Nationale.
Le concours Excelle Science souligne la volonté et le travail des femmes inscrites au baccalauréat dans un programme de sciences et technologies menant à l'exercice d'un métier traditionnellement masculin.
Elizabeth Aleman, étudiante au baccalauréat en génie géomatiqueLauréate d'un prix Communauté culturelle de 2000$ remis par la Confédération des syndicats nationaux, Elizabeth n'exagère pas quand elle s'affirme polyvalente. Non seulement cette Mexicaine d'origine a étudié dans différents pays, mais elle a aussi expérimenté trois domaines du génie : physique, mécanique et géomatique... Ou plutôt quatre puisqu'elle s'est aussi enrôlée comme technicienne en géomatique au 35e Régiment du Génie de combat des Forces armées canadiennes. « Je suis la première soldate dans ce domaine et la première femme à représenter cette profession au pays. » Et cela, tout en menant ses études de front. Après son parcours du combattant – à braver les obstacles linguistiques, scolaires et financiers –, la tenace Elizabeth remportera sa grande bataille : devenir ingénieure. |
Élise Bouchard, étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiersLauréate d'un prix Excelle Science de 2000$ du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Élise est une demme d'équipe et d'entraide, avide de contribuer à l'avenir de la foresterie. Splendeur, liberté et apprentissage. Aux yeux d'Élise Bouchard, c'est ce que la nature et les régions du Québec symbolisent depuis toujours. « Mon intérêt pour les écosystèmes a pris racine dans mes voyages d'enfance », raconte cette fervente amatrice de plein air, qui ne redoute pas le travail de terrain. Tout aussi en forme qu'orgueilleuse, elle a fait ses preuves dès son premier stage, en forêt montagneuse, où était requise l'endurance physique et mentale. |
Marie-Soleil Fradette, étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiersLauréate d'un prix Excelle Science de 2000$ du Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, Marie-Soleil est une petite-fille de garde forestier. L'argent ne pousse pas dans les arbres mais, pour bien des familles et des municipalités, il vient de là!. Future ingénieure forestière, Marie-Soleil Fradette le sait. « Le défi est de trouver l'équilibre entre la préservation de l'environnement et le maintien des emplois », dit-elle. Motivée et motivante, Marie-Soleil prend racine dans son milieu sans frapper de nœuds. Selon elle, l'intégration des femmes favorise la cohésion et l'efficacité des équipes de travail. « Comme les mycorhizes qui renforcent les arbres et les font pousser plus vite! » |
Anne Voyer, étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiersLauréate d'un Prix Stage dans un laboratoire en France du Centre national de la recherche scientifique et des Offices jeunesse internationaux du Québec, Anne pourra réaliser un stage en France en écologie forestière ou en physiologie de l'arbre. « Une opportunité qui me permettra de m'initier à la recherche et, peut-être, de développer une passion qui me guidera dans mon choix de maîtrise. » Ancienne étudiante en nutrition, Anne a bifurqué vers la foresterie après un job d'été comme reboiseuse, durant lequel son amour de la forêt s'est épanoui. Dès son premier stage professionnel – unique femme et seule universitaire dans un camp forestier –, elle a réussi à se tailler une place. Ne lui reste plus qu'à s'en bûcher une dans son labo français! |
Catherine Eva Ruest-Bélanger, étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiersLauréate d'un prix Excelle Science de 2000$ du Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, Catherine a plantés plus de 285 000 arbres en Colombie-Britannique et en Alberta. « Je connais les rigueurs du travail sylvicole : c'est essentiel pour une future ingénieure forestière! » Élevée avec trois frères, seule femme tromboniste durant son DEC en musique, Catherine est à l'aise dans les « milieux de gars ». Après le bac, elle veut se concentrer sur l'aspect social de la foresterie, avec une maitrise sur la gouvernance des forêts par les autochtones. En plus de planter des arbres, ce sont les graines du changement qu'elle compte semer. |
Catherine Bouchard, étudiante au baccalauréat coopératif en opérations forestièresLauréate d'un prix Excelle Science de 2000$ du ministère Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, Catherine mentionne qu'il est possible de commencer chaque journée avec l'envie d'aller au boulot. « Je l'ai compris dès mon premier stage en forêt : se lever avec le soleil, travailler dehors, avoir à cœur la pérennité de la ressource... J'adore mon futur métier! » Se retrouver en milieu masculin ne fait pas peur à cette bûcheuse doublée d'une leader. « J'ai de la facilité pour les sciences appliquées, talon d'Achille de tous mes collègues. » Titulaire d'un bac en actuariat et entraîneuse-chef d'une équipe de volleyball, Catherine se démarque par son parcours hors des sentiers battus : jolie façon d'éclaircir la voie pour celles qui suivront. |