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Le Port de Sept-Îles récompense 5 étudiantes de la Chaire sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires, industrielles et maritimes

18 décembre 2024

C’est dans une ambiance festive que le Port de Sept-Îles (PSI) et les facultés de Foresterie, géographie et géomatique (FFGG) et des Sciences et de génie (FSG) de l'Université Laval ont dévoilé l’identité des étudiantes lauréates du Prix de la réussite ÉcoZone lors d’une cérémonie qui se déroulait le 17 décembre 2024 dans le pavillon Gene-H. Kruger de l’Université Laval.  

Ce prix marque la fin d’études de cinq étudiantes de la Chaire EcoZone, quatre candidates à la maîtrise et une au doctorat. Le Port de Sept-îles, partenaire financier de de la chaire depuis 2020, a consenti une contribution philanthropique additionnelle de 50 000$ pour rendre possible la création de cette récompense de 5000 $ à la maîtrise et de 10 000 $ au doctorat.   

Un don philanthropique unique 

« En voyant la qualité du travail et l’implication soutenue des étudiantes, j’ai voulu créer ce prix pour reconnaître leur contribution essentielle à l’avancement des connaissances et à la gestion durable des écosystèmes côtiers soumis aux activités portuaires, industrielles et maritimes, a déclaré Pierre D. Gagnon, président-directeur général du PSI. J’espère que ce geste philanthropique inspirera d’autres organisations à s’engager, au-delà de la recherche, pour encourager la communauté étudiante à mener à terme les projets de mémoire ou de doctorat et à diffuser les nouvelles connaissances développées. » 

Ce don philanthropique est un modèle à perpétuer à l’Université Laval : « Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur un partenaire comme le Port de Sept-Îles, engagé autant dans la recherche qu’en philanthropie », indique la cheffe de la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés, Mme Caroline Girard » . 

Une collaboration novatrice entre deux facultés 

La Chaire EcoZone incarne une collaboration bifacultaire peu commune – étant seulement la deuxième de ce type à l’Université Laval. En effet, sa directrice principale, la professeure Émilie Saulnier-Talbot, possède un double rattachement, soit à la fois à la Faculté des sciences et de génie et à la Faculté de foresterie, géographie et géomatique. Elle collabore étroitement avec Philippe Archambault, professeur à la FSG, pour mener à terme les objectifs de la Chaire. 

Ces objectifs ont été atteints et les connaissances acquises sont précieuses : « Les travaux de recherche de l’équipe ont démontré tout l’intérêt scientifique de la région de Sept-Îles pour mieux comprendre les effets des changements planétaires rapides sur les écosystèmes côtiers », mentionne Émilie Saulnier-Talbot. Philippe Archambault ajoute : «Le succès des étudiantes de la Chaire ÉcoZone illustre l’importance des partenariats entre les milieux universitaire, industriel et communautaire pour assurer une formation de qualité à la relève scientifique du Québec.»  

Les lauréates des Prix de la réussite EcoZone  

  • Neha Joshi, Doctorat en géographie (FFGG) : Évaluation des impacts anthropiques historiques et de la diversité actuelle des foraminifères dans la Baie de Sept-Îles (Canada) à l'aide d'une analyse multi-proxy et d'approches bioindicatrices. 
  • Charlène Lefebvre, Maîtrise en biologie (FSG) : Évaluation du potentiel des pigments comme bioindicateurs de la diversité bactérienne et algale dans un milieu côtier anthropisé (Baie de Sept-Îles, Québec) 
  • Sabrina Allard, Maîtrise en géographie (FFGG) : Comprendre l’écosystème hivernal des zones portuaires subarctiques : le microbiome et les diatomées de la baie de Sept-Îles (Québec, Canada)  
  • Lydiane Bélanger, Maîtrise en biologie (FSG) : Analyse spatiale et temporelle de la diversité microbienne dans la Baie de Sept-Îles, Québec 
  • Patricia Cloutier-Maden, Maîtrise en géographie (FFGG) : Étude paléotempestologique de la rive nord du golfe du Saint-Laurent 

Un tremplin vers une carrière bien remplie 

Lors de la cérémonie, les étudiantes boursières, qui en étaient à la fin de leur projet d’étude, ont partagé leurs expériences de recherche aussi passionnantes que diversifiées. Leur expérience à Sept-Îles permettra de donner un véritable essor à leur carrière, comme la doctorante Neja Joshi : «Deux des résultats de mon projet ont été acceptés dans des revues scientifiques à comité de lecture, et un troisième est en cours de publication. Ces publications contribueront à partager les résultats avec les parties prenantes, dans le but de traduire la recherche en stratégies de conservation. Mon rêve est de continuer à faire progresser la recherche multidisciplinaire et à appliquer ces connaissances à des enjeux concrets, afin de protéger les écosystèmes côtiers fragiles, comme celui de la baie de Sept-Îles».  

Le vent dans les voiles  

La mission de la Chaire ÉcoZone consiste à améliorer les connaissances sur le fonctionnement des écosystèmes côtiers en zones industrielles et portuaires dans le but d’identifier les pratiques qui assureront une gestion durable de ces environnements. Plus précisément, les objectifs sont de mesurer l’empreinte des activités humaines associées aux zones industrielles et portuaires, de décrire et de quantifier l’effet de ces activités sur différents secteurs du littoral, de développer des méthodes et des outils permettant de distinguer les effets des principaux changements environnementaux naturels de ceux associés aux activités humaines, de conseiller et d’accompagner les organisations dans la planification et la mise en place de solutions durables d’adaptation aux problématiques qui auront été identifiées. La Chaire pourra faire son bilan final au cours des prochains mois pour préparer un renouvellement.  

Personnes présentes sur la photo: Pierre D. Gagnon, président-directeur-général du Port de Sept-îles, Carole Girard, directrice au développement philanthropique de la Faculté de foresterie, géographie et géomatique, Patricia Cloutier-Maden, finissante à la maîtrise en géographie, Neha Joshi, finissante au doctorat en géographie, Sabrina Allard, finissante à la maîtrise en géographie, Charlène Lefebvre, diplômée à la maîtrise en biologie, Lydiane Bélanger, finissante à la maîtrise en biologie, Philippe Archambault, professeur au Département des sciences et de génie et cotitulaire de la chaire, et Émilie Saulnier-Talbot, professeure dans les facultés de Foresterie, géographie et géomatique et des Sciences et de génie à l’Université Laval et cotitulaire de la Chaire.

Crédit-photo: Martine Lapointe

Découvrez l’album photo de la remise des bourses 

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La mort subite du sapin baumier attribuée à des anomalies climatiques

11 décembre 2024

Les changements climatiques pourraient accroître la fréquence de ce phénomène en milieu naturel et compliquer la vie des producteurs d'arbres de Noël.

Un article d’ULaval nouvelles

En 2018, depuis le Wisconsin jusqu'au Nouveau-Brunswick, des sapins baumiers se coloraient de rouge vif et mouraient sur pied sans que l'on comprenne pourquoi. Bien qu'un insecte et un champignon aient été soupçonnés, aucun responsable n'avait pu être formellement identifié pour expliquer ce que les scientifiques nomment la mort subite du sapin baumier. Dans un article publié cet automne par la revue Frontiers in Forests and Global Change, trois chercheurs qui ont revisité l'affaire proposent un nouveau suspect: les anomalies climatiques survenues en 2017 et 2018.

Deux raisons ont poussé cette équipe vers cette piste. «D'une part, un phénomène qui survient de façon synchrone sur un aussi vaste territoire nous conduit à soupçonner un effet climatique qui se manifeste à grande échelle. D'autre part, on sait que le sapin baumier est une espèce plus sensible au manque d'eau que les autres arbres avec qui il cohabite», explique le responsable de l'étude, Loïc D'Orangeville, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et chercheur au Centre d'étude de la forêt de l'Université Laval.

Le Nouveau-Brunswick a été particulièrement touché par la mort subite du sapin baumier en 2018. Des inventaires aériens réalisés dans cette province ont révélé que 115 secteurs d'aménagement avaient été frappés. Dans 15% de ces zones, la mortalité des sapins se situait entre 6% et 30% alors qu'elle dépassait 30% dans 3% des zones.

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Optimiser la foresterie urbaine : L’itinéraire de Dominic Bartolacci vers des villes plus vertes et durables

05 décembre 2024

La foresterie urbaine représente une clé pour contrer les effets des changements climatiques dans nos milieux de vie. Dominic Bartolacci, étudiant à la maîtrise en sciences forestières et membre de la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu, s’attaque à cet enjeu crucial en explorant les fosses de plantation d’arbres. Son parcours, marqué par deux stages en milieu urbain avec la Ville de Québec, l’a inspiré à approfondir cette thématique qui allie science et aménagement urbain.

Lors de son projet de fin d’études, Dominic a analysé 43 arbres en milieu urbain pour étudier l’impact des conditions de plantation sur la conductance stomatique, un facteur essentiel pour l’adaptation des arbres au stress environnemental. À l’aide d’un poromètre SC1, il a pu observer les interactions entre la compaction des sols, la conception des fosses et la physiologie des arbres. Encouragé par sa directrice de recherche, la professeure Janani Sivarajah, il poursuit maintenant ce travail à un niveau supérieur dans le cadre de sa maîtrise.

« J’aimerais développer un modèle efficace permettant aux municipalités de mieux choisir les essences à planter et les fosses à privilégier », partage Dominic. Avec le soutien du Centre de foresterie des Laurentides et de la Ville de Québec, son ambition est de transformer les pratiques d’aménagement urbain pour des villes plus résilientes.

Les résultats préliminaires de son étude montrent déjà que des ajustements spécifiques peuvent améliorer la survie et la vitalité des arbres, offrant des pistes concrètes pour réduire les îlots de chaleur et promouvoir un environnement urbain durable. Les travaux de Dominic Bartolacci illustrent l’impact des recherches appliquées en foresterie urbaine et soulignent l’importance de l’innovation dans ce domaine.

Dominic Bartolacci s'est mérité une bourse du concours "Imagine un projet innovant pour l'environnement" de la Fondation Knollenberg avec son projet de maîtrise.

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« Tending Nature », un nouveau livre de Nathalie Gravel

02 décembre 2024

Nathalie Gravel (membre régulier, Département de géographie) vient de publier le livre  « Tending Nature :Fostering Eco-Citizenship in the Americas»  Livre en anglais paru cet automne chez Springer nature.

Ce livre vise à améliorer la compréhension des principes fondamentaux et des considérations éthiques de l’engagement des citoyens dans la conservation de l’environnement en examinant des cas réussis de gouvernance environnementale partagée dans les Amériques. Il cherche à éclairer l’élaboration des politiques sur les stratégies visant à favoriser le changement de comportement et à progresser vers la cogestion des ressources publiques nationales et des biens communs. Ces cas sont analysés à travers une lentille géographique afin de fournir un cadre pour réimaginer l’écocitoyenneté fondée sur le biorégionalisme. Cette perspective diverge de la notion d’écocitoyenneté en tant que culture universelle, prônant plutôt son intégration dans les habitats collectifs des groupes de citoyens.

 

 

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Utiliser le bois pour lutter contre le feu

29 novembre 2024

Des chercheurs espèrent freiner les feux de forêt grâce à un gel contenant des molécules tirées du bois

Un article d’ULaval nouvelles

On sait qu'il est possible de combattre le feu par le feu – c'est le principe du contrefeu utilisé pour lutter contre les incendies de forêt –, mais l'idée de combattre le feu par le bois est non seulement contre-intuitive, elle défie carrément l'entendement. Pourtant, si les résultats des travaux de laboratoire de Maxime Parot se confirment à plus grande échelle, on pourrait voir un jour des hydravions larguer un gel à base de molécules tirées du bois en bordure de feux de forêt afin d'en stopper la progression.

Ce stagiaire postdoctoral, membre de l'équipe du professeur Alexis Achim du Département des sciences du bois et de la forêt, a présenté les résultats de ses travaux visant à évaluer l'efficacité d'un gel à base de molécules tirées du bois pour lutter contre les feux de forêt lors du Colloque facultaire de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, qui a eu lieu les 21 et 22 novembre sur le campus.

Ce gel est constitué principalement d'eau et de cellulose, un polymère qui représente environ 50% de la masse du bois et qui, à l'état naturel, est un combustible, rappelle Maxime Parot. «Plus précisément, nous utilisons des filaments de cellulose dont la longueur peut atteindre quelques millimètres, mais dont le diamètre fait à peine quelques nanomètres. Le réseau tridimensionnel formé par ces filaments capture les molécules d'eau, ce qui retarde la combustion du gel. En plus, nous y ajoutons un fertilisant agricole, le phosphate de diammonium, qui freine la réaction en chaîne qui survient lorsqu'il y a combustion.»

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Mise en lumière de la Faculté dans le rapport à la communauté de l'Université Laval

27 novembre 2024

L'Université Laval vient de publier son rapport annuel à la communauté. Survol de la proactivité qui anime l'Université Laval, le Rapport à la communauté 2023-2024 renferme plusieurs dizaines d'histoires et de projets porteurs. Ce rapport témoigne de la vitalité de l'Université et met la lumière sur des personnes engagées à relever des défis et à préparer l'avenir.

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La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique fait partie de ces histoires inspirantes. En voici quelques-unes:

Collecte de données participative pour inventorier les arbres sur les terrains privés à Québec

Accompagnée de son équipe, Janani Sivarajah, professeure en sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu a lancé à l’été 2024 un appel aux citoyennes et citoyens de la ville de Québec les invitant à faire un inventaire des arbres sur leurs terrains. En plus de récolter des données importantes sur les arbres non répertoriés, les chercheuses veulent comprendre ce qui motive les citoyens à planter des arbres sur leurs terrains. Les données serviront à obtenir de l’information sur la diversité des espères d’arbres à Québec et aideront également à identifier les arbres qui peuvent croître en climat nordique, en tenant compte des changements climatiques. Ceci est essentiel pour assurer la résilience de la canopée urbaine face aux menaces telles que les maladies et les insectes ravageurs.

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Remise de diplôme en territoire ancestral

Fin août, sur un site ancestral autochtone situé à 250 kilomètres au nord-est de Schefferville, 18 hommes et femmes issus des premiers peuples, la plupart des étudiantes et des étudiants innus, ont reçu leur certification de l’Université Laval après avoir suivi la nouvelle formation de Gardien.nes de territoire. Pour l’occasion, on leur a remis une écharpe de graduation ainsi qu’un médaillon de l’Université Laval.

La certification Gardien.nes de territoire vise à former des agents de protection autochtones aptes à intervenir sur les terres, les eaux et les ressources de leur territoire ancestral. Il s’agit du tout premier programme francophone du genre au Canada. Cette initiative de l’Université Laval a nécessité la collaboration étroite de personnes aînées autochtones du Québec et de représentants du réseau canadien des gardiens autochtones du territoire.

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Lancement du programme BMO – Jeunes leaders autochtones

En partenariat avec l'Université Laval, BMO a annoncé le 15 novembre 2023 le lancement du programme BMO – Jeunes leaders autochtones, une initiative qui permet de soutenir les étudiantes et les étudiants en foresterie grâce à la remise de bourses, que ce soit pour des stages, la réalisation de projets spécifiques avec la communauté ou une expérience comme personne mentorée.

Dirigé par Jean-Michel Beaudoin, Directeur du Département des sciences du bois et de la forêt, professeur et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone, le programme procurera également aux étudiantes et aux étudiants en foresterie un meilleur accès à des ressources éducatives et à divers partenariats afin de les aider à réaliser des progrès professionnels et universitaires.

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Contributions au Plan institutionnel 2023-2028 de l’Université Laval

La communauté de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique a collaboré ou collabore actuellement à divers projets dans le cadre des chantiers transformateurs présents dans le plan institutionnel de l’Université Laval.

Chantier Ambition climatique

  1. Distribution de plants d’arbres pour la communauté
  2. École d’été en action climatique
  3. Charrette en aménagement durable du territoire : des solutions pour la crise climatique
  4. Renforcer l’action climatique dans le baccalauréat en développement durable du territoire

Chantier Campus vibrant

  1. Laboratoire vivant en foresterie urbaine
  2. Signature ULaval en 3D
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DéambUL: Une application d'itinéraires sur le campus et une réflexion sur la géomatique en voyage

25 novembre 2024

La Journée SIG Université Laval a notamment mis en lumière l'application DéambUL et des technologies qui facilitent la planification de voyages.

La 12e Journée SIG Université Laval s'est déroulée le vendredi 15 novembre à l'atrium du pavillon Charles-De Koninck. Cette journée vise à mieux faire connaître l'importance des SIG (systèmes d’information géographique) et des données et applications géospatiales. La journée était organisée par l'Université Laval, en partenariat avec l'Association canadienne des sciences géomatiques – Section Champlain. La programmation comprenait notamment la présentation de capsules techno. En voici deux.

Découvrir la cité universitaire sous un angle nouveau

L'Université Laval, c'est un campus de 1,8 km2 abritant une quarantaine d'édifices reliés par de nombreuses voies pédestres. Pour qui veut découvrir la richesse de la cité universitaire, par exemple ses œuvres d'art, ou se déplacer plus efficacement d'un pavillon à un autre, ou encore connaître différents services offerts, notamment l'emplacement des arrêts d'autobus, la géoapplication gratuite DéambUL s'avère un outil de choix. Développée par une équipe du Département des sciences géomatiques et une équipe du Centre GéoStat de la Bibliothèque, cette application est téléchargeable sur App Store ou Google Play, et est consultable sur un téléphone intelligent.

Jacynthe Pouliot et Suzie Larrivée sont respectivement professeure et responsable de travaux pratiques et de recherche au Département des sciences géomatiques. Avec Stefano Biondo et Martin Ouellet, respectivement bibliothécaire et développeur analyste à la Bibliothèque, elles forment le cœur du projet DéambUL, qui continue à être développé et amélioré.

«L'origine du projet remonte à la pandémie, en 2020, explique la professeure Pouliot. DéambUL a été réalisée avec un petit budget et peu d'heures à la disposition des membres des équipes de développement. Des étudiantes et étudiants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique ont prêté main forte. Une partie du contenu vient du site Web du programme de promotion de saines habitudes de vie, Mon équilibre ULaval. Tous les gens rencontrés, y compris les membres de la direction de l'Université, ont été enthousiasmés par le projet. Même le nom de l'application a reçu des félicitations. Quant à la première clientèle, ce sont les étudiantes et étudiants de l'international au début des sessions d'automne et d'hiver.»

Suzie Larrivée avance quelques chiffres. «Le nombre de téléchargements total pour les plateformes Apple et Android depuis mai 2022 s'élève respectivement à 1590 pour Apple et 918 pour Android», indique-t-elle, en mentionnant que, dans les deux cas, il y a un pic en janvier et septembre.

Trois modes

La géoapplication DéambUL comprend trois modes: les déplacements, les parcours et les points d'intérêt. Le premier sert à créer un itinéraire en localisant l'usager et en offrant une carte du campus, le deuxième comprend une liste de 11 parcours thématiques différents contenant plus de 150 éléments, et le troisième donne accès à une liste de 12 groupes de points d'intérêt.

Les feuillus du boisé de La Santé est un exemple de parcours thématique. Sur une photo aérienne, 10 points numérotés sont identifiés dans le boisé. Chacun correspond à une essence d'arbre, que ce soit le bouleau blanc, l'érable à sucre ou l'ostryer de Virginie. Un clic sur la photo de l'arbre au bas de la photo aérienne donne accès à une fiche descriptive.

Le mode Points d'intérêt comprend notamment le Centre d'aide aux étudiants, Coop Zone, une librairie coopérative et l'Espace futurs étudiants.

Les équipes de développement travaillent maintenant sur une version 2.0 de la géoapplication, qui va intégrer notamment les sens de l'être humain dans les parcours.

Drones et consultation hors ligne de cartes

Alexandre Robert-Tessier est technicien en géomatique à la Direction du soutien à la recherche de la Bibliothèque. Dans sa capsule techno, il aborde la question des technologies de la géomatique dans un contexte de voyage. Il parle notamment du drone, comme une autre manière, plus récente, d'acquérir de la donnée. «En géomatique, explique-t-il, l'utilisation de drones permet de capturer plusieurs informations comme des images de haute précision de manière automatisée, avec un plan de vol.»

Il ajoute que le grand public peut maintenant acquérir un drone à des fins personnelles. «Les drones, poursuit-il, apportent une variété de prises de vue impossibles au niveau du sol.»

Selon lui, il arrive, dans le cours d'un voyage en auto ou d'une randonnée pédestre, que le réseau Internet ne se rende pas jusqu'aux usagers. Résultat: les fonctionnalités de navigation de Google Maps ou d'autres fonctionnalités, qui requièrent Internet, se trouvent bloquées.

«Il est possible de télécharger en amont les fonds de cartes ainsi que les itinéraires afin de les consulter en mode hors ligne, souligne Alexandre Robert-Tessier. D'autres applications permettent aussi de télécharger, pour utilisation ultérieure et sans connexion Internet, les cartes de sentiers pédestres, les cartes de sentiers de motoneige et autres informations pertinentes.»

Et l'avenir? Ce dernier répond, qu'à son avis, l'intérêt pour le développement ainsi que l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) proposent un fort potentiel pour une planification encore plus optimale.

«L'IA, dit-il, pourrait parfaire la planification d'un voyage en utilisant, par exemple, des informations géopolitiques ou météorologiques pour raffiner certains détails comme l'accessibilité ou la faisabilité d'une activité. Je pense notamment à mon voyage dans les Maritimes cet été où je devais prendre conscience des marées pour planifier certaines sorties en kayak ou pour marcher sur le fond marin. L'ensemble des informations était réparti sur plusieurs sources qui demandent de la recherche et de la planification; ce que l'IA pourrait éventuellement faire, à mon avis, en un seul clic.»

Un article d'ULaval nouvelles

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« Émietter le temps », un nouveau livre d’Étienne Berthold

18 novembre 2024

Étienne Berthold (membre régulier, Département de géographie) vient tout juste de publier le livre  «Émietter le temps : les Petites Franciscaines de Marie et leur patrimoine social dans la région de Charlevoix (1889-2024)» au Presses de l’Université Laval. Étienne met en lumière l’histoire de la congrégation des Petites Franciscaines de Marie, dans la région de Charlevoix, dont il cherche à explorer le patrimoine social, approche qui entend situer les pratiques sociales dans leur contexte territorial et historique, et dans le programme d’action auquel elles se rattachent.

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Sortie de secours ou cul-de-sac? Un rapport sur les enjeux du permis de travail ouvert

18 novembre 2024

Cette recherche, pilotée par l'Université Laval, donne une voix aux travailleuses et travailleurs victimes d'abus ayant un permis fermé qui tentent de se prévaloir du programme de permis ouvert

Le permis fermé, qui lie une personne migrante temporaire à un employeur spécifique, a reçu plusieurs critiques, notamment en matière de violation des droits. Depuis 2019, les personnes victimes d'abus ou de violence dans le cadre de leur emploi peuvent faire une demande de permis ouvert pour chercher un nouvel employeur. Ce programme ne règle toutefois pas le problème, selon la professeure Danièle Bélanger, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Elle met en lumière les enjeux de ce permis dans un rapport, rédigé en collaboration avec des organismes communautaires.

«Ce programme ouvert crée de nouvelles formes de vulnérabilité pour les personnes qui tentent de s'en prévaloir. Ce qu'on entend des travailleuses et travailleurs, c'est une désillusion, un désarroi, un sentiment de trahison», rapporte la professeure Bélanger, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les dynamiques migratoires mondiales.

L'équipe de recherche a recueilli l'expérience de 47 personnes migrantes qui ont fait une demande d'un permis ouvert. «Ça donne un visage, une voix aux personnes qui tentent de se prévaloir du programme», souligne la chercheuse. En plus des embûches, le rapport met de l'avant les recommandations des travailleuses et travailleurs rencontrés.

Une voie méconnue

Parmi les enjeux soulevés, le rapport souligne l'absence d'information sur le programme de permis ouvert. Les personnes interrogées rapportaient n'avoir eu connaissance du programme qu'après une demande de soutien à un organisme communautaire. «On parle de découverte fortuite ou par hasard. Il n'y a pas de mécanismes pour informer de manière systématique les personnes qui entrent au Canada avec un permis de travail fermé», indique la professeure Bélanger.

Les travailleuses et travailleurs participants estiment qu'il est impératif d'informer les personnes migrantes, par l'entremise de séances d'information, par exemple.

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Consultez aussi l'article du journal Le Devoir au sujet de cette étude

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Robert Beauregard à l'émission "Question d'intérêt"

17 novembre 2024

Le 14 novembre dernier, le professeur Robert Beauregard était à l'émission Question d'intérêt pour parler d'aménagement forestier et de l'exploitation de la ressource forestière et de la santé de l'industrie forestière au Québec.

« Il faut se préoccuper davantage du sort de l’industrie forestière », s’alarme Robert Beauregard, professeur titulaire à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Une modernisation du régime forestier est prévue pour 2025 au Québec, mais en attendant, le décret d’urgence sur le caribou forestier, les surtaxes américaines sur le bois d'œuvre et les fermetures d’usines sèment l’inquiétude. L’industrie forestière est-elle condamnée à des jours sombres? Gérald Fillion pose la question à Robert Beauregard, qui défend un meilleur aménagement de la ressource forestière.

Avec Gérald Fillion (animation), Robert Beauregard (invité), et Alexandra Viau (réalisation).

Écouter le segment

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Vers des adhésifs biosourcés pour les structures en bois

16 novembre 2024

Regard sur un projet de recherche visant à améliorer le bilan environnemental des adhésifs pour les produits structuraux en bois par l’addition de sous-produits industriels biosourcés.

Un article rédigé par notre collègue Myriam Drouin, professionnelle de recherche au Département des sciences du bois et de la forêt.

Les produits en bois d’ingénierie sont appréciés pour leur faible impact environnemental. Cependant, nombre de ces produits contiennent des adhésifs pétrochimiques qui nuisent à ce bilan environnemental[1]. Face à un intérêt grandissant pour des matériaux de construction plus respectueux de l'environnement, il devient essentiel d'intensifier la recherche en explorant des adhésifs alternatifs pour les produits d’ingénierie en bois.

Les principaux adhésifs d'origine biologique sous la loupe des chercheurs incluent ceux à base de tanins, de lignines et de protéines. Les protéines, en tant que macromolécules biologiques sont reconnues pour leur capacité à améliorer l'adhérence des adhésifs au substrat en bois[4,5]. Ce sont des ressources abondantes de la biomasse qui présentent une faible toxicité. Les principales protéines qui ont été étudiées dans la littérature sont les protéines de soya, de coton et les protéines de lait, les caséines.

Afin d’explorer le développement d’adhésifs biosourcés, Alex Mary a entrepris un projet de doctorat au sein de la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB) de l’Université Laval, sous la supervision de Véronic Landry et Pierre Blanchet, professeurs en sciences du bois. L'objectif principal de ce projet était de développer de tels adhésifs destinés aux produits d'ingénierie en bois en répondant aux exigences de performances mécaniques et chimiques des adhésifs structuraux commerciaux, tout en améliorant la fin de vie des structures de bois lamellé-croisé.

Survol des résultats

Des analyses de pénétration effective ont donc été réalisées pour étudier l’impact de l’incorporation de protéines sur la pénétration de l’adhésif dans le lumen du bois, un paramètre important qui influence sa performance. Les résultats indiquent une relation positive entre la pénétration effective et la teneur en protéines, quel que soit le concentré de protéines utilisé. Cette tendance observée peut être attribuée aux différentes viscosités des adhésifs à différentes teneurs en protéines. Notons que l’adhésif pétrosourcé de référence (0%) a présenté, dans presque tous les cas, une pénétration plus faible dans le bois que celle des adhésifs protéinés.

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Un nouveau laboratoire expérientiel pour repousser les limites de la perception et de la représentation 3D

15 novembre 2024

La Faculté des sciences géomatiques de l’Université Laval est fière d’annoncer la création du labEx REPER 3D, un laboratoire expérientiel unique mis en place à l’été 2023 par les professeurs Sylvie Daniel et Willian Ney Cassol. Véritable vitrine technologique, le labEx REPER 3D est dédié à l’étude de la perception et de la représentation 3D dans des environnements physiques contrôlés, offrant des possibilités innovantes d’apprentissage et de recherche.

Le labEx REPER 3D se distingue par une maquette d’environnement urbain miniaturisé et modulable. Composée de routes, d’intersections et de panneaux de signalisation, elle est complétée par de petits drones et capteurs imageurs à faible coût, permettant de recréer des conditions proches de la réalité tout en préservant le contrôle de l’environnement. Cette infrastructure favorise l’intégration de la télédétection, de la photogrammétrie, de l’intelligence artificielle et de la modélisation 3D, offrant une approche immersive aux étudiants, chercheurs et chercheurs en herbe.

Depuis son lancement, plusieurs projets ont vu le jour dans le cadre du laboratoire REPER-3D, parmi lesquels :

  • Étude comparative de drones : Durant l’été 2024, des drones aériens ont effectué des captures d’images sur le campus de l’Université Laval, visant à évaluer la qualité des données de différentes plateformes dans un cadre urbain. L’analyse, comparant notamment l’Autel EVO II, le DJI Mavic 3E et le Microdrones mdMapper1000 DG, permettra de mieux comprendre les performances des drones à bas coût. Les résultats seront publiés dans la revue Géomatique de l’OAGQ à l’automne 2024.
  • Cartographie mobile et reconnaissance de lieux : Ce projet novateur exploite de petits véhicules autonomes pour cartographier et identifier divers lieux, comme des façades, en temps réel. Équipés de caméras fish-eye, de capteurs LiDAR et d’ordinateurs Jetson Nano, ces bots génèrent des vues complémentaires de l’environnement, notamment grâce aux caméras OAK-D, dotées de processeurs IA pour détecter automatiquement les panneaux de signalisation.

Grâce à des outils avant-gardistes et des solutions de pointe, le labEx REPER 3D représente une avancée significative pour l’enseignement et la recherche en sciences géomatiques. La Faculté invite la communauté universitaire à suivre l’évolution de ces projets prometteurs, qui visent à repousser les frontières de la représentation 3D et de l’innovation en milieu contrôlé.

Pour en savoir plus sur le laboratoire, ses membres et les personnes étudiantes impliquées dans nos différents projets, vous pouvez consulter le site Web de REPER 3D.

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Forêt Montmorency: plus de 320 personnes diplômées s’expriment

15 novembre 2024

La Forêt Montmorency célèbre cette année ses 60 ans à titre de forêt d’enseignement et de recherche, un lieu de formation incontournable pour de nombreuses personnes diplômées de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Pour comprendre comment ce site unique résonne encore dans leurs parcours, la Faculté a sondé les impressions de ses anciens étudiants et étudiantes des programmes liés aux sciences du bois et de la forêt.

Les résultats du sondage nous confirment leur attachement profond pour cette « forêt-école », reconnue pour sa valeur de laboratoire à ciel ouvert et appréciée pour les souvenirs qu’elle a créés. Les réponses témoignent aussi d’un désir que la Forêt Montmorency poursuive sa mission d’enseignement et de recherche et demeure accessible à la population. Nous vous présentons ici les principales observations issues des réponses recueillies. Un grand merci aux personnes ayant répondu à notre sondage!

Portrait des répondants et répondantes du sondage 

  • 325 personnes ont répondu au sondage (qui excluait le personnel de la FFGG) 
    • 55 % sont en travail actif 
    • 22 % sont des femmes 
    • 28% ont un diplôme d'études aux cycles supérieurs 
    • 92% ont un diplôme de 1er cycle à la FFGG 

Perception de la FM 

  • La Forêt Montmorency projette une image positive pour 88% des répondants.

Niveau d’attachement :  

  • Fort à 50 %, le cas pour la presque totalité des répondants diplômés avant 1970 
  • Moyen à 37 % 
  • Faible à 12 % 

Formation et rayonnement

  • 92% des diplômés pensent que la Forêt Montmorency est utile pour former la relève dans leur domaine professionnel
  • 80% pensent que la formation peut être améliorée en intégrant davantage la Forêt Montmorency dans les cheminements d’études
  • 64% pensent que le rayonnement de la foresterie et le développement de la culture forestière peuvent être favorisés par une plus grande accessibilité au territoire pour le grand public  

Forces identifiées 

  • Un « laboratoire vivant » où s’allient recherche, formation pratique et sensibilisation environnementale
  • Espace exceptionnel pour l’expérimentation en foresterie et en écologie
  • Diversité écologique et historique des données, des ressources précieuses
  • Un site accessible pour la communauté étudiante et de recherche par sa proximité avec Québec
  • Impact positif de la Forêt Montmorency dans la formation en foresterie
  • Associée aux activités récréatives, ce qui enrichit son image comme lieu de ressourcement et de détente
  • Une gestion intégrée et durable citée comme un modèle de conciliation entre l’exploitation des ressources naturelles et la préservation de la biodiversité
  • Une référence en matière de gestion forestière responsable

Faiblesses identifiées 

  • Infrastructures vieillissantes
  • Perception d’un accès limité pour le grand public et les personnes diplômées, trop éloignée pour certains
  • Manque de visibilité et de rayonnement de la Forêt auprès du grand public et des autres secteurs universitaires
  • Forêt résineuse, représentative d’une partie seulement des écosystèmes du Québec

Suggestions pour l’avenir 

  • Voir la Forêt Montmorency jouer un rôle encore plus central dans les programmes de formation, en favorisant des collaborations interdisciplinaires
  • Tester des modes de gestion différents et développer des partenariats avec d’autres organisations
  • Importance de conserver différents usages de la forêt, incluant les activités récréatives  

 

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Les zones portuaires à l’heure des défis environnementaux

14 novembre 2024

Les écosystèmes côtiers situés près des ports maritimes subissent une double pression : celle des activités humaines et celle des changements climatiques. À Sept-Îles, des chercheuses de l’Université Laval se penchent de près sur ces environnements, recueillant des données essentielles pour relever les défis à venir.

Sous la puissante lumière des lampadaires du quai, des milliers de petits poissons dansent autour des lignes des pêcheurs. Jusqu’au début de l’automne, de nombreux habitants viennent pêcher dans les eaux riches de la baie de Sept-Îles, où il est parfois possible d’apercevoir des phoques et des cétacés.

Ce cadre naturel est aussi un carrefour industriel bourdonnant d’activité. Avec une moyenne de 530 navires accueillis chaque année et près de 37 millions de tonnes de marchandises manutentionnées en 2023, le port de Sept-Îles est le deuxième en importance au Canada. Les rives de la baie accueillent aussi l’Aluminerie Alouette, la plus importante usine d’aluminium en Amérique du Nord et employeur majeur de la région.

À la jonction des routes ferroviaires et maritimes, cet écosystème est soumis à d’importantes pressions anthropiques. Mais comment y réagit-il ? Jusqu’à récemment, les données manquaient pour répondre avec précision à cette question et apaiser les préoccupations de la population.

Depuis près de cinq ans, les travaux de la Chaire de recherche sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires, industrielles et maritimes, aussi nommée Chaire ÉcoZone, s’efforcent de combler ces lacunes. La Chaire a été créée en 2020 grâce à un financement de 1 million de dollars sur cinq ans de l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail (INREST) et du Port de Sept-Îles. Son mandat de faire avancer les connaissances fondamentales sur le fonctionnement des écosystèmes côtiers pour orienter les futures pratiques tire maintenant à sa fin.

« Les connaissances qu’on a développées vont nous permettre de mieux réagir aux changements [à venir] », croit Émilie Saulnier-Talbot, professeure au Département de biologie et à celui de géographie de l’Université Laval et titulaire de la Chaire. Forte de son expérience dans l’étude des dynamiques des écosystèmes aquatiques et côtiers de différents endroits du monde, la chercheuse s’est penchée sur l’environnement côtier de la ville nord-côtière, appuyée par près d’une dizaine d’étudiantes au doctorat et à la maîtrise.

Lisez l'article complet paru dans Le Devoir

Source: Le Devoir, 25 octobre 2024 par Miriane Demers-Lemay

Photo: Chaire ÉcoZone Financée par l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail et le port de Sept-Îles, la Chaire ÉcoZone a notamment analysé l’eau des rivières se jetant dans la baie, étudié l’impact des tempêtes sur les côtes et prélevé des carottes de sédiments.

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Vivre une expérience culturelle immersive sur le territoire ancestral du peuple innu

13 novembre 2024

Des professionnelles et professionnels ainsi que des étudiantes et étudiants de l'Université ont effectué un séjour inoubliable chez des Autochtones de la Côte-Nord

Du 27 octobre au 2 novembre, 30 personnes se sont rendues sur un territoire autochtone de la Côte-Nord, d'abord sur le Nitassinan, le territoire ancestral du peuple innu de Pessamit, au nord de Forestville, ensuite chez les Innus Essipit. Le groupe était composé de 18 professionnelles et professionnels, notamment de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l'Université Laval, et de 12 étudiantes et étudiants.

Jean-Michel Beaudoin est professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone. Depuis 2018, il organise chaque année avec son équipe de la chaire une tournée de quelques jours en territoire autochtone. Celles-ci ont lieu depuis 2019 durant la semaine de lecture d'automne sur le site Kanapeut. Depuis 2021 s'est ajoutée une journée d'échange complémentaire à Essipit.

«Ce voyage reste une activité extraordinaire, affirme-t-il. Les gens qui vivent l'expérience en reviennent transformés. D'une part, il y a les échanges interculturels et la rencontre avec la famille Kanapé. Et depuis quelques années, à Essipit, les gens nous parlent autant de leur communauté que de droits autochtones, de territoire, d'aménagement des forêts, des initiatives locales. Cette expérience immersive sort du cadre ordinaire de l'enseignement universitaire.»

Une contribution étudiante significative

Les visiteuses et visiteurs avaient dans leurs rangs une étudiante à la maîtrise sur l'entrepreneuriat et les entreprises autochtones dans le secteur forestier, un étudiant en études doctorales sur le caribou, une étudiante et professionnelle en études doctorales sur le lien entre santé et forêt.

«Ces spécialités donnaient une profondeur aux échanges», explique Joanie St-Pierre, coordonnatrice d'activités à la chaire.

Le groupe comptait également une étudiante innue originaire de Mashteuiatsh. Kuniss Drouin avait précédemment suivi le cours Introduction à la foresterie autochtone, donné par le professeur Beaudoin. Elle est maintenant inscrite au certificat en études autochtones. Selon la coordonnatrice, l'étudiante a grandement contribué au partage, aux échanges, en s'investissant dans le groupe.

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Marc-André Bourgault et Evelyne Thiffault impliqués dans un projet de recherche interuniversitaire sur la captation de carbone par les milieux humides naturels et perturbés.

12 novembre 2024

Marc-André Bourgault et Evelyne Thiffault collaboreront avec Michelle Garneau du Département de géographie de l’UQAM dans un important projet de recherche visant à mesurer, en continu, la quantité de carbone captée par les milieux humides naturels et perturbés.

L’aide financière de 12 millions a été annoncée par l’UQAM le 11 novembre, de concert avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Conservation de la nature Canada (CNC), Canards Illimités Canada et quatre autres universités québécoises (McGill, Laval, l’Université de Montréal et l’UQTR).

Marc-André Bourgault supervisera trois étudiantes ou étudiants dans ce projet dont deux à la maîtrise et un au doctorat et codirigera quatre autres projets. Les projets porteront notamment sur :

  • Quantification hydrologique et connectivité des tourbières naturelles et perturbées
  • Bilan hydrologique des milieux humides côtiers naturels et perturbés
  • Bilan hydrique et connectivité hydrologique contrastés des marécages naturels et perturbés
  • Impact historique du drainage et du boisement sur la séquestration du carbone
  • Modélisation de l'exportation latérale de C des tourbières et des milieux humides côtiers en fonction des propriétés de l'habitat, des perturbations anthropiques et de l'hydrologie
  • Intégration des stocks de C, des taux de séquestration du C et des flux verticaux et latéraux de C entre les sites afin de quantifier les bilans nets des écosystèmes en conditions naturelles et perturbées
  • Modélisation des bilans écosystémiques nets actuels et futurs dans les différents types de milieux humides

Evelyne Thiffault de son côté supervise en collaboration avec Michelle Garneau, une étudiante au doctorat en sciences forestières, Elle étudiera la dynamique du carbone des tourbières boisées et des marécages arborescents dans le sud du Québec; elle s’intéresse à l’accumulation du carbone dans le sol et dans la végétation et évalue l’impact des perturbations humaines (comme le drainage et la coupe) sur ces processus, ainsi que l’impact des variations climatiques sur la croissance des arbres de ces milieux.

Le projet de recherche dirigé par Michelle Garneau, une experte reconnue à l’échelle internationale sur la question du carbone et des milieux humides, est unique au Canada. «Le projet permettra d’améliorer les connaissances sur le potentiel de séquestration du carbone des différents types de milieux soumis à des pressions naturelles et anthropiques, en vue de soutenir la conservation, la réhabilitation et la gestion des milieux humides, et de limiter ainsi les émissions de gaz à effet de serre, indique la professeure. Il servira aussi à outiller les différents paliers de gouvernements dans la réalisation de plans régionaux pour la conservation et l’aménagement des milieux humides et hydriques.»

Sur le financement de plus de 12 M$ accordé au projet, 3,38 M$ proviennent du Programme Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Cette somme s’ajoute à une subvention de 8,67 M$ du gouvernement du Québec, attribuée à Michelle Garneau dans le cadre du Plan pour une économie verte pour l’étude des bilans de carbone dans les milieux humides naturels et perturbés du Québec méridional.

Consultez le communiqué complet

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Le projet étudiant du parc du Marais de Montmagny, lauréat d'un prix Excellence 2024 de l’AQLM

04 novembre 2024

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique est fière d’annoncer l’attribution 2024 du prix Excellence dans la catégorie « Municipalités ou arrondissements de 10 000 à 24 999 habitants » de l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM) à une équipe d’étudiantes et d’étudiants de la maîtrise en biogéosciences de l’environnement de l’Université Laval pour leur projet d’aménagement du parc du Marais de la Ville de Montmagny.

Dans le cadre du cours intégrateur à l’été 2022, les étudiantes et étudiants de la maîtrise, chapeautés par Danielle Cloutier, chargée d’enseignement au Département de géographie, ont réalisé les inventaires et élaboré les propositions qui ont mené l’année suivante à l’aménagement du parc du Marais. Voici leurs principales réalisations :

  • Inventaires floristiques et délimitation de milieux humides;
  • Conception d’un corridor faunique visant à favoriser la connectivité entre la rive du fleuve Saint-Laurent et les milieux humides, dont le marais de Canards illimités;
  • Conception d’une maternité pour les chauves-souris et d’un habitat pour les hirondelles;
  • Conception et recommandations pour l’aménagement de trois sites de ponte pour la tortue peinte et la tortue serpentine, toutes deux présentes au marais de Montmagny.

Toutes nos félicitations pour cette belle reconnaissance bien méritée et merci à Danielle Cloutier pour l’excellent encadrement qui a permis la réalisation de ce projet.

Lire la nouvelle sur le site de la Ville de Montmagny
Un projet de recherche scientifique et appliqué au parc du Marais à Montmagny
Rendre accessible un marais riche en biodiversité tout en le protégeant

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Des étudiantes et étudiants du Département des sciences géomatiques récompensés lors du colloque Rendez-vous Géomatique 2024

01 novembre 2024

Le colloque Rendez-vous Géomatique 2024 a eu lieu du 28 au 30 octobre à Trois-Rivières. Les bourses de l'Association canadienne des sciences géomatiques (ACSG) - Section Champlain et de l'Association de géomatique municipale du Québec (AGMQ) ont été remises lors de la Soirée Gala Vectora du 29 octobre.

Les bourses de l'ACSG-Champlain ont pour objectif de soutenir des étudiantes et étudiants impliqué(e)s dans le milieu de la géomatique. Par exemple, une implication dans l’association étudiante, dans un emploi en géomatique, dans une association en lien avec la géomatique, etc.

La bourse de l’AGMQ vise à soutenir une étudiante ou un étudiant de maîtrise ou de doctorat se distinguant par l’excellence de ses travaux de recherche en géomatique, ou faisant appel à la géomatique. Les critères de sélection sont l'excellence académique, la participation à l'animation de la vie étudiante et une production scientifique de haut niveau.

Les personnes récipiendaires sont : 

Bourse de l'ACSG-Champlain niveau universitaire 1er cycle : Mme Gabriela Tremblay Jimenez, étudiante de 4e année au Baccalauréat en sciences géomatiques. Mme Tremblay Jimenez est vice-présidente aux affaires externes de l’association étudiante en géomatique. Elle est aussi membre du comité de finissants. Elle s’implique aussi au sein de la nouvelle Association des arpenteurs-géomètres et géomètres du Québec.

Bourse de l'ACSG-Champlain niveau universitaire 2e et 3e cycles, 2 récipiendaires ex aequo : Mme Laurence Tremblay, étudiante à la maîtrise avec mémoire en sciences géomatiques, dont le projet a pour titre : « Les présomptions légales rattachées au cadastre du Québec : analyse des preuves requises et suffisantes pour en justifier le renversement ». Mme Tremblay a été très impliquée dans l’association étudiante de premier cycle en géomatique. Elle est membre étudiante du conseil d'administration de l’ACSG-Champlain. M. Creole Passover Mabele Bangou, étudiant au doctorat en sciences géomatiques, dont le projet s’intitule : « Identification et gestion des risques liés à l’utilisation de données intégrées par des usagers en milieu municipal et forestier ». M. Mabele Bangou est coordonnateur à l'encadrement au sein de l'Association des étudiants gradués en géomatique. Il est aussi membre étudiant du comité des programmes de 2e et 3e cycles en géomatique.

Bourse de l'AGMQ : Mme Nada Bouferdous, étudiante à la maîtrise avec mémoire en sciences géomatiques, dont le projet de recherche s’intitule : « Une nouvelle approche pour la segmentation des dunes sous-marines par apprentissage profond ». Mme Bouferdous est secrétaire de l’association des étudiants gradués en géomatique et s’implique aussi au sein du Centre de recherche en données et intelligence géospatiales de l’Université Laval.

Félicitations aux récipiendaires!

 

 

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Jean-Michel Beaudoin, nouveau directeur du Département des sciences du bois et de la forêt

01 novembre 2024

Nous sommes heureux d’annoncer la nomination du professeur Jean-Michel Beaudoin en tant que nouveau directeur du Département des sciences du bois et de la forêt de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. D’une durée de 4 ans, son mandat débutera officiellement le 1er novembre 2024. Il succède à David Pothier, directeur du Département depuis juin 2022, qui a récemment pris une retraite bien méritée.

Monsieur Beaudoin se spécialise dans la recherche autochtone, que ce soit au niveau de l’entrepreneuriat, la gestion des ressources humaines, la gouvernance, les partenariats avec l’industrie ou l’aménagement forestier durable.

« Je suis honoré par la confiance et le soutien que m'ont témoigné de nombreux les membres du Département, ainsi que le Cercles des partenaires de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone. J'entame ce nouveau mandat avec beaucoup d'enthousiasme. J’espère, très sincèrement et humblement, parvenir à faire une vraie différence sur le collectif au Département, tout en ayant un impact positif pour nos projets avec la Faculté, l'Université et les différents partenaires du monde forestier (peuples et entreprises autochtones, entreprises, gouvernements, universités, etc.). » - Jean-Michel Beaudoin

Nous remercions David Pothier pour son engagement et sa disponibilité comme directeur du Département dans les dernières années et lui souhaitons, ainsi qu’à Jean-Michel Beaudoin, le meilleur succès dans leurs nouveaux défis personnels et professionnels.

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Arbres urbains: premier projet de technosols en Amérique du Nord

24 octobre 2024

Un laboratoire vivant d'arbres plantés dans différents sols créés de déchets sera à l'étude sur le campus, une piste de solution aux changements climatiques

La Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu (CRAUM) inaugure un laboratoire vivant qui étudiera l'environnement des arbres en ville, et plus particulièrement leurs sols, sur le campus de l'Université Laval.

Pour ce faire, l’équipe de la chaire testera différents technosols, des sols fertiles créés à partir de déchets recyclés dont au moins 20% de matériaux sont issus de l'activité humaine. «Dans le cadre de cette étude, nous utilisons des déchets issus de la construction (brique, béton…) ainsi que du bois en provenance d'infestations d'arbres ou d'élagage. Cela permet de favoriser une économie circulaire pour une diversité de ressources», précise la professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et titulaire de la CRAUM Janani Sivarajah.

Situé sur le campus de l'Université Laval, derrière le PEPS, le laboratoire vivant en foresterie urbaine est un espace éducatif de 918 m2 ouvert au grand public. «C'est un lieu consacré à la recherche de solutions innovantes pour la gestion des sols urbains, la caractérisation de séquestration de carbone et la réduction des déchets urbains», souligne la titulaire.

Trente-deux arbres ont été plantés dans cinq différents substrats. Le projet de recherche permettra, à terme, de concevoir des sols destinés à la plantation d'arbres, fertiles et riches en carbone, à partir de déchets urbains. Dans le contexte des changements climatiques, les sols urbains représentent une occasion de stocker du carbone, contribuant ainsi à la réduction des gaz à effet de serre. Ce projet est rendu possible grâce à une contribution de 478 790$ du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), sur une période de quatre ans.

«La Ville de Québec est fière de financer un projet innovant comme le Laboratoire vivant technosols, souligne la vice-présidente du comité exécutif responsable de l'environnement et de la foresterie urbaine Marie-Josée Asselin. La collaboration avec l'Université Laval est incontournable afin d'avoir une ville verte, durable et résiliente à travers la gestion de nos espaces verts et de notre environnement urbain. Nous avons l'occasion d'allier nos savoirs avec cette grande institution de notre ville pour le bien commun; c'est une chance inouïe que plusieurs grandes villes rêvent d'avoir.»

«Un projet innovant comme les technosols permet de mettre au profit de la collectivité, nationale et internationale, l'expertise qui existe en foresterie urbaine à l'Université Laval afin de permettre de trouver des solutions aux changements climatiques. En partenariat avec différents paliers gouvernementaux, des organisations de la société civile et une variété de membres de la communauté universitaire, ce projet démontre encore une fois que l'engagement des équipes est la clé pour que l'Université Laval soit l'Université d'impact qu'elle est», ajoute le vice-recteur aux infrastructures et à la transformation de l'Université Laval, René Lacroix. Ce projet est partie prenante du Chantier campus vibrant, un des chantiers du Plan institutionnel ULaval 2023-2028.

Ce projet de laboratoire vivant est mené en collaboration avec le Vice-rectorat aux infrastructures et à la transformation de l'Université Laval, le MELCCFP et la Ville de Québec. Il est aussi soutenu par Nature Québec et le Collectif Canopée.

Un article d'ULaval nouvelles

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Un don inspirant: l’Espace Pontbriand, lieu de paix et de contemplation

21 octobre 2024

Propulsé par son désir de perpétuer son amour pour la nature et d’exprimer son soutien pour la formation et la recherche en sciences forestières, monsieur Jean-Noël Pontbriand, professeur retraité de la Faculté des lettres, a choisi de soutenir le fonds de la Forêt Montmorency.

Pour lui témoigner sa reconnaissance, l’Université Laval a inauguré récemment l’Espace Pontbriand, sur les rives du Lac Piché à la Forêt Montmorency. Le dévoilement s’est déroulé dans le cadre de l’activité célébrant le 60e anniversaire de la Forêt, par une magnifique journée ensoleillée. Afin d’en faire un lieu de recueillement et de contemplation, l’emplacement de l’Espace Pontbriand a été minutieusement choisi pour son panorama spectaculaire.

Un banc de cèdre de l’est, conçu pour l’occasion, a été placé au centre de l’Espace. Une ligne poétique composée par l’artiste est gravée sur le banc et un plus long poème, extrait de son œuvre, peut être écouté à partir d’un code QR. Le banc est une réalisation de Daniel Bourgault, technicien en sciences du bois et de la forêt et de Julie Ferland, graphiste au sein de la Faculté.

Cet espace rend hommage à monsieur Pontbriand, philanthrope, écrivain et poète, mais vise également à honorer la mémoire de son fils disparu avec qui il partageait l’amour de la forêt.  «Je souhaite que cet espace permette à ceux qui le visiteront de trouver la paix et le silence éloquent, qui se dégagent de ce lieu ».  Les applaudissements ont fait écho à ces paroles empreintes d’émotion et ont joué la dernière note de ce moment mémorable.

Écouter le poème

Ce projet ne se limite pas à un simple geste philanthropique; il incarne l'idée que l'engagement peut créer des espaces de beauté et de sérénité, accessibles à tous et toutes. En soutenant la Forêt Montmorency, monsieur Pontbriand a contribué à offrir un lieu où chacun peut se reconnecter avec la nature, se ressourcer et découvrir la richesse de l’environnement boréal.

À propos de la Forêt Montmorency

  • La plus grande forêt de formation et de recherche universitaire au monde (412 km²), au cœur du plus vaste biome boréal, la sapinière à bouleau blanc.
  • Plus de 60 ans d’histoire, d’innovation et de recherche en foresterie, géographie, biologie et géodésie.
  • Un laboratoire vivant pour explorer des domaines variés : hydrométéorologie, entomologie forestière, écologie, sylviculture, et plus encore.
  • Une banque de données massives historiques à mettre en valeur; 
  • Un territoire connecté grâce au Réseau d’informations scientifiques du Québec (RISQ) et un point géospatial reconnu par la NASA.
  • Un lieu propice au rapprochement avec les Premiers Peuples, avec des liens privilégiés avec les communautés de Wendake, Essipit et Mashteuiatsh.

En savoir plus

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Des archives historiques pour documenter le climat du passé

20 octobre 2024

Un article publié dans la revue Climatoscope s’intéresse aux conditions climatiques du passé et permettent de retracer l’évolution du climat moyen dans les régions arctiques et subarctiques, particulièrement touchées par la hausse des températures et l’ensemble des conséquences qui en découlent.

Cet article est une collaboration d’une équipe de géographes composée de Najat Bhiry, professeure au Département de géographie, Marie-Michèle Ouellet-Bernier, stagiaire post-doctorale au Département de géographie et Laura Brassard, étudiante à la maîtrise au Département de géographie.

Des archives historiques pour documenter le climat du passé

Augmentation des températures, diminution du couvert de glace et de neige, amplification d’événements climatiques exceptionnels : les changements climatiques ont entraîné de nombreuses perturbations tant sur les environnements physiques que dans les sociétés humaines, et ce, au cours des dernières décennies seulement. Au-delà de la variabilité interannuelle du climat, c’est la perspective sur une longue période qui permet de mesurer les changements en définissant une période de référence dite «  pré-industrielle  » ou «  pré-anthropique  ». Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) s’appuie sur la période de référence de 1850 à 1900 afin de démontrer l’ampleur des changements climatiques actuels. Dans des régions subarctiques telles que le Nunavik (nord du Québec) et le Nunatsiavut (région autonome des Inuit du Labrador), les données climatiques compilées par Environnement et Changement Climatique Canada (ECCC) ne couvrent pas l’ensemble du 20e siècle, et elles sont très souvent discontinues jusqu’au début des années 1980, voire 1990. Par exemple, les plus anciennes données mensuelles de température ne sont disponibles qu’à partir de 1921 à la station de Cape Hopes Advance (près de Quaqtaq, au Nunavik) et à partir de 1927 à la station de Nain (Terre-Neuve-et-Labrador).

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Découvrez les balados "Sous les barrages : Tshishe Manikuan"

15 octobre 2024

L’idée derrière la création de cette série de balados est née lors d’un séjour de recherche à la Station Uapishka, regroupant des chercheures du Département de géographie de l’Université Laval (Justine Gagnon et Caroline Desbiens), des membres de la communauté de Pessamit (Moïse Ashini et Joseph-Louis Vachon) et des employées et employés de la Station. Le séjour avait pour but de mieux saisir les particularités du patrimoine territorial innu associé à la rivière Manicouagan et d’échanger autour d’une collaboration en devenir. Ce séjour s’inscrivait par ailleurs à la suite des recherches doctorales de Justine Gagnon, menées en collaboration avec la communauté de Pessamit et ayant pour objectif de documenter et de visibiliser les témoignages livrés à différentes époques entourant la construction des grands barrages sur le Nitassinan de Pessamit, tout en mettant en lumière la singularité du patrimoine innu issu du mode de vie nomade.

Les Innus ont longtemps mené une vie nomade, voyageant entre la côte et leur territoire ancestral le long des rivières, chassant pendant l’hiver. Cependant, les barrages construits à partir des années 1950 ont submergé sous l’eau et le béton les traces de leurs passages, villages temporaires et cimetières le long des rivières Pessamiu Shipu, Manikuakanishtiku et Piletipishtiku. Mais s’il y a une chose que le développement hydroélectrique n’a pas effacé, ce sont les souvenirs que les « derniers nomades » ont conservé de leur vie en territoire.

Productions Innu Assi, Terre Innue et Radio-Canada OHdio sont fières de présenter le balado Sous les barrages : Tshishe Manikuan réalisé par Jean Luc Kanapé et porté par la voix des aînées et ainés des Innus de Pessamit. Décliné en sept épisodes, Sous les barrages : Tshishe Manikuan est disponible depuis le 23 septembre 2024 sur Radio-Canada OHdio. 

Écoutez la bande-annonce

À PROPOS DU RÉALISATEUR Jean Luc Kanapé
Jean Luc Kanapé est un Innu de Pessamit dont les ancêtres ont arpenté le territoire. Sa façon unique d’être et de raconter nous fait voyager tant sur la rivière Manikuakanishtuku, qu’en profondeur, dans le cœur des gens et des aînés qu’il rencontre. Jean Luc travaille à la conservation du territoire à temps plein, tout en offrant des séjours éducatifs à des jeunes de sa communauté. Il est aussi chanteur (anciennement du groupe Petapan) et acteur (Nouveau-Québec de Sarah Fortin).

À PROPOS de la chercheuse et idéatrice Justine Gagnon
Justine Gagnon est professeure au département de géographie de l’Université Laval et responsable scientifique à la Chaire de recherche du Canada en patrimoine et tourisme autochtones. Ses travaux portent sur la manière dont les géographies autochtones s’actualisent, résistent et composent avec les contraintes imposées par la souveraineté étatique, l’exploitation des ressources naturelles et l’ensemble des politiques qui affectent de près ou de loin l’horizon d’action et d’affirmation des Peuples autochtones au Québec et au Canada.


ÉPISODE 1 - L’APPEL DU GRAND NORD
À chaque année, nos familles partaient de la plage de Pessamit en canot pour rejoindre leur territoire ancestral et y chasser tout l’hiver. Véritable rituel, ce périple vers l’intérieur des terres qui durait plus d’un mois, relevait d’une ingénieuse préparation.

ÉPISODE 2 - SUR LES PAS DE NOS ANCÊTRES
Remonter les rivières Pessamiu Shipu, Manikuakanishtiku et Piletipishtiku voulait dire portager; contourner des chutes hautes de plusieurs étages, mais surtout, marcher sur les pas de nos ancêtres! Portager notre « maison » sur notre dos, c’était tellement éprouvant que certains avaient même développé la bosse du canot sur leur cou. Et ça, pour les femmes, c’était attrayant!

ÉPISODE 3 - DONNER VIE ET S’ENTRAIDER
Partir à des centaines de kilomètres sur notre territoire de chasse, ce n’était pas un voyage, c’était notre mode de vie. Il fallait savoir accoucher, se soigner, tout faire par nous-même. Pour survivre dans ces conditions parfois extrêmes, il fallait avoir des connaissances fines de la nature et il fallait aussi savoir s’entraider.

ÉPISODE 4 - AU COEUR DE NOTRE MODE DE VIE
Une fois rendu chez-nous, dans le Nutshimit, chaque famille rejoignait son camp de chasse. Les femmes, les enfants et bien souvent nos grands-parents y passaient tout l’hiver. Les femmes attendaient vaillamment leurs maris, qui partaient parfois plusieurs semaines pour trapper et chasser le gros gibier. Elles arrangeaient les peaux pour les vendre au retour, tout en veillant au bon fonctionnement du camp.

ÉPISODE 5 - LA SAGESSE DE LA SURVIE
Les grandes chasses pouvaient durer des semaines. Basés dans leurs camps satellites, situés à une centaine de kilomètres du maître-camp, les chasseurs traquaient le gibier pour espérer nourrir leur famille. Au creux de l’hiver, il arrivait que nos familles connaissent la famine. Mais c’est parfois dans les pires moments que la sagesse humaine se révèle.

 

ÉPISODE 6 - LE CHANT DU RETOUR
Après des mois passés sur le territoire, à la fonte des glaces, il était temps de redescendre au village. On s’arrêtait à la fourche, à la décharge de Tshishe Manikuan et Mushaulakan, et on y attendait les familles qui feraient le voyage de retour avec nous. Lorsque les réserves de nourriture étaient à sec, des caches de survie permettaient d’assouvir notre faim le long du parcours.

ÉPISODE 7 - SOUS LES BARRAGES
Après avoir vécu comme ça pendant des dizaines et des dizaines d’années, notre mode de vie s’est éteint. Sans avoir été prévenus, des barrages hydroélectriques ont été construits, les rivières ont gonflé et nos campements et équipement de chasse ont disparu. Sous ces barrages se cachent notre histoire, notre identité, dans notre cœur.

INSTALLATION À PESSAMIT

Sous les barrages : Tshishe Manikuan se présente sous forme de balado, mais aussi d’une installation de panneaux d’interprétation pour un parcours autonome sur le site traditionnel près du Centre communautaire Ka Mamuitunanut (2, rue Kepetakan, Pessamit). Présentée en collaboration avec Tourisme Pessamit, cette expérience immersive au coeur de la culture et des traditions ancestrales des peuples autochtones, et plus spécifiquement celles des Innus de Pessamit et de la région de la Côte-Nord, est offerte au public jusqu’au 25 octobre.

Le projet SOUS LES BARRAGES : TSHISHE MANIKUAN est rendu possible grâce à la participation financière de Patrimoine Canada, du Conseil des arts du Canada et de la Société du Plan Nord. Le projet a été développé en partenariat avec la Station Uapishka et la Réserve Mondiale de la Biosphère Manicouagan Uapishka (RMBMU).

SOUS LES BARRAGES : TSHISHE MANIKUAN de Jean Luc Kanapé

Balado. 7 épisodes de 25 à 45 minutes. 2024. En version originale française et innu-aimun.
Réalisation : Jean Luc Kanapé | Scénario et concept : Jean Luc Kanapé et Karine Lanoie-Brien | Production : Frédérique Alain (Productions Innu Assi) | Production exécutive : Kim O’Bomsawin (Productions Innu Assi) | Idée originale : Justine Gagnon et la Station Uapishka | Illustrations : Mali Rock-Hervieux | Graphisme : Sarah Warren | Musique : Matiu (Matthew Vachon) | Conception sonore : Benoît Dame et Jérémie Jones

Facebook : facebook.com/Souslesbarrages

Instagram : instagram.com/souslesbarrages

Site web : souslesbarrages.com

Source: Communiqué de presse de Radio-Canada SOUS LES BARRAGES : TSHISHE MANIKUAN

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Le ski de fond de retour dès les premières neiges à la Forêt Montmorency

11 octobre 2024

Le Campus nordique ajoute une activité à sa programmation avec le ski de fond présaison à la Forêt Montmorency de l'Université Laval.

Dans quelques semaines, dès que les conditions de glisse le permettront, les fondeuses et fondeurs pourront de nouveau skier à la plus grande forêt d'enseignement et de recherche au monde.

«Le Campus nordique, présenté par la Caisse Desjardins de l'Université Laval, propose plusieurs activités tout au long de l'hiver. L'offre hâtive de ski de fond, en vigueur jusqu'au dimanche 5 janvier à la Forêt, est un ajout qui bonifie nos activités. Par la suite, le ski de fond sera possible sur le campus de l'Université Laval», souligne le vice-recteur aux infrastructures et à la transformation, René Lacroix.

Les ressources humaines et matérielles de l'Université Laval, nécessaires au fonctionnement, seront rendues disponibles par l'entremise du Service des activités sportives. Godefroy Bilodeau, entraîneur-chef du club de ski de fond Rouge et Or, sera responsable des activités de ski de fond présaison à la Forêt Montmorency.

Le ski de fond à la Forêt se déroulera dans le respect de sa mission universitaire: l'enseignement et la recherche.

«Les chemins forestiers de la Forêt sont un terrain de jeu incroyable pour les fondeuses et fondeurs. Le modèle d'exploitation du ski fond, rendu possible en ajoutant l'activité à la programmation du Campus nordique Desjardins – ULaval, est tout à fait compatible avec notre mission. La population pourra donc, encore cet hiver, profiter de la Forêt tout en étant sensibilisée à la culture forestière», précise la doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Nancy Gélinas.

Cette faculté est la seule au Québec à former des ingénieures et ingénieurs forestiers.

Un article d’ULaval nouvelles

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Martine Lapointe mise en valeur dans la série Mille mercis de l'Université Laval

10 octobre 2024

Profondément engagée dans son milieu de travail, Martine Lapointe est technicienne experte au Département des sciences du bois et de la forêt. Elle effectue ses tâches avec un dévouement exceptionnel, qui lui a d'ailleurs valu d'être nommée lauréate du prix Gaston-St-Jacques en 2024. Elle contribue depuis 3 décennies aux domaines de la foresterie et de la botanique!

Bien qu'elle ait croisé des milliers d'étudiants durant ses 33 ans de carrière à l'Université Laval, Martine Lapointe peut encore presque tous les reconnaître et les nommer. «Elle a une mémoire incroyable! Elle se souvient facilement des visages, des noms et de plein d'anecdotes sur les anciens étudiants», raconte le professeur Sylvain Jutras du Département des sciences du bois et de la forêt. Réciproquement, presque tous les ingénieurs forestiers de la province la connaissent. Il faut dire que Martine Lapointe n'est pas une technicienne ordinaire. Profondément engagée dans son milieu de travail, elle effectue ses tâches avec un dévouement exceptionnel, qui lui a d'ailleurs valu d'être nommée lauréate du prix Gaston-St-Jacques en 2024.

Si ses réalisations dans le cadre de son emploi soulèvent l'admiration, Martine Lapointe brille également par l'expertise en botanique qu'elle a développée parallèlement à son travail. Reconnue à l'échelle provinciale comme une spécialiste de l'identification des végétaux, elle a siégé au conseil d'administration de plusieurs associations telles FloraQuebeca et la Société québécoise de bryologie, en plus d'être l'auteure d'un livre de référence vendu à plus de 5000 copies, Plantes des milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes.

D'un herbier à l'autre...

Sa passion pour les végétaux débute vers l'âge de 13 ans. Ses parents l'avaient inscrite dans un camp d'été des Frères des écoles chrétiennes, à Lac-Beauport, où l'adolescente est initiée aux sciences naturelles. «J'ai tout de suite adoré ça! C'est à cette époque que j'ai commencé mon premier herbier», se souvient Martine Lapointe.

En 1982, elle s'inscrit en technique forestière au Cégep de Sainte-Foy, où l'un des travaux obligatoires est la création d'un herbier. «On nous demandait 25 spécimens d'arbres et 75 de plantes. J'en ai ramassé beaucoup, beaucoup plus!», révèle celle qui a continué de collectionner les végétaux. Au fil des ans, elle a ramassé entre 300 et 400 spécimens. «Ils s'empilaient dans des boîtes et ne servaient à personne. J'ai donc choisi de faire don de mon herbier à l'Université Laval», confie-t-elle.

Après avoir été rigoureusement évalués, les échantillons de Martine Lapointe ont rejoint, en 2016, l'Herbier Louis-Marie, et ils sont maintenant numérisés et accessibles à tous.

Lisez l'article complet sur Ulaval nouvelles

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Francis Roy a discuté de sobriété foncière dans le cadre des Assises de l'Ordre des géomètres-experts

04 octobre 2024

Les 3 et 4 juillet, l’ensemble des acteurs de l’aménagement des territoires s’étaient donné rendez-vous aux Assises Nationales de la Sobriété Foncière organisées par l’Ordre des géomètres-experts de France. Cet événement était présenté dans quatre lieux de rencontres et d'échanges : Aix-en-Provence, Epernay, Fort-de-France et La Rochelle. Les discussions ont conduit à une série de propositions pour une stratégie d'optimisation du foncier efficace et durable.

Le professeur Francis Roy, du Département des sciences géomatiques et arpenteur-géomètre a pris part à cet événement réunissant quelques 1 700 participants. Il a partagé ses réflexions sur la sobriété foncière en lien avec l'immensité du territoire québécois, et son occupation qui a des impacts sur la qualité de vie et notre futur climatique commun.

Pour regarder la vidéo de son entrevue à ce sujet : Publication LinkedIn - Ordre des géomètres-experts.

 

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Alexis Achim et Pierre Blanchet parmi les 2% des chercheurs les plus influents au monde

02 octobre 2024

Nous sommes fiers d'annoncer que deux professeurs du Département des sciences du bois et de la forêt figurent dans la prestigieuse liste des 2 % des chercheurs les plus influents au monde, établie par l'Université Stanford et l'éditeur Elsevier. Cette reconnaissance souligne l'impact et la qualité exceptionnelle de leurs recherches.

Félicitations à Alexis Achim, membre régulier du Centre d'étude de la Forêt et du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables, qui se retrouve pour la seconde année consécutive sur cette même liste. Le vice-doyen à la recherche de la faculté se démarque par son leadership international en sylviculture d’adaptation aux changements climatiques et ses travaux sur la télédétection forestière.

Félicitations également au professeur Pierre Blanchet, membre régulier du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables et titulaire de la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois et de la Chaire de recherche du Canada en bâtiments durables, pour sa présence, pour la quatrième année consécutive, sur la liste. Son excellence dans le domaine de la construction durable en bois contribue à faire rayonner l’Université à un niveau international.

Soulignons également la présence dans ce palmarès du professeur Roger Hernandez du Département des sciences du bois et de la forêt, à la retraite depuis 2023.

Profil d'Alexis Achim et de Pierre Blanchet

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L'Université Laval brille au congrès canadien de foresterie

02 octobre 2024

Du 17 au 21 septembre des membres de la faculté ont eu l'honneur de participer à la conférence DEMO International, tenue à Ottawa, sous le thème « Adapting to New Forestry: Unlocking Innovative Solutions ». Cet événement a rassemblé 160 experts, dont cinq professeurs du Département des sciences et de la forêt et des membres de leur équipe. L’Université Laval était un partenaire officiel mettant en avant son rôle de leader dans le domaine de la foresterie.

Des présentations innovantes

Nos collègues ont partagé des recherches cruciales sur les mesures d'adaptation des pratiques forestières face aux changements climatiques.

La professeure Evelyne Thiffault a exposé le rôle clé du secteur forestier dans la lutte contre les changements climatiques dans sa présentation Forestry and Climate Change: Experience from Quebec.

Le professeur et vice-doyen à la recherche de la faculté, Alexis Achim, a abordé un outil innovant utilisant l'imagerie satellitaire pour mettre à jour rapidement les inventaires forestiers. Sa conférence avait pour titre «Continuous Forest Inventories Driving the Evolution of Silviculture in Canada».

Le professeur Loïc D’Orangeville a également contribué à la discussion sur les adaptations nécessaires aux pratiques forestières en contexte climatique.

Pour sa part, le professeur Eric R. Labelle a présenté une étude sur l'évaluation des abatteuses hybrides, pour faire un suivi du mandat que lui et Luc Lebel ont reçu du Conseil de l’industrie forestière du Québec. Il a discuté de l'impact de ces machines sur la productivité et les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que des résultats préliminaires d'un projet de suivi de deux ans sur trois abatteuses hybrides. Le projet de niveau doctoral est effectué par Mme Mahsa Yadegari.

Quant à Luc LeBel, il a fait état des recherches en cours au consortium FORAC, qui se concentrent sur le suivi en temps réel de la productivité des machines forestières.

Finalement, Claudie-Maude Canuel, étudiante au doctorat, a présenté ses travaux sur les systèmes de récolte intégrée qui favorisent le renouvellement des peuplements.

Opportunités de collaboration

Ce congrès a également été l’occasion de retrouver plusieurs anciens et anciennes de la faculté et de rencontrer une délégation finlandaise intéressée à établir des collaborations avec la communauté de recherche et des industriels canadiens. Ces échanges promettent d’enrichir les liens internationaux et d'accélérer l'innovation dans le secteur forestier.

Un avenir prometteur

L'Université Laval continue de se positionner comme un acteur clé dans la recherche forestière, contribuant au développement de solutions innovantes pour un avenir durable. Félicitations à toutes les personnes impliquées pour leur engagement et leur contribution lors de cet événement.

Pour plus de détails, consultez le programme de la conférence.

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La recrudescence des glissements de terrain au Nunavik à l’étude

02 octobre 2024

Un projet partenarial est en cours pour documenter les propriétés des sols de la région et aider les communautés à mieux faire face aux changements climatiques

La recrudescence des glissements de terrain dans le secteur de la baie d'Hudson inquiète les communautés nordiques. Pour comprendre la dynamique des sols argileux de la région, le ministère de la Sécurité publique collabore avec Ariane Locat, professeure à la Faculté des sciences et de génie et coordonnatrice du Laboratoire d'études sur les risques naturels (LERN) de l'Université Laval.

Le projet de recherche, démarré en mars 2024, fait suite à quatre glissements de terrain importants survenus en 2021 et 2022. L'un d'eux s'est produit à huit kilomètres des villages de Whapmagoostui et de Kuujjuarapik, un territoire qu'occupent et parcourent les communautés pour leurs activités traditionnelles de chasse et de pêche.

«Elles disent craindre de naviguer dans l'embouchure de la rivière parce qu'il reste des débris du glissement. Certains arbres bougent encore. Il y a des risques associés à la circulation», rapporte Ariane Locat, dont l'équipe collabore avec deux professeurs de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l'Université Laval, Pascale Roy-Léveillée et Patrick Lajeunesse.

Dans un but de prévention et d'adaptation, le ministère de la Sécurité publique a octroyé près de 858 000$ à l'équipe de recherche à travers le Cadre de prévention des sinistres du gouvernement du Québec. Le projet est également mené en partenariat avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable.

«Quand les ingénieurs du gouvernement doivent intervenir dans des situations d'urgence, ils sont confrontés au manque de documentation sur les sols du secteur. Tout ajout de connaissances grâce à notre projet sera utile pour eux, notamment pour la cartographie du secteur», souligne la professeure Locat.

Échantillonner en région isolée

Pour étudier les glissements passés, la chercheuse et son équipe se rendent en hélicoptère sur le terrain pour récolter des échantillons de sols à la pelle et dans des tubes qui seront ramenés au laboratoire sur le campus pour analyse. «Nous voulons savoir dans quelles conditions ils sont survenus, dans quels types de sols. Nous voulons aussi déterminer si la recrudescence est liée aux changements climatiques, car les régions nordiques sont affectées plus rapidement qu'au sud».

Les propriétés des sols peuvent ensuite être comparées à celles des sols dans la vallée du Saint-Laurent. «Les sols n'ont pas la même histoire géologique, mais on peut faire beaucoup de parallèles.»

Par exemple, les sols de la baie d'Hudson semblent plus sensibles au remaniement, c'est-à-dire que s'il y a un tremblement de terre, des intempéries ou de l'érosion, un glissement peut être amorcé et les sols peuvent perdre leur résistance et agir comme un liquide visqueux. «On retrouve ce type de glissement au sud aussi, mais l'échelle de grandeur est beaucoup plus grande là-bas, rapporte Ariane Locat. C'est intrigant. Nous voulons comprendre pourquoi.»

Une partie de l'étude se fera aussi dans le secteur de la baie James, plus au sud. «Ce territoire est plus accessible par la route, indique la professeure Locat. Ça nous permettra d'approfondir la recherche avec des foreuses puisque nous n'avons pas de machinerie à la baie d'Hudson. Nous pourrons ensuite extrapoler nos résultats comme les deux territoires sont dans le même bassin sédimentaire.»

La collaboration avec le Centre d'études nordiques est essentielle pour mener la recherche au Nunavik. «Il nous aide pour le logement, la nourriture et le transport. Il nous donne accès à une station de recherche et fait le pont avec les communautés. Je suis impressionnée par ce réseau», soutient Ariane Locat.

Le transfert de connaissances est un aspect important du projet, que ce soit avec les ingénieurs ou les communautés locales qui sont directement interpellées par l'enjeu des glissements de terrain.

Source : ULaval Nouvelles

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Un 60e sous le signe du renouveau à la Forêt Montmorency

24 septembre 2024

Le 16 septembre dernier, la Faculté de foresterie, géographie et géomatique a célébré avec enthousiasme le 60e anniversaire de la Forêt Montmorency lors d’une activité hommage et reconnaissance. En 1964, la gestion de cette vaste étendue forestière a été confiée à l’Université Laval et sa faculté de foresterie et six décennies plus tard, il était tout naturel de rendre hommage à celles et ceux qui ont façonné son histoire et d’en profiter pour leur partager nos rêves pour la Forêt Montmorency de demain.  

L’activité a débuté au pavillon principal, où plusieurs pionniers et pionnières de la foresterie, des membres de la Faculté, des amis et des partenaires se sont réunis par une superbe journée ensoleillée laissant place à la nostalgie comme au plaisir des retrouvailles. Carole Girard, directrice au développement philanthropique de la Faculté, a ouvert les festivités en souhaitant la bienvenue à tous les amoureux et toutes les amoureuses de la Forêt Montmorency. « Nous sommes réunis aujourd’hui pour trois raisons : célébrer le 60e anniversaire de la Forêt, pour vous exprimer notre profonde gratitude et pour partager nos rêves pour l’avenir. », mentionna-t-elle. 

Une capsule vidéo réalisée avec le professeur Éric Bauce permit de replonger les invités dans l’histoire de la Forêt Montmorency, mettant notamment en lumière le contexte de son agrandissement en 2015, qui a porté sa superficie de 65 km² à 412 km². 

La doyenne de la Faculté, Nancy Gélinas, a ensuite pris la parole pour saluer le rôle essentiel des pionniers et pionnières, de l’équipe actuelle et des partenaires dans le développement et le rayonnement de ce lieu unique. Elle ajouta : « Si tant d’efforts sont mis dans la croissance de cette forêt, c’est que nous croyons en son rôle majeur pour contribuer au bien-être de la société et pour former la relève de demain ».  Elle poursuivit « Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins, en regardant derrière, nous célébrons le chemin parcouru, et en regardant devant, nous souhaitons propulser la science et la sensibilisation du public ». 

Nancy Gélinas n’a pas omis de mentionner les défis récents de la Forêt, notamment l’arrêt des activités en 2020 et le besoin de réviser sa gouvernance pour mieux aligner sa mission sur l’enseignement et la recherche. La doyenne a également entretenu l’assistance de ses ambitions pour la Forêt d’enseignement et de recherche de l’Université Laval. Parmi celles-ci, elle a mentionné la possibilité de tester des solutions pour contrer les changements climatiques réplicables au Québec et ailleurs, la volonté d’enrichir l’expérience pratique et d’offrir une immersion en forêt pour nos personnes étudiantes, le besoin de sensibilisation du grand public à la culture forestière et l’objectif de devenir un pôle de convergence internationale en recherche. Pour avoir cet impact, madame Gélinas a affirmé que des installations renouvelées sont nécessaires pour atteindre ces objectifs. 

Jean-François Lamarre, directeur du Domaine forestier de l’Université Laval, a fait pour sa part un retour sur les 60 ans d’histoire avec une touche d’humour, tout en rendant hommage au passage à des figures marquantes de la Forêt. « C’est la somme de toutes vos actions qui ont contribué à leur manière à façonner le territoire, à donner une âme à ce territoire, à forger un héritage forestier et à faire battre le cœur de la Forêt. La Forêt Montmorency, c’est une histoire de passion, de cœur d’humains qui ont collaboré pour rendre un rêve possible : enseigner la foresterie et les métiers forestiers sur le terrain et approfondir les connaissances du milieu forestier, la sapinière boréale en ce qui concerne notre Forêt ».  

Il a également présenté des projets en cours, dont celui de la Tourbière Joncas. Une capsule vidéo sur ce projet porteur fut diffusée en présence de l’instigateur de la campagne de financement pour la tourbière, Pierre J. H. Richard, professeur émérite à l’Université de Montréal. Ce dernier a pris la parole pour partager le plaisir qu’il a eu à travailler avec l’équipe de la Faculté et de la Forêt Montmorency sur ce projet.  

Les participantes et participants ont ensuite eu la chance de faire une sortie terrain en autobus, guidés par Évelyne Thiffault, directrice scientifique de la Forêt, et Jean-François Lamarre. Un dernier arrêt près du lac Piché permit de faire l’inauguration de l’Espace Pontbriand, un lieu de recueillement aménagé en guise de reconnaissance pour un geste philanthropique posé par M. Jean-Noël Pontbriand et dédié à honorer la mémoire de son fils Jean-Sébastien. Ce moment fut rempli d’émotions et termina en beauté la visite de la Forêt. 

Pour clore cette journée riche en souvenirs, les participants et participantes ont pu visiter un lieu mythique du pavillon de la Forêt Montmorency – la salle du foyer, maintenant désignée comme la salle des Pionniers de la Foresterie pour reconnaître la mobilisation de philanthropes ingénieurs forestiers ayant soutenu la Forêt Montmorency.  Une plaque commémorative y a été apposée pour immortaliser leur geste de générosité. Cet événement n’a pas seulement permis de célébrer un anniversaire, mais également de renouveler l’engagement de la Faculté et de ses bâtisseurs envers l’avenir de ce site unique. Les participantes et participants sont repartis, la tête et le cœur remplis de souvenirs et d’enthousiasme, prêts à continuer d’écrire l’histoire de la Forêt Montmorency. 

Consultez l’album photos de la journée 

À lire aussi :  
La Forêt Montmorency, un pilier pour la recherche et l’enseignement au Québec, ULaval Nouvelle, 18 septembre 2024 

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La Forêt Montmorency, un pilier pour la relève en foresterie au Québec

19 septembre 2024

Ce laboratoire à ciel ouvert a marqué trois générations de la famille Bouliane et de nombreux ingénieurs forestiers en enseignement et en recherche

«C'est un peu ma forêt», lance Paul Bouliane, qui fut l'aménagiste de la Forêt Montmorency pendant 35 ans. Il se sent privilégié d'avoir contribué à l'histoire et à l'adaptation de la plus grande forêt de recherche et d'enseignement universitaire au monde. «Je devais être à la hauteur de la réputation de l'Université Laval, au sein d'une équipe dévouée à toujours faire mieux», raconte-t-il.

L'aménagiste était, entre autres, responsable de planifier les coupes forestières pour la mise en marché de quelque 10 000 m3 de bois annuellement. «Sur une forêt de 6500 hectares, ça prend une bonne connaissance du territoire pour bien couper. C'était un travail délicat. Je me sentais comme un artiste peintre.»

Paul Bouliane a particulièrement aimé sa collaboration avec les professeures et professeurs de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Sa gestion de la Forêt a d'ailleurs inspiré l'un des professeurs dans la création d'un modèle de sylviculture encore utilisé aujourd'hui, la forêt mosaïque.

Durant sa carrière, Paul Bouliane a vu passer la relève en foresterie, dont sa fille, Julie Bouliane, qui a pris la relève comme aménagiste à la Forêt Montmorency durant 13 ans.

Elle n'a jamais regretté d'avoir suivi les traces de son père. «Comme ingénieure forestière, de pouvoir travailler en forêt, d'y passer la majorité de son temps, c'est exceptionnel, soutient-elle. J'ai pu vivre toutes les étapes du travail de foresterie, que ce soit de planifier et réaliser les coupes et le reboisement, et voir le résultat.»

Durant sa carrière, elle a entrepris de documenter les pratiques de son père et les nouvelles approches. «On partait de 35 ans de traditions orales, rapporte Julie Bouliane. C'est important de mettre tout ça par écrit pour que ça perdure. Il se fait de belles choses à la Forêt, il faut qu'elles soient partagées, qu'on laisse des traces.»

Les écrits de Julie Bouliane sont maintenant cités dans des travaux universitaires par des camarades de son fils, Cédrick Jalbert, qui étudie à son tour au baccalauréat pour devenir ingénieur forestier.

Son amour de la nature a commencé alors que sa mère l'amenait à la Forêt Montmorency avec elle lors des journées pédagogiques. «Quand j'étais jeune, je voulais un casque comme ma mère, avec mon nom et le titre d'ingénieur forestier», se remémore Cédrick Jalbert. Il avait fait lui-même son étiquette. «Ma mère m'avait prévenu que je ne pouvais pas encore utiliser le titre d'ingénieur forestier, alors j'avais réimprimé une étiquette avec juste mon nom, mais dans pas long, je vais pouvoir écrire mon titre», souligne-t-il avec fierté.

Un modèle pour l'enseignement au Québec

La Forêt Montmorency a motivé son choix de carrière et il y voit un modèle pour la relève. «C'est la première expérience forestière pour beaucoup d'ingénieurs forestiers, alors c'est important que la Forêt reste un pilier pour l'enseignement au Québec».

Une vision que partage la doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Nancy Gélinas. «Nous sommes la seule faculté au Québec à enseigner le programme de génie forestier, nous devons nous doter des meilleures installations pour assurer une formation à la fine pointe des connaissances et de la technologie.»

Outre l'enseignement, la Forêt Montmorency recèle un potentiel énorme en recherche. «Nous devons être en mesure de répondre aux enjeux actuels et futurs», souligne Jean-Francois Lamarre, directeur du domaine forestier de l'Université Laval. Selon lui, l'arrivée récente de nouveaux membres du corps professoral à la Faculté permet de renouveler les thématiques de recherche grâce à leur expertise, notamment en restauration et en gouvernance. «Ils vont pouvoir apprivoiser la Forêt et suivre son évolution dans le temps. C'est l'une des forces de la Forêt, car beaucoup de choses peuvent se passer en 50 ou 60 ans», ajoute-t-il. L'intégration de nouvelles technologies comme les drones bonifient également la recherche.

Un autre avantage est la grandeur de territoire. «Nous voulons faire une expérience à très grande échelle pour étudier différents modèles d'aménagement. La famille Boulianne a testé le modèle de la forêt mosaïque, mais nous voulons voir si d'autres approches peuvent répondre aux enjeux actuels», rapporte Nancy Gélinas.

Pour élargir les horizons en recherche, la doyenne souligne l'importance d'investir dans des infrastructures plus vertes et plus technologiques. «Nous pourrions ouvrir nos portes d'autres facultés pour l'efficacité énergétique ou pour le potentiel des bâtiments en bois», soutient-elle.

La capacité de l'Université Laval de rénover et d'entretenir ses bâtiments a toutefois été réduite à la suite de l'annonce du ministère de l'Enseignement supérieur limitant le financement des infrastructures. «Si nous voulons des infrastructures à la hauteur de nos ambitions, nous allons trouver une façon de le faire. La coupure majeure du gouvernement ne nous arrête pas.»

Source : ULaval nouvelles

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Un nouvel ouvrage collectif sur la géopolitique de l'Arctique

13 septembre 2024

Cinq chercheurs de l'Université Laval ont contribué à cette publication traitant de la recherche sur l'Arctique et des tendances concernant cette région. 

L'Arctique est souvent perçu comme une région isolée du reste du monde, entre autres en raison des conditions difficiles, des populations clairsemées et des infrastructures limitées. Que ce soit le réchauffement climatique, les conflits internationaux ou la mondialisation, bon nombre de phénomènes affectent et façonnent l'Arctique.

C'est pour explorer les différentes facettes des interactions entre cette région et le reste du système international qu'une vingtaine de chercheurs marient leurs expertises dans L'Arctique et le système international: sécurité, gouvernance et économie, un ouvrage de 336 pages qui vient de paraitre aux Presses de l'Université du Québec.

Ce collectif, codirigé par quatre chercheurs, dont Frédéric Lasserre, professeur au Département de géographie, et Pauline Pic, stagiaire postdoctorale à l'École supérieure d'études internationales, s'adresse d'abord à la communauté universitaire dont les préoccupations de recherche touchent à cette région, mais également à tous ceux souhaitant faire un bilan des tendances qui concernent l'Arctique.

Outre Frédéric Lasserre et Pauline Pic, trois autres spécialistes du Nord à l'Université Laval signent des chapitres sur des sujets aussi variés que les enjeux de sécurité chez les peuples autochtones, l’intégration de l’Arctique au système mondial sous l'angle juridique, ou encore les changements climatiques. Il s'agit de Thierry Rodon, professeur au Département de science politique, Kristin Bartenstein, professeure à la Faculté de droit, et Reinhard Pienitz, professeur au Département de géographie.

L'Arctique et le système international: sécurité, gouvernance et économie est publié dans la collection Géographie contemporaine.

Pour commander ce livre

Un article d’ULaval nouvelles

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Alexis Achim et Maude Flamand-Hubert, cosignataires d’un article publié dans la revue Nature

10 septembre 2024

Résumé de l'article traduit de l’anglais

"Wildfires are spreading fast in Canada — we must strengthen forests for the future"
Alors que les incendies de forêt deviennent plus fréquents et plus violents, les efforts visant à améliorer la résilience des forêts doivent être basés sur des données et dirigés par les peuples autochtones.

À la fin de juillet, un incendie de forêt, alimenté par des vents violents, a ravagé le parc national Jasper au Canada, forçant l’évacuation de 25 000 personnes. Pendant un mois, plus de 350 pompiers ont combattu cet incendie qui a détruit 33 000 hectares, devenant ainsi le plus grand feu de forêt enregistré dans ce parc depuis un siècle. Ce phénomène fait écho à une tendance inquiétante au Canada : la fréquence et l'intensité des feux de forêt ne cessent d'augmenter, exacerbées par le changement climatique et des décennies de gestion forestière inadaptée. Toutefois, des initiatives émergent pour mieux gérer ces catastrophes, notamment les brûlages contrôlés et la valorisation des pratiques autochtones. Ces dernières sont de plus en plus reconnues pour leur efficacité à renforcer la résilience des écosystèmes. De plus, des technologies avancées, telles que les drones et les satellites, offrent des outils précieux pour surveiller et anticiper les feux, réduisant ainsi les risques pour les communautés et l’environnement.

Lie l’article complet 

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Utiliser l’IA et les capteurs de température pour lutter contre les îlots de chaleur

09 septembre 2024

Un récent rapport intitulé « Estimation de la distribution géographique des risques associés à la survenue de vagues de chaleur », a été déposé par le professeur Marc-André Bourgault du Département de géographie de l'Université Laval, en collaboration avec son équipe de recherche. Ce rapport, financé par la Ville de Québec, présente les résultats d'une étude réalisée entre juin 2022 et octobre 2023, et comporte 18 sections détaillant les activités menées dans le cadre de ce projet.

L'étude se concentre sur les différences de température observées entre les quartiers dits "chauds" et "froids" durant les périodes estivales de 2022 et 2023. Les résultats révèlent des écarts de température pouvant varier de 0 à 5 degrés Celsius lors des périodes les plus chaudes. Il a été démontré que les cours végétalisées dans les quartiers chauds offrent un potentiel de refroidissement notable, tandis que l'effet rafraîchissant des forêts urbaines se manifeste également, influençant les températures minimales au-delà de leurs limites géographiques immédiates.

De plus, les données collectées par les capteurs de température indiquent que les écarts entre les relevés locaux et ceux de la station météorologique de l’aéroport Jean-Lesage sont particulièrement marqués entre 19h et 24h. Cette observation souligne l'importance d'un suivi régulier et localisé des températures pour mieux comprendre les phénomènes d'îlots de chaleur.

Le rapport anticipe également une augmentation significative du nombre de jours de chaleur accablante d'ici 2090. Selon les projections, le nombre de jours très chauds pourrait passer de zéro actuellement à une dizaine (7 à 14 jours), voire jusqu'à 40 jours dans les scénarios les plus pessimistes.

En conclusion, cette étude souligne l'importance de l'utilisation d'un réseau de capteurs de température et de l’intelligence artificielle pour mieux spatialiser et comprendre l'aléa des îlots de chaleur urbains. Ces outils permettent une gestion plus précise de ce phénomène et constituent une plus-value indispensable pour les municipalités confrontées à l'augmentation des vagues de chaleur.

L'équipe de recherche ayant participé à cette étude est composée de Marc-André Bourgault, Benoit Lalonde, Jean-Philippe Gilbert, Yves Brousseau, Marie-Hélène Vandersmissen, Nathalie Barette, Karine Tessier, et Romane Hamon, ainsi que des étudiants de maîtrise Audrey-Rose Forcier et Hugo Chouinard, financés dans le cadre d'une entente entre l'Université Laval et la Ville de Québec.

Consulter le rapport complet 

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L’expédition AKOR 2024: mission accomplie!

09 septembre 2024

L'expédition AKOR 2024 s'est terminée le 7 septembre dernier à l'extrémité est de la Côte de Baffin. Catherine Chagnon, professionnelle de recherche au Département des sciences du bois et de la forêt, en compagnie de Nicolas Roulx, a participé à l'ensemble de l'expédition qui avait débuté le 21 avril dernier à la frontière entre le Yukon et l'Alaska. Cette traversée du Canada d'Ouest en Est s'est réalisée avec 1400 kilomètres de vélo, 2800 kilomètres en canot, 2600 kilomètres à la voile et environ une dizaine de jours de marche dans le parc national Auyuittuq. Guillaume Moreau, professeur-chercheur également au Département des sciences du bois et de la forêt a quant à lui participé à la section de 2800km de canot et est revenu par la suite pour pouvoir offrir à nos étudiantes et étudiants la formation pratique en sylviculture des feuillus. Le retour à Québec de Catherine est prévue pour le 12 septembre prochain. Nous avons hâte d'avoir de ses nouvelles pour pouvoir en apprendre plus sur cette impressionnante expédition et traversée du Canada!

Consultez quelques articles sur l'expédition et surveillez les prochains sur la conclusion de cette expédition!

Première conférence à venir suite à l'expédition au Festival NORR  - Vallée Bras-du-Nord- COMPLET

En savoir plus sur cette expédition: 

Site web: Traversée de l'Arctique - Expédition AKOR (expeditionakor.com)
Page Facebook

Crédit photo: Expédition AKOR

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Une étudiante de la FFGG à l'émission le Safari de Joanie

09 septembre 2024

Sophie Provencher, étudiante à la maîtrise en sciences forestières avec mémoire, a pris part cet été au tournage d'un épisode de la deuxième saison de l'émission « Le Safari de Joanie », mettant en lumière les projets de l’équipe dirigée par le professeur Marc Mazerolle sur la conservation de la rainette faux-grillon. Depuis 2019, l'équipe se consacre à l’étude de cette espèce, avec des projets portant notamment sur l’estimation des tailles de populations naturelles et réintroduites. Sophie est d’ailleurs la troisième étudiante à la maîtrise à s'impliquer dans ce programme de recherche. Depuis 2020, le Biodôme contribue à la reproduction assistée de la rainette faux-grillon, permettant ainsi à l'équipe d’élever des têtards sur des sites expérimentaux avant de les relâcher dans des étangs au sein de leur aire d’étude.

Pour en savoir plus sur le projet, écoutez l’émission qui sera diffusée le 20 septembre prochain sur Télé-Québec.
Visionner l’épisode

À propos de l’émission
Joanie part à l'aventure sur les routes, les sentiers et les cours d'eau du Québec pour y observer les animaux qui peuplent notre territoire dans leur habitat naturel. Chaque semaine, la grande expédition qui nous fait découvrir un animal du Québec est entrecoupée de segments ludiques, drôles et rafraîchissants qui nous permettent de découvrir des animaux du monde entier.

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Retour du Frigo Partage cet automne

06 septembre 2024

Le 18 septembre de 10h à 13h30, rendez-vous à la cafétéria du pavillon Abitibi-Price pour rencontrer les responsables du Frigo Partage, une initiative de l’association étudiante Univert Laval. Après avoir débuté à l’hiver 2024 en disposant un frigo dans la cafétéria du pavillon Abitibi-Price pour l’ensemble la communauté universitaire, l’association ajoute cet automne une nouvelle armoire qui contiendra d’autres types de produits alimentaires non périssables.

À propos

Le Frigo Partage est une initiative qui a pour but de réduire le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire au sein de la communauté universitaire en permettant à toutes et tous de déposer ou de prendre de la nourriture qui risquerait d’être jetée. Contrairement aux croyances populaires, les frigos communautaires ne sont pas uniquement réservés aux personnes vivant de l’insécurité alimentaire. Ils donnent le pouvoir aux citoyens de participer à un changement positif dans leur milieu de vie.

Devenez bénévole

Venez poser vos questions aux organisateurs et en apprendre plus sur le projet et sur les possibilités d’implication. Vous souhaitez vous engager davantage? Les membres du projet sont à la recherche de personnes qui souhaiteraient s’impliquer dans différentes tâches liées à cette initiative étudiante.

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Reboiser le Nouveau-Brunswick, mais pas n’importe comment - Entrevue avec Loïc D'Orangeville

29 juillet 2024

52 millions d’arbres résistants au climat seront plantés au Nouveau-Brunswick, selon une annonce du gouvernement fédéral qui a été faite par la députée Ginette Petitpas Taylor, vendredi. Cette initiative s’inscrit dans le programme « 2 milliards d’arbres » du gouvernement fédéral. Est-ce que ce vaste programme de plantation d’arbres est la meilleure solution?

L’animatrice Isabelle Robichaud de l'émission L'Heure de pointe - Acadie en a discuté avec Loïc D’Orangeville, professeur en écologie forestière à l’Université Laval.

Écouter le segment

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Evelyne Thiffault en entrevue à propos des feux à Jasper.

26 juillet 2024

Evelyne Thiffault, professeure-chercheuse au Département des sciences du bois et de la forêt a participé à plusieurs entrevues radio pour commenter ce qui se passe dans la région de Jasper à propos des feux de forêts. Elle explique comment les forêts de l'Ouest canadiens sont vulnérables à cette perturbation naturelle importante.

Vancouver, Moncton, Toronto, Matane, Régina, Edmonton, Québec et Montréal, elle a multiplié les entrevues radio pour vulgariser le phénomène, la composition des forêts et leur vulnérabilité ainsi que les enjeux climatiques.

Écoutez l'entrevue à l'émission Première heure

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Votez pour l'image de Kalvin Durand concours "la preuve par l’image"

25 juillet 2024

Toutes nos félicitations à Kalvin Durand, étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés, sous la direction de Tatjana Stevanovic et la codirection de Denis Rodrigue, qui a été sélectionné comme finaliste de la 15e édition du concours « la preuve par l’image », organisé par l’Acfas!

Soutenons Kalvin en votant pour « le prix du public Découverte » (Image 08)!

La photo de Kalvin Durand, intitulée « Épluchette de riz », a été prise au microscope électronique à balayage. Elle montre la balle de riz, qui, telle une coque de noix, protège le grain contre les agressions extérieures telles que les insectes, les bactéries et les champignons. Non comestible, cette enveloppe est décortiquée par l’industrie agroalimentaire pour extraire le grain de riz avant d’être éliminée. Constituée de lignine, de cellulose et d’hémicellulose, l’enveloppe est recouverte d’une fine couche de silice, formant une mosaïque de petits monticules visibles sur l’image. L’extraction de ces composés pourrait contribuer à revaloriser ce résidu agricole en biocarburant ou en biopolymères.

Merci à Kalvin d’avoir brillamment représenté le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables, ainsi que la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique dans ce concours!

 

Congratulations to Kalvin Durand, a PhD student in wood and bio-based materials engineering under the supervision of Tatjana Stevanovic and the co-supervision of Denis Rodrigue, who has been selected as a finalist in the 15th edition of the « la preuve par l’image » competition organized by Acfas!

The 20 images selected for the competition arouse curiosity, wonder, and fascination about science!

Kalvin Durand‘s photo, «Épluchette de riz », was taken using a scanning electron microscope. It shows the rice husk, which protects the grain like a nutshell from external aggressors such as insects, bacteria, and fungi. Inedible, this husk is shelled by the agri-food industry to extract the rice grain before being eliminated. Made up of lignin, cellulose, and hemicellulose, the husk is covered with a thin layer of silica, forming a mosaic of small mounds visible in the image. Extracting these compounds could help to recycle this agricultural residue into biofuels or biopolymers.

Thanks to Kalvin for brilliantly representing the Renewable Materials Research Centre and our faculty in this competition!

Thanks to Kalvin for brilliantly representing the Renewable Materials Research Centre and the Faculty of Forestry, Geography and Geomatics in this competition!

Let’s support Kalvin by voting for the « People’s Discovery Award » (Image 08)!

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Bois massif: des déclarations environnementales de produit sous la loupe

19 juillet 2024

Avant même l’exploitation d’un bâtiment, l’empreinte environnementale de celui-ci est teintée par la nature des matériaux avec lesquels il est construit. L’impact de ces matériaux découle de leur extraction, leur fabrication, leur transport, leur installation, leur utilisation ainsi que leur fin de vie. Il convient donc de les sélectionner avec soin lors de la conception d’un nouveau bâtiment ou la rénovation d’un bâtiment existant. Afin de guider les concepteurs en ce sens, des outils ont été développés pour informer sur leur impact environnemental. L’analyse de cycle de vie (ACV) et les déclarations environnementales de produit (DEP) font partie de ces outils disponibles pour caractériser cette performance.

L’analyse de cycle de vie d’un bâtiment, rappelons-le, est un calcul complexe qui permet de prendre en compte de façon exhaustive les impacts de son cycle de vie. L’analyse peut considérer de façon intégrale toutes les étapes de ce cycle de vie, incluant la production des matériaux, les phases de construction et d’utilisation du bâtiment ainsi que sa fin de vie, ou encore se pencher strictement sur certaines phases. Pour caractériser ces impacts il faut disposer d'une grande quantité de données qui proviennent généralement de bases de données génériques. Celles-ci permettent d’obtenir des données représentatives d’une région ou d’un pays pour un matériau ou un processus.

À l’instar des fiches nutritives affichées sur les aliments, les DEP nous informent quant à elles des impacts environnementaux associés spécifiquement aux produits. Elles peuvent donc faciliter la comparaison entre différents produits grâce aux informations quantitatives qu'elles contiennent. Ces données sont issues d’ACV et sont vérifiées par une tierce partie. Les DEP suivent les lignes directrices des règles spécifiques aux catégories de produits (PCR) afin de permettre la comparaison entre les produits.

Évaluation de l’offre

Dans le but d’évaluer l’offre de DEP pour les produits de structures en bois massif et la contribution de ces DEP à la qualité des analyses environnementales de bâtiments, Gabrielle Pichette a réalisé un projet de maîtrise au sein de la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB), à l’Université Laval. Plus précisément, elle a documenté l’offre de DEP pour ces produits en Amérique du Nord, elle a comparé le contenu des données des DEP avec celui des bases de données génériques et elle a analysé l’effet de l’utilisation des résultats d’impacts environnementaux des DEP comparativement aux bases de données génériques, dans une analyse de cycle de vie d’un bâtiment multirésidentiel en bois massif.

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Pour l'avenir de la vannerie abénaquise

18 juillet 2024

Les savoirs autochtones et les sciences du bois s'allient pour définir les conditions favorisant la croissance de frênes noirs qui se prêtent bien à la fabrication de paniers traditionnels.

L'avenir de la vannerie pratiquée par les Premières Nations pourrait-il être affecté par l'agrile du frêne, un insecte ravageur arrivé au Québec en 2008? La chose n'est pas impensable compte tenu du fait que la principale espèce utilisée pour fabriquer les paniers traditionnels dans le Nord-Est américain, le frêne noir, est naturellement peu abondante et qu'elle est l'essence de frêne la plus vulnérable aux assauts de cet insecte. La situation est suffisamment préoccupante pour qu'une équipe formée de chercheurs de l'Université Laval, du W8banaki (Conseil tribal de la Nation W8banaki) et du Bureau environnement et terre d'Odanak se penche sur les façons d'assurer un approvisionnement durable en frêne noir pour la vannerie traditionnelle.

«Le frêne noir est vraiment le meilleur arbre pour faire de la vannerie traditionnelle, explique Laurence Boudreault, étudiante-chercheuse en sciences forestières de l'Université Laval. Les propriétés physico-mécaniques de son bois permettent d'en tirer de longues éclisses qui peuvent être tressées parce qu'elles sont à la fois flexibles et résistantes. Elles plient sans casser», précise la doctorante, qui vient de publier les résultats d'une partie de ses travaux sur la question dans le Canadian Journal of Forest Research.

En 2018, en réponse aux préoccupations causées par l'agrile du frêne, le Conseil tribal de la Nation W8banaki a contacté le professeur Alexis Achim, du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, pour discuter de la possibilité de mener des travaux conjoints sur le frêne noir. «Mon projet est issu de ces discussions. Il marie les connaissances traditionnelles des W8banakiak et les sciences du bois», souligne la doctorante, déjà détentrice d'un baccalauréat en anthropologie.

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Louis Bernier récipiendaire du prix Reconnaissance de carrière de la Société canadienne de phytopathologie

18 juillet 2024

Félicitations à Louis Bernier, professeur retraité du Département des sciences du bois et de la forêt et spécialiste en mycologie et pathologie forestière, qui s’est vu décerner le Reconnaissance de carrière de la Société canadienne de phytopathologie.

Le prix lui a été remis lors de la rencontre annuelle de la Société canadienne de phytopathologie qui s’est tenue à Winnipeg du 7 au 10 juillet, dans le cadre du congrès Plant Canada 2024.

À propos du prix

L'objectif du Prix de reconnaissance de carrière est de reconnaître et de valider les contributions de personnes retraitées qui ont apporté une contribution importante et à long terme à la phytopathologie au Canada et dans la communauté en général. C'est également l'occasion de publier un compte rendu de ces contributions dans la Revue canadienne de phytopathologie en guise de reconnaissance.

Les lauréats doivent avoir contribué aux deux domaines suivants :

  1. Recherche en phytopathologie. Y compris les contributions à la recherche publiées, la formation des étudiants et du personnel de recherche, les conférences et présentations invitées, les livres et chapitres de livres, etc. Un curriculum vitae doit être joint à la candidature soumise.
  2. Communauté de phytopathologie. Cela peut inclure l'enseignement de cours de phytopathologie, le travail de vulgarisation, l'éducation du public, la diffusion d'informations, les contributions à l'étranger, la préparation de bulletins et de fiches d'information, etc
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Pascale Roy-Léveillée, récipiendaire du John Ross Mackay lecture Award

02 juillet 2024

Félicitations à Pascale Roy-Léveillée, professeure agrégée au Département de géographie, récipiendaire du John Ross Mackay lecture Award remis dans le cadre du 12e colloque international sur le pergélisol. C’est devant plus de 450 personnes que la professeure Roy-Léveillée a prononcé la conférence d’ouverture du colloque d’une durée de 45 minutes qui portait sur sa recherche effectuée dans la plaine de Old Crow en collaboration avec les membres de la communauté de Old Crow.

Mme Roy-Léveillée a été présentée par Steve Kokelj, de la commission géologique des Territoires du Nord-Ouest, et une plaque lui été remise par Kumari Karunaratne, présidente sortante de l'Association Canadienne de Pergélisol.

La lauréate ou le lauréat du prix est choisi conjointement par le conseil d'administration de l'Association canadienne du pergélisol et les membres du Comité national canadien - Association internationale du pergélisol, en fonction de l'excellence de la recherche dans les études sur le pergélisol.

À propos de la conférence

Cette conférence, nommée en l’honneur du plus éminent expert canadien du pergélisol, le feu professeur J. Ross Mackay, est donnée à chaque conférence canadienne sur le pergélisol. Il a été créé par le Comité national canadien de l'Association internationale du pergélisol (CNC-IPA) en 2015 et est désormais décerné conjointement avec l'Association canadienne du pergélisol (CPA).  La personne lauréate peut se trouver à n'importe quelle étape de sa carrière et est choisie conjointement par le conseil d'administration de l'ACP et les membres du CNC-IPA en fonction de l'excellence de sa recherche dans les études sur le pergélisol.

Crédit photo : Alistair Maitland Photography

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Roussel Teguia, étudiant au doctorat en géographie, gagnant du Prix international Art Urbain

02 juillet 2024

Félicitations à Roussel Teguia, étudiant au doctorat en géographie, qui s’est vu décerner le Prix international au Concours international Art Urbain, qui s’est tenu le 24 juin dernier, à la Grande Arche de la Défense, à Paris. Il repart également avec une bourse de 2 500 Euros.

Son projet « Vivre au-delà des murs » s’est démarqué dans la thématique imposée aux participantes et participants : « Transition écologique, NOUVEAUX USAGES : Les Territoires dans leur diversité sont porteurs de solutions. »

Description de son projet

Le projet : Depuis la construction de la clôture Ouest de l'université de Lomé (la principale université du Togo) en 2017, s'amorce une occupation spontanée progressive de sa réserve foncière. Cette occupation non planifiée transforme cette réserve en des tissus urbains isolés, insalubres et dépourvues d'infrastructures adéquates. Le présent projet s'appuie sur une économie de la fonctionnalité pour améliorer la qualité de vie des résidents et assurer la transition écologique. La performance d'usage est développée par des espaces partagés qui se situent tout au long d'un continuum, qui va du privé (à l'échelle du bâtiment) au public (espaces de coworking, jardin d'étude, rue partagé, parking partagé et jardin communautaire). Il offre non seulement des avantages économiques et environnementaux, mais favorise également un mode de vie plus communautaire pour cette population majoritairement jeune (étudiants âgés entre 18 et 30 ans) et porteuse de nouvelles pratiques et usages.

À propos du concours

L'association « L'Art urbain dans les territoires », fondée le 1er octobre 1984 et reconnue d’utilité publique, a pour but de promouvoir l’aménagement urbain durable des villes, bourgs et villages.

Le Concours International arturbain.fr est ouvert aux équipes pluridisciplinaires d'enseignants et d'étudiants des écoles et universités d’architecture et d’urbanisme, d’ingénierie, de paysage, de design d’espace, etc. Ces équipes proposent un projet ancré sur les enjeux d’un site existant. Cette soirée de remise des prix est également l’occasion de décerner les Bourses de l’Art urbain aux jeunes professionnels titulaires des meilleurs projets de fin d’étude.

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Deux étudiantes de la FFGG parmi les lauréates du concours Chapeau, les filles! Excelle Science

27 juin 2024

Félicitations à Adèle Brisson et Emmy Drouin, étudiantes au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, lauréates des Prix Ressources Naturelles et Forêts du concours Chapeau, les filles! Excelle Science. Les deux étudiantes reçoivent chacune un prix de 2 000$. Les lauréates ont été annoncées lors de la cérémonie du lundi 17 juin dernier.

À propos du concours

Le concours Chapeau, les filles! et son volet Excelle Science soulignent la volonté et le travail des femmes qui, inscrites à un programme de formation professionnelle ou technique ou au baccalauréat dans une discipline des sciences ou du génie, se dirigent vers l’exercice d’un métier traditionnellement masculin.

Le concours:

  • valorise les femmes qui choisissent un métier traditionnellement masculin;
  • récompense leurs efforts;
  • favorise la réussite des étudiantes dans un groupe à prédominance masculine;
  • propose des modèles féminins hors des sentiers battus.

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Le Département des sciences géomatiques au Festival de sciences Lévisium

20 juin 2024

En collaboration avec l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec, le Département des sciences géomatiques était sur place au Festival de sciences Lévisium, qui s’est tenu du 14 au 16 juin à Lévis.

Le kiosque du Département a permis de faire rayonner la géomatique, ses programmes de formation et les professions d’arpenteur(e)-géomètre et d’ingénieur(e) en géomatique. Les jeunes pouvaient essayer des stations totales, voir un drone ou participer à un petit jeu de type « jeu d’évasion » en lien avec l’arpentage.

Nos représentantes et représentants facultaires ont eu l’opportunité de rencontrer des centaines de personnes de tous les âges tout au long de la fin de semaine

Merci à Alexandre Laplante, étudiant au baccalauréat en sciences géomatiques, qui a participé à l’animation du kiosque.

En savoir plus sur l’événement 

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Valérie Courtois, Doctorat honoris causa en sciences forestières

18 juin 2024

Innue et professionnelle en foresterie
En reconnaissance de son rôle de gardienne du territoire et de ses contributions à la société.

Leader nord-américaine dans le mouvement de conservation et de protection des terres par les peuples autochtones, Valérie Courtois œuvre à renforcer le sentiment d'appartenance des Autochtones à leur nation et à créer un espace de réconciliation entre les peuples.

Détentrice d’un baccalauréat en sciences forestières de l’Université de Moncton, elle se spécialise dans les enjeux autochtones, l’écologie forestière ainsi que la gestion et la planification écosystémiques. Après ses études, elle s’est rapidement démarquée comme consultante en foresterie pour l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, puis comme responsable du programme des gardiens de l’environnement chez Innu Nation. 

Fondatrice et directrice générale de l’Initiative de leadership autochtone (ILA), un organisme qui se consacre à faire progresser le rôle des nations autochtones dans la prise de décision pour l’avenir de leurs territoires, elle est reconnue comme une leader inspirante qui mise sur le partage des valeurs, des idées, des stratégies et des savoirs.

Lire son profil complet

Dix doctorats honorifiques à des personnalités éminentes et inspirantes

Dix personnalités d’exception, qui se sont démarquées par leur excellence, recevront un doctorat honoris causa de l’Université Laval. La rectrice Sophie D’Amours remettra un parchemin et une épitoge symbolisant ce grade universitaire aux récipiendaires lors des cérémonies de collation des grades qui se tiendront au Centre des congrès de Québec du 17 au 20 juin.

Fidèle à la tradition, l’Université Laval décerne cette année sa plus haute distinction à la forestière Valérie Courtois, au capitaine-pêcheur Ghislain Cyr, à l’entrepreneur Jean Bélanger, à la professeure et chercheuse Isabelle Ferreras, au cinéaste André Gladu, à la réalisatrice et productrice Nancy Florence Savard, au scientifique Charles E. Smith, à l’administrateur de sociétés Jean St-Gelais, à la femme d’affaires et administratrice de sociétés Monique Leroux ainsi qu’au patient partenaire et conférencier Luc Vigneault.

« C’est avec une immense fierté que nous soulignerons la réussite de centaines de diplômées et diplômés de la promotion 2024 et que nous rendrons hommage à ces personnes au mérite exceptionnel qui, par leur influence transformative, leur engagement soutenu et leur persévérance exemplaire, ont eu un impact positif sur la société », a déclaré la rectrice Sophie D’Amours.

Article sur ULaval nouvelles

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Un statut juridique pour le fleuve Saint-Laurent

13 juin 2024

Une entrevue de Nathalie Gravel par Québec Science.

Les écosystèmes du Saint-Laurent sont menacés et requièrent une protection continue. Comment assurer leur défense ?

Et si on octroyait au Saint-Laurent des droits fondamentaux ? Comme celui de couler librement, ou de ne pas être pollué ? C’est l’initiative lancée en 2018 par l’Observatoire international des droits de la nature, un organisme basé à Montréal qui a pour mission de promouvoir les droits de la nature au Québec, au Canada et à l’étranger.

Au cours des dernières années, deux projets de loi ont été déposés aux gouvernements provincial et fédéral en vue d’accorder un statut de personnalité juridique au Saint-Laurent. Ces projets sont appuyés par des députés québécois et l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador. La chercheuse Nathalie Gravel, professeure agrégée au Département de géographie de l’Université Laval, apporte son expertise à ce projet en tant que conseillère scientifique.

Lire la suite de l’articlE SUR QUÉBEC SCIENCE 

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Nouveau cours de géographie

12 juin 2024

Un nouveau cours sur la géopolitique des ressources naturelles en Afrique sera offert à l'automne 2024 au département de géographie.
Le cours vise à étudier principalement la problématique de la gouvernance des ressources extractives dans une perspective géopolitique mais aborde aussi dans un contexte de changements climatiques les liens systémique avec les autres ressources à savoir foncières, hydriques, forestières, agricoles et halieutiques. A travers les concepts théoriques de la malédiction des ressources et du paradoxe de l’abondance extractive, la réflexion théorique est illustrée par des études de cas emblématiques et par l'évocation de questions d'actualité. Sont abordés les aspects juridiques, politiques, économiques, sociaux et environnementaux des ressources naturelles afin d’assurer une meilleure compréhension des enjeux et défis liés à ce domaine et de renforcer la capacité d’analyse critique multi-niveaux.

Pour information  
Idiatou Bah, Ph.D. Professeure adjoint
idiatou.bah.1@ulaval.ca
Consultez le site
Géopolitique des ressources naturelles en Afrique | Cours (ulaval.ca)

Crédit photo: Dominic hagan123

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L’IA et les sciences géomatiques au service de l’accessibilité à Victoriaville

11 juin 2024

Utiliser l’intelligence artificielle et les sciences géomatiques pour collecter des données d’accessibilité à l’échelle d’une ville : c’est toute l’ambition de iAccès. Ce projet, porté par la Chaire de recherche du Canada sur les villes et mobilités intelligentes et inclusives et financé par le ministère de l’Économie et de l’Innovation, s’appuie sur des algorithmes d’apprentissage profond pour la segmentation automatique de nuages de points LiDAR et d’images aéroportées. Avec des technologies, il devient possible d’identifier rapidement et efficacement les potentiels obstacles à l’accessibilité (pente, marche) et les aménagements déjà réalisés (bateau-pavé, rampe d’accès) à l’échelle de toute une ville. Cela permet de réduire considérablement le coût et le temps nécessaire à la collecte des données d’accessibilité, qui se fait encore très souvent manuellement aujourd’hui.

Dans le cadre de ce projet, l’équipe de Mir Abolfazl Mostafavi, professeur titulaire au Département des sciences géomatiques de l’Université Laval, s’est rendue mercredi dernier à Victoriaville pour une journée de présentation scientifique, d’échanges, et tests grandeur nature. Victoriaville, reconnue pour sa politique en faveur de l’accessibilité, est une des villes partenaire du projet.  Les résultats de deux ans de recherche ont été présentés à plusieurs membres de l’équipe municipale, très curieux des nombreuses applications rendues possibles par cette technologie. D’autres partenaires du projet (IVADO, ville de Montréal) ont également pris part aux échanges.

Dans les prochaines semaines, les données d’accessibilité de Victoriaville seront intégrées dans l’application MobiliSIG. Cette application, développée par l’équipe de la Chaire, permet aux personnes utilisatrices de fauteuil roulant manuel (FRM) de planifier et naviguer sur des itinéraires accessibles. Des tests d’utilisabilité de MobiliSIG seront réalisés à Victoriaville durant l’été avec huit personnes utilisatrices de FRM, avec l’ambition de pouvoir ouvrir l’application à tous les utilisateurs finaux durant l’automne 2024. L’occasion, une nouvelle fois, de tisser des liens forts entre la recherche, les territoires et ceux qui les habitent.

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Zéro vent = PM 2,5 dans l’air

07 juin 2024

L’étudiante de deuxième cycle en biogéosciences de l’environnement, Jeanne Picher-Labrie, expose des résultats de son projet de recherche « Limoil’air » sur la qualité de l’air dans les quartiers de Maizerets, de Lairet et du Vieux-Limoilou.

Un article de monlimoilou.com

Vous ne les voyez pas, mais même s’il n’y a pas de vent dans Limoilou, vous les respirez certainement : les PM 2,5.  Depuis 2022, grâce au projet de science citoyenne Limoil’air, quelque 70 capteurs mesurent, toutes les deux ou trois minutes, les concentrations de ces particules dans l’air de Maizerets, de Lairet et du Vieux-Limoilou. Cela donne des millions de mesures à analyser pour Jeanne Picher-Labrie, qui en a fait son projet de recherche pour sa maitrise en biogéosciences de l'environnement au Département de géographie de l’Université Laval.

Rappelons-le : PM 2,5, c’est le petit nom pour les particules fines d’un diamètre inférieur à 2,5 µm. Leur diamètre est environ 30 fois inférieur à celui d’un cheveu. Elles sont donc invisibles, mais leur petite taille leur permet de s’immiscer dans les voies respiratoires et d’engendrer divers problèmes de santé. Or, à proximité de Limoilou, les sources potentielles de PM2,5 ne manquent pas : le transport routier, les activités portuaires, l’incinérateur, la papetière, le chauffage au bois, les travaux de construction.

Il y a bien une station gouvernementale pour mesurer les concentrations de PM2,5, mais elle est située au parc d’Iberville, sur la 1re Rue, en bas de la 7e Avenue, et ne reflète peut-être pas bien l’air du quartier. D’où l’idée du projet de science citoyenne Limoil’air, née du conseil de quartier du Vieux-Limoilou. C’est lors de l’Assemblée générale annuelle de ce conseil de quartier, en avril, que Jeanne Picher-Labrie a présenté les résultats préliminaires de son projet de recherche.

Lire la suite de l’article

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Accédez, partagez et analysez des données en lien avec le climat et la forêt

04 juin 2024

Vous supervisez des étudiant chercheurs ou vous donnez un cours à la Faculté de Foresterie, de Géographie et de Géomatique? Vous cherchez un moyen efficace d'accéder, de partager et d'analyser des données en lien avec le climat et la forêt? Découvrez la Passerelle Forêt-Climat! 

Spécifiquement conçue pour les besoins d’enseignement et de recherche à la FFGG, elle vous donne accès à un dépôt pour vos propres données et celles de vos étudiants, ainsi qu'à une mine d'or de données publiques historiques et opérationnelles de la Forêt Montmorency. 

Naviguez en toute simplicité grâce à une interface conviviale basée sur ArcGIS entreprise et accédez gratuitement à une multitude de données essentielles pour vos cours et projets de recherche. Vous pouvez explorer la passerelle de manière anonyme ou vous connecter en toute sécurité avec votre IDUL et votre NIP. 

Besoin d'aide pour trouver des données spécifiques? Vous pouvez contacter Naïm Perreault (naim.perreault@sbf.ulaval.ca), intendant des données pour la Passerelle Forêt-Climat. Vous désirez mieux comprendre comment utiliser la passerelle à son plein potentiel? Écrivez à l’équipe de support pour obtenir un soutien personnalisé (info@foretclimat.ca). 

En savoir plus

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Trois soeurs, une même passion: la foresterie!

03 juin 2024

Camay Boisvert est présentement inscrite au baccalauréat coopératif en opérations forestières à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et ses deux soeurs, Roxanne et Alexa Boisvert ont diplômé du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers. Tous originaires de la région de l'Abitibi-Témiscamingue, elles ont une même passion, le milieu forestier. Roxanne et Alexa Boisvert sont toutes deux ingénieures forestières au ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

Elles ont donné une entrevue à Radio-Canada dans laquelle, elles expliquent les circonstances qui les ont poussées à embrasser une carrière en foresterie, qui n'était pourtant pas leur premier choix d'études, même si elles ont été en contact avec la forêt et la nature dès leur jeune âge.

Écoutez le reportage

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Nomination d'Adèle Garnier à la direction générale du CELAT

30 mai 2024

Nous sommes heureux d’annoncer la nomination de la professeure Adèle Garnier, professeure au département de géographie,  en tant que nouvelle directrice générale du CELAT - UL. Son mandat débutera le 1er septembre 2024. Elle succèdera à Jean-François Gauvin.

Félicitations pour cette nomination !

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L'Université Laval participe à l'exposition « Le Québec, autrement dit »

30 mai 2024

Les équipes de deux facultés ont collaboré avec le Musée de la civilisation pour la réalisation d'outils technologiques

Mettre en valeur le territoire québécois, c’est l’objectif de la nouvelle exposition permanente du Musée de la civilisation, Le Québec, autrement dit, qui débute le 30 mai. L’Université Laval y contribue à travers l’équipe de l’Atlas du Québec, affiliée au Laboratoire de cartographie de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, et la Chaire de leadership en enseignement des sciences sociales numériques de la Faculté des sciences sociales.

Au début du parcours de l’exposition, une borne tactile a été conçue en collaboration avec la Chaire de leadership en enseignement des sciences sociales numériques. Les visiteurs seront invités à se créer un profil et à répondre à des questions au fil de leur visite pour découvrir différentes perspectives sur le Québec. Les résultats seront ensuite analysés et comparés de façon anonyme.

Le Musée a aussi eu recours à l’équipe de l’Atlas du Québec, qui sera publié en 2025 sous la direction des professeurs Yves Brousseau et Guy Mercier, pour concevoir la cartographie illustrant l’exposition. Les cartes numériques, élaborées avec La Commission de toponymie du Québec, seront affichées sur deux grands dispositifs interactifs à la sortie du pavillon Habiter. Le premier dispositif, intitulé Le Québec peuplé, présentera l’occupation et les migrations passées jusqu’à nos jours. Le second, Le Québec nommé, fera découvrir des centaines de toponymes sur le territoire.

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1,65 M$ pour former des spécialistes en restauration des écosystèmes

27 mai 2024

Dirigé par le professeur Damase Khasa, ce programme formera des personnes hautement qualifiées en mesure de concevoir des solutions innovantes et vertes pour restaurer les écosystèmes perturbés.

Les terres dégradées, endommagées ou détruites en raison des activités humaines occupent maintenant plus de 75% de la surface terrestre. Afin de construire un monde plus équitable, plus vert et plus accueillant, il est urgent de restaurer ces écosystèmes, et l'apport de spécialistes capables de proposer des solutions innovantes pour y arriver sera essentiel.

C'est ce constat qui a conduit le professeur Damase Khasa, du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, à soumettre un projet de formation interdisciplinaire et transsectoriel pour la restauration des écosystèmes au Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l'expérience en recherche (FONCER) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

L'idée a plu au CRSNG puisque le professeur Khasa vient de recevoir 1,65 M$ pour mener ce projet à terme. «Au cours des 6 prochaines années, explique-t-il, nous allons former 91 personnes afin qu'elles disposent des compétences techniques, scientifiques et professionnelles leur permettant développer des solutions vertes et à faibles intrants pour la restauration des écosystèmes dégradés, endommagés ou détruits.» La professeure Janani Sivarajah et le professeur Marc J. Mazerolle font également partie de l’équipe FONCER.

L'Université Lakehead, l'Université Laurentienne, l'Université de Toronto, l'Université de l'Alberta ainsi qu'une trentaine de partenaires de l'Afrique, des Amériques, de l'Asie et de l'Europe collaboreront au projet. Après 2030, ce programme se poursuivra sous la forme d'un microprogramme crédité offert par l'Université Laval.

Lire l’article sur ULaval nouvelles 

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Sylvie Daniel, nouvelle directrice du Département des sciences géomatiques

27 mai 2024

Nous sommes heureux d’annoncer la nomination de la professeure Sylvie Daniel en tant que nouvelle directrice du Département des sciences géomatiques de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. D’une durée de 4 ans, son mandat débutera le 1er juin 2024. Elle succède à Francis Roy, directeur du Département pour une durée de deux mandats de quatre ans.

Madame Daniel se spécialise entre autres dans l’acquisition de données, traitement d’image, réalité augmentée.

Nous remercions sincèrement Francis Roy pour toutes ses années d’engagement et de dévouement comme directeur du Département des sciences géomatiques et souhaitons bon succès à Sylvie Daniel dans la réalisation de ses nouveaux défis professionnels.

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Du renouveau en vue à la Forêt Montmorency

17 mai 2024

L'Université Laval s’est vu confier la gestion du territoire de la Forêt Montmorency en 1964 pour soutenir l'enseignement et la recherche en sciences forestières. Ses projets de recherche ont influencé les pratiques en foresterie et permettent de trouver des solutions innovantes pour la lutte contre les changements climatiques. Afin de poursuivre sur cette lancée, la Faculté souhaite se donner les moyens de ses ambitions.

Un projet porteur

Afin de maintenir son excellence et son impact, l’Université Laval doit actualiser les infrastructures de la Forêt Montmorency. Pour ce faire, la direction de la Faculté travaille de pair avec le Vice-rectorat aux infrastructures et à la technologie afin de mettre sur pied un plan de renouvellement des infrastructures de la Forêt Montmorency qui répondent aux besoins d’accueil, de recherche et d’enseignement ainsi que de mise en valeur de la foresterie. Nous sommes rendus à l’étape de faire entériner l’orientation sur les bâtiments par les instances de l’Université Laval. La communauté de la FFGG sera informée par la suite des nombreuses étapes qui devront être franchies.

Campagne de mise en valeur

Parallèlement, la direction facultaire planifie une campagne de communication pour faire mieux connaître la mission de la Forêt Montmorency. Pour bien cibler les informations à communiquer et comprendre les préoccupations de sa communauté, des groupes représentatifs d’utilisateurs et d’utilisatrices de la Forêt seront sondés. La campagne de communication sera lancée au cours de la prochaine année et permettra de sensibiliser la communauté à l’importance de la Forêt Montmorency, et aussi, de mobiliser la communauté au projet de renouveau de la Forêt.

Fêtons nos 60 ans et rêvons à l’avenir de notre Forêt!

À l’été 2024, la FFGG soulignera le 60e anniversaire de la Forêt Montmorency. Une semaine thématique se déroulera à la mi-septembre, qui inclura une activité grand public. Nous vous tiendrons informés au cours des prochaines semaines.

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Une équipe d’étudiants finissants en génie géomatique se démarque lors de la Journée de la relève en géomatique!

03 mai 2024

La journée de la relève en géomatique a eu lieu vendredi le 26 avril dernier.

Les membres du Département des sciences géomatiques, les partenaires et les invité(e)s ont pu assister à cinq présentations de projets du baccalauréat en génie géomatique (1) et des deux programmes de maîtrise en sciences géomatiques : maîtrise en géomatique appliquée (3) et maîtrise avec mémoire (1).

Les sujets abordés étaient variés : bâtiments intelligents, politiques foncières, cartographie des bandes riveraines, calcul de réseaux hydrographiques et suivi des points d’accès à l’eau potable.

Félicitations à l’équipe de Jean-Michel DesgagnéFaël Poirier et Justin-Joël Takodjou Djoko, finissants du programme de baccalauréat en génie géomatique, qui ont mérité une bourse de l’Association canadienne des sciences géomatiques – Section Champlain pour leur présentation intitulée « Bâtiment intelligent : Conception d'un système de positionnement pour la mobilité et la navigation intérieure », un projet réalisé dans le cadre de la Chaire de recherche en ville et mobilité intelligente et inclusive du professeur Mir Abolfazl Mostafavi. Leur projet a permis le développement d’une application mobile permettant le positionnement précis à l’intérieur du Pavillon Louis-Jacques-Casault à l’aide de balises « bluetooth » et la navigation entre deux emplacements situés sur les différents étages. Les résultats obtenus seront intégrés à l’application MobiliSIG qui vise à aider les personnes ayant des incapacités dans leurs déplacements (intérieurs et extérieurs).

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Poste de professeure ou professeur en cognition spatiale et modélisation interactionnelle

02 mai 2024

Description du poste : https://www.rh.ulaval.ca/emploi/HCM/8698/votreexpertise
Job description : https://www.rh.ulaval.ca/emploi/HCM/8699/votreexpertise

Description du poste

Le Département des sciences géomatiques de l’Université Laval sollicite des candidatures pour un poste de professeure ou de professeur en cognition spatiale et modélisation interactionnelle, qui requiert des connaissances avancées :

  • En sciences de la nature et du génie relatives aux systèmes de positionnement, de navigation, de modélisation numérique et de cartographie de l’espace et de l’environnement;
  • En sciences humaines sur les façons dont les êtres humains traitent les concepts spatiaux (acquisition, structuration révision de l’information et de connaissance spatiale) et interagissent avec leur environnements physique, social et technologique.

Les activités académiques inhérentes à ce poste s’inscriront en appui (mais non exclusivement) à la programmation de recherche de la Chaire de recherche du Canada sur les villes et mobilités intelligentes et inclusives, qui vise à répondre aux enjeux de développement de villes intelligentes durables, soucieuses du bien-être de leurs citoyens, en particulier des personnes les plus vulnérables (notamment celles avec des incapacités et les personnes âgées), par l’aménagement d’un environnement urbain favorisant une meilleure mobilité et inclusion.

La personne candidate doit démontrer sa capacité à mener des activités d’enseignement et de recherche novatrices caractérisées par des collaborations intersectorielles (sciences naturelles et génie, sciences humaines et sociales, sciences de la santé), menant au développement d’applications géospatiales mieux adaptées aux besoins spécifiques de différentes catégories de personnes. La personne candidate devra avoir les capacités à établir des liens entre les travaux de recherche réguliers réalisés en géomatique (basés sur les données, les modèles géospatiaux, la cartographie dynamique, les technologies et les capteurs) et les usagers des applications qui en découlent. Cette expertise pourrait tout aussi bien s’appliquer à différentes thématiques, comme l’aménagement de territoires inclusifs et la mobilité des personnes ayant des incapacités, les personnes exposées à différents types de risque et d’aléas naturels (comme les inondations). Ce faisant, la personne retenue pour ce poste contribuera à consolider l’utilité sociale, humaine et sanitaire de la géomatique (et des travaux de recherche qui y sont menés), en plaçant l’être humain et ses besoins au centre des méthodes de représentation numérique des milieux de vie (comme le milieu urbain).

De même, la personne candidate devra élaborer et concrétiser son propre programme de recherche, s’associer à des équipes de recherche, obtenir du financement et participer à des initiatives de recherche interdisciplinaires en collaboration avec les autres domaines d’expertises présents au Département, à la Faculté et à l’Université, lesquels présentent un fort intérêt stratégique (comme les villes intelligentes, le changement climatique et la résilience aux aléas) et qui répondent aux besoins grandissants en données géospatiales pour différents besoins et dans différents milieux.

La personne retenue pour occuper ce poste est appelée à assumer des enseignements réguliers aux trois cycles. Elle effectuera de la recherche de pointe dans le domaine du poste offert. Elle devra également démontrer une ouverture aux collaborations interdisciplinaires, autant en enseignement qu’en recherche. Elle devra encadrer des étudiantes et étudiants aux trois cycles, développer les moyens nécessaires pour obtenir ses propres financements de recherche, incluant la mise en œuvre de projets de collaboration publique et privée. Elle devra enfin contribuer aux responsabilités administratives du Département des sciences géomatiques, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et de l'Université Laval. Elle pourra éventuellement être appelée à assumer des enseignements à l’extérieur de son domaine de spécialité, c’est-à-dire dans les autres domaines de la géomatique dans lesquels œuvre le Département.

Critères de sélection

Les personnes intéressées à poser leur candidature doivent détenir un doctorat dans une discipline pertinente pour ce poste. Un stage postdoctoral en lien avec le poste à pourvoir ou une expérience professionnelle équivalente est fortement souhaité. Les dossiers retenus seront évalués selon la capacité de la personne candidate à :

  • Exercer les quatre grandes fonctions universitaires : enseignement, recherche et encadrement d’étudiantes et d’étudiants gradués, participation interne, rayonnement externe;
  • Faire preuve de leadership en enseignement et en recherche;
  • Travailler en équipe;
  • Démontrer des compétences pour la gestion universitaire (entre autres, la participation à différents comités et instances) et l’administration de projets;
  • Faire preuve d’engagement envers la communauté scientifique et les collectivités.

La langue d’enseignement étant le français, la candidate ou le candidat doit être apte à enseigner de manière compréhensible dans cette langue; si ce n’est pas le cas, la candidate ou le candidat devra développer sa capacité à s’exprimer en français (oral et écrit) selon les dispositions de l’annexe B de la convention collective en vigueur. La connaissance de la langue anglaise est également requise.

Traitement et conditions d’emploi : selon la convention collective en vigueur.
Période d’affichage : du 2 mai au 7 juin 2024
Date prévue d’entrée en fonction : 1er septembre 2024

Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les Autochtones et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.

L’université Laval étant une université francophone, l’annexe B de la convention collective stipule que la professeure ou le professeur qui n’a pas le français comme langue maternelle doit, dans un délai prescrit, démontrer une compétence langagière fonctionnelle du français oral et écrit.

Toute personne intéressée à présenter sa candidature doit fournir les documents suivants (en format PDF) :

  • Un curriculum vitæ;
  • Une lettre de présentation mettant en évidence l’expérience pertinente au poste et expliquant comment la personne candidate répond aux critères de sélection (max. 3 pages);
  • Les noms et coordonnées complètes de trois personnes à qui la personne candidate aura demandé de fournir des références (lettres de recommandation à joindre au dossier);
  • Une liste de publications et une copie de trois articles ou publications écrites représentatifs de la production scientifique de la personne candidate;
  • Un document faisant état des motivations et de la vision de la personne candidate envers l’enseignement et la recherche (max. 3 pages).

Destinataire:
Monsieur Francis Roy, directeur
Département des sciences géomatiques
Université Laval
Pavillon Louis-Jacques-Casault, bureau 1315
1055, avenue du Séminaire
Québec (Québec) G1V 0A6
Téléphone : 1-418-656-2530
Courrier électronique : direction@scg.ulaval.ca

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La Campagne Communauté universitaire au sein de la FFGG atteint 61% de participation!

02 mai 2024

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique exprime sa gratitude envers tous ses membres pour leur dévouement et leur générosité manifestée au cours de la Campagne Communauté universitaire, qui s'est déroulée du 19 février au 30 avril derniers.

Nous sommes fiers de constater un taux de participation de 61 % au sein de notre communauté facultaire, ce qui témoigne de l'importance accordée à la philanthropie à la FFGG.

Une fois de plus, merci à tous ceux et celles qui ont contribué à faire de cette campagne un succès. Votre engagement continu à soutenir notre communauté universitaire est une source d'inspiration et de motivation pour nous tous.

Le Département gagnant

La petite compétition amicale entre les départements de la Faculté s’est soldée par une victoire du Département des sciences géomatiques, dont le taux de participation fut légèrement supérieur au Département de géographie et au Département des sciences du bois et de la forêt.

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Nathalie Barrette, nouvelle directrice du Département de géographie

01 mai 2024

Nous sommes heureux d’annoncer la nomination de la professeure Nathalie Barrette en tant que nouvelle directrice du Département de géographie de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. D’une durée de 4 ans, son mandat débutera le 1er juillet 2024. Elle succède à Najat Bhiry, directrice du Département depuis le 1er juin 2023, qui occupera la fonction de présidente de la Commission des affaires étudiantes dès juillet 2024.

"Je vous remercie sincèrement pour cette opportunité. Je suis honorée et enthousiaste à l’idée de contribuer au succès et au bien-être de notre Département" - Nathalie Barrette

Madame Barrette se spécialise dans la géographie environnementale, la climatologie de l’environnement, les vulnérabilités aux aléas climatiques, ainsi que dans les changements climatiques.

Nous remercions Najat Bhiry pour son engagement et sa disponibilité comme directrice du département dans la dernière année et lui souhaitons, ainsi qu’à Nathalie Barrette, le meilleur succès dans leurs nouveaux défis professionnels.

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Une industrie à développer en pays andin

01 mai 2024

Une délégation du Chili a passé quelques jours à Québec dans le but de découvrir le savoir-faire québécois en matière de préfabrication de bâtiments en bois

Le Chili est un pays d’environ 20 millions d’habitants situé le long de la côte ouest de l’Amérique du Sud. Il occupe une superficie de plus de 750 000 km2. On y trouve d’abondantes ressources forestières. Ce pays hispanophone fait actuellement face à un déficit de logements sociaux. La solution du gouvernement est de miser sur la préfabrication de bâtiments en bois, une méga commande de 600 000 logements en 10 ans.

C’est dans ce contexte que la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval a accueilli une délégation chilienne de 14 personnes, en majorité des industriels du secteur de la construction, entre le 21 et le 26 avril.

«La délégation est venue ici pour voir comment on travaille dans notre écosystème», explique le professeur Pierre Blanchet, du Département des sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois. «Je pense que l’on peut dire que les chercheurs de l’Université Laval et les entrepreneurs québécois ont une expertise de niveau international en préfabrication de bâtiments en bois», poursuit-il.

Une occasion d’échanger

Selon le professeur, cette mission technico-économique a d’abord été une occasion d’échanger. «Le groupe a visité huit usines, indique-t-il. Chaque fois, la visite dépassait le temps prévu. Parfois, cela prenait trois heures. Je ne le dis pas négativement. Les gens de la délégation posaient beaucoup de questions à ceux qui les accueillaient.»

L’agent de développement économique Frane Zilic représentait le gouvernement chilien au sein de la délégation. Durant l’entrevue avec ULaval nouvelles, il a nommé l’entreprise RG Solution comme son premier choix parmi les entreprises visitées. Idem pour José Pablo Undurraga, un entrepreneur chilien étudiant au doctorat à l’Université du Biobío à Concepción.

RG Solution est située à Saint-Romain, en Estrie. Cette société se spécialise dans la construction modulaire sur mesure basée sur des unités de travail indépendantes. «L’organisation et la logistique derrière sont impressionnantes», soutient Frane Zilic. Le professeur Blanchet renchérit. «Tout est tellement bien organisé, séquencé, dit-il. L’unité est stable et l’équipe et les matériaux arrivent aux cellules de façon très organisée. Rien ne traîne, tout est propre. C’est atypique pour une usine. On a l’impression d’entrer dans une usine à l’arrêt.» Pour José Pablo Undurraga, c’est la philosophie de l’équipe, non de la personne. «Si un employé fait une erreur, explique-t-il, l’équipe est responsable, pas l’individu.»

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Un projet de recherche précise les données Limoil’air

30 avril 2024

Un article du Carrefour de Québec

Jeanne Picher-Labrie, étudiante à la maîtrise en biogéosciences de l’environnement, travaille présentement sur un projet de recherche. Celui-ci concerne les données 2022-2023 des capteurs du réseau Limoil’Air. À mi-parcours de son ouvrage, elle apporte un ensemble de précisions aux données recueillies. Ses recherches dressent par ailleurs un portrait détaillé des dépassements de normes de la qualité de l’air dans Limoilou.

Lors du dernier conseil de quartier du Vieux-Limoilou, plusieurs citoyens ont pu assister à la présentation de ce projet. « On sent un appétit de la population à voir ce qui est fait avec les données de Limoil’Air. Au même titre que notre présentation de données en septembre dernier, on a décidé de réitérer et de lancer l’invitation à Jeanne pour venir présenter ses recherches. Ça a permis de voir aux gens le travail accompli, et ce qui s’en vient dans le cadre de ce projet », commente Raymond Poirier, président du conseil de quartier du Vieux-Limoilou.

Le quartier passé à la loupe

Installés sur les espaces extérieurs de quelque 70 foyers, les capteurs Revolvair accumulent des données dans Maizerets, Lairet et le Vieux-Limoilou. Dans un premier temps, Jeanne Picher-Labrie a élaboré un système de correction des données recueillies. En effet, celles-ci sont parfois influencées par d’éventuels biais. « En corrigeant les données, on les valide et on les rend plus fiables d’un point de vue scientifique. Si on veut comparer nos données aux normes, il faut s’assurer qu’elles soient le plus proche possible des réelles concentrations [de l’air en particules] », résume-t-elle.

Suite à cette première étape, le projet Limoil’air révèle un taux de concentration de particules PM2.5 dans l’air similaire à celui de la station gouvernementale. Par ailleurs, les 70 capteurs apportent des données individuelles à étudier dans le détail, en passant le quartier à la loupe.

« Il y a énormément de variabilités d’une station à l’autre. On passe du simple au double en termes de concentration annuelle. [La station gouvernementale] ne parvient pas à décrire la variabilité qu’il y a au sein du quartier. » - Jeanne Picher-Labrie, étudiante à la maîtrise en biogéosciences de l’environnement

Par exemple, Mme Picher-Labrie a analysé les concentrations de particules dans l’air en fonction de la direction du vent. Au même titre que l’absence de vent hausse les taux de concentration, le vent de l’Est augmente le taux de particules dans un secteur précis. « Lorsque le vent vient de l’Est, on constate que des concentrations élevées au niveau d’un petit groupe de stations au sud du quartier, proches du Boulevard des Capucins. »

Lire la suite  sur le site du Carrefour de Québec.

Entrevue radiophonique

La journaliste scientifique Valérie Levée a présenté le projet de Mme Picher-Labrie lors de l’émission radio « C’est encore mieux l’après-midi » de Radio-Canada datant du 30 avril.
Le segment est présenté à 17h41.

Écouter l'entrevue

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Un étudiant au doctorat en génie du bois participe à l'émission Les inventifs!

29 avril 2024

Est-ce que ça fonctionne aussi bien des mitaines isolées avec de l'herbe séchée que des mitaines synthétiques? Luc Langevin et sa collaboratrice en herbe Victoria se sont rendus dans les laboratoires du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables pour rencontrer Adrien Gaudelas, étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés, et tester leur hypothèse! Découvrez cette émission ludique tournée dans les laboratoires du pavillon Gene-H-Kruger!

Dans cette émission, on découvre aussi la recherche d'Audrey-Ann qui dévoile sa solution miracle à base d'algues pour protéger les forêts contre les incendies.

Pour écouter le segment (14:00): https://www.tv5unis.ca/videos/les-inventifs/saisons/3/episodes/7 

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Appel aux citoyens pour inventorier les arbres sur les terrains privés à Québec

24 avril 2024

L’équipe de recherche de Janani Sivarajah, titulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu, lance une collecte de données participative pour connaître l'état global de la canopée.

Un article d’ULaval nouvelles

Plus de 104 000 arbres poussent sur les terrains municipaux de la ville de Québec. Si on connaît leur nombre et leur état de santé, on ignore tout des arbres sur les terrains privés. Pour remédier à la situation, une équipe de recherche au Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval souhaite faire un inventaire participatif avec l'aide des résidentes et des résidents. En plus de récolter des données importantes sur les arbres non répertoriés, les chercheuses veulent comprendre ce qui motive les citoyens à planter des arbres sur leurs terrains.

En ce 22 avril, Jour de la Terre et moment de réflexion sur l'environnement, ULaval nouvelles a posé trois questions à Janani Sivarajah, professeure en sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu.

Pourquoi ce projet est-il important?

Les arbres ont une importance considérable, en particulier dans les zones urbaines, car ils atténuent les îlots de chaleur et améliorent la qualité de l'air. Il est donc essentiel de reconnaître leur rôle central dans les espaces publics et privés. Certaines villes comme Québec, Montréal et Toronto, disposent de données sur les arbres publics, mais il est souvent difficile d'obtenir des informations sur les arbres situés sur les propriétés privées. Dans de nombreuses villes nord-américaines, plus de la moitié de la canopée se trouve pourtant sur des terrains privés, ce qui est le cas à Québec. Avec ce projet d'inventaire participatif, Savannah Bissegger O'Connor, étudiante à la maîtrise en sciences forestières, cherche à combler ce manque de données. Dans cette démarche, elle est codirigée par moi et Anne Bernard, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt.

Comment les citoyennes et les citoyens peuvent-ils participer?

Il est possible de s'inscrire dès maintenant pour participer à la collecte des données, qui se fera dès la mi-juin et tout au long de l'été. Notre objectif est d'obtenir des données représentatives de tous les quartiers de la ville de Québec. Les gens pourront contribuer en recueillant des informations sur les arbres de leur propriété dont la circonférence est d'au moins 12,5 cm. Ils devront fournir leur nombre, leur emplacement, leur taille et leur état de santé, ainsi que trois photos de chaque arbre afin de permettre l'identification des espèces.

Nous avons simplifié les étapes de collecte de données pour les rendre accessibles à tous. À l'aide d'une application mobile, il sera possible de saisir les données dans le système et nous les recevrons automatiquement. Des capsules explicatives seront bientôt disponibles sur notre site Internet pour guider les personnes participantes dans le processus.

Une fois que l'équipe aura traité les informations reçues, les citoyennes et citoyens pourront voir leurs arbres sur une carte de la forêt urbaine, qui sera publiée sur notre site Web.

À quoi serviront les données recueillies?

Notamment à constater la diversité des espèces d'arbres à Québec. Le projet s'inspire du travail de la professeure Carly Ziter, de l'Université Concordia, à Montréal. Son équipe a répertorié près de 52 espèces d'arbres additionnelles qui n'étaient pas incluses dans l'inventaire public des arbres de la métropole.

L'étude effectuée à Québec aidera également à identifier les arbres qui peuvent croître en climat nordique, en tenant compte des changements climatiques. Ceci est essentiel pour assurer la résilience de la canopée urbaine face aux menaces telles que les maladies et les insectes ravageurs.

Ces données sur les espèces d'arbres, leur santé et leurs dimensions seront également utiles pour conseiller la Ville de Québec et des partenaires locaux dans leurs politiques de gestion publique. Elles permettront notamment d'identifier les espèces d'arbres à privilégier.

L'étude se veut aussi un levier pour sensibiliser le public à l'importance des arbres. Elle aidera d'ailleurs à comprendre les motivations des gens à en planter sur leur terrain.

Actuellement, le couvert d'arbres à Québec est d'environ 32%, mais la Ville souhaite atteindre un indice moyen de canopée recommandé de 35%, tout comme ailleurs au Canada. Plus de 500 municipalités canadiennes ont déclaré l'urgence climatique, ce qui fait de l'augmentation du couvert d'arbres une priorité. Cependant, cette expansion est souvent limitée dans les espaces publics, d'où l'importance d'impliquer les propriétaires privés. Encourager les initiatives de plantation d'arbres sur les terrains privés peut contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs municipaux en matière de canopée urbaine et à l'atténuation des effets des changements climatiques.

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Le fjord du Saguenay : une biodiversité d’exception qui reste à étudier

24 avril 2024

Entrevue de Radio-Canada avec Philippe Archambault, professeur d’écologie marine à l'Université Laval et Émilie Saulnier-Talbot, professeure au Département de géographie et titulaire de la Chaire de recherche sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires, industrielles et maritimes.

Le Saguenay, c’est une rivière qui cache un océan, une mince couche d’eau douce qui glisse à la surface des eaux froides et salées qui remontent à partir du Saint-Laurent. C’est un écosystème riche et complexe, mais méconnu. C’est aussi un territoire habité par l'humain, où la nature se frotte à l’industrie lourde.

Pour préserver le fragile équilibre du fjord du Saguenay et mieux évaluer l’impact des activités humaines, il faut découvrir quelles formes de vie y habitent et comment elles interagissent. C’est la mission que s’est donnée le Groupe de recherche sur l’écosystème du fjord du Saguenay (GREFS).

L’idée derrière le projet est toute simple : récolter des données, cataloguer les espèces et comprendre leurs interactions. Une approche typique des naturalistes d’un autre siècle, mais avec des instruments ultramodernes.

Il n’y avait jamais eu de travaux pour étudier le fjord du Saguenay d’un bout à l’autre. On étudie les organismes vivants dans les sédiments, à la surface, sur les parois. On étudie leur alimentation et leurs migrations, et on vient aussi ajouter tous les stresseurs, autant humains qu’environnementaux.

C’est un projet de longue haleine, lancé en 2022, qui compte sur la collaboration de plusieurs scientifiques, dont Pascal Sirois, qui dirige la Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées. Il apporte au groupe son expertise des lacs et des rivières.

Quand on lui demande pourquoi il s’est joint au projet, il répond d’emblée : Parce que c'est beau. Et je pense que c'est important d'étudier les choses que l'on aime!

Le GREFS peut aussi compter sur la collaboration d'Émilie Saulnier-Talbot, qui porte plusieurs chapeaux : elle est professeure à la fois de géographie et de biologie à l’Université Laval, et titulaire de sa Chaire de recherche sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires, industrielles et maritimes. Sa spécialité est de retracer les changements dans l’environnement au fil du temps, comme les variations de température et de salinité de l’eau, ou encore l’arrivée de contaminants.

Lire la suite sur le site de Radio-Canada

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Martine Lapointe, technicienne experte, reçoit le prix Gaston St-Jacques

19 avril 2024

Martine Lapointe, technicienne experte au Département des sciences du bois et de la forêt a reçu le prix Gaston St-Jacques de  l'Association pour l'enseignement de la science et de la technologie du Québec (AESTQ). Ce prix vise à reconnaitre le travail des techniciens en travaux pratiques et leur importance afin d’offrir aux jeunes québécois un enseignement de qualité de la science et de la technologie. À l’image du technicien dont il tient le nom, le prix Gaston-St-Jacques souhaite souligner les qualités exceptionnelles, l’implication et la passion d’un technicien ou d'une technicienne en travaux pratiques (TTP) dans son milieu scolaire et face à ses pairs. Le prix lui a été remis par Gaston St-Jacques en personne.

Tout au long de sa carrière, Martine Lapointe a toujours été prête à relever de nouveaux défis, à s’investir entièrement dans ce qu’elle fait à tous les niveaux autant dans son travail que dans ses implications. Elle est une experte dans plusieurs domaines et elle a toujours été généreuse dans le transfert de ses connaissances et dans le partage de son savoir autant avec la communauté étudiante qu’avec ses pairs. C’est un modèle unique et ce prix permet de mettre en lumière la reconnaissance de ses 32 ans de carrière, de dévouement et d’implication. Toutes les personnes diplômées du Département des sciences du bois et de la forêt se souviennent de cette technicienne dévouée et remarquable. Certains membres du corps professoral et du personnel l’ont même eu lors de leur passage comme étudiante et étudiant et c’est un grand honneur pour eux de pouvoir maintenant collaborer avec elle dans leur enseignement et leur recherche!

Sylvain Jutras, professeur au Département qui l'a aussi eu lorsqu'il était étudiant a mentionné dans sa lettre d'appui: "Martine et moi avons travaillé ensemble à remonter le matériel pédagogique d'un cours que j'ai repris en entier. Sa débrouillardise, ses connaissances, mais aussi sa passion ont permis de reformuler le cours en gardant l’essentiel et en améliorant plusieurs contenus. Elle n’a jamais été effrayée par mes propositions de modifications, ce qui démontre sa polyvalence et son ouverture d’esprit. Elle a aussi su me faire de très nombreuses recommandations constructives qu’on a su intégrer au cours."

De sont côté, Évelyne Thiffault également professeure au Département et ancienne étudiante de Martine a souligné: "C’est surtout la générosité et la patience avec lesquelles elle partage ses connaissances et son aptitude à l’identification des plantes qui sont admirables; elle a une capacité fabuleuse à amener les gens à comprendre la systématique végétale et à les outiller pour devenir autonomes. Je suis encore aujourd’hui tellement reconnaissante d’avoir ainsi été formée par elle. Je suis certaine que nous sommes nombreux parmi toutes les cohortes d’étudiants qui m’ont précédé et suivi d’avoir pu apprivoiser l’identification des plantes grâce à Martine Lapointe."

Martine Lapointe a toujours été proactive pour être à l’affût des dernières technologies et elle est une des références en la matière à la Faculté en foresterie concernant la cartographie numérique. Elle a d’ailleurs toujours été impliquée dans les cours de Fondements des systèmes d’information géographique. Elle est très assidue dans le développement de ses connaissances et compétences afin de pouvoir transmettre le tout aux étudiantes et étudiants et afin d’accompagner le corps professoral et de recherche dans leur enseignement et dans l’accomplissement de leur recherche.

Son implication

Martine est toujours prête à aider et à donner de son temps. Avec sa passion pour la photographie, elle accepte régulièrement de capter en images plusieurs événements mettant en valeur les étudiantes et étudiants, l’enseignement et la recherche.

Elle exprime aussi son implication par la philanthropie, puisque depuis près de 25 ans, elle soutient le Fonds d’investissement étudiant de sa faculté. Martine a aussi fait don, en 2016, de l’herbier qu’elle a réalisé durant ses études à la technique. Il a rejoint l’Herbier Louis-Marie de l’Université Laval, reconnu parmi les plus riches au monde avec plus de 770 000 spécimens et une grande collection de mousses, sphaignes et espèces rares. L’ensemble de ses dons a permis à Martine Lapointe d’atteindre, en 2017, le prestigieux titre de gouverneure de La Fondation de l’Université Laval.

Dans tous les cours, les étudiantes et les étudiants consultent Martine pour ses connaissances. Elle est également toujours prête à les aider dans leurs projets étudiants. Elle a aussi organisé toute la logistique pour le cours de Mission d’étude en foresterie internationale qui a eu lieu au Népal. Elle a accompagné le groupe  et le professeur dans cette mission dans un pays qu’elle avait déjà visité afin de partager ses connaissances de la foresterie là-bas.

Son apport à la communauté scientifique et culturelle

Martine Lapointe a assisté plusieurs étudiantes et étudiants gradués (maîtrise et doctorat) et le corps professeral et de recherche pour différents projets. Elle les accompagne notamment lors des inventaires terrain, l’échantillonnage et la récolte des données. 

Elle est aussi l’auteure d’un livre sur les plantes des milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes autant pour les textes que pour les photographies. Elle également participé pendant plusieurs années aux expositions artistiques des employées et employés de l'Université Laval. Elle a aussi contribué à de nombreuses publications sur l’identification des plantes, mousses et autres espèces végétales.

Martine s'est impliquée dans plus de 35 cours de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique autant en aménagement et environnements forestiers, en opérations forestières, en environnement, en géomatique, en biogéosciences de l'environnement, en caractérisation des milieux humides, etc.

Ses réalisations au sein de la formation universitaire et l'aménagement forestier

Elle a aussi été responsable de tous les équipements utilisés sur le terrain pour les formations pratiques et du service de prêt pendant plusieurs années. Elle était toujours à l’affût de se procurer les dernières technologies et outils de mesure à la fine pointe et de conseiller les utilisatrices et utilisateurs.

Elle a aussi collaboré à l’élaboration de plusieurs plans d’aménagement forestier de la Forêt Montmorency avec les ingénieurs forestiers responsables de cette forêt d’enseignement et de recherche. Elle a d’ailleurs participé tout au long de sa carrière à plusieurs projets de recherche et à la caractérisation et l’inventaire forestier de cet immense territoire. Ses contributions ont largement aidé à une meilleure connaissance et un meilleur enseignement pour les étudiantes et étudiants et pour la recherche.

Sa contribution à la production de matériel pédagogique

En plus, de son livre sur les "Plantes des milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes » et des autres publications sur les espèces végétales, elle a collaboré à la création du matériel pédagogique pour plusieurs des cours universitaires .  

  • Elle a réalisé et s’occupe depuis 2006 du guide d'identification des écosystèmes de la Forêt Montmorency, forêt d’enseignement et de recherche de l’Université Laval.
  • Elle a aussi monté un module de formation en dendrologie qui sert toujours dans le cours de foresterie urbaine.
  • En 2015, elle a développé une expertise pour la confection de visites virtuelles à l’aide de photos panoramiques. Ces visites servent encore dans plusieurs cours du baccalauréat et en formation à distance.
  • Depuis 2019, elle récolte et prépare tout le matériel pédagogique (spécimens de plantes fraîches, photos et mise à jour de notes de cours) pour le cours de Systématique et dendrologie.
  • Pendant la pandémie, elle a collaboré avec la professeure Evelyne Thiffault à caractériser 42 stations forestières à l’aide de Google Earth pour le cours Excursion en écologie forestière afin de rendre un enseignement terrain virtuellement interactif.
  • En 2019 et 2020, elle a monté le module sur l'identification des plantes de milieux humides pour le nanopogramme sur la caractérisation des milieux humides. C'est aussi elle qui anime cette section du nanoprogramme sur le terrain 2 fois par année, avec Sylvain Jutras et François Marquis.
  • Pour plusieurs cours, elle a eu à préparer des jeux de données spatiales pour les laboratoires. Depuis au moins 6 ou 7 ans, elle donne aussi une formation sur la caractérisation des milieux humides aux étudiants en de la maîtrise en biogéoscience de l'environnement.

Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté qui a également appuyé sa candidature a tenu à exprimer ces mots: "Riche d’un bagage incroyable, d’expertises et de talents divers, Martine continue de se passionner, même après 32 ans, pour l’enseignement, la formation et la recherche. Elle a d’ailleurs pris sous son aile un nouveau technicien de travaux pratiques qui a le privilège de bénéficier de son accompagnement. Je terminerais en soulignant la reconnaissance de tous les étudiants et étudiantes qui ont eu le bonheur de croiser Martine sur leur chemin académique. Le respect que nos personnes étudiantes lui témoignent reflète bien cette reconnaissance pour son engagement."

On ne pourrait résumer entièrement l'ensemble de ses contributions en 32 ans de carrière mais la remise de ce prix est une reconnaissance importante pour souligner tous les acccomplissements de sa carrière et avec la communauté étudiante et de recherche.

Merci Martine et Félicitations!

Par Véronique Audet, responsable de l'information sur les études à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

 

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Louis-Vincent Grand’Maison, deux fois lauréat au Gala de la vie étudiante!

19 avril 2024

Félicitations à Louis-Vincent Grand’Maison, étudiant finissant au baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés, lauréat de la catégorie inspiration et de la catégorie personnalité du Gala de la vie étudiante de l'Université Laval. 

La catégorie inspiration souligne l’étudiante ou étudiant dont l’implication parascolaire à l’Université Laval, qu’elle soit à petite ou à grande échelle, a eu un impact significatif sur son cheminement personnel. La catégorie personnalité souligne quant à elle l’étudiante ou étudiant qui s’implique activement dans la vie étudiante par la création ou l’organisation de projets ou par sa participation à diverses activités parascolaires à l’Université Laval et qui s’est démarquée par ses qualités de leadership et d’engagement.

La 34e édition du Gala de la vie étudiante s'est tenue le 18 avril au soir au Théâtre de la Cité universitaire et vise annuellement à honorer des dizaines d'étudiantes et d'étudiants qui se démarquent tout au long de leur parcours d'étude. 

À propos de son parcours

Louis-Vincent est dévoué envers la cause étudiante et environnementale. Ses engagements illustrent son attachement au bien-être collectif et à la promotion d’un milieu de vie durable. Président d’Univert Laval, il a dirigé cette association étudiante et a assuré sa planification stratégique. Son leadership lui a permis de jouer un rôle clé dans la mise en œuvre de la vision environnementale d’Univert Laval et de promouvoir activement une culture de durabilité au sein de la communauté universitaire. Il est aussi impliqué dans le Comité des finissants de l’Association des étudiants en foresterie et environnement de l’Université Laval, dans la Semaine des sciences forestières et dans Radiofauniques.

Quelques années après avoir abandonné le cégep, Louis-Vincent a été inspiré à retourner aux études grâce à un documentaire. C’est dans une nouvelle ville et un nouvel établissement qu’il a entamé ce grand défi. Au cours de son baccalauréat en environnement, ses implications parascolaires lui ont permis de forger de solides amitiés et de soutenir son insertion et sa réussite. Cofondateur d’une initiative ayant mené à l’investissement de millions de dollars dans l’aménagement de corridors de biodiversité et de forêts urbaines à Brossard et Saint-Constant, il termine maintenant un grade de 1er cycle avec une éclatante moyenne de 4.14/4.33.

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique est fière de compter des étudiantes et étudiants inspirants comme Louis-Vincent et sommes enthousiastes de le voir poursuivre ses études dans notre Faculté à la maîtrise en sciences géomatiques avec mémoire!

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Nancy Gélinas, doyenne pour un 2e mandat à la Faculté!

18 avril 2024

C’est avec plaisir que la Faculté annonce le renouvellement du mandat de Nancy Gélinas à titre de doyenne pour la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

Cette nomination, entérinée le 17 avril 2024 par le Conseil d’administration de l’Université, sera en vigueur au terme du mandat actuel, soit le 1er juillet 2024, pour une période de quatre ans.

Nous lui souhaitons du succès dans la réalisation de son deuxième mandat et sommes convaincus qu’elle saura une fois de plus faire rayonner notre belle faculté et l’amener à des sommets toujours plus hauts!

Son parcours

Nancy Gélinas est professeure-chercheuse en économie forestière. Formée entièrement à l’Université Laval, mais possédant des diplômes de trois facultés, elle présente un parcours pluridisciplinaire qui s’est terminé avec un doctorat en sciences forestières, avec spécialisation en économie politique. Arrivée à titre de professeure à l’Université Laval en 2004, elle avait d’abord commencé sa carrière à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston en 1997. Avant sa nomination à titre de doyenne, elle a été vice-doyenne aux études durant quatre ans. Les aspects sociaux, économiques et de gouvernance occupent une place importante dans ses projets de recherche, où la participation des acteurs dans un contexte multiressources domine.

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L’École d’été en hydrographie & hydrospatial est à nouveau offerte cette année, pour une quatrième édition!

15 avril 2024

L’École d’été en hydrographie & hydrospatial est à nouveau offerte cette année, pour une quatrième édition. Elle sera offerte du 21 au 24 mai 2024, à l’Université Laval.

Cette école d’été est ouverte aux étudiantes et étudiants intéressé(e)s et un tarif spécial de 500$ est disponible pour cette clientèle.

Le rôle crucial de la connaissance détaillée des fonds marins n'a jamais été aussi bien mis en évidence qu’avec la proclamation par les Nations Unies de la Décennie des sciences océaniques pour le développement durable (2021 - 2030). L’intensification des relevés hydrographiques offre de nouvelles opportunités en matière de recrutement de personnel hautement qualifié et de solutions technologiques et méthodologiques dans les domaines hydrographique et hydrospatial. Cette école d’été offre aux participants l'occasion d'approfondir leurs connaissances et de développer leurs compétences sur des thèmes centraux du domaine hydrospatial. Elle propose aussi des travaux pratiques de traitement de données bathymétriques.

Pour tous les détails et pour vous inscrire : École d’été en hydrographie & hydrospatial 2024.

 

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Les finissantes et les finissants reçoivent leur jonc de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec

11 avril 2024

Le 5 avril dernier, 46 finissantes et finissants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval ont reçu leur jonc de la part de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec. La soirée de remise des joncs est un événement marquant pour celles et ceux qui termineront prochainement leur baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, en opérations forestières ou en génie du bois.

Ce fut aussi l’occasion de souligner l’implication d’étudiantes et étudiants de la cohorte. Étienne Paradis s’est mérité le prix de l’Ordre. Le récipiendaire de ce prix doit s’être distingué autant par ses résultats académiques que par son engagement à la vie sociale et associative de la Faculté.

Rosa Désy a reçu quant à elle le Prix du centenaire – Genium360 et La Personnelle qui a été remis par M. Michel Barbier, Directeur-général de GENIUM360. Rosa s’est distinguée par son implication étudiante et par sa contribution au développement et au rayonnement de la profession d’ingénieur(e) forestier(ère), en plus de montrer un bon parcours académique.

Finalement, Kimberley Bérubé-Boyle a reçu le Prix Luc-Bouthillier - Passion Foresterie, remis par M. Mathieu Bouthillier, fils de M. Luc Bouthillier. Le prix Luc-Bouthillier vise à reconnaitre les talents de communication et de vulgarisation d'une étudiante ou d'un étudiant qui s'est engagé à faire rayonner la foresterie dans le cadre d'activités universitaires, professionnelles ou citoyennes, au cours de sa formation.

Évelyne Thiffault, ing.f., professeure à la Faculté et François-Hugues Bernier, ing.f., directeur général de l’OIFQ ont animé conjointement cette belle soirée. Martine Lapointe, technicienne experte, qui est en contact avec les étudiantes et les étudiants à différents moments de leur parcours était la photographe officielle de l’événement.

Félicitations à nos finissantes et finissants! Une belle relève à venir!

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26 avril - Présentations des finissant(e)s du Département des sciences géomatiques

05 avril 2024

La journée de la relève en géomatique aura lieu le vendredi 26 avril, au local 1516 du Pavillon Casault, de 9h à 15h. Venez assister aux présentations des projets de la relève en géomatique aux 1er et 2ème cycles! Cette journée sera consacrée aux projets du baccalauréat en génie géomatique et aux maîtrises en sciences géomatiques. Une participation en présentiel aussi bien qu'en ligne sera possible. 

Programmation de la journée : 

9h - 9h45 : Projet de génie géomatique par Jean-Michel Desgagné, Faël Poirier et Justin-Joël Takodjou Djoko : Bâtiment intelligent : Conception d'un système de positionnement pour la mobilité et la navigation intérieure (projet réalisé dans le cadre de la Chaire de recherche en ville et mobilité intelligente et inclusive)

9h45 - 10h15 : Pause santé

10h15 - 11h00 : Présentation du projet d'intervention (maîtrise en sciences géomatiques - géomatique appliquée) par Maxence Daden (conseiller Francis Roy) : Utilisation des données géospatiales pour l'orientation des politiques foncières face à l'artificialisation dans la commune de Longpont-sur-Orge

11h00 - 11h45 : Présentation du projet d'intervention (maîtrise en sciences géomatiques - géomatique appliquée) par Shiva Karimi (conseiller Francis Roy) : Outil d'analyse de l'efficacité et de cartographie des bandes riveraines

11h45 - 13h15 : Pause diner libre (repas non inclus)

13h15 - 14h00 : Présentation du mémoire (maîtrise en sciences géomatiques - avec mémoire) par Yassmine Zada (directeur Éric Guilbert) : Intégration des ponceaux dans le calcul du réseau hydrographique du Québec forestier

14h00 - 14h45 : Présentation du projet d'intervention (maîtrise en sciences géomatiques - géomatique appliquée) par Manuelle Pharelle Kamga Kuinkam (conseiller Frédéric Hubert) : Élaboration d'une base de données géospatiale et d'un tableau de bord pour le suivi des points d'accès à l'eau potable (forages) dans la commune de Guidiguis au Cameroun

14h45 - 15h00 : Remise de bourse et mot de clôture

Inscription obligatoire : Présentations des projets de la relève en géomatique.

Bienvenue à toutes et tous!
 

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Comment les crises déplacent les réfugiés

04 avril 2024

Le 4 avril est la Journée canadienne des droits des réfugiés. Adèle Garnier, professeure au Département de géographie de l'Université Laval a participé récemment à l'émission de l'Agence Science-Presse intitulée: "Comment les crises déplacent les réfugiés".

On y mentionne également le colloque sur la "complexité des trajectoires" dans l’immigration au Québec et ailleurs, qui aura lieu dans le cadre du prochain congrès de l’Acfas, du 14 au 16 mai à Ottawa. 

Écoutez le reportage
 

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Guillaume Moreau reçoit un prix de l'Institut of Chartered Foresters du Royaume-Uni.

04 avril 2024

Guillaume Moreau, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt a remporté le prix "Percy Stubbs and John Bolton King and Edward Garfitt Prize for Silviculture" remis par l’Institut of Chartered Foresters du Royaume-Uni pour son article "Simplified tree marking guidelines enhance value recovery as well as stand vigour in northern hardwood forests under selection management".

Ce prix est décerné chaque année pour souligner des travaux de recherche faisant progresser les connaissances en sylviculture et qui ont fait l'objet d'un article publié dans la prestigieuse revue "Forestry".

Il tient à partager ce bel honneur avec ses collègues du Département David Pothier et Alexis Achim et ses autres collaboratrices et collaborateurs.

En savoir plus

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Alex Mary et Vahideh Akbari se démarquent à finale ULaval de Ma thèse en 180 secondes

27 mars 2024

Le 26 mars s’est tenue la finale de l’Université Laval du concours Ma thèse en 180 secondes. Toutes nos félicitations à nos deux finalistes, Alex Mary et Vahideh Akbari, qui ont brillamment représenté la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, ainsi que le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables. Elles sont toutes deux étudiantes au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés.

  • Félicitations à Alex Mary, qui a remporté le prix Coup de cœur du public dans la catégorie francophone.
  • Félicitations à Vahideh Akbari, qui a remporté le 1er prix et le Coup de cœur du public dans la catégorie anglophone. Visionniez leur prestation à la finale de l’Université Laval du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180) et de son volet anglophone 3 Minute Thesis (3MT).

Souhaitons le meilleur des succès à Vahideh Akbari qui participera à la finale de l’est du Canada de la Canadian Association for Graduate Studies (CAGS), prévue pour le 7 juin à Québec, ainsi qu’à celle de de la Northeastern Association of Graduate Schools NAGS, qui se déroulera virtuellement le vendredi 26 avril 2024.

Source : Centre de recherche sur les matériaux renouvelables

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Plus d’un demi-million de dollars remis en bourses à 100 étudiantes et étudiants de la FFGG

27 mars 2024

C’est le mardi 26 mars 2024 qu’avait lieu la cérémonie des bourses et des prix de la Faculté. La doyenne, Mme Nancy Gélinas, a souligné le mérite de 100 étudiantes et étudiants de la Faculté qui se sont partagés plus de 525 000 $ en bourses durant la soirée.

La doyenne a tenu à remercier tous les partenaires de la Faculté grâce à qui ces bourses ont pu être accordées. Les dons et les fonds créés par les donatrices et donateurs permettent d’encourager l’excellence et l’engagement des étudiantes et étudiants aux trois cycles d’études et favorisent grandement leur persévérance. La doyenne a vivement salué l’arrivée de nouveaux donateurs et donatrices, qui contribuent à des bourses en sciences du bois et de la forêt, en sciences géomatiques et en géographie.

Au cours de la cérémonie, trois finissantes et finissants de premier cycle ont aussi reçu le prix Rayonnement de la Faculté pour leur participation remarquable à la vie étudiante, leur engagement dans leur futur milieu professionnel ou leur contribution significative à la promotion de leur domaine d’études auprès des jeunes ou du grand public. Les récipiendaires de chacun des trois départements de la Faculté sont :

  • Mme Éléonore Moranville, en géographie;
  • M. Félix Brodeur Perry, en sciences du bois et de la forêt;
  • Mme Laurence Tremblay, en sciences géomatiques.

La cérémonie a permis à tous, étudiantes, étudiants, membre du personnel, partenaires et proches de la FFGG de constater l’importance de contribuer aux différents fonds et projets de la Faculté. Riche d’une tradition plus que centenaire et de programmes uniques au Québec, la Faculté possède tous les atouts pour développer une grande culture philanthropique.

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Dévoilement des récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la FFGG

27 mars 2024

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique remet annuellement les Prix Enseignement et Encadrement. C’est sur recommandation des étudiantes et étudiants, et sous la responsabilité d’un comité dont ils font partie que sont nommés les récipiendaires des Prix Enseignement et Encadrement de la FFGG. De plus, afin de favoriser un plus grand nombre et de faciliter l’analyse et la comparaison des candidatures, les trois prix sont offerts en rotation au sein des trois départements de la FFGG; un prix par département, par année.

Prix «Enseignement - corps professoral» - Willian Ney Cassol

Le prix «Enseignement - corps professoral» vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement d'une professeure ou d'un professeur à la Faculté. Pour le concours 2024, le prix est remis à un membre du corps professoral du Département des sciences géomatiques; Willian Ney Cassol!

Extrait de sa mise en candidature : « Nous avons remarqué que Willian apprécie beaucoup être à proximité de ses étudiants. Il sait faire comprendre à ceux-ci qu’il est toujours disponible autant en présence qu’à distance pour répondre à des questions concernant la matière de son cours. Étant toujours cohérent avec ce qu’il dit, il répond rapidement à nos questionnements, et les étudiants ne se sont jamais gênés d’aller le voir à son bureau ou de lui demander de faire un tour au laboratoire informatique pour lui demander son aide. »

Prix «Enseignement - autre personnel enseignant» - Donald Cayer

Le prix «Enseignement - autre personnel enseignant» vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'enseignement de la part du personnel enseignant non membre du corps professoral, tel que les responsables de travaux pratiques, responsables de formation pratique, chargé(e)s d’enseignement, chargé(e)s de cours et professionnel(le)s responsables d’un ou plusieurs cours à la Faculté. Dans le cadre du concours 2024, le prix est remis à un membre du personnel enseignant non membre du corps professoral du Département de géographie; Donald Cayer!

Extrait de sa mise en candidature : « Lors de notre cours de Terrain et laboratoire l’automne dernier, M. Cayer chapeautait un des travaux en lien avec la sortie dans Charlevoix […] il a pris rendez-vous avec chaque équipe de 2 de la classe durant environ 45 minutes. Cela nous a permis de prendre tout le temps nécessaire pour lui poser des questions et échanger sur la matière du cours dans un contexte privilégié. Cette activité a été définitivement une expérience enrichissante pour notre formation de géographe. »

Prix «Encadrement» - Véronic Landry

Le prix «Encadrement» vise à reconnaître publiquement l’excellence de l'encadrement aux cycles supérieurs d'une professeure ou d'un professeur de la Faculté. Pour le concours 2024, le prix est accordé parmi le corps professoral du Département des sciences du bois et de la forêt; Véronic Landry!

Extrait de sa mise en candidature : « La Professeure Landry supervise avec excellence une équipe diversifiée, prenant soin de connaître individuellement chaque membre. Son approche d'encadrement va bien au-delà des standards, cherchant à comprendre le fonctionnement unique de chaque étudiante et étudiant. Dès le début, elle initie une discussion sur la fréquence des réunions de suivi, créant ainsi un environnement où chacun se sent à l'aise dans ce monde de recherche parfois complexe. Elle se soucie constamment du bien-être de ses étudiantes et étudiants, allant jusqu’à organiser des rencontres avec l’intervenante de proximité de la faculté. »

Félicitations aux trois récipiendaires!

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Forêt Montmorency: les oiseaux nichent de plus en plus tard

26 mars 2024

Malgré des printemps plus hâtifs en Amérique du Nord, la nidification des oiseaux migrateurs surviendrait de 2 à 4 semaines plus tard qu'il y a 25 ans à la forêt d'enseignement et de recherche de l'Université Laval.

À la faveur de printemps hâtifs, les migrations printanières des oiseaux surviendraient de plus en plus tôt depuis quelques décennies en Amérique du Nord. Ces perturbations dans le cours habituel des migrations conduisent-elles les oiseaux à nicher plus tôt pour autant? Pas forcément, du moins pas chez les 36 espèces migratrices étudiées à la Forêt Montmorency par une équipe de recherche de l'Université Laval et d'Environnement et Changement climatique Canada. Non seulement ces espèces ne nichent pas plus tôt, mais leur nidification surviendrait maintenant de 2 à 4 semaines plus tard qu'il y a 25 ans, rapporte cette équipe dans une étude publiée par la revue Avian Conservation & Ecology.

Sara Boukherroub, André Desrochers et Junior Tremblay arrivent à cette étonnante conclusion après avoir analysé des données récoltées à la forêt d'enseignement et de recherche de l'Université Laval lors de 16 saisons de reproduction réparties entre 1996 et 2020. Ces données reposent sur 7106 inventaires d'oiseaux réalisés par des ornithologues expérimentés.

«Pour effectuer les inventaires, des observateurs se postaient à des sites d'échantillonnage et, pendant 15 minutes en moyenne, ils identifiaient tous les oiseaux qu'ils voyaient en plus de noter s'il y avait présence de comportements parentaux. En moyenne, 1387 observations d'oiseaux ont été faites chaque année», signale André Desrochers, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval.

Lire la site sur ulaval nouvelles 

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Nos étudiantes et étudiants s’illustrent à la 5e édition de la Compétition nationale de géomatique

25 mars 2024

S’étant tenue du 14 au 17 mars dernier à l’Université de Sherbrooke, cette compétition annuelle organisée par les étudiantes et étudiants et pour la communauté étudiante de tous les domaines de la géomatique, vise à favoriser les échanges entre la relève en géomatique, les professeures et professeurs et les différents acteurs de l'industrie de partout au Canada. Cette 5e édition a rassemblé 10 équipes provenant de plusieurs universités de partout au Canada.

Cette année, l’équipe de l’Université Laval devait présenter une stratégie d'approche en trois temps pour les problématiques des feux de forêts, plus précisément dans un secteur à proximité de Lebel-sur-Quévillon.

Le premier objectif était de regrouper les données sous forme d'une carte des milieux les plus à risque avec un indice d'inflammabilité lié à différents facteurs. En deuxième temps, l’équipe devait proposer une méthode cartographique et des outils de suivi en temps réel des feux, notamment pour les détecter sur le champ afin d'agir plus rapidement, mais aussi pour prévoir des stratégies afin de mieux les contrôler. En dernier, elle a présenté une troisième carte pour coordonner l'extraction des ressources après les incendies.

Les 10 groupes ont réussi les épreuves avec brio et a pu apporter des éléments de solution très originaux et pertinents.

Félicitations aux membres de l’équipe qui représentaient fièrement l’Université Laval et qui ont remporté le prix Choix du public :

  • Laurence Tremblay, 4e année sciences géomatiques
  • Nicolas Giroux, 3e année génie géomatique
  • Félix St-Pierre, 2e année sciences géomatiques

Plus d’information sur la compétition : http://www.nationalgeomaticscomp.ca/index.html

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Huit finissants au baccalauréat coopératif en génie du bois reçoivent leur jonc d’ingénieur

25 mars 2024

Félicitations aux étudiants et à l’étudiante qui ont reçu leur jonc d’ingénieur dans le cadre de la cérémonie qui s’est tenue le dimanche 24 mars 2024 au Grand-Théâtre de Québec.

Les finissants étaient accompagnés pour l’occasion par le professeur Alain Cloutier.

De gauche à droite :

  • Olivier Magnan
  • Félix Coulaud
  • Étienne Lapointe
  • Alicia Dupuis
  • Martin Balavoine
  • Charles-Alexandre Côté
  • Eugène Bédard
  • Grégoire Riberdy.
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Un nouveau site Web pour la Forêt Montmorency

22 mars 2024

Le site Web de la Forêt Montmorency s’est refait une beauté! L’Université Laval compte sur un ensemble de territoires forestiers, appelé « Domaine forestier », appellation adoptée en 2020, pour assurer la formation d’étudiantes et d’étudiants ainsi que pour les activités de recherche sur une grande variété de sujets. La Faculté est fière de vous présenter un nouveau site Web plus complet qui présente le Domaine et ses territoires, notamment celui de la Forêt Montmorency, grand contributeur à la carboneutralité de l’Université Laval.

Peut-être vous connaissez déjà la Forêt Montmorency pour les activités grand public offertes ces dernières années, mais saviez-vous qu’elle est la plus grande forêt universitaire de recherche et d’enseignement au monde? C’est aussi le plus vaste des six territoires du Domaine forestier de l’Université Laval, qui sont désormais introduits dans le nouveau site Web. Le site sera amené à évoluer, à intégrer continuellement de nouveaux contenus, notamment sur les 5 autres territoires qui sont à découvrir.

Nouveautés

Le site Web présente maintenant plusieurs informations utiles, notamment:

  • Une gouvernance claire et structurée
  • De l’information sur l’histoire de la Forêt Montmorency, ses écosystèmes forestiers, ses activités récréatives
  • Les divers plans d’aménagement et informations sur l’aménagement forestier
  • La passerelle Forêt-Climat présentant des données et des cartes du territoire
  • De l’information sur la recherche et l’enseignement sur les territoires
  • Les divers projets de recherche de nos professeures et professeurs de la FFGG
  • Les services et hébergements de la Forêt Montmorency, ainsi que leur tarification

Consulter le site Web

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Mir Abolfazl Mostafavi et Pierre Blanchet reconnus par le programme des chaires de recherche du Canada

21 mars 2024

L’excellence en recherche de Mir-Abolfazl Mostafavi du Département des sciences géomatiques, et de Pierre Blanchet, du Département des sciences du bois et de la forêt, a été reconnue par le Programme de chaires de recherche du Canada. Ils sont tous les deux titulaires d’une chaire de niveau 1, renouvelables une fois après sept ans. Cette catégorie de chaire reconnaît le leadership de chercheurs exceptionnels qui sont des chefs de file mondiaux dans leur domaine. 

Pierre Blanchet : Chaire de recherche du Canada en bâtiments durables - CRC BD
Le bâtiment nous protège et joue un rôle central dans nos vies, puisqu’on y passe près de 90 % de notre temps. La construction et le parc immobilier existant se situent au 3e rang des postes d’émission de gaz à effet de serre au Canada, ce qui en fait un domaine cible pour la lutte aux changements climatiques. Le bâtiment durable est au centre des 3 piliers du développement durable touchant à la fois les aspects économiques, sociaux et environnementaux et doit ainsi devenir une valeur sociétale canadienne et ne plus être considéré comme un coût économique. 

Pour atteindre cet objectif, les activités seront organisées en 3 thèmes de recherche en positionnant le bâtiment par rapport aux interactions, soit :

  • Bâtiments-environnement
  • Bâtiments-humains
  • Bâtiments-industrie

Les activités de la chaire ont débuté en janvier 2024.

Mir Abolfazl Mostafavi : Chaire de recherche du Canada sur les villes et mobilités intelligentes et inclusives

Au Canada, 27% de la population âgée de 15 ans et plus déclare vivre avec une incapacité perceptive, cognitive ou motrice. Pour ces personnes, les situations handicapantes sont nombreuses, notamment lorsqu’il s’agit de se déplacer en ville pour participer aux diverses activités du quotidien. Afin de développer des solutions de mobilité et des environnements adaptés à tous, les innovations issues des sciences géomatiques peuvent être mises à profit. 

L’objectif de la chaire est de caractériser les obstacles qui existent dans la ville et dans les bâtiments, de comprendre les interactions entre les personnes en situation de handicap et leur environnement et de développer des outils et des méthodes pour construire des villes plus intelligentes et inclusives. 
Les activités de la chaire ont débuté en mai 2023.

Cette brève vidéo explique bien les activités de recherche de l’équipe du professeur Mostafavi:
Quand la technologie rend les villes plus accessibles – Université Laval au cœur de nos vies

L'obtention de ces chaires est à la fois une reconnaissance de la qualité des travaux menés par ces chercheurs, ainsi qu'une garantie de soutien financier récurrent pendant plusieurs années.
Pour en savoir plus sur le programme de chaires du Canada
 

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Une délégation ULaval à Nice pour solidifier nos liens avec l’Université Côte d’Azur

18 mars 2024

La délégation Université Laval Côte d’Azur s’est rendue à Nice les 14 et 15 mars afin de renforcer le partenariat privilégié qui unit les deux universités depuis 2017. Notre vice-doyen à la recherche, Alexis Achim, participait à cette mission avec plusieurs membres de la direction de notre université et de la Faculté de médecine.

Cette visite fut une belle occasion de présenter un survol des travaux d’enseignement et de recherche réalisés à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

La délégation a pu notamment rendre visite aux membres de l’Institut méditerranéen du risque, de l’environnement et du développement durable, qui s’intéresse aux changements climatiques et à la gestion des catastrophes naturelles. Le professeur Achim s’est dit impressionné par l’engagement envers la recherche interdisciplinaire et l’innovation qu’il a pu voir en territoire français.

Revue de presse

Des partenariats pour faire rayonner la recherche en français. Le Devoir. 16 mars 2024.
Poursuite et intensification du partenariat privilégié avec l'Université Laval. Université Côte D’Azur, Newsroom. 18 mars 2024. 

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Nomination à la présidence de la Commission des affaires étudiantes

15 mars 2024

Najat Bhiry est professeure au Département de géographie de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Directrice du Département de géographie depuis juin 2023, elle y a notamment assuré la direction des programmes de 2e et 3e cycles de géographie de 2005 à 2010. Elle a également assumé la fonction de directrice du Centre d'études nordiques de 2012 à 2018. Elle siège depuis plusieurs années à divers comités axés sur la recherche nordique tant à l'échelle nationale qu'internationale. Très active en formation d'étudiantes et d'étudiants aux trois cycles en recherche interdisciplinaire, Najat Bhiry s'est vu décerner par l'Université Laval en 2022, le prix d'excellence en enseignement, catégorie «Encadrement aux cycles supérieurs».

Rappelons que la Commission des affaires étudiantes relève du Conseil universitaire et du Conseil d'administration, selon la compétence de chacun. Elle a pour fonction de prendre en considération, à la demande du Conseil d'administration, du Conseil universitaire, de la rectrice ou du recteur ou d'une association étudiante, toute question intéressant l'ensemble des étudiantes et des étudiants. Josée Bastien agit actuellement à titre de présidente par intérim de la Commission.

L'Université Laval tient aussi à remercier chaleureusement le président sortant, Victor Thibodeau, pour son engagement indéfectible envers les étudiantes et les étudiants tout au long de son mandat. «Sa capacité à susciter la discussion et les débats de fond au sein de la Commission a été un atout précieux pour notre communauté», a mentionné la rectrice, Sophie D'Amours.

Source : ULaval nouvelles

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Une subvention de 3,4 millions de dollars à Véronic Landry et Pierre Blanchet

13 mars 2024

Félicitations à nos collègues Véronic Landry et Pierre Blanchet, du Département des sciences du bois et de la forêt, qui ont reçu l’importante somme de 3,4 millions de dollars pour leur projet « Plateforme de développement de matériaux biosourcés durables dans un contexte d'économie circulaire »

À propos du projet

Codirigé par Véronic Landry et Pierre Blanchet, professeurs à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, ce projet servira à caractériser et à valoriser des résidus, ainsi qu'à mettre au point des coproduits de la transformation du bois dans le respect d'une économie circulaire. De nombreux produits seront créés, notamment des revêtements, des adhésifs, des membranes, des isolants biosourcés, des produits structuraux et des panneaux composites. Ce projet, qui reçoit 3,4 millions de dollars, vise également à élargir l'utilisation des produits du bois dans les bâtiments multiétages grâce à des travaux sur la sécurité incendie et les structures bois-béton.

34 millions de dollars pour six projets majeurs d’infrastructures de recherche à l’UL

Six équipes de l'Université Laval ont reçu un financement de 34 millions de dollars pour six projets majeurs d'infrastructures de recherche. La FCI et le gouvernement du Québec versent chacun un montant de 13,8 millions de dollars, auquel s'ajoutent des contributions de différents partenaires.

Ces projets d'infrastructures sont des moteurs d'innovation dans les domaines de l'optique et de la photonique, de la cancérologie, de la robotique, de la foresterie et de la biologie.

Lire l’article sur ULaval nouvelle

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Le professeur Damase Khasa nommé Grand diplômé Les Remarquables

08 mars 2024

La Faculté tient à féliciter Damase Khasa, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt, qui vient d’être nommé Grand diplômé dans le cadre de la reconnaissance Les Remarquables de la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés.

Un parcours inspirant

Par ses travaux, ses enseignements et ses réalisations, le professeur Damase Khasa exerce un leadership à l’échelle mondiale sur le plan du développement des connaissances en agroforesterie, en foresterie internationale et en restauration écologique des écosystèmes dégradés, tout en étant dévoué aux communautés locales de son pays d’origine, la République démocratique du Congo (RDC).

Professeur à l’Université Laval depuis 2001, D. Khasa a notamment mis sur pied un programme d’éducation internationale permettant aux étudiantes et étudiants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval de participer à des missions dans 16 pays répartis sur 4 continents. Il a également dirigé le programme de maîtrise en agroforesterie à l’Université Laval de 2004 à 2019, tout en pilotant la création d’un microprogramme à distance en agroforesterie.

Au sein de l’Université Laval, il a contribué efficacement à la mise en place d’un programme de formation universitaire et professionnelle de 2008 à ce jour dans le cadre des projets majeurs d’appui à la formation en gestion des ressources naturelles dans le bassin du Congo. En RDC par exemple, le plus grand pays forestier du continent africain, plus de 500 jeunes ingénieurs forestiers ont été formés localement, dont plus de 30% de femmes, et une dizaine de professeures et professeurs ont été formés à l’Université Laval dans le cadre de ces projets. Le pays ne comptait qu’une dizaine d’ingénieurs dans le domaine avant le lancement de ce programme novateur.

Considérant que les forêts du bassin du Congo, abritant l’une des plus riches forêts au monde en matière de biodiversité (10%), s’étendent sur 6 pays d’Afrique centrale, dont la RDC, et que leur capacité de captation et de stockage de CO2 en fait le deuxième puits de carbone au monde, en voie de devenir le premier, la formation d’une main-d’œuvre qualifiée pour préserver et encadrer avec soin l’exploitation durable de ces écosystèmes forestiers est primordiale, non seulement pour l’Afrique, mais pour toute la planète.

D. Khasa a également fondé, en 1985, une ONG nommée le Centre d’encadrement des paysans (CEP) afin de servir les populations rurales les plus déshéritées et de les accompagner dans un meilleur usage des ressources locales. Ce qui était initialement une petite ferme-école est aujourd’hui l’une des plus anciennes organisations non gouvernementales et un modèle en RDC.

Coauteur du livre Tropical Agroforestry, un ouvrage qui est une référence à l’échelle mondiale dans le domaine de l’agroforesterie tropicale, le professeur Khasa est également rédacteur associé de la revue Agroforestry Systems (2020-), de la Revue canadienne de recherche forestière (2021-) et membre du comité éditorial et cofondateur de la revue scientifique et technique Forêt et Environnement du bassin du Congo (2013-). Il est aussi éditeur de dossiers de foresterie internationale depuis 2002.

En 2011, l’Institut forestier du Canada lui a remis le Prix d’excellence en foresterie internationale afin de souligner ses réalisations remarquables et uniques en foresterie internationale.

Damase Khasa tient d’ailleurs à profiter de cette tribune pour remercier plusieurs personnes qui ont contribué à son parcours et à la réception de cet honneur.

Mes premiers remerciements s’adressent au comité de sélection pour son évaluation minutieuse de divers dossiers soumis à l’occasion de ce prix. J’en sais gré à la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés de l’Université Laval. Je voudrais également souligner le soutien et la solidarité que m’apporte ma famille (mon épouse et mes 3 enfants, mes parents en RDC). Je pense à la bonté et à la patience de mon premier mentor scientifique à l’Université de Kinshasa, Feu le Révérend Père professeur Jacques Paulus de la compagnie de Jésus, mes mentors scientifiques à l’Université Laval, professeurs Marius Pineau, J. André Fortin, Jean Bousquet et Feu Michel E. Maldague. 

Des amies, amis et collègues de travail, collaborateurs et collaboratrices proches des projets internationaux dont ceux dans le bassin du Congo (Marie-France Gévry, Nathalie Carisey, Gilles Cotteret, Richard Poulin, Feu Denis Durand, Marie-Ève Beaulieu et j’en passe) m’ont témoigné tout leur attachement et leur croyance à mes idées, à ma vision. J’ai pu ainsi bâtir des collaborations et des partenariats fructueux dans plus de 30 pays sur les 5 continents du globe. 

Ces réalisations ont été rendues possibles grâce au constant soutien des personnes de la direction au cours de ces 23 dernières années en leurs titres et fonctions, notamment Michel Dessureault, Robert Beauregard, Éric Bauce, Alexis Achim, le personnel administratif et de soutien, les organismes subventionnaires, ainsi que l’actuelle administration de l’Université Laval dirigée par la rectrice Sophie D’Amours.

Enfin, mes étudiantes, étudiants ainsi que mes anciens étudiants et étudiantes sont et ont été sources d’inspiration. Le métier d’enseignant est certainement le plus beau métier au monde. Je me réjouis d’avoir dirigé ou codirigé des étudiantes et étudiants qui sont devenus notamment ministre, professeurs des universités, chercheurs, entrepreneurs, agents de développement, et qui collaborent avec moi dans mes projets de coopération universitaire. Leur succès est aussi le mien et j’en suis fier.

Aux uns et aux autres ma profonde gratitude, et infiniment.

Damase Khasa

À propos de la reconnaissance Les Remarquables

Chaque année, la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés de l’Université Laval met en lumière des diplômées et diplômés qui se démarquent par leur contribution exceptionnelle à leur profession et à l’Université Laval. 

Source : https://www.dprd.ulaval.ca/remarquables/damase-khasa/

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La professeure Xiaodong Wang, récipiendaire d’une subvention de 500 000$

27 février 2024

Félicitations à Xiaodong (Alice) Wang, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et membre du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables, qui a décroché une subvention du Fonds Nouvelles Frontières en Recherche - Volet appels spéciaux, à titre de chercheuse principale d’un projet multidisciplinaire portant sur « Les panneaux de bois d’ingénierie intelligents : Combinaison d’une isolation thermique et acoustique très efficace pour des systèmes durables de murs extérieurs et de toitures ».

Ce projet bénéficiera d’un financement de 500 000$ sur trois ans (2023-2026). 

Le Fonds Nouvelles Frontières en Recherche soutient des recherches de calibre mondial, interdisciplinaires, internationales, à haut risque, à haut rendement, transformatrices dirigées par des Canadiennes ou Canadiens pouvant donner lieu à des interventions rapides.  Les appels spéciaux du FNFR ont pour but de soutenir des recherches qui ciblent des domaines émergents et cadrent avec les grands objectifs du fonds. Les panneaux de bois d’ingénierie intelligents pourraient offrir des avantages significatifs en matière d’isolation thermique et acoustique, contribuant ainsi à la conception de systèmes de construction plus durables et écoénergétiques.

Résumé du projet

Les défis environnementaux actuels et futurs des bâtiments durables nécessitent le développement de nouveaux matériaux et de technologies de traitement hautement efficaces. Pour répondre à ces questions, l’objectif principal de ce projet est de faire progresser notre compréhension des propriétés globales des matériaux biosourcés pour une meilleure conception des enveloppes de bâtiments.

Dans le cadre de ce projet, des panneaux de bois intelligents à hautes performances d’isolation thermique et acoustique seront développés pour les murs extérieurs et les toits. Ces panneaux multifonctionnels stockeront et restitueront la chaleur en cas de besoin, ce qui permettra de réduire considérablement les charges de refroidissement et de chauffage des bâtiments. En outre, les propriétés exceptionnelles d’isolation acoustique des panneaux aideront les architectes et les ingénieurs à assurer le confort acoustique des habitants.

Les produits finaux n’amélioreront pas seulement de manière significative l’efficacité énergétique et le confort acoustique, mais seront également disponibles à un prix abordable pour les populations dans le besoin. Les avantages économiques et sociaux potentiels de l’utilisation de matériaux d’origine biologique dans les bâtiments conduiront à des technologies à faible émission de carbone, ce qui représente une grande opportunité pour le Canada et le reste du monde.

Ce partenariat clé avec la communauté mozambicaine reflète l’attention particulière portée aux besoins des personnes laissées pour compte. Ce projet répond à la priorité de recherche 2 des Nations unies – Protection sociale et services de base – en optimisant l’accès aux abris, y compris pour les personnes vivant dans des zones pauvres et densément peuplées.

En savoir plus 

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Le projet de recherche sur le jardin communautaire Le Potager passe à une autre étape

26 février 2024

Le projet Le Potager, initié par l’Université Laval en collaboration avec plusieurs partenaires, est prêt à passer à une nouvelle étape. Après 3 ans, il est temps de le doter d’une instance de gouvernance locale.

« Le Potager a été lancé par l’Université Laval. L’objectif était de créer un jardin pour déployer un laboratoire vivant. Ça a toujours été prévu qu’on érige le jardin en infrastructure de recherche et qu’on remette la gestion du jardin à la collectivité quand il serait opérationnel. Ce n’est pas le rôle de l’UL de gérer un potager urbain. Elle va prendre le rôle qui lui revient vraiment », explique Étienne Berthold, professeur agrégé du département de géographie de l’UL, associé à la démarche.

Depuis 3 ans, le Potager a développé ses axes d’activités soit la sécurité alimentaire, l’intégration intergénérationnelle et interculturelle, le parcours de soin (la place qu’un jardin peut avoir dans la réinsertion sociale ou la réadaptation physique, par exemple) et la question de l’éducation à l’environnement et au développement durable. Ces axes alimentent les recherches autour du Labo vivant, recherches qui se poursuivront.

« Cet hiver, on est en marche vers la création d’un organisme consensuel, dont la forme reste à définir, et qui va aller chercher les principales parties constituantes soit Maison mère, la MRC de Charlevoix, les Petites Franciscaines de Marie et la Ville de Baie-Saint-Paul. Cet agenda va s’étendre jusqu’au printemps, jusqu’à la fondation de l’organisme. L ’UL demeure un partenaire et doit épanouir la mission, le transformer en véritable laboratoire vivant, comme c’était souhaité dès le départ », poursuit M. Berthold.

Pour le moment, l’UL continuera de payer la location du terrain. « On va honorer les coûts du bail, mais le Potager, qui emploiera des salariés,  sera en mesure d’aller chercher ses propres sources de revenus autonomes. Toutes les retombées économiques vont arriver et repartir de l’organisme», estime M. Berthold.

L’UL compte de nombreux laboratoires vivants, mais celui de Baie-Saint-Paul est unique. « On a une dizaine de labos vivants en santé durable, en environnement, sur des thématiques diversifiées, mais à ma connaissance, Le Potager est la seule infrastructure de recherche en agriculture qui est à l’extérieur du campus », précise-t-il.

Un appel à tous a été lancé afin de former l’instance de gouvernance locale. Les personnes intéressées à s’impliquer peuvent lever la main via la page Facebook du Potager.

Source : Le Charlevoisien

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Pourquoi certains travailleurs étrangers temporaires quittent-ils les fermes du Québec?

26 février 2024

La professeure Danièle Bélanger a récemment cosigné la lettre d'opinion "Pourquoi certains travailleurs étrangers temporaires quittent-ils les fermes du Québec?" parue dans le journal Le Devoir. Un témoignage fort d'une réalité méconnue en agriculture.

La une de Radio-Canada rapportait le 22 février que les fermes du Québec sont la porte d’entrée de l’Amérique, car au cours des deux dernières années, 900 travailleurs agricoles étrangers auraient quitté leur ferme pendant leur contrat de travail, soit environ 450 par année. Ce chiffre indique une forte croissance des démissions de ces travailleurs de ferme depuis 2020. L’article laisse croire que ce départ a lieu quelques jours après leur arrivée et est suivi d’une entrée illégale aux États-Unis. Désignés à la fois comme victimes et fraudeurs, ces travailleurs auraient échafaudé leur plan depuis le Guatemala. Nous estimons qu’il s’agit d’un raccourci dangereux qui cache une situation beaucoup plus complexe.

Le chiffre de 900 travailleurs fait référence, selon FERME et l’UPA (deux organismes qui n’ont aucune autorité en matière de contrôle frontalier ou migratoire), à des travailleurs qui ont quitté de manière inopinée leur employeur. Ont-ils tous traversé la frontière ? En fait, ce chiffre fait également référence à certains de ces travailleurs munis d’un permis de travail les liant à un seul employeur qui ont quitté leur lieu de travail pour une multitude de raisons. Ces derniers peuvent rester au Canada ou traverser la frontière.

Or, avec environ 21 000 travailleurs agricoles par année au Québec, et, selon les chiffres de ces organismes, 450 qui quittent leur lieu de travail par année, les programmes de travailleurs étrangers temporaires en agriculture sont en fait un succès retentissant, avec plus de 98 % de rétention ! La vaste majorité des travailleurs temporaires respectent des conditions de séjour contraignantes. Mais pourquoi certains choisissent-ils de quitter leur emploi ?

Sortir du permis de travail fermé

Premièrement, la recherche scientifique est unanime quant aux effets pervers des permis de travail fermés, qui empêchent un travailleur de changer d’employeur. En fait, c’est le droit de démissionner qui leur est nié ! Ce type de permis, confirmé facilitateur d’esclavage moderne par le rapporteur spécial des Nations unies dans son énoncé du 6 septembre 2023 sur le Canada, restreint pour les travailleurs l’exercice de leurs droits au pays, y compris de leurs droits fondamentaux, dont celui à l’intégrité physique.

Or, le gouvernement fédéral a reconnu les risques d’abus créés par ces permis de travail en 2019 en déployant le programme du permis de travail ouvert pour les travailleurs vulnérables. Ce programme évalue au cas par cas les demandes de travailleurs victimes d’abus qui désirent rompre le lien d’emploi avec leur employeur. Lorsque leur demande est jugée recevable, ils obtiennent un permis de travail ouvert d’une durée d’une année qui leur permet de chercher un nouvel employeur.

En dépit de ses nombreuses limites, ce programme indique une reconnaissance étatique de la situation d’immobilité dans laquelle se trouvent les travailleurs. Ainsi, parmi les 900 cas répertoriés par l’UPA et FERME, certains travailleurs sont en fait assistés par des organismes de défense des droits et obtiennent un permis de travail ouvert leur permettant de mettre fin provisoirement à une situation devenue intenable.

Deuxièmement, d’autres partent sans connaître leurs options et sont rapidement employés sur le marché du travail au noir, qui vient parfois même les recruter dans les épiceries où ils vont faire leurs courses hebdomadaires. D’autres sont simplement abandonnés quand un employeur manque de travail ou a un surplus de travailleurs. Certains, congédiés avant la fin de leur contrat, évitent l’expulsion par l’employeur en restant au Québec, car il leur est impossible de rentrer au pays avant d’avoir remboursé les dettes contractées pour avoir eu la possibilité de venir travailler au Canada lors de leur recrutement au Guatemala.

Finalement, certains peuvent aussi vouloir rester au Québec après 10 ou 15 années de travail saisonnier pendant lesquelles ils auront passé plus de temps au Québec que dans leur pays d’origine. Et oui, certains tissent des liens, apprennent le français et désirent rester au Québec, mais l’accès à la résidence permanente leur est interdit.

Pointe de l’iceberg

Or, ceux qui partent ne représentent que la pointe de l’iceberg. S’il y a tous ceux qui démissionnent, il y a aussi tous les autres qui restent et qui endurent pour continuer de pouvoir soutenir leurs familles. Les travailleurs qui quittent un employeur et qui ainsi perdent automatiquement le droit de travailler au Canada le font généralement dans des situations extrêmes : ils sont épuisés, traumatisés, accidentés, malades et, sans doute parfois, oui, en besoin psychologique primordial de se rendre aux États-Unis.

Le départ de certains vers les États-Unis est certes une réalité. Les réseaux familiaux et le marché du travail sont des facteurs d’attraction indéniables. Combien y sont vraiment passés ? Seules les données de la GRC sur les interceptions frontalières donneraient une idée d’une partie d’entre eux. Pour les autres, impossible de savoir s’ils sont chez nos voisins du Sud ou encore au Canada. Et il faut retenir que certains quittent leur employeur en pleine connaissance de cause, car l’illégalité libre peut être choisie contre la légalité captive.

Les employeurs déplorent les départs des fermes, car ces travailleurs leur coûtent cher. Une telle marchandisation de la main-d’œuvre n’est pas inéluctable. L’élimination des permis fermés et des frais qui y sont associés permettrait aux travailleurs de circuler librement et d’offrir leurs services aux meilleurs employeurs. Si le Québec veut retenir ses migrants temporaires guatémaltèques, devenus essentiels pour le secteur agricole, il serait temps de leur offrir non seulement le statut permanent, mais aussi un statut permanent pour leurs conjoints et leurs enfants.

En collaboration avec Eugénie Depatie-Pelletier, Véronique Tessier, Victor Piché et Mylène Coderre, respectivement, directrice de DTMF et professeure associée à l’Université Laval; membre de la chaire DYMIG; aussi membre de la chaire DYMIG; chercheure en immigration.

Source : Le Devoir

Crédit photo : Le Devoir

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Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable

22 février 2024

Idiatou Bah, professeure adjointe au département de géographie de l'Université Laval est impliquée dans la Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable qui vient tout juste d'être lancée. L’Université du Québec à Trois-Rivières chapeaute cette chaire en partenariat avec l’Université Laval, la Téluq et l’Université de Moncton en compagnie de six universités africaines. 

La nouvelle Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable a pour mission scientifique de se pencher sur les enjeux du développement durable liés aux activités extractives menées sur le continent africain. L’équipe de recherche issue d’universités canadiennes et africaines, sous la direction de Armel Brice Adanhounme de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), travaillera en concertation pour élaborer des solutions axées sur la responsabilité sociale des entreprises dans l’exploitation et la gestion des ressources naturelles.

Idiatou Bah, professeure adjointe au département de géographie de l’Université Laval, mentionne dans l'article du Nouvelliste: «Dans une démarche de résolution de problèmes, notre méthodologie de recherche-intervention favorise le dialogue entre toutes les parties prenantes pour créer des connaissances nouvelles et endogènes en vue d’atteindre les objectifs de développement durable, dont notamment la lutte contre la pauvreté et la faim, promouvoir l’égalité entre les sexes, réduire les gaz à effet de serre et lutter contre les inégalités.»

Pour en savoir plus sur la Chaire UNESCO sur les ressources naturelles en Afrique et le développement durable, consultez:

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Le Chantier d’avenir et la maîtrise sur mesure en action climatique sont en marche

19 février 2024

Depuis la session d’automne, 10 étudiantes et étudiants sont engagés dans une expérience d’apprentissage atypique de deuxième cycle articulée autour de projets dans le milieu. «L’idée derrière les Chantier d’avenir est d’aborder un enjeu social majeur. La crise climatique en est un», explique Marc-André Bourgault, professeur au Département de géographie et responsable du Chantier d’avenir en action climatique lancé l’automne dernier par la direction de l’Université. «On le voit avec tous les rapports du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, poursuit-il. Il est clair que l’action est nécessaire pour relever ce grand défi de société. Peu importent les formes d’actions à entreprendre, le Chantier d’avenir est une réponse.»

Le 1er février, le professeur Bourgault a participé à une séance d’information virtuelle sur le Chantier d’avenir en action climatique. Selon lui, une économie de l’action climatique se développe. «Mais, dit-il, la compréhension par les citoyens des concepts en changements climatiques est relativement limitée à tous les niveaux et dans tous les milieux. Il est clair que le nombre de personnes capables de mettre en application les notions d’action climatique est en-dessous de ce qui est nécessaire aujourd’hui. C’est ici qu’intervient le chantier. En outillant les étudiants de façon spécifique, ils pourront, comme diplômés, faire face aux défis avec des actions concrètes.»

Une première cohorte

Dix étudiantes et étudiants composent la première cohorte du Chantier d’avenir en action climatique. Ils proviennent d’horizons divers et chacun apporte une contribution unique au programme. Huit projets sont présentement en marche dans le cadre de cette maîtrise professionnelle sur mesure, fortement interdisciplinaire. Variées, les thématiques abordées vont de la gestion des eaux de pluie au développement d'un site Web à vocation éducative sur les enjeux climatiques, en passant par la bonification de l’offre de services aux entreprises de l’industrie de la mode sous l’angle des enjeux climatiques.

Un des projets s’intitule «Municipalité interconnectée et intermodale». Action transition, un organisme à but non lucratif qui accompagne la transition écologique et fait la promotion d’initiatives citoyennes dans la MRC de la Jacques-Cartier, est le partenaire externe. Un autre projet a pour titre «Bonification de la durabilité de l’offre alimentaire sur le campus universitaire». L’organisation partenaire est Services Campus ULaval. Enfin, un troisième projet s’intitule «Élaboration d’un plan directeur de verdissement». Il est appuyé par Collectif Canopée, un organisme à but non lucratif créé pour répondre aux besoins de verdissement dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

L’étudiante Astrid Guillaume est inscrite à ce programme. Le 1er février, elle a livré un témoignage lors de la séance d’information virtuelle.

«J’arrivais du marché du travail et je voulais une formation qui apporte des connaissances concrètes, rappelle-t-elle. J’ai fait une session et j’ai vraiment appris beaucoup jusqu’à présent. On travaille sur des cas pratiques, je trouve que c’est plus enrichissant. J’ai gagné en compétence avec ces cours. Mon environnement d’études, lui, est le plus bienveillant que j’aie rencontré jusqu’ici. On est écoutés, soutenus. Je n’ai jamais vu ça ailleurs, cet appui du corps enseignant.»

[...] Neuf professeurs ont contribué directement à la création du programme (dont plusieurs proviennent de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique), soit Étienne Berthold, Marc-André Bourgault, Robert Beauregard et Nathalie Barrette (FFGG), Isabelle Goupil-Sormany (FMED), Thierno Diallo (FSI) et Martin Dumas (FSS), ainsi que Valériane Champagne-St-Arnaud et Guillaume Pain (FSA). «Tous ont été impliqués depuis le début, il y a environ deux ans, précise le professeur Bourgault. Le nombre de professeurs impliqués actuellement dans le programme est plus élevé.»

Lisez l'article complet sur Ulaval nouvelles

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Une avancée scientifique importante sur le séquençage de l'épinette noire.

15 février 2024

Jean Bousquet et ses collègues ont été interviewés à l'émission d'affaires scientifiques Les Années lumière de Radio-Canada, à propos de leur publication récente portant sur la séquence du giga-génome de l'épinette noire et de la génomique de la résilience des arbres en lien avec les changements climatiques. 

Écoutez le reportage (Les Années lumière)

Une seconde entrevue a été réalisée à l'émission Boréale 138 qui s'intéresse de près aux gens et aux événements qui alimentent et enrichissent la société nord-côtière. On présente donc les avancées scientifique importante concernant le séquencage du génome de l'épinette noire qui est très abaondante dans cette région du Québec. Jean Bousquet explique comment cette percée permettra entre autres la gestion d'une forêt plus résiliente face aux impacts de la crise climatique.

Écoutez le reportage (Boréale 138)

 

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Nouvelle carte-récit : Toponymie bilingue française et anglaise de lieux habités du Québec

14 février 2024

Une nouvelle carte-récit est maintenant disponible, créée par le professeur à la retraite Rock Santerre. Cette carte-récit présente les toponymes bilingues français et anglais de lieux habités du Québec.

Selon la Commission de toponymie, le Québec compte plus d’une cinquantaine de noms de lieux habités bilingues francophone-anglophone. Cette carte-récit présente ces toponymes hybrides avec une description de leur origine (pour la plupart issus des noms de cantons anglophones). Pour chaque fiche, on retrouve aussi d’anciennes cartes et de nombreux plans d’arpentage. Les dernières fiches décrivent l’arpentage des terres lors de la création des cantons.

Pour consulter la carte-récit : Toponymie bilingue française et anglaise au Québec (arcgis.com)

Bonne exploration!

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Participez au concours Ma Thèse en 180 secondes

05 février 2024

Cette année encore, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, en collaboration avec la SSF, le CEF, le CRMR et le CRDIG, organise le concours facultaire « Ma thèse en 180 secondes » qui se tiendra dans le cadre de la Journée de la Recherche de la Semaine des sciences forestières!

Cette édition aura lieu le 18 mars 2024, à compter de 17h, dans la cafétéria de l’Abitibi-Price.

Qui peut participer?
Les étudiantes et étudiants à la maîtrise ou au doctorat ainsi que les stagiaires postdoctoraux de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Si tu fais partie d'un centre de recherche de la faculté (CRMR, CEF, CRDIG, CEN), mais que tu viens d'une autre faculté, tu pourras participer, mais tu ne pourras pas représenter la FFGG au concours institutionnel.

Pourquoi participer?
En plus d’améliorer ses aptitudes de vulgarisation scientifique, l'étudiante ou l'étudiant au doctorat (volet francophone) qui se méritera la première place sera sélectionné pour la finale institutionnelle en vue de participer au concours « Ma thèse en 180 secondes » de l’Acfas. L'étudiante ou l'étudiant à la maîtrise ou au doctorat (volet anglophone) qui se méritera la première place sera sélectionné pour la finale institutionnelle en vue de représenter l’Université Laval à la finale régionale de l’ACÉS/CAGS. Et par-dessus tout ça, vous pourriez gagner l'un des trois prix de 180$! 

Comment s’inscrire ?
Vous avez jusqu’au 6 mars 2024 pour vous inscrire via ce formulaire d’inscription. Faites vite... les inscriptions sont limitées!
À noter que les détails relatifs à l’événement ainsi que les règlements se retrouvent dans le formulaire d’inscription.

Si vous avez des questions, vous pouvez les adresser à Sauphie.Senneville@ffgg.ulaval.ca.
Au plaisir de vous y voir en grand nombre! Merci de faire circuler ce courriel dans vos équipes de recherche!

Comité organisateur MT180s


IT'S TIME TO REGISTER FOR THE FFGG'S THREE MINUTE THESIS COMPETITION!

This year again, the Faculty of Forestry, Geography and Geomatics (FFGG), in collaboration with the SSF, the CFR, the CRMR and the CRDIG are organizing the faculty « three minute thesis » competition which will take place during the Research Day of the Forest Science Week!

This edition will take place on March 18, 2024,  starting at 5h p.m., in the Abitibi-Price cafeteria.

Who can participate?
Master's and PhD students as well as postdoctoral fellows from the Faculty of Forestry, Geography and Geomatics (FFGG). If you are part of a Faculty research center (CRMR, CFR, CRDIG, CEN), but you come from another Faculty, you can participate, but you cannot represent the FFGG at the institutional competition.

Why participate?
In addition to improving their popularization skills, the first-place PhD student (Francophone contest) will be selected for the institutional finals to participate in The Acfas « Three Minute Thesis » competition. The first-place master's or doctoral student (Anglophone contest) will be selected for the institutional final to represent Laval University at CAGS/ACÉS regional final. And on top of all that, you could win one of three $180 prizes! 

How do I register?
You have until March 6, 2024 to register via this registration form. Register quickly... registrations are limited!
Please note that the details of the event and the rules are in the registration form.

If you have any questions, please contact sauphie.senneville@ffgg.ulaval.ca.

We look forward to seeing many of you there! Thank you for sharing this email with your research teams!

MT180s Organizing Committee

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Qu’est-ce qui pousse un propriétaire à protéger la nature?

05 février 2024

Le Média Le Val Ouest s’est intéressé au travail de maîtrise de Loïc Ales, étudiant au Département des sciences du bois et de la forêt, dont le mémoire a pour objectif d’en savoir plus sur les mesures de conservation volontaire des propriétaires de terrains.

Bien qu’ils soient encore une minorité, un nombre grandissant de propriétaires privés protègent leur terrain pour les générations futures. Ils sont désormais plus d’un millier à avoir protégé les milieux naturels de leurs propriété. Ou encore à avoir vendu ou donné leur terrain à des organismes de conservation. Quelles sont les motivations de ces personnes?

C’est la question de se pose Loïc Ales, étudiant à la maîtrise en sciences forestières à l’Université Laval. Son mémoire a pour objectif de documenter et de comprendre les points de vue des propriétaires forestiers à l’égard des mesures de conservation volontaire.

« Ce n’est pas suffisant de dire qu’une personne va décider de faire ça seulement parce qu’elle aime la nature. Je me questionne sur ce qui va faciliter cette conservation. Si elle est compatible avec la notion de propriété privée ou de patrimoine », explique le chercheur.

La conservation «va occuper de plus en plus de place»

Compte tenu qu’il s’agit d’un phénomène récent, il n’existe pour le moment que très peu de littérature scientifique sur la question. La plupart provient de l’Europe et des États-Unis, mais pas du Québec.

Même si sa recherche est en cours, Loïc Ales se permet tout de même un constat. « On voit que l’exploitation forestière en milieu privé diminue. Les préoccupations environnementales sont de plus en plus là. Il y a environ 1500 sites protégés par la conservation volontaire au Québec. Et ça grandit d’année en année. Quelque chose se passe. Je ne peux pas prédire l’avenir, mais je pense que ça va occuper de plus en plus de place. »

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Poste de professeure ou professeur en mycologie et pathologie forestières

05 février 2024

Description du poste sur le site des ressources humaines
Job description on Human Ressources website

Conformément à son plan de développement, le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en mycologie et pathologie forestières. La personne recrutée devra enseigner en français à tous les cycles, appuyer les différents programmes du département, en particulier ceux du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, du baccalauréat coopératif en opérations forestières et du baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés, et développer un programme de recherche dans les domaines ciblés. Plus précisément, les activités d’enseignement et de recherche porteront sur les domaines suivants:

  1. Pathologie forestière en lien avec l’aménagement forestier et la production de plants en pépinière;
  2. Mycologie forestière axée sur la biologie et les fonctions écologiques des champignons;
  3. Étude des symbioses végétales dans la nutrition et le développement des arbres;
  4. Impact des changements globaux sur l’évolution de pathosystèmes et des symbioses racinaires;
  5. Développement d’approches visant à augmenter la résilience des arbres face aux maladies et aux stress abiotiques en milieu urbain.
     

La tâche comprend:

  1. L’enseignement en français de la pathologie et de la mycologie forestières, aux trois cycles universitaires;
  2. Le développement de matériel pédagogique et didactique;
  3. L’obtention de financement de recherche auprès d’organismes de subvention et de partenaires externes pour soutenir des travaux de recherche;
  4. La conduite de travaux de recherche et la direction d’étudiantes et d’étudiants de 2e et 3e cycles sur des sujets reliés aux domaines cités ci-haut;
  5. La participation à des comités départementaux, facultaires, universitaires et multipartites (avec les secteurs privé et public);
  6. Le développement de l’enseignement et de la recherche en pathologie et en mycologie forestières à la Forêt Montmorency ou dans une autre partie du domaine forestier de l’Université Laval;
  7. Collaborer avec un ou plusieurs groupes de recherche existants à l’Université Laval, en particulier le Centre d’étude de la forêt et la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu.

Critères de sélection

  1. Posséder un diplôme de baccalauréat en foresterie, biologie ou dans une discipline connexe et un diplôme de doctorat d’une université reconnue dans un domaine pertinent relié aux domaines d’enseignement et de recherche énumérés ou être sur le point de l’obtenir;
  2. Posséder des compétences particulières dans les deux premiers domaines énumérés de même que dans au moins un des trois autres domaines;
  3. Posséder une connaissance des enjeux reliés à la pathologie et la mycologie forestières au Québec constitut un atout;
  4. Démontrer des aptitudes en pédagogie universitaire et en mobilisation des connaissances;
  5. Démontrer une capacité à obtenir le financement nécessaire à l’établissement d’un programme de recherche auprès d’organismes subventionnaires publics ou privés;
  6. Présenter une vision pour le poste en matière de pédagogie universitaire et de recherche et proposer des actions concrètes pour la réaliser;
  7. L’éligibilité à l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec constitue un atout.

Traitement et conditions d’emploi: selon la convention collective en vigueur.
Période d’affichage: du 1er février au 23 mars 2024
Date prévue d’entrée en fonction: 3 septembre 2024

Valorisant la diversité, l’Université invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les Autochtones et les personnes handicapées. La priorité sera toutefois accordée aux personnes ayant le statut de citoyen canadien ou de résident permanent.

L’université Laval étant une université francophone, l’annexe B de la convention collective stipule que la professeure ou le professeur qui n’a pas le français comme langue maternelle doit, dans un délai prescrit, démontrer une compétence langagière fonctionnelle du français oral et écrit.

Toute personne intéressée est priée de faire parvenir par courriel une lettre d’intérêt, un document d’une à deux pages décrivant sa vision et sa philosophie de l’enseignement universitaire à tous les cycles et de la recherche, un curriculum vitæ incluant une liste de publications et le nom de trois personnes en référence au plus tard le 23 mars 2024 à 17 h à :

Directeur
Département des sciences du bois et de la forêt
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
Québec (Québec) Téléphone : 1-418-656-2131 poste 407128
Canada G1V 0A6 Courrier électronique : direction@sbf.ulaval.ca

 

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Poste de coordonnatrice ou coordonnateur d'activités - Projet international

03 février 2024

Dans le cadre du Programme de leadership mondial sur les forêts du Canada, l’Université Laval a déposé une proposition de projet à Ressources naturelles Canada. Le financement « RIFM CLIMAT FY2023/24 - RÉSEAU AFRICAIN DE FORÊTS MODÈLES – ULAVAL » est assujetti à la négociation fructueuse d’un accord de contribution entre Ressources naturelles Canada et l’Université Laval. Le projet est intitulé « Projet international d’appui à la formation des leaders africains en conservation et restauration des paysages forestiers (LAREPAF) ». Ce projet sera mis en œuvre par l’Université Laval, en partenariat avec d’autres universités et centres de recherche canadiens et africains pour former des leaders africains en conservation de la biodiversité et restauration écologique face aux changements climatiques (CC) dans les paysages forestiers des forêts modèles dans au moins 13 pays d’Afrique du Nord, de l’Ouest, du Centre et de l’Est.

La coordonnatrice ou le coordonnateur d’activités coordonne le déroulement de programmes, d’activités ou la dispensation de services reliés aux opérations de l’Université. La personne retenue contribue à la mise sur pied de projets de recherche et d’activités connexes.

Plus spécifiquement :

  • Prépare le plan de mise en œuvre du projet, les plans de travail annuels avec leurs budgets, et fait un suivi régulier des activités et des états financiers avec les partenaires canadiens et internationaux, ainsi que l’unité de gestion administrative du projet au sein du département de sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval;
  • Soutient et conseille les trois comités du projet (Pilotage ; suivi scientifique et technique ; gestion) dans la planification stratégique, les plans d'action et de réalisation du projet;
  • Planifie, coordonne et effectue le suivi des étapes de la mise en œuvre du projet afin d'atteindre les objectifs stratégiques et livrer les résultats attendus;
  • Organise et coordonne des activités telles que les rencontres des trois comités du projet, la préparation de rapports scientifiques périodiques, intérimaires et finaux;
  • Coordonne les interactions et les activités de collaborations avec les partenaires internationaux sur le terrain;
  • Veille au respect et à l’application des modalités négociées dans les conventions et d’ententes légales établies entre l’Université Laval et RNCan et entre et l’Université Laval et ses partenaires internationaux, tout en suivant les normes et procédures institutionnelles des parties impliquées;
  • Organise l’appel à candidature et anime le processus de recrutement des étudiants en formation;
  • Joue un rôle de conseil et soutien auprès des étudiants et des professeurs encadrants en matière de formation, de recherche et de réseautage;
  • Prépare un document d’octroi de bourse à signer par les personnes hautement qualifiées en formation;
  • Prépare des rencontres scientifiques et sociales pour les étudiants boursiers;
  • Participe à l’organisation des forums nationaux et internationaux qui impliquent les réseaux régionaux de forêts modèles;
  • Acquiert, élabore et diffuse le matériel d’information ou de formation du projet;
  • Coordonne la publicisation et la réalisation d’activités; les évalue;
  • Aide à coordonner de nouvelles demandes de financement en lien avec la mission et la vision du plan stratégique de la FFGG 2019-2023, du niveau local au niveau international.

Sera considéré comme un atout :

  • Détenir une connaissance du milieu de la recherche, du travail à l’international et de l’organisation administrative de l’Université Laval.

Statut/Admissibilité

  • Affectation temporaire ou contrat temporaire
  • Ouvert à tous

 Détails du poste

  • Échelle de traitement: 52 847$ à 90 277$
  • Date d'entrée en fonction: Dès que possible
  • Durée du contrat: Deux ans avec possibilité de prolongation

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Le génome de l'épinette noire entièrement séquencé

31 janvier 2024

Le professeur Jean Bousquet et sa collègue physiologiste bio-informaticienne Nathalie Pavy ont participé à cette percée qui permettra de développer des forêts plus résilientes aux changements climatiques.

Dix-huit milliards. Voilà le nombre de paires de bases d'ADN – les blocs de construction des gènes et des génomes – qu'ont dû séquencer des chercheurs de l'Université de la Colombie-Britannique, de l'Université Lakehead et de l'Université Laval pour décoder le génome entier de l'épinette noire. Les détails de cette première mondiale font l'objet d'un article scientifique qui vient de paraître dans la revue G3 Genes, Genomes and Genetics.

«C'est un gigagénome, 6 fois plus long que le génome humain. Il contient environ 35 000 gènes confirmés et un nombre presque aussi élevé de gènes candidats. Cette avancée aura des répercussions sur le terrain parce que l'épinette noire est l'espèce la plus utilisée en reboisement au Canada. Au Québec seulement, environ 70 millions de plants d'épinette noire sont mis en terre chaque année», rappelle l'un des auteurs de l'étude, Jean Bousquet, du Département des sciences du bois et de la forêt, du Centre d'étude de la forêt et de l'Institut de biologie intégrative et des systèmes de l'Université Laval. Une collègue de son équipe, la physiologiste bio-informaticienne Nathalie Pavy, compte aussi parmi les signataires de l'étude.

L'épinette noire est le conifère qui a le plus grand spectre d'adaptation au niveau écologique en Amérique du Nord, poursuit le professeur Bousquet. «C'est la première espèce d'arbre qui a recolonisé nos régions à la fin de la dernière glaciation. C'est aussi l'espèce qui a la plus grande distribution géographique et nordique sur le continent. On la retrouve dans la forêt boréale et dans la toundra, depuis l'Alaska jusqu'à Terre-Neuve. Elle est aussi présente dans les tourbières situées dans la partie sud du pays.»

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Lancement du Frigo Partage d’Univert Laval

24 janvier 2024

C'est aujourd'hui que s'est tenu le lancement du projet Frigo Partage au pavillon Abitibi-Price.

Le Frigo Partage est une initiative étudiante d'Univert Laval qui a pour but de réduire le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire au sein de la communauté universitaire en permettant à toutes et tous de déposer ou de prendre de la nourriture qui risquerait d’être jetée. Contrairement aux croyances populaires, les frigos communautaires ne sont pas uniquement réservés aux personnes vivant de l’insécurité alimentaire. Ils donnent le pouvoir aux citoyens de participer à un changement positif dans leur milieu de vie.

Le Frigo Partage est aussi alimenté par les dons de marchés alimentaires et de restaurateurs! N’hésitez pas à les contacter si vous connaissez des commerçants qui souhaiteraient donner leurs surplus alimentaires. Les aliments déposés dans le Frigo Partage seront aussi utilisés dans le cadre de Sacrée Bouffe, un projet de cuisine collective qui permet aux membres de la communauté universitaire de transformer les surplus alimentaires en repas qui seront redistribués à la communauté!

Le Frigo Partage est accessible à tous les membres de la communauté universitaire, et ce, pour toute la session d’hiver.

Vous souhaitez vous engager davantage? Les membres du projet sont à la recherche de personnes qui souhaiteraient peinturer le frigo ainsi que de bénévoles pour son entretien.

Source : Bureau de la vie étudiante

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Une publication de Dermot Antoniades au palmarès Le Soleil des Percées scientifiques 2023

19 janvier 2024

Chaleur et cyanobactérie : pas un si bon ménage que ça

PERCÉES SCIENTIFIQUES 2023 / Si vous allez suffisamment loin au nord, il finit par faire si froid qu’on trouve très peu de cyanobactéries dans les lacs. Et dans certaines régions tempérées, on a observé que les éclosions de ces «algues bleues» se faisaient plus fréquentes avec le réchauffement climatique. Alors la cause était entendue, croyait-on : à mesure que l’eau de nos lacs deviendra plus chaude, les cyanobactéries seront de plus en plus abondantes, et on devra gérer de plus en plus de leurs éclosions, qui peuvent rendre l’eau toxique.

Mais voilà, une équipe internationale menée par les biologistes Sylvia Bonilla, de l’Université de la République de l’Uruguay, et Dermot Antoniades de l’Université Laval, est venue mettre un très gros bémol à cette idée reçue que les cyanobactéries préfèrent la chaleur. Si elle semble appuyée par des données scientifiques, ont-ils noté dans un article paru en début d’année dans Harmful Algae, c’est en grande partie parce que celles-ci proviennent très principalement de régions tempérées qui ont toutes essentiellement le même climat — et où, par ailleurs, le réchauffement est survenu en même temps qu’un usage accru de fertilisants, qui sont le principal moteur des éclosions d’algues bleues.

C’est cet angle mort que les chercheurs ont voulu combler. En mettant en commun leurs données, l’équipe de M. Antoniades et Mme Bonilla a obtenu des informations sur 464 lacs des deux Amériques, répartis sur pas moins de 14 000 km du nord au sud, allant de l’Arctique canadien jusqu’à la Patagonie (au fin bout de l’Amérique du Sud). Les climats y varient du polaire au tropical en passant par le désertique, le tempéré et le boréal.

Lire l’article complet sur le site du journal Le Soleil

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Les recherches de deux professeurs parmi les 10 découvertes de l’année de Québec Science

11 janvier 2024

Félicitations à la professeure Pascale Roy-Léveillée et au professeur Patrick Lajeunesse, tous deux au Département de géographie, dont les recherches ont été nommées parmi les découvertes de l’année 2023 du magazine de vulgarisation Québec Science.

Le comportement des rivières nordiques défie les prédictions

Une équipe internationale dont faisait partie la professeure Pascale Roy-Léveillée, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, a découvert que les rivières nordiques ne se comportent pas comme les modèles prédictifs du réchauffement de l’Arctique l’avaient annoncé.

Avec le dégel du pergélisol, plusieurs scientifiques avaient prédit que la migration latérale des rivières nordiques pourrait être accélérée en raison de la déstabilisation et de l'érosion des berges. Cette hypothèse n'avait toutefois jamais été confrontée à la réalité.

En analysant des images satellites prises à intervalles réguliers couvrant plus d'un millier de kilomètres de berges de dix rivières de l'Alaska, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest, l’équipe a constaté que la migration latérale de ces rivières, loin de s’accélérer, a plutôt diminué d'environ 20 % depuis une cinquantaine d'années. Cette situation serait en partie due à la prolifération d’arbustes dans des zones auparavant peu végétalisées qui stabiliseraient les berges, contrebalançant les effets du dégel sur la migration latérale des rivières.

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Les vestiges d’une barrière de glace pourraient prédire le sort des glaciers de l’Antarctique

Si le passé est garant de l’avenir, la disparition des barrières de glace qui bordent l’ouest de l’Antarctique pourrait mener à une hausse substantielle du niveau de la mer. Une équipe internationale dont faisait partie Patrick Lajeunesse, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, a en effet découvert qu’un événement similaire survenu il y a 14 500 ans dans la baie de Baffin avait contribué à l’augmentation de 20 mètres du niveau marin enregistrée au cours des siècles subséquents.

L’Antarctique est recouvert d’un glacier qui repose sur un fond rocheux. Du côté ouest du continent, le glacier est protégé de l’eau salée par des barrières de glace flottante qui agissent comme remparts. Certaines de ces barrières se sont fragmentées au cours des dernières années et leur disparition risque d’accélérer la fonte du glacier.

Les chercheurs ont découvert qu’une barrière semblable aurait existé dans la baie de Baffin au cours de la dernière glaciation. Cette barrière, d’une superficie de 150 000 km2 et d’une épaisseur de 500 mètres, aurait progressivement disparu en raison du réchauffement de la température, contribuant à la hausse de 20 mètres du niveau marin enregistrée à cette époque.

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Source : Relations publiques de l’Université Laval

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La forêt comme objet du patrimoine québécois

05 janvier 2024

Une entrevue de Radio-Canada avec Maude Flamand-Hubert

Lorsqu'on pense à ce qui fait partie de notre patrimoine, habituellement, les patrimoines bâtis ou religieux viennent en tête. Mais le patrimoine peut aussi être naturel. Par exemple, la forêt peut être considérée comme un objet du patrimoine québécois. Et, comme les autres, des enjeux de préservation, de valorisation et d’accès la guettent.

La forêt occupe vraiment une place importante dans nos imaginaires. Ce n’est pas parce qu’on ne vit plus en forêt qu’elle n’est plus significative sur le plan individuel ou collectif, plaide Maude Flamand-Hubert, professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, en entrevue à l’émission Première heure.

Elle signe d'ailleurs un texte sur le patrimoine forestier dans le numéro de décembre du magazine Continuité.

Elle explique que la forêt fait partie intégrante de l’histoire québécoise, notamment pour les Premières Nations qui considèrent encore son importance. Il y a de plus en plus de la population qui vit dans les villes, mais quand on pense à l’arrivée des Européens, la forêt était vraiment omniprésente et notre histoire a vraiment été basée sur notre utilisation de la forêt, relate Maude Flamand-Hubert.

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Crédit photo : Radio-Canada