Témoignages de professeurs
Au Département des sciences du bois et de la forêt, vous bénéficierez d’un milieu d’études et de recherche exceptionnel: les professeurs-chercheurs offrent un encadrement de qualité, ils sont très actifs et la plupart dirigent ou font partie de groupes de recherche de calibre international. Ils sont avant tout des personnes passionnées par leur domaine et sont très proches des étudiants. Découvrez la passion qui les anime !
Comme plusieurs de mes collègues, j’ai d’abord choisi la foresterie parce que je m’intéressais à « l’environnement forestier ».
Plus tard, durant mon cheminement académique, je me suis intéressé à la sylviculture pour la production de bois de qualité. Après un séjour au Royaume-Uni pendant lequel j’ai pu œuvrer en étroite collaboration avec des industries forestières dynamiques et soucieuses d’optimiser leurs pratiques, je suis revenu à l’Université Laval comme professeur-chercheur pour y développer un programme d’enseignement et de recherche sur la sylviculture des forêts feuillues. Mes étudiants et moi sommes à la recherche de solutions qui permettront de revitaliser les forêts méridionales du Québec tout en maintenant la viabilité économique de la sylviculture, sans laquelle la revitalisation ne devient qu’un idéal inatteignable. Je me considère extrêmement privilégié de pouvoir m’impliquer de près dans la formation des futurs acteurs du milieu forestier, et ce, tant au baccalauréat qu’aux cycles supérieurs.
Je dois avouer que j’ai trouvé mon emploi de rêve…
Professeure en foresterie. Mes collègues sont situés aux quatre coins du pays, et même outre-Atlantique; la photosynthèse est la même peu importe où est l’arbre, mais les enjeux forestiers sont bien différents! Et j’ai devant moi des étudiants qui veulent apprendre, développer leur expertise, et faire une différence. Mes travaux de recherche vont de la terre jusqu’au ciel : productivité des sols forestiers, impacts de l’aménagement forestier, jusqu’aux émissions de carbone dans l’atmosphère. J’ai l’occasion de participer à la formation de futurs professionnels de la forêt, de faire de la recherche fondamentale, mais aussi de collaborer avec les gens sur le terrain pour des questions plus appliquées, et quelquefois d’avoir le sentiment qu’on fait bouger les choses…
Alexander Salenikovich mène différents projets de recherche sur la résistance des charpentes en bois et sur la mécanique du bois.
Le très récent laboratoire en mécanique du bois du pavillon Gene-H.-Kruger de l’Université Laval permet de procéder à des examens de résistance par des tests de pression et de traction équivalents à la force de grands vents d’ouragan ou de l’énergie déployée par les tremblements de terre. Des murs entiers de charpente, de longues poutres, des poutrelles en I, d’imposantes pièces de construction peuvent être évaluées selon leur échelle réelle. Le professeur-chercheur, Alexander Salenikovich est confiant de voir les édifices en structures de bois prendre une nouvelle part du marché, et reçoit avec beaucoup d’enthousiasme, l’augmentation de l’intérêt des étudiants pour le génie du bois et les constructions en bois.
« Mon premier but demeure la formation pédagogique de nos étudiants afin qu’ils puissent saisir adéquatement les concepts de base, les méthodes de recherche et d’analyse des résultats de nos expériences. À partir de cela, ils auront une meilleure compréhension des diverses propriétés du bois, et par voie de conséquence, leurs applications potentielles » souligne-t-il.
Depuis que j’ai décidé de faire de la forêt l’objet de mes études universitaires et de ma carrière professionnelle, je l’ai inventoriée, classifiée, cartographiée et j’ai modélisé sa croissance.
Je découvre un peu plus chaque jour de son incroyable complexité. J’admire les mécanismes de compétition entre les arbres d’un peuplement ainsi que le fragile équilibre entre la richesse des stations et la composition de la forêt. Je me passionne pour la dynamique qui lui permet de récupérer des évènements naturels que nous assimilons à des perturbations. Je m’intéresse aux façons qu’ont les humains d’en tirer toutes sortes de bénéfices, tout en s’assurant que la forêt perdure et se développe. La forêt est depuis mon enfance l’environnement préféré de mes vacances et de mes activités de plein air. Elle occupe dans mon cœur une place primordiale et j’aime m’y retrouver avec des amis, des étudiants ou des collègues pour la faire connaître et aimer.
J’ai choisi le génie forestier pour son côté multidisciplinaire, car j’aimais autant la forêt et la faune que l’ingénierie et l’administration.
Après le baccalauréat, j’ai fait une maîtrise sur les arbres puis un doctorat sur les oiseaux pour devenir chercheur scientifique en aménagement de la faune forestière. Mes projets portent sur les milieux humides et secs, le Nord et le Sud, les arbres, les oiseaux, les mammifères et les insectes. Je travaille pour Canards Illimités, une société de conservation, et je suis professeur associé à l’Université Laval. Je contribue au savoir-faire en aménagement forestier. Cela a de l’influence sur les lois et règlements et sur le développement régional. J’aimais déjà le plein air avant mon baccalauréat. Mes études m’ont permis de mieux comprendre la forêt et d’apprécier encore plus les milieux naturels. Si c’était à refaire, je prendrais la même décision : j’irais en foresterie et je toucherais à tout!