Prix et distinctions

Le Port de Sept-Îles récompense 5 étudiantes de la Chaire sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires, industrielles et maritimes

C’est dans une ambiance festive que le Port de Sept-Îles et les facultés de Foresterie, géographie et géomatique et des Sciences et de génie de l'Université Laval ont dévoilé l’identité des étudiantes lauréates du Prix de la réussite ÉcoZone lors d’une cérémonie qui se déroulait le 17 décembre 2024.
Groupe d'étudiants et d'employés UL

Crédit photo : Martine Lapointe

Ce prix marque la fin d’études de cinq étudiantes de la Chaire EcoZone, quatre candidates à la maîtrise et une au doctorat. Le Port de Sept-îles, partenaire financier de de la chaire depuis 2020, a consenti une contribution philanthropique additionnelle de 50 000$ pour rendre possible la création de cette récompense de 5000 $ à la maîtrise et de 10 000 $ au doctorat.   

Un don philanthropique unique 

« En voyant la qualité du travail et l’implication soutenue des étudiantes, j’ai voulu créer ce prix pour reconnaître leur contribution essentielle à l’avancement des connaissances et à la gestion durable des écosystèmes côtiers soumis aux activités portuaires, industrielles et maritimes, a déclaré Pierre D. Gagnon, président-directeur général du PSI. J’espère que ce geste philanthropique inspirera d’autres organisations à s’engager, au-delà de la recherche, pour encourager la communauté étudiante à mener à terme les projets de mémoire ou de doctorat et à diffuser les nouvelles connaissances développées. » 

Ce don philanthropique est un modèle à perpétuer à l’Université Laval : « Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur un partenaire comme le Port de Sept-Îles, engagé autant dans la recherche qu’en philanthropie », indique la cheffe de la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés, Mme Caroline Girard » . 

Une collaboration novatrice entre deux facultés 

La Chaire EcoZone incarne une collaboration bifacultaire peu commune – étant seulement la deuxième de ce type à l’Université Laval. En effet, sa directrice principale, la professeure Émilie Saulnier-Talbot, possède un double rattachement, soit à la fois à la Faculté des sciences et de génie et à la Faculté de foresterie, géographie et géomatique. Elle collabore étroitement avec Philippe Archambault, professeur à la FSG, pour mener à terme les objectifs de la Chaire. 

Ces objectifs ont été atteints et les connaissances acquises sont précieuses : « Les travaux de recherche de l’équipe ont démontré tout l’intérêt scientifique de la région de Sept-Îles pour mieux comprendre les effets des changements planétaires rapides sur les écosystèmes côtiers », mentionne Émilie Saulnier-Talbot. Philippe Archambault ajoute : «Le succès des étudiantes de la Chaire ÉcoZone illustre l’importance des partenariats entre les milieux universitaire, industriel et communautaire pour assurer une formation de qualité à la relève scientifique du Québec.»  

Les lauréates des Prix de la réussite EcoZone  

  • Neha Joshi, Doctorat en géographie (FFGG) : Évaluation des impacts anthropiques historiques et de la diversité actuelle des foraminifères dans la Baie de Sept-Îles (Canada) à l'aide d'une analyse multi-proxy et d'approches bioindicatrices. 
  • Charlène Lefebvre, Maîtrise en biologie (FSG) : Évaluation du potentiel des pigments comme bioindicateurs de la diversité bactérienne et algale dans un milieu côtier anthropisé (Baie de Sept-Îles, Québec) 
  • Sabrina Allard, Maîtrise en géographie (FFGG) : Comprendre l’écosystème hivernal des zones portuaires subarctiques : le microbiome et les diatomées de la baie de Sept-Îles (Québec, Canada)  
  • Lydiane Bélanger, Maîtrise en biologie (FSG) : Analyse spatiale et temporelle de la diversité microbienne dans la Baie de Sept-Îles, Québec 
  • Patricia Cloutier-Maden, Maîtrise en géographie (FFGG) : Étude paléotempestologique de la rive nord du golfe du Saint-Laurent 

Un tremplin vers une carrière bien remplie 

Lors de la cérémonie, les étudiantes boursières, qui en étaient à la fin de leur projet d’étude, ont partagé leurs expériences de recherche aussi passionnantes que diversifiées. Leur expérience à Sept-Îles permettra de donner un véritable essor à leur carrière, comme la doctorante Neja Joshi : «Deux des résultats de mon projet ont été acceptés dans des revues scientifiques à comité de lecture, et un troisième est en cours de publication. Ces publications contribueront à partager les résultats avec les parties prenantes, dans le but de traduire la recherche en stratégies de conservation. Mon rêve est de continuer à faire progresser la recherche multidisciplinaire et à appliquer ces connaissances à des enjeux concrets, afin de protéger les écosystèmes côtiers fragiles, comme celui de la baie de Sept-Îles».  

Le vent dans les voiles  

La mission de la Chaire ÉcoZone consiste à améliorer les connaissances sur le fonctionnement des écosystèmes côtiers en zones industrielles et portuaires dans le but d’identifier les pratiques qui assureront une gestion durable de ces environnements. Plus précisément, les objectifs sont de mesurer l’empreinte des activités humaines associées aux zones industrielles et portuaires, de décrire et de quantifier l’effet de ces activités sur différents secteurs du littoral, de développer des méthodes et des outils permettant de distinguer les effets des principaux changements environnementaux naturels de ceux associés aux activités humaines, de conseiller et d’accompagner les organisations dans la planification et la mise en place de solutions durables d’adaptation aux problématiques qui auront été identifiées. La Chaire pourra faire son bilan final au cours des prochains mois pour préparer un renouvellement.  

Personnes présentes sur la photo: Pierre D. Gagnon, président-directeur-général du Port de Sept-îles, Carole Girard, directrice au développement philanthropique de la Faculté de foresterie, géographie et géomatique, Patricia Cloutier-Maden, finissante à la maîtrise en géographie, Neha Joshi, finissante au doctorat en géographie, Sabrina Allard, finissante à la maîtrise en géographie, Charlène Lefebvre, diplômée à la maîtrise en biologie, Lydiane Bélanger, finissante à la maîtrise en biologie, Philippe Archambault, professeur au Département des sciences et de génie et cotitulaire de la chaire, et Émilie Saulnier-Talbot, professeure dans les facultés de Foresterie, géographie et géomatique et des Sciences et de génie à l’Université Laval et cotitulaire de la Chaire.

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18 décembre 2024