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Un projet de la Faculté se voit mériter le prix Impact pour l'excellence en science de Ressources naturelles Canada
22 janvier 2021
En décembre dernier, lors d'une cérémonie tenue à distance d'Ottawa, l'équipe du projet FastTRAC de transfert technologique en génomique et amélioration des épinettes se voyait récompensée par le prix Impact pour l'excellence en science de Ressources Naturelles Canada. L'équipe financée par Génome Canada et Génome Québec est notamment composée de Jean Bousquet, leader académique du projet et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique forestière au Département des sciences du bois et de la forêt, Jean Beaulieu, professeur invité au DSBF, Nathalie Isabel et Patrick Lenz, professeur(e)s associé(e)s au DSBF et chercheurs au Centre de foresterie des Laurentides et au Centre canadien sur la fibre de bois, ainsi que plusieurs autres partenaires du Québec et des Maritimes dont le Ministère des forêts, de la faune et des parcs du Québec.
Crédit photo de la plantation d'épinettes: Jean Beaulieu
Profession:forestier
18 janvier 2021
En 2015, alors que nous étions étudiants en foresterie, nous avions répondu dans ce Journal aux propos tenus par Richard Desjardins sur la formation des ingénieurs forestiers. Nous avons depuis cheminé dans des parcours variés: foresterie urbaine, enseignement, industrie et recherche.
Six ans plus tard, nous constatons que MM. Desjardins et Henri Jacob persistent à tenir un discours déconnecté de la réalité sur le parcours académique et sur la pratique des ingénieurs forestiers, en plus d’amalgamer à tort l’ensemble d’un corps professionnel avec une décision politique. À l’instar de nombreux Québécois, les deux auteurs semblent méconnaître cette profession. Cette méconnaissance peut s’expliquer en partie par la diversité des domaines d’activité dans lesquels œuvrent les ingénieurs forestiers.
En effet, les quatre années de formation théorique et pratique qui préparent les ingénieurs forestiers à exercer une gestion intégrée des ressources touchent à une multitude de disciplines complémentaires. Limiter l’interprétation de cette formation universitaire pluridisciplinaire à «l’étude de 5-6 arbres dits commerciaux» et à «modéliser [...] une dévastation mécanique [de la forêt]» reviendrait à dire d’un chirurgien qu’il est habile avec des ciseaux au terme de ses études. Plutôt réducteur.
C’est aux ingénieurs forestiers qu’incombe la lourde tâche d’administrer le patrimoine forestier si cher aux Québécois. Leur motivation première est de s’assurer que la forêt est toujours là et qu’elle continue de l’être. C’est pourquoi ils sont des acteurs essentiels aux mouvements de changement portés par la société civile à l’égard de la forêt. Loin d’être de vulgaires machines à compter des mètres cubes de bois, les ingénieurs forestiers sont présents dans toutes les sphères liées de près ou de loin à la forêt: gestion de la faune et des parcs nationaux, enseignement, recherche et développement, foresterie urbaine, pourvoiries, regroupements de propriétaires de forêts privées, protection contre les feux et les ravageurs, industrie forestière, etc. Ces professionnels travaillent collectivement à la mise en valeur d’une panoplie de ressources au bénéfice des communautés, de l’environnement et de l’économie, suivant ainsi les principes du développement durable.
Nous reconnaissons ouvertement que des aspects de la gestion des ressources forestières doivent être améliorés. En effet, il est impératif d'être au diapason de l’évolution des connaissances scientifiques, des attentes sociales et des réalités économiques pour que les forêts québécoises soient continuellement aménagées de façon durable. Pour ce faire, il serait souhaitable d’instaurer un cadre de pratique plus flexible leur permettant d’utiliser davantage leur créativité et leur jugement professionnel, tout en garantissant l’imputabilité totale de leurs décisions.
À travers les divers rôles et postes qu’occupent les ingénieurs forestiers au Québec et les divergences de valeurs et d’opinions qui les animent, une chose les unit assurément tous: leur amour incommensurable de la forêt.
Et considérant l’importance qu’occupe la forêt dans la lutte contre les changements climatiques, dans le cœur des Québécois et dans le développement durable de nombreuses communautés, aucun professionnel n’acceptera sa «dévastation».
Simon Boivin-Dompierre, ing.f. M.Sc.
Mathieu Bouchard, ing.f. M.Sc.
Marie-Hélène Sauvé, ing.f.
Pierre-Yves Tremblay, M.Sc.
Lettre ouverte de nos étudiants à Richard Desjardins
18 janvier 2021
Ce n’est pas la première fois que des membres de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, comme professionnels et scientifiques, réagissent à l’un de ses textes qui peuvent sembler crédibles, mais qui induisent la population en erreur. Il est essentiel de recadrer certains éléments abordés.
D’entrée de jeu, vous serez probablement surpris de savoir qu’à titre d’ingénieur(e)s forestier(e)s, nous sommes formé(e)s à utiliser notre esprit critique. De nombreux cours qui portent sur l’écologie forestière et l’aménagement durable et intégré des forêts préparent les étudiant(e)s à développer une connaissance globale des écosystèmes, et ce, autant sur les plans environnementaux que sociaux. Les attaques de M. Desjardins, puisqu’il en est ainsi, soulèvent des enjeux de nature politique. Pourtant, ses interventions dénigrent l’ensemble de la profession alors que, pour certains d’entre nous, M. Desjardins a été une source de motivation pour instaurer des changements dans le milieu forestier.
Lisez le texte complet "Réaction aux textes de Richard Desjardins" par Anne Bernard, Samuel Jalbert et Olivier Villemaire-Côté
Yves Brousseau nommé vice-doyen aux études
12 janvier 2021
M. Yves Brousseau, professeur agrégé au Département de géographie vient d’être nommé vice-doyen aux études à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Il s’est occupé de la direction des programmes d’études de 1er cycle en géographie pendant de nombreuses années. M. Brousseau est spécialisé en cartographie et systèmes d'information géographique et enseigne dans plusieurs cours liés à ce domaine. Il a, également, participé à la réalisation de l’atlas « Le Québec d’une carte à l’autre » et à celui sur la vulnérabilité de la population québécoise aux aléas climatiques. Comme vice-doyen aux études, il se joint à l’équipe déjà en place de Mme Nancy Gélinas, doyenne et Mme Jacynthe Pouliot, vice-doyenne à la recherche.
Une année de plein air... pour le meilleur et pour le pire
08 janvier 2021
Entretien avec la professeure Pascale Marcotte et Camille Lavallée, étudiante à la maîtrise en sciences géographiques. L’année 2020 n’aura pas été que celle de la COVID : elle aura aussi été celle du plein air, avec ses bons et ses mauvais côtés. Quel bilan pouvons-nous tracer? À quoi peut-on s’attendre en 2021?
Lisez l'article complet d'Isabelle Pilon paru dans La Tribune
Une subvention pour améliorer la détection et la modélisation 3D d'objets à partir de nuages de points LiDAR
07 janvier 2021
Sylvie Daniel et Thierry Badard du CRDIG ont obtenu une subvention Mitacs (grappe Accélération) en partenariat avec l'entreprise Jakarto. Le projet vise à concevoir et à développer une approche de traitement et gestion des données 3D acquises avec des systèmes de télémétrie mobile (i.e. LiDAR), depuis la réception des nuages de points jusqu’à la visualisation du modèle 3D. L’approche envisagée exploitera l’intelligence artificielle et les réseaux de neurones profonds. Ce projet permettra au partenaire de renforcer ses capacités à proposer des cartographies HD de l’environnement urbain et des services dans les domaines de la conduite autonome et des jumeaux numériques. La subvention permettra la formation et le financement d'un étudiant à la maîtrise, d'un étudiant au doctorat ainsi que d'un stagiaire postdoctoral.