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Plus de carbone dans les sols que dans les arbres en forêt boréale
26 avril 2021
Entre 50 et 75 % du carbone est stocké dans les sols de la forêt boréale. Les sols forestiers représentent donc un énorme réservoir de carbone. Mais comment le stock de carbone est-il influencé par la récolte forestière? Véronique Rouleau, une chercheuse de l’Université Laval, se penche sur le sujet. Contrairement aux forêts tropicales, où la majorité du carbone se trouve dans la masse végétale, c’est plutôt dans le sol des forêts boréales qu’est stocké la plus grande partie du carbone, de 50 à 75 % selon les études scientifiques, précise Véronique Rouleau, candidate au doctorat en sciences forestières à l’Université Laval. Au Québec, la forêt boréale recouvre 36,4 % du territoire et représente 1,5 % des forêts mondiales. De plus, les forêts boréales représentent un puits 174,5 Gt de carbone, soit 20 % du carbone forestier mondial.
L’environnement n’était pas un choix, c’est une passion!
22 avril 2021
En cette semaine du Jour de la Terre, il est bon de se rappeler que ce sont les futures générations qui vont faire face aux conséquences des décisions que nous prenons aujourd’hui. Heureusement, plusieurs jeunes leaders de demain ont, à l’instar de Laurie-Anne Dansereau, mis leurs énergies au service des causes auxquelles ils croient et tentent d’améliorer le sort de la planète en s’intéressant d’abord à ce qui se passe dans leur collectivité. [...]
Aujourd’hui, Laurie-Anne est étudiante à la maîtrise en biogéosciences de l’environnement à l’Université Laval et poursuit sur son élan.
« C’est une maîtrise multidisciplinaire qui permet d’intégrer différents domaines liés à l’environnement, explique-t-elle. Soit la biologie, la géologie, la géographie et la géomatique. Ce sont quatre domaines qui permettent de mettre concrètement en application des actions en environnement par la mise en place de projets. À l’intérieur de la maîtrise nous avons accès à différents choix de cours qui nous permettent de nous spécialiser dans un domaine afin de de pouvoir travailler au gouvernement, dans une OBNL ou encore, pour une municipalité. »
Lire l'article complet paru dans le journal La relève par Steve Martin
100 kilomètres de voies réservées le long de quatre autoroutes de Québec
22 avril 2021
Le gouvernement Legault entend investir 844 millions de dollars pour aménager plus de 100 kilomètres de voies réservées sur quatre autoroutes afin de réduire les temps de déplacement en périphérie du centre-ville. Marie-Hélène Vandersmissen, professeure spécialisée en géographie urbaine et en géographie des transports, a participé à deux reportages à ce sujet sur les ondes de Ici Radio-Canada.
- Entrevue à l'émission «C'est encore mieux l'après-midi» avec Guillaume Dumas , 21 avril 2021.
- Entrevue au «Téléjournal Québec» avec Bruno Savard, 21 avril 2021
PHOTO : Radio-Canada / Carl Boivin
Nos étudiants lauréats au Gala de la vie étudiante pour l'activité du Sous-boilympique
21 avril 2021
L'équipe d'étudiants responsable de l'événement Sous-Boilympique a remporté un des trois prix du volet Projet parascolaire du 31e Gala de la Vie étudiante! Grâce à ce projet, 28 équipes dont 260 membres de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique ont fait divers sports (Zumba, yoga, course, ski, etc.).
Voici les statistiques de la compétition :
- 173 458 minutes d’activités ont été réalisées
- 28 724 minutes de randonnée
- 51 200 minutes de marche: la distance entre Saguenay et Prince George, Alberta
- 2749 entrées d’activités totales
Pour en savoir plus sur le sous-boilympique
Présenté en formule virtuelle interactive, la Gala de la vie étudiante a réuni plus de 200 personnes afin de célébrer l’engagement des finalistes. Depuis 31 ans, le Gala de la vie étudiante met en lumière une relève dynamique et passionnée, active dans divers domaines, œuvrant à un environnement où il fait bon vivre, ainsi qu’à une société saine et épanouie.
Des archéologues sur l’île de Qikirtajuaq
15 avril 2021
Dans le nord-ouest du Nunavik, une équipe de recherche franco-québécoise a étudié les vestiges de très anciennes habitations semi-souterraines hivernales. Ikirtajuaq est le nom d’une île située sur la côte nord-est de la baie d’Hudson, à proximité du village inuit d’Akulivik. Riche en sites archéologiques, l’île a fait l’objet de trois campagnes de fouilles menées par une équipe franco-québécoise entre 2011 et 2013. Cette équipe interdisciplinaire d’archéologues et de géoarchéologues était composée de chercheurs du Centre d’études nordiques de l’Université Laval, de chercheurs des universités françaises de Rennes et de Rouen, et de chercheurs de l’Institut culturel Avataq, avec la collaboration de la communauté d’Akulivik.
«Nous nous sommes concentrés sur le site de Kangiakallak-1, un des principaux sites de l’île, explique la professeure paléo-environnementaliste et géoarchéologue du Département de géographie de l’Université Laval, Najat Bhiry. On y trouve, dans une vallée protégée des vents et sur un sol sableux bien drainé, des vestiges d’habitations semi-souterraines occupées l’hiver et datant de l’époque dorsétienne puis de l’époque thuléenne, les Thuléens étant les ancêtres directs des Inuits.»
Lisez l'article complet de Yvon Larose, paru sur Ulaval nouvelles le 12 avril 2021.
PHOTO : Dominique Todisco.
Participation de Frédéric Lasserre au balado «Question d'intérêt» sur ICI Première
07 avril 2021
Frédéric Lasserre, professeur de géographie et directeur du Conseil québécois d'études géopolitiques, a participé à une entrevue radiophonique ayant comme sujet la valeur de l'eau.
Résumé :
Le Québec possède 3 % des réserves mondiales d'eau douce, une richesse inestimable. Si l'eau a le statut de « bien commun », des questions demeurent. Pourquoi la population québécoise est-elle la championne de la consommation d'eau au pays? Comment expliquer les faibles redevances de la part des industries qui utilisent la ressource? Gérald Fillion en discute avec Frédéric Lasserre, professeur à l'Université Laval et directeur du Conseil québécois d'études géopolitiques.
L'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec célèbre ses 100 ans
06 avril 2021
L'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec débute une année de célébrations pour son centenaire sur le thème « J'ai 100 ans ». Légalement constituée le 19 mars 1921, l'œuvre de Gustave-Clodomir Piché avait pour objectif de sauvegarder l'intérêt public et s'assurer que les ingénieurs forestiers soient formés et compétents en ce qui concerne l'aménagement des forêts du Québec. Cet objectif est depuis devenu la mission et la base de toutes les actions de l'Ordre.
Depuis 100 ans maintenant, les ingénieurs forestiers du Québec ont participé à façonner le Québec d'aujourd'hui et à l'évolution des pratiques forestières. La foresterie a contribué de façon marquante à l'établissement et au développement de la population québécoise. Les ingénieurs forestiers se sont adaptés aux défis de chaque époque en déployant sciences, connaissances et compétences pour mettre en valeur, protéger et conserver les ressources forestières.
Cent ans plus tard, la forêt, la foresterie et ses forestiers sont encore bien présents. Plus que jamais, à l'heure des changements climatiques, de l'aménagement écosystémique, des bois d'ingénierie et des biocarburants, l'ingénieur forestier est appelé à créer de la richesse à partir d'une des plus belles ressources renouvelables.
Pour le président de l'Ordre, M. François Laliberté, ing.f., cet événement du centenaire sera l'occasion de regarder derrière, mais surtout de regarder devant et de se forger une vision d'avenir : « Les ingénieurs forestiers sont passionnés par la forêt. Notre histoire nous a permis de devenir des professionnels accomplis. Nous sommes fiers de nos aïeux qui ont défriché les sentiers que nous empruntons et contribués à bâtir le Québec d'aujourd'hui. Fiers des ingénieurs forestiers qui œuvrent actuellement à fournir aux Québécois et Québécoises tous les biens et services que peut générer de façon durable le milieu forestier et fiers de notre relève en devenir », d'affirmer M. Laliberté.
Découvrez les activités et tous les détails des 100 ans de l'OIFQ: http://jai100ans.com/
Québec accueillera le 5e Congrès mondial d’agroforesterie en 2022
06 avril 2021
L’Université Laval est heureuse d’annoncer la tenue du 5e Congrès mondial d’agroforesterie (WCA5) au Centre des congrès de Québec, une première au Canada! Plus de 1 000 experts en agroforesterie et agriculteurs du monde entier sont attendus dans la capitale du 17 au 20 juillet 2022.
La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FGGG) et la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) de l’Université Laval joindront leurs forces pour organiser ce congrès de classe mondiale et mettre en œuvre un programme stimulant et rassembleur. Deux membres du Cercle des ambassadeurs de Québec, soit la doyenne de la FGGG, Nancy Gélinas, et Alain Olivier, professeur au Département de phytologie de la FSAA et titulaire de la Chaire en développement international, ont piloté avec succès le dossier de candidature et coprésideront le comité organisateur du WCA5. Le congrès se déroulera principalement en présentiel, avec un volet virtuel afin de rejoindre ceux et celles qui ne pourront se déplacer.