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Départ à la retraite du professeur Louis Bernier
31 août 2023
Louis Bernier prend une retraite bien méritée après plus de 32 années à occuper le poste de professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique! S’étant joint au Département des sciences du bois et de la forêt comme professeur adjoint le 31 décembre 1990, Louis a développé une expertise en champignons, pathologie forestière, santé des forêts et mycologie, sujets qu’il enseignait avec passion.
Professeur Bernier est détenteur d’un baccalauréat en génie forestier de l’Université Laval, d’une maîtrise en sciences forestières et d’un doctorat en pathologie forestière de l’Université de Toronto, ainsi que de deux postdoctorats en biologie moléculaire des champignons et en génétique microbienne de l’Université Laval.
Séduit par le « côté obscur » des champignons, il s’est penché dans sa carrière sur des espèces particulières qui ont décimé des populations d’ormes en Europe et en Amérique du Nord. Ses découvertes lui ont permis d’approfondir les rudiments de la génétique des champignons. Il a ensuite mis l’expertise développée à profit en mettant en place au sein du Département des sciences du bois et de la forêt un programme de recherche en pathologie forestière qui fait une place de plus en plus importante aux différents outils de la génomique.
« Louis Bernier est un passionné de la course à pied sur le campus, mais aussi de sa recherche en laboratoire. De la maladie hollandaise de l’orme qui était son cheval de bataille pour préserver nos ormes au Québec et en Amérique du Nord, il a diversifié sa recherche pour s’intéresser aussi aux champignons bénéfiques des plantes comme la culture in vitro des champignons mycorhiziennes arbusculaires et la culture des champignons ectomycorhiziens comestibles. Sa carrière en tant que chercheur et formateur a couvert les champignons ennemis et amis de plantes. Je garde un souvenir d’un bon collègue avec un sourire aux lèvres chaque fois qu’on se rencontre. » – Damase P. Khasa, professeur
« Louis Bernier est l'expert par excellence de la maladie hollandaise de l'orme et d'autres maladies vasculaires des arbres. Nous collaborons depuis 2016 dans le cadre d'un projet financé par Génome Canada sur la biosurveillance des ravageurs et des pathogènes envahissant les forêts, et ses connaissances et surtout son enthousiasme ont été une source d'inspiration non seulement pour ses étudiants et ses postdocs, mais aussi pour moi. J'ai le plaisir de continuer à collaborer avec Louis dans le cadre d'un projet nouvellement financé, ce qui n'a pu se faire que grâce à ses connaissances exceptionnelles sur le système d'étude. » - Ilga Porth, professeure
Nous tenons à remercier le professeur Bernier pour toutes ses années de collaboration au sein de notre Faculté et pour la relève qu’il a maintes fois inspirée à poursuivre dans le domaine de la mycologie et de la pathologie forestière.
Nous lui souhaitons une longue retraite riche en nouvelles expériences!
Départ à la retraite de la professeure Alison Munson
31 août 2023
C’est après 32 années de service comme professeure en aménagement écosystémique des forêts, écologie de la restauration et de l’ensauvagement et biologie forestière au Département des sciences du bois et de la forêt qu’Alison Munson prend sa retraite et quitte la grande famille FFGG le 1er septembre.
D’origine ontarienne, Alison est titulaire d’un baccalauréat en agriculture, d’un diplôme professionnel en classification écologique d’Agriculture Canada, à Guelph, d’un doctorat en biochimie des forêts, ainsi que d’un postdoctorat en biogéochimie des plantations. Experte dans les domaines de la biogéochimie forestière, de l’écologie de la restauration, Mme Munson est cotitulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu et y gère le volet portant sur l’identification des facteurs qui influencent la survie des nouvelles plantations en milieu urbain.
«Lorsque j'ai commencé à assumer mes nouvelles fonctions de professeure adjointe et de titulaire de la chaire sur l'arbre urbain et son milieu au plein de la pandémie, la présence calme d'Alison Munson et son rôle de mentor m'ont été très utiles. Bien que je la connaisse depuis moins de deux ans, elle a été une collègue formidable qui m'a montré comment naviguer dans mon nouveau rôle. J’admire sa passion pour la recherche et l'enseignement, ainsi que sa capacité, en tant que femme scientifique, à surmonter les difficultés au cours de sa carrière universitaire.» - Janani Sivarajah, professeure
« Alison a toujours su poser un regard éclairé sur les grandes questions environnementales, démontrant une ouverture particulière pour les approches interdisciplinaires et même holistiques. Comme nouveau professeur à la faculté, elle m’a accueilli très chaleureusement dans un esprit de camaraderie et de collégialité qui représente si bien notre faculté. Je l’ai vu agir en tant que leader positive et généreuse qui sait faire bénéficier de ses acquis à l’ensemble de la collectivité. » - Jean-François Bissonnette, professeur
« Alison a été une professeure déterminée avec un grand respect pour les personnes. Elle a débuté ses recherches postdoctorales à l’Université Laval alors j’étais étudiante au doctorat avec le même directeur, M. Hank Margolis, dans le domaine de l’écophysiologie forestière. De Chibougamau à Petawawa (Ontario), et même ailleurs, Alison mettait une grande confiance auprès de tous ceux avec qui elle œuvrait. Elle a inspiré de nombreux étudiants du monde entier et maîtrisait l’art de la rédaction scientifique. Ce fut un plaisir de la connaître et de travailler en collaboration avec elle toutes ces années. » - Marie R. Coyea, responsable de travaux pratiques et de recherche en écophysiologie
Nous tenons à exprimer notre gratitude à la professeure Munson pour toutes ces années de collaboration et de dévouement à l'enseignement et à la recherche dans le domaine des sciences du bois et de la forêt au sein de notre faculté. Nous lui souhaitons une bonne santé et de longues années de retraite auprès de sa famille et de ses proches.
Marie-Hélène Vandersmissen nommée vice-doyenne aux études
23 août 2023
Marie-Hélène Vandersmissen, professeure titulaire et directrice du Département de géographie de 2015 à juin 2023, occupe la fonction de vice-doyenne aux études depuis le 22 août 2023. Elle succède ainsi au professeur Yves Brousseau, qui occupait le poste depuis les 2 dernières années et demie. Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté, a tenu à souligner l’implication et le travail de M. Brousseau, qui a débuté ses nouvelles fonctions en plein cœur d’une pandémie qui a entraîné un lot de défis inattendus qu’il a su relever avec brio.
Selon Mme Gélinas, « Mme Vandersmissen était la personne tout indiquée pour prendre la relève comme vice-doyenne. En plus de l’expérience de gestionnaire acquise à titre de directrice de département et de sa connaissance des processus entourant la gestion des études, elle possède des qualités humaines essentielles. Sensible et attentionnée, désirant offrir le meilleur service et la plus grande qualité d’enseignement à la communauté étudiante, nul doute qu’elle saura bien accompagner l’équipe de la gestion des études dans sa mission ».
Marie-Hélène Vandersmissen a complété son baccalauréat ainsi que sa maîtrise en géographie à l’Université de Sherbrooke. Après avoir obtenu son doctorat en aménagement du territoire et développement régional à l’Université Laval en 2000, elle a poursuivi ses recherches postdoctorales à l’INRS-Urbanisation, Culture et Société, avant de se joindre comme professeure au Département de géographie de l’Université Laval, en 2002. Elle a alors développé ses expertises de recherche et d’enseignement autour du milieu urbain, du transport urbain ainsi qu’en méthodes quantitatives et en analyse spatiale. Elle a de plus occupé le poste de rédactrice en chef de la revue Les Cahiers de géographie du Québec.
Nous lui souhaitons le meilleur succès dans ses nouvelles fonctions!
La population québécoise souhaite davantage d'efforts de conservation pour le caribou
03 août 2023
Deux professeurs rattachés au Centre d'étude de la forêt de l'Université Laval, Daniel Fortin, du Département de biologie, et Jérôme Cimon-Morin, du Département des sciences du bois et de la forêt, ont utilisé les données d'un sondage en ligne mené entre le 9 et le 14 septembre 2022 pour déterminer où se situait la population québécoise sur la question de la conservation du caribou forestier et du caribou montagnard.
Ce sondage en ligne mené auprès de 1000 personnes vivant au Québec révèle un fort appui aux mesures visant à assurer la conservation du caribou forestier et du caribou montagnard, même si cela devait se solder par des pertes d'emplois. «Les actions du gouvernement actuel dans ce dossier ne vont pas dans le sens souhaité par la population», constatent les deux chercheurs de l'Université Laval dans une analyse qu'ils publient à ce sujet dans la revue Science of the Total Environment.