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Témoignages de professionnels diplômés

Témoignages de diplômés : 100 visages de la foresterie

Vous découvrirez, à travers ces 100 profils de diplômés en foresterie et en génie du bois, la diversité des secteurs d’activité de ce domaine, la passion qui anime ces hommes et ces femmes de tous les âges, de toutes les régions et de tous les secteurs d’emploi qui ont à cœur le développement durable de la forêt et l’utilisation responsable du bois.

 

Témoignages vidéo

Découvrez des ingénieurs forestiers, des ingénieurs du bois et des professionnels en environnement qui partagent leur passion par le biais de fabuleux témoignages vidéo. Vous serez surpris de la grande diversité d'emplois et de tâches qu'ils peuvent accomplir.

 

 

Témoignages de diplômés en environnement

Marie-Eve Lamarre, professionnelle en environnement, soutien aux opérations SIMEC

Marie-Eve Lamarre, diplômée du baccalauréat en environnements naturels et aménagés, soutien aux opérations SIMEC

diplômée du baccalauréat en environnements naturels et aménagésComme la majorité d’entre nous, le choix de mon domaine d’études n’a pas été facile. J’hésitais entre plusieurs programmes et plusieurs universités. Le seul aspect dont j’étais certaine c’est que je voulais étudier dans un domaine où j’allais pouvoir travailler tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.  Dès la première année de mon baccalauréat, les cours appliqués, les projets d’équipe et les sorties terrains ont confirmé que mon choix de venir étudier à l’Université Laval au baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés était le bon. J’ai rencontré des gens passionnés qui m’ont donné le goût d’apprendre, autant du côté du corps professoral que des étudiants. Cette formation m’a permis de comprendre les concepts derrière le fonctionnement des divers écosystèmes, de comprendre les enjeux sociaux et politiques reliés à la qualité de l’environnement et de développer les capacités pour travailler au sein d’une équipe multidisciplinaire. Durant mes trois années d’université, j’ai eu la chance de m’impliquer dans l’association étudiante, de travailler comme auxiliaire de recherche en agroforesterie, d’aller étudier une session en Colombie-Britannique et de réaliser un projet de fin d’études portant sur la caractérisation des rives de la rivière Montmorency. Toutes ces expériences furent enrichissantes et elles m’ont permis de devenir une professionnelle de l’environnement.

Je travaille présentement pour une compagnie accréditée par Transport Canada qui a pour mandat de gérer les déversements maritimes d’hydrocarbures et de maintenir une capacité de réponse en tout temps. Je travaille donc dans le domaine des urgences environnementales, un domaine que je ne connaissais pas à la fin de mes études. Comme quoi on ne sait jamais où l’avenir peut nous amener. Il faut être prêt à travailler à l’extérieur, été comme hiver, et dans toutes les conditions que mère nature peut nous offrir!

Marie-Julie Bouchard, préposée à l'environnement et à la sécurité du site, Cbay Minerals Inc.

Marie-Julie Bouchard, diplômée du baccalauréat en environnements naturels et aménagés, préposée à l'environnement et à la sécurité du site, Cbay Minerals Inc.

diplômée du baccalauréat en environnements naturels et aménagés de l'Université LavalLe baccalauréat en environnements naturels et aménagés a été une formation de choix pour moi. En plus d’être complémentaire à ma formation technique de bioécologie, il m’a apporté beaucoup de nouvelles compétences dans le domaine de l’environnement. J’ai choisi ce baccalauréat car je voulais approfondir mes compétences dans le domaine de la gestion de projets environnementaux. Cela m’a ouvert les portes sur plusieurs possibilités d’emplois. Dans mon cas, ce fut le domaine minier. J’ai particulièrement aimé ce programme, puisqu’encore aujourd’hui, je retrouve plusieurs compétences acquises lors de ma formation dans le cadre de mon travail. Le bac a su cibler les objectifs requis pour faire ce à quoi j’aspirais.

J’ai fait mes stages rémunérés pour une compagnie minière junior qui était en processus post-exploitation et je travaille depuis la fin de mes études pour une autre compagnie minière. Je suis responsable du suivi environnemental d’un site minierProfessionnelle en environnement fermé. Un suivi rigoureux sur la qualité de l’eau rejetée dans l’environnement ainsi que la surveillance des infrastructures telles que les bâtiments et les parcs à résidus doit être fait. Je dois également m’occuper de tous les projets de restauration liés à la fermeture du site. J’aime ce champ d’expertise, car je sens que j’apporte une aide à l’environnement et que je peux conseiller mon employeur sur les meilleurs choix à prendre dans le domaine de l’exploitation responsable des ressources. De plus, je suis constamment en contact avec les différents ministères ainsi que les différents groupes de génie-conseils que nous devons apprendre à côtoyer. Cela permet d’augmenter mon réseau de contacts et d’augmenter mes compétences dans plusieurs champs d’expertise. 

Stéphanie Lefebvre Ruel, coordonnatrice multiressources, Agence des forêts privées

Stéphanie Lefebvre Ruel, coordonnatrice multiressources, Agence de mise en valeur des forêts privées des Appalaches

Diplômée du bac en environnement de l'Université LavalQuand j’étais toute jeune, je regardais mon père partir au travail, tantôt habillé en complet, tantôt en bottes à cap d’acier et je me suis toujours dit que je souhaitais faire un travail me permettant d’allier sorties en plein-air et travail de bureau. Comme je souhaitais œuvrer dans le domaine environnemental, la venue du baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés m’est apparue comme l’unique voie pour atteindre ces rêves. Et j’ai été servie durant mon baccalauréat! Sorties de terrain dans des parcs nationaux, rencontre avec des professionnels du milieu, stages sur le terrain; ce baccalauréat a comblé ma soif de plein-air et de protection de la nature. Les stages sur le terrain représentent selon moi des expériences inoubliables permettant d’allier la pratique à la théorie et de passer des moments hors du commun avec les autres étudiants. Enfin, mes deux étés de stage chez l’organisme de conservation des milieux humides Canards Illimités m’ont permis d’acquérir de bonnes expériences sur le terrain tout en voyageant à plusieurs endroits au Québec et en me familiarisant avec le monde de la recherche. Bref, la passion des professeurs qui donnent les cours offerts au baccalauréat est contagieuse et ce programme m’a permis de dénicher l’emploi de mes rêves!

Gabrielle Lalande, chargée de projet en environnement, Association forestière des deux rives

Gabrielle Lalande, chargée de projet en environnement, Association forestière des deux rives

Diplômée du bac en environnement de l'Université LavalJ’ai gradué avec la première cohorte du baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés. J’ai ensuite intégré l’équipe de l’Association forestière des deux rives (AF2R) d’abord en remplacement de congé de maternité en tant que chargée de projets en éducation et foresterie urbaine, et maintenant comme chargée de projets en foresterie urbaine et environnement.

L’AF2R couvre un territoire assez large! Le projet sur lequel je travaille actuellement couvre l’ensemble des 28 municipalités et villes de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ). Ce projet vise à promouvoir l’importance des arbres et des forêts urbaines pour la santé publique et la lutte aux îlots de chaleur. Je suis responsable de créer le contenu pour une vitrine éducative Web, de coordonner des projets de verdissement, d’animer des kiosques lors d’événements publics afin d’inciter la population à agir dans la lutte aux îlots de chaleur pour le bien de leur santé et de leur environnement, et de créer un répertoire de politiques de l’arbre existantes et de rédiger un modèle de politique de l’arbre pour la CMQ. Autant de tâches variées, destinées à différentes clientèles font que les journées et les mois passent vite. Mes tâches m’amènent à travailler à partir du bureau, mais également me promener sur le territoire afin de rencontrer des partenaires, réaliser des projets de verdissement, et partager des idées avec les citoyens.

Ce baccalauréat m’a permis d’acquérir des connaissances appliquées et de développer des compétences spécifiques en gestions de projets liés à l’aménagement du territoire et conservation de milieux naturels.

Mélia Del Degan, diplômée au baccalauréat en environnements naturels et aménagés

Mélia Del Degan, diplômée au baccalauréat en environnements naturels et aménagés

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voué une grande fascination envers l’environnement, et particulièrement la faune. La nature, et tout ce qu’elle comporte renferme beaucoup de mystères et ma curiosité à son égard ne connait pas de limite. Le BAC intégré « Environnements naturels et aménagés » me semblait alors tout indiqué pour assouvir ma passion. Il m’offre la possibilité d’élargir mes horizons et d’aller chercher des connaissances dans plusieurs disciplines, telles que la biologie, la géographie, la géomatique, la foresterie, l’économie, la sociologie, et ce, autant à l’échelle nationale qu’internationale. Certains cours offrent des méthodes d’apprentissage stimulantes qui nous familiarisent avec des situations concrètes afin de mieux nous préparer au marché du travail, tout en éveillant ma créativité. La variété des compétences obtenues lors de mon parcours scolaire me permettra d’avoir une carrière diversifiée, ultimement orientée vers ma passion des animaux. De plus, l’ambiance de la faculté est des plus plaisantes : chaleureuse, ensoleillée et familiale.

Le BAC nous offre également la possibilité de découvrir le monde par des stages internationaux et par des sessions à l’étranger. En effet, j'ai vécu une expérience captivante et enrichissante au Costa Rica : un stage spécialisé en environnement. 

Témoignages de diplômés en opérations forestières

Étienne Massé, ingénieur forestier aux opérations forestières, Solifor

Étienne Massé, ingénieur forestier aux opérations forestières, Solifor

J'ai choisi d'étudier en opérations forestières parce que je suis un amateur de nature et que je considère que le meilleur moyen de la protéger c'est de l'utiliser de manière durable. Le bois est une matière première versatile qui nous permet de réduire notre empreinte écologique, je trouve donc très important de valoriser cette ressource. De plus, le programme COOP comprend trois stages en alternance travail-étude qui sont un atout de taille pour entrer sur le marché du travail. Que ce soit au niveau de la gestion, de la planification ou des opérations, mes stages m'ont aidé à mieux comprendre les mécaniques et les enjeux en place lors des activités de récolte.

Les nombreuses sorties terrains dans les forêts de recherche de l’université et l’ambiance à la faculté de foresterie sont d’autres points forts de ce programme. Les pavillons Abitibi-Price et Kruger demeurent dans les meilleurs endroits sur le campus pour rencontrer des gens sympathiques et passionnés. À bien y réfléchir, je ne vois pas de métier plus stimulant que de gagner sa vie en marchant en forêt!

Adam Page, ingénieur forestier, spécialiste forestier, Hewitt Équipement ltée.

Adam Page, ingénieur forestier, directeur de territoire chez Nortrax

Ingenieur forestier diplômé du baccalauréat coopératif en opérations forestièresJe savais bien longtemps avant de m’inscrire à l’Université Laval que je voulais étudier en foresterie. De mon côté, j’ai réalisé suite aux différentes sorties sur le terrain que je détenais réellement un intérêt pour le domaine des opérations forestières.  J’étais convaincu que les aspects de gestion, de négociation, d’économie, d’entrepreneuriat, de mécanique et d’optimisation des processus offerts par le baccalauréat coopératif en opérations forestières me permettraient d’acquérir le bagage professionnel correspondant à mes attentes. 

Dès ma graduation, j’ai aussitôt trouvé un emploi dans le domaine de la machinerie forestière pour le concessionnaire de machineries lourdes Caterpillar du Québec, Hewitt Équipement ltée.  J'étais basé à Montréal et je couvrais l’ensemble des régions du vaste territoire québécois.  Mon principal mandat, à titre de spécialiste forestier, était de présenter des solutions d’équipements permettant d’optimiser les opérations et la profitabilité de mes clients en fonction de leurs besoins et des différents défis. 

Je travaille maintenant comme directeur de territoire  chez Nortrax , le plus grand détaillant d’équipement de construction et de foresterie John Deere en Amérique du Nord. J’ai la chance de combiner deux de mes grandes passions; la foresterie et la machinerie lourde.  Mon travail m’amène à être créatif en trouvant de nouvelles idées et de nouvelles solutions.  La dynamique du marché crée continuellement des défis stimulants.  Les stages du profil coopératif du baccalauréat m’ont permis de mieux m’identifier en tant que forestier tout en me permettant de développer beaucoup d’expérience dans le domaine. D’ailleurs, le côté multidisciplinaire du programme m’a bien outillé à affronter le marché du travail.

Alex Marchand, ingénieur forestier, Groupe Rémabec

Alex Marchand, ingénieur forestier chez Groupe Rémabec

Ingénieur forestier diplômé du baccalauréat coopératif en opérations forestièresLe métier d’ingénieur forestier, c’est d’être capable d’aménager la forêt convenablement selon les connaissances techniques actuelles. On doit travailler avec le vivant, il y a place à beaucoup d’interprétation et on doit constamment se remettre en question. Il faut aussi être à la fine pointe car les technologies avancent beaucoup dans notre domaine. Mes tâches principales comme assistant surintendant aux opérations consistent à diriger l’équipe de superviseurs en place qui travaillent à la voirie forestière, à la récolte de bois et aussi au transport forestier. Le programme coopératif en alternance travail-études m’a permis de naviguer dans différentes sphères du génie forestier. De mon côté, un an avant de sortir, j’avais déjà mon emploi qui était assuré grâce à mes stages.

Visionnez le témoignage vidéo complet d'Alex Marchand, ingénieur forestier

Ken Arsenault, ingénieur forestier, Services forestiers Azimut

Ken Arsenault, ingénieur forestier, Services forestiers Azimut

Ingénieur forestier diplômé en opérations forestières à l'Université LavalComme propriétaire d’une entreprise de consultation en foresterie, mes rôles sont très variés. Spécialisé dans les opérations forestières, j’aide les différents entrepreneurs et compagnies dans leur planification opérationnelle. J’ai développé une grande expertise pour la construction de chemins dans le cadre des projets d’implantation d’éoliennes. J’effectue la planification des différentes activités liées à la foresterie d’opération tout en m’assurant du respect des lois et règlements, notamment au niveau environnemental. Je m’assure aussi d’optimiser la planification pour minimiser les coûts de construction. J’effectue des mises à jour pour vérifier si les objectifs sont atteints et j’élabore des solutions dans un but d’amélioration continue. Je suis appelé à aller en forêt régulièrement pour vérifier l’efficacité des opérations et pour m’assurer que le travail est bien fait. Je peux donner de la formation sur les règlements et normes d’intervention ou sur l’organisation des opérations forestières. J’aime mon travail, car il est varié et qu’il me permet de travailler au bureau et en forêt.

Témoignages de diplômés en aménagement et environnement forestiers

Joachim Lecoutre, ingénieur forestier, SOPFEU

Joachim Lecoutre, ingénieur forestier à la SOPFEU

L’apprentissage à Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique s'est fait dans une ambiance familiale. Lorsqu'il s'agissait de s'impliquer dans la vie étudiante de la faculté, il y en avait pour tous les goûts. Durant mes trois premières années, j'ai été actif au sein de l'Association étudiante, du café étudiant : le p’tit CAAF et de la Semaine des sciences forestières, trois associations de la faculté. J'y ai acquis des expériences en leadership, planification d'événements, gestion du stress et du personnel qui me sont utiles dans ma vie professionnelle.

Au niveau de mes stages, j’ai réalisé mon tout premier à la Forêt Montmorency, la plus grande forêt d’enseignement et de recherche au monde. C'est un endroit parfait pour acquérir une expérience pertinente en foresterie québécoise. J'ai ensuite travaillé chaque été à la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) de Baie-Comeau. L'acquisition d'expériences nouvelles dans un domaine que je ne connaissais pas m'a beaucoup motivé. Les avantages d’être formé par cet organisme sont nombreux. Des formations continues de qualité, de l'action sur les feux, apprendre à gérer son stress, acquérir du leadership en gestion de crise, profiter des vols en hélicoptère ou en hydravion et avoir un salaire concurrentiel ne sont que quelques-uns des aspects attrayants que je peux citer.

Dès le début de mes études, je savais que j'allais avoir beaucoup de plaisir à avoir plus de responsabilités, à planifier des projets et à gérer du personnel tout en gérant durablement les ressources forestières. Suite à mes stages à la SOPFEU, j'ai obtenu un emploi dans cet organisme comme agent de protection pour la zone nordique de l'Est.

Marie-Hélène Sauvé, ingénieure forestière, chargée de projets en foresterie urbaine

Marie-Hélène Sauvé, ingénieure forestière, chargée de projets en foresterie urbaine

Un ingénieur forestier, un professionnel dont je n’avais honnêtement jamais entendu parler avant mon arrivée à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG). Après une session au premier cycle et après en avoir appris  davantage sur le métier, j’ai décidé de changer de programme afin de devenir ingénieur forestier. La diversité possible des tâches allant de la foresterie traditionnelle à la gestion des bassins versants en passant par la gestion de la faune et même la foresterie urbaine m’a décidément convaincu de « changer de branche ». En effet, l’étudiant en aménagement et environnement forestiers décide réellement, de par ses stages estivaux et ses cours optionnels, de la spécialité qu’il désire développer.  Ce qui est génial de ce domaine de travail, c’est que les tâches peuvent être très multiples tout comme les possibilités d’avancement.  Ce ne sont pas les défis qui manquent!

Mon passage à l’Université Laval m’aura assurément permis d’acquérir de solides compétences dans l’étude de la forêt, tant sur le terrain qu’en théorie. Les stages l’été permettent de  complémenter à merveille les acquis faits en classe pendant les sessions d’automne et d’hiver.

Outre les cours magistraux, la vie étudiante très dynamique à la FFGG m’a permis de développer maintes aptitudes nécessaires à l’ingénieur forestier. Notamment, mon travail au sein de la Semaine des sciences forestières m’aura permis de développer mon sens de l’organisation, de l’autonomie et de l’initiative, des aptitudes recherchées par les employeurs. Mon échange étudiant de près de six mois en Suède m’aura quant à lui permis de parfaire ma débrouillardise. Ce sont là des opportunités d’implication et d’expériences accessibles à l’étudiant en foresterie et qui peuvent, une fois sur le marché du travail, lui être très utiles.

J’ai trouvé un emploi immédiatement à la fin de mes études en tant que chargée de projet en foresterie urbaine. Ma tâche consiste présentement à faire beaucoup de travail terrain, dont de l'inventaire d'arbres urbains et des conseils professionnels sur l'entretien des arbres. J'ai quotidiennement à interagir avec les citoyens et les responsables des municipalités. Je conseille sur la plantation d'espèces, sur les traitements à effectuer (tailles, traitements phytosanitaires, abattages, remplacements, etc.). Je dois aussi rendre compte au client des avancées de nos divers projets.

Pour les amoureux de la forêt, je recommande cette formation qui changera définitivement leur façon de percevoir cet écosystème. 

Eugénie Arsenault, ingénieure forestiere, MRC de la Matanie

Eugénie Arsenault, ingénieure forestière, MRC de la Matanie

Je détiens un baccalauréat en aménagement et environnement forestiers et je suis ingénieure forestière à la MRC de La Matanie, dans la belle région de la Gaspésie.

Mon mandat est de coordonner les activités sur un territoire public administré par la MRC de la Matanie. Concrètement, il s’agit de gérer l’aménagement forestier, l’acériculture, la villégiature, l’extraction de sable et de gravier, les divers projets récréotouristiques, et j’en passe! Je trouve la diversité de mes tâches très stimulante.

Mon emploi me permet d’appliquer une foresterie qui se rapproche des communautés et qui prend en compte les besoins et les idées des gens. Cette concertation avec le milieu m’amène à toujours faire évoluer mes pratiques et m’encourage à me perfectionner et à innover sans cesse. De plus, j’ai la chance de sortir en forêt régulièrement, même s’il est parfois nécessaire de passer un peu de temps au bureau.

Ma formation universitaire, plus particulièrement mes stages d’été, m’a permis d’avoir une base solide que j’applique à tous les jours dans mon travail.

Frédérique Gagnon Lupien, ingénieure forestière, Syndicat des producteurs de bois

Frédérique Gagnon Lupien, ingénieure forestière, Syndicat des producteurs de bois de la Mauricie et du Centre-du-Québec

Après quelques hésitations, j’ai amorcé le baccalauréat en aménagement et environnement forestiers avec un vibrant intérêt pour l’environnement et l’écologie. Au fil des ans, j’ai fait bien des apprentissages, de belles rencontres, des stages enrichissants et j’ai découvert à quel point la foresterie est un secteur riche et diversifié. De multiples possibilités de carrière s’offrent aux finissants de ce baccalauréat et j’ai personnellement réussi à trouver un secteur qui m’attirait particulièrement, soit l’agroforesterie.

Ce domaine en pleine effervescence regroupe à la fois les sciences agricoles et forestières. L’association d’arbres et arbustes avec des cultures peut engendrer des bénéfices aux plans économique, social et environnemental.

À la fin de mes études, avec un titre d’ingénieur forestier en main, j’ai été engagée au Syndicat des producteurs de bois de la Mauricie et du Centre-du-Québec. D’abord aide technique, je suis devenue responsable du Service de l’agroforesterie et des produits forestiers non ligneux. Aujourd’hui, j’ai la chance de réaliser des tâches très variées touchant l’agroforesterie, l’acériculture, l’aménagement forestier, la gestion de projet, la recherche et même l’organisation d’évènements.

Cette formation universitaire m’a permis d’acquérir une base solide de connaissances et de compétences en foresterie. Des cours en foresterie internationale, des rencontres avec des forestiers d’expérience et des étudiants passionnés ainsi qu’un voyage d’études à Madagascar m’ont aussi donné l’envie d’en apprendre toujours davantage sur la foresterie d’ici et d’ailleurs. C’est un secteur qui, bien que vieux comme le monde, ne cesse de se renouveler et nous propose toujours de nouveaux défis à relever. 

Dara Larfeuil Perissini, diplômée en aménagement et environnement forestiers

Dara Larfeuil Persissini, diplômée du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers

Ma décision d’étudier en foresterie a été motivée par plusieurs facteurs. Premièrement, ma grand-mère, étant elle-même ingénieure forestière en France, m’a fait découvrir très tôt les plaisirs de la forêt. Tous les étés, elle m’amenait en forêt et m’apprenait à identifier les arbres. Ma passion pour l’environnement, la nature et le plein air s’est donc développée tout au long de ma jeunesse. Par la suite, lors de mes études collégiales, j’ai eu la chance de participer à un stage de biodiversité et de climatologie au Costa Rica. J’y ai alors découvert un intérêt pour la relation entre les populations, la forêt et la vie urbaine. C’est donc à partir de ce moment que j’ai choisi d’étudier en foresterie et d’orienter mes études vers la foresterie urbaine. J’ai toujours vécu en ville, mais j’ai eu la chance d’habiter au pied du Mont-Royal, à Montréal. J’ai donc eu, tout au long de ma jeunesse, accès aux bénéfices de la grande ville tout en ayant un petit oasis de nature à proximité. Mes études à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval me permettent, entre autres, de bien comprendre les mécanismes des écosystèmes et me permettront de travailler à la cohabitation des humains avec la nature. C’est une faculté où je me suis tout de suite sentie à ma place, entourée d’étudiants, de professeurs et de personnel qui ont tous le même but : augmenter notre connaissance de la nature.

Élise Bouchard, diplômée du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers

Élise Bouchard, diplômée du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers

Étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers futur ingénieur forestierPourquoi la foresterie? Parce que le Québec est un royaume de forêts et que la forêt est une merveilleuse ressource, renouvelable et diversifiée, qui offre des bénéfices aussi tangibles qu’intangibles. Les défis y sont de taille, parfois controversés, les intervenants y sont nombreux (industries, autochtones, gouvernement, etc.), l’apprentissage continu n’y a pas de limites, car la complexité et la diversité des écosystèmes savent nous tenir en haleine. J’ai choisi ce programme, parce que je voulais établir un lien entre mon cœur et ma tête, c’est-à-dire rassembler mon amour de la nature et mon désir de stimulation intellectuelle et de contribution au bien-être collectif dans un même métier.

Cette décision s’est renforcée d’elle-même au cours de mes stages professionnels. J’y ai  développé un lien privilégié avec la forêt, dans la pluie, la chaleur ardente, les mouches, mais aussi derrière un ordinateur et chez des clients, car la foresterie, c’est aussi ça. De l’employé dans les bureaux du ministère à Québec, au responsable des opérations dans le nord de l’Abitibi, au forestier urbain à Montréal jusqu’au conseiller privé en Mauricie, il y en a pour tous les goûts et les stages professionnels permettent justement d’y goûter un peu pour y trouver sa place.

Finalement, le baccalauréat et sa vie étudiante dynamique m’ont permis de vivre des expériences uniques et formatrices tant sur le plan humain que professionnel. Par exemple, j’ai pu partir à Vancouver pour y faire une session à l’étranger, participer à un symposium forestier international en Autriche, organiser une table ronde et un salon de la forêt avec des professionnels du milieu, écrire des articles dans le journal étudiant, et j’en passe!  Vraiment, on ne s’ennuie pas à la faculté.

Mathilde Routhier, ingénieure forestière ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

Mathilde Routhier, diplômée en aménagement et environnements forestiers, ingénieure forestière au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

On m’a souvent demandé : « mais pourquoi as-tu choisi la foresterie? ». Je réponds toujours que les arbres, eux, sont toujours de bonne humeur. La forêt, urbaine ou sauvage, est essentielle à mon bien-être; j’avais envie d’apprendre à la connaître. Après avoir étudié en enseignement, j’ai intégré le baccalauréat en aménagement et environnements forestiers au cours duquel je suis tombée sous le charme de l’ambiance du pavillon Abitibi-Price : le p’tit CAAF accueillant, les guitares dans le local de l’association étudiante, le vivre et laisser vivre, l’esprit de communauté… Cinq ans plus tard, je travaille comme ingénieure forestière au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, au départ dans la région de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches. J'ai d'abord occupé un poste qui implique de comprendre l’ensemble des activités réalisées en région (planification forestière, consultations publiques, gestion contractuelle, suivi et contrôle des opérations forestières, etc.) afin d’en améliorer les processus (instructions de travail, procédures, reddition de comptes, etc.). De plus, avec mes collègues, j'ai été amenée à participer au bon fonctionnement des tables locales de gestion intégrée des ressources et du territoire. J'ai également touché à la certification forestière (FSC) en collaborant avec nos partenaires de l’industrie. Finalement, j'ai coordonné les activités de notre région en lien avec le Mois de l’arbre et des forêts, organisé chaque année par le Ministère! Je suis maintenant responsable des travaux sylvicoles non commercieux pour l’ensemble du territoire de l’Unité de Gestion Portneuf-Laurentides-et-Charlevoix.  Je m'occupe de la planification, du suivi d’efficacité de la régénération, du suivi et de la rétroaction suite à l’exécution des travaux sylvicoles non commerciaux et de l’administration des différents programmes et partenariats de mise en valeur des ressources du milieu forestier. J’apprends énormément et mes journées sont variées tant en tâches qu’en sujets. Depuis que je suis toute petite, je veux contribuer au bien commun. C’est entre autres par mon choix de carrière que j’aurai réussi!

Bruno Béliveau, ingénieur forestier spécialiste de l'aménagement du ski hors-piste

Bruno Belliveau, ingénieur forestier, spécialiste de l'aménagement du ski hors-piste

Skieur passionné, Bruno Belliveau a commencé à rêver à l’aménagement durable des sous-bois pendant ses études en génie forestier à l’Université Laval. C’est d’ailleurs l’utilisation récréative de la forêt qui l’avait poussé à entreprendre une telle formation. « J’ai toujours eu l’idée de mettre en valeur l’ensemble des ressources de la forêt », dit-il.

Après avoir terminé ses études en 2001, il est embauché pour planifier des travaux forestiers dans les territoires fauniques structurés (ZEC, pourvoiries, réserves fauniques) au Bas-Saint-Laurent. Il en profite pour parcourir en profondeur des montagnes de l’arrière-pays de la Gaspésie et découvrir leur plein potentiel. « Le contexte québécois est particulier, car on ne retrouve pas de région alpine ou des forêts ouvertes, explique Bruno. Pour développer le ski hors-piste, il fallait aborder le sport d’une manière différente. »

Quand les entreprises gaspésiennes œuvrant dans le domaine du tourisme (Chic Chac, Vallée Taconique, Vertigo, Ski Chic Choc, Eskamer) lancent la Coopérative Accès Chic-Chocs, Bruno est embauché comme chargé de projet. Dans un premier temps, cet organisme voué au développement commun des activités de plein air dans les Chic-Chocs s’est concentré sur l’aménagement de secteur de ski hors-piste.

Grâce à l’expertise de Bruno, la coopérative est en mesure de proposer des plans de coupes forestières en intégrant les notions d’écologie forestière et les besoins des skieurs. Le plan : maximiser le plaisir de la glisse et la qualité de la neige en créant des aménagements durables. « Au lieu de laisser seulement les arbres matures en place, on conserve davantage de jeunes tiges pour garder un meilleur équilibre dans les classes d’âges des arbres », explique l’ingénieur forestier qui porte aussi une attention particulière à la diversité des espèces. Pour le plaisir du skieur, des îlots forestiers sont aussi aménagés, offrant davantage de choix de virages.

Lisez l'entrevue complète avec Bruno Béliveau réalisée par le blogueur Guillaume Roy pour Genium360 en 2017

Témoignages de diplômés en génie du bois

Pierre-Paul Ruiz, ing.f., ing.jr, coordonnateur de projets Matériaux Blanchet

Pierre-Paul Ruiz, ing.f., ing.jr, coordonnateur de projets chez Matériaux Blanchet

Je n’avais pas idée à quel point mon choix de venir suivre le programme en génie du bois à l’Université Laval allait s’avérer autant enrichissant. L’alternance travail-étude est une des principales raisons qui m’ont poussé à traverser l’Atlantique. Venant de la France, j’étais en quête de nouveaux défis et je n’ai pas été déçu. J’ai eu l’occasion de faire des stages en entreprise. Le premier m’a permis de découvrir les problématiques de l’industrie du bois au Québec et de mettre en pratique beaucoup de notions vues dans mes cours mais aussi des aptitudes que j’ai développées par affinité et par volonté d’aller plus loin dans mon travail. La compagnie qui m’a offert mon premier stage m’a assurée par la suite un emploi à temps partiel tout en continuant mes études et m’a donnée l’opportunité d’aller faire mon second stage dans un milieu anglophone, à Thunder Bay, en Ontario. On se sent privilégié d’avoir des conditions aussi gagnantes pour préparer notre avenir. Des propositions d’emplois post-diplôme ont même déjà été évoquées. Rares sont les programmes qui offrent des emplois quasi garantis avant même d’avoir fini nos études.

Il est vrai que le baccalauréat en génie du bois n’est pas le plus gros programme de l’Université, mais cela nous donne des conditions idéales pour étudier. Que ce soit en petits groupes de travail, d’avoir une bonne proximité avec nos enseignants et professionnels de recherche ou de profiter d’un bâtiment (presque) juste pour nous et qui est un des plus beaux du campus, on peut difficilement se plaindre. De plus, la communauté des diplômés en génie du bois semble être très soudée et cela nous permet d’entretenir des contacts à travers toute l’industrie de la transformation du bois et des domaines connexes à celle-ci.

Ce programme m'a donné les clés pour une carrière de qualité dans un domaine en total expansion. Je ne peux être que content d’avoir fait ce choix. J'ai maintenant un emploi comme coordonnateur de projets pour Matériaux Blanchet où je suis responsable de l’implantation d’un nouveau progiciel de gestion intégré (LumberTrack), de la coordination de l’étude de préfaisabilité et de la phase pilote de développement d’une usine de transformation de la biomasse forestière. Je suis aussi chargé du développement commercial au Mexique et à l’international.

Louise Racine, coordonnatrice de procédés, Produits Forestiers Résolu

Louise Racine, coordonnatrice de procédés, Produits Forestiers Résolu

Diplômée en génie du bois de l'Université LavalJ’ai étudié dans le programme de génie du bois et gradué en 2014. Ainsi, cela me permet d’avoir accès à la fois à l’Ordre des Ingénieurs forestiers du Québec (OIFQ) et à l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ). Depuis ma graduation, je suis à l’emploi de Produits Forestiers Résolu à Lebel-sur-Quévillon, dans le Nord-du-Québec.

Je travaille à l’optimisation du procédé de sciage et à la qualité générale des produits. Cela se traduit au quotidien par des tâches qui vont de l’observation à l’analyse, en passant par la prise de mesures et les simulations. Dans le cadre de mes fonctions, j’ai l’opportunité de travailler en synergie avec une équipe dynamique et spécialisée, composée d’opérateurs, de mécaniciens, d’électriciens et de contremaîtres. De plus, j’ai la chance de travailler avec des équipements très spécialisés et robotisés qui permettent d’optimiser le rendement à chacune des étapes de production.

Mon emploi m’offre la possibilité de faire à la fois beaucoup de travail de terrain et d’analyse. Ma formation à l’Université Laval m’a permis d’avoir dès le départ, une bonne vision d’ensemble du domaine forestier, en me permettant de faire quatre stages coopératifs en entreprise. 

Simon Thibault-Bellavance, Contrôle de la qualité et certification, Chantiers Chibougamau

Simon Thibault-Bellavance, responsable du contrôle de la qualité et de la certification des produits, Chantiers Chibougamau

Simon Thibault-Bellavance, responsable du contrôle de la qualité et de la certification des produits, génie du bois, Chantiers ChibougamauSimon T. Bellavance rêvait de devenir médecin ou pharmacien. Faute d’avoir été accepté, il s’est rabattu sur le génie physique. « Mais ce n’était pas pour moi. Je me suis reviré de bord pour aller étudier en génie du bois. Je me suis fait prendre au jeu et j’ai réalisé tout ce qu’on pouvait faire avec le bois », lance le jeune homme de 23 ans originaire de Chibougamau. 

Même s’il est natif d’une région forestière, il ignorait les innovations réalisées dans le secteur du bois. Bois d’ingénierie, constructions innovantes et avancées technologiques font maintenant partie prenante de l’industrie, et c’est ce qui stimule Simon à fond. Sans compter qu’une des entreprises les plus innovantes du secteur, Chantiers Chibougamau (CC), se trouve dans son village natal. Après deux stages à l’usine de sciage, puis un stage dans la filiale Nordic structure, il est embauché par Chantiers Chibougamau où il devient responsable du contrôle de la qualité et de la certification des produits. « Dès le départ, on m’a offert un poste intéressant et il y a beaucoup d’opportunités d’avancement », note Simon, qui croit que le programme de Génie du bois connaîtra une forte croissance grâce aux nouvelles mesures de construction de bâtiments en bois. 

« C’est une formation méconnue. Les projets phares de la tour de 12 étages à Québec et le projet de Griffintown à Montréal vont permettre d’ouvrir de nouveaux horizons », ajoute Simon, qui convainc désormais des amis d’aller étudier en génie du bois.

Lire l'article complet "La relève en marche" de la revue Opérations forestières.

Érika Blackburn, ingénieure du bois, bureau de génie-conseil Louis-Marie Gauthier

Érika Blackburn, ingénieure du bois, bureau de génie-conseil Louis-Marie Gauthier

Érika Blackburn, ingénieure du bois

Je travaille comme ingénieure du bois au bureau de génie-conseil Louis-Marie Gauthier à Saguenay. Comme spécialiste du comportement du bois, les architectes, entrepreneurs ou particuliers font appel à moi pour superviser la construction de bâtiments, comme des garages industriels, des blocs de condos ou la rénovation de maisons. Un des projets qui m’a procuré le plus de fierté est l’agrandissement de l’Étape, la halte routière située entre Saguenay et Québec. J’ai travaillé fort pour que l’agrandissement soit en bois. Nous avons opté pour une structure hybride bois-acier, le résultat est vraiment très joli. Ce que je préfère dans mon métier est la résolution de problème. Imaginons qu’un entrepreneur m’appelle pour me demander conseil, car il est en train de retirer une poutre. Il faut que je lui réponde très vite ! C’est beaucoup de pression et c’est un véritable défi à relever. Les qualités indispensables dans ce domaine sont l’esprit critique, d’analyse et de synthèse. Ce métier demande beaucoup d’autonomie et de leadership ! Il faut aussi savoir travailler sous pression.

Lire l’entrevue complète parue dans Québec Science

Marie-Christine Ouellet, ingénieure du bois junior, Boa-franc

Marie-Christine Ouellet, ingénieure du bois junior, Boa-franc

Diplômée en génie du bois de l'Université LavalJ’ai compris que je devais absolument aller en ingénierie, que mon esprit à la fois créatif et cartésien serait comblé. Après un passage en génie civil, j’ai finalement mis le cap sur le génie du bois, programme coopératif sympathique avec des petits groupes et des professeurs passionnés. Ce programme me permettait d’y retrouver toutes les sciences reliées spécifiquement au matériau bois : la chimie du bois, la physique du bois, l’anatomie du bois et les calculs de charpentes pour les mathématiques.

Je trouve merveilleux toutes les portes qui nous sont ouvertes dans le domaine de la transformation du bois. Pour ma part, je suis particulièrement intéressée à l’idée d’utiliser le bois intelligemment dans le plus d’endroits possibles! J’ai envie de collaborer à remettre l’industrie forestière du Québec sur pied en aidant à développer des produits de bois d’ingénierie ou des produits avec des composantes ou des dérivés du bois! J’ai d’ailleurs eu l’occasion avec deux collègues de classe d’explorer l’utilisation du bois dans un panneau isolant rigide lors d’un projet de fin d’études. Je veux faire connaître toute la versatilité du bois! Personne ne se doute qu’il y ait tant de possibilités!

Grâce à mon dernier stage coopératif, je me suis fait offrir un emploi pour une usine de planchers dans la Beauce. J'ai donc commencé avec enthousiasme ma carrière d’ingénieure du bois dans un domaine rempli de défis et d’actions.

Guillaume Larouche, Ingénieur du bois senior, Planchers Mercier

Guillaume Larouche, Ingénieur du bois senior, Planchers Mercier

D'aussi loin que je me souvienne,  j'ai toujours aimé la chaleur que le bois apporte à nos maisons! Pour moi, ce matériau intemporel est l'une des plus grandes richesses de notre pays. À la fin de mon baccalauréat en génie du bois, je désirais travailler dans une entreprise dynamique, à grande valeur ajoutée. J'avais acquis les bases et la technique, qui me permettrait de m'accomplir dans mon futur travail, ainsi que les outils et la rigueur pour mettre en valeur ce produit. Située à Drummondville, au Centre-du-Québec, Planchers Mercier m'a donné accès à un « terrain de jeu » stimulant et m'a permis de mettre en application mes connaissances.  Mon désir s'est réalisé. J'occupe un poste où je suis en contact avec tous les procédés, du sciage, jusqu'au vernissage des planchers de bois franc, tant solide, que d'ingénierie. Je suis superviseur qualité et amélioration continue et je suis responsable d'une équipe de six personnes. À ce niveau, mon rôle est de définir, assurer et maintenir les standards de qualité de nos produits, dans une optique d’amélioration continue.

Depuis mon embauche, j'ai acquis une expertise complète dans mon domaine.  J'ai eu l'opportunité de participer au renouvellement complet des lignes de production fini et au virage technologique de notre entreprise, par l'intégration de machines à la fine pointe de la vision numérique. J'ai également collaboré au développement et à la mise en place de nouveaux procédés. D’ailleurs, j'ai réalisé et géré des projets d'optimisation, autant au niveau du sciage, du séchage que du moulurage.

Ma fierté : Planchers Mercier est reconnue pour la qualité de ses produits. J'aime la diversité des projets auxquels je touche, car il n'y a pas de limite à ce que nous pouvons réaliser...

Témoignages de diplômés aux cycles supérieurs en sciences forestières, sciences du bois et agroforesterie

Frédéric Lewis, diplômé de la maîtrise en agroforesterie

Frédéric Lewis, Directeur matières résiduelles, conservation et mise en valeur des écosystèmes, CRE Capitale-nationale

diplômé de la maîtrise en agroforesterie à l'Université LavalLa géométrie variable du curriculum de la maîtrise en agroforesterie avec essai me permettait de mener, outre mes études, une activité professionnelle à temps complet, ce qui était pour moi une nécessité. Finalement, la possibilité offerte d’accéder à deux stages était également attrayante, puisque je disposais d’une pleine latitude dans la sélection de mes expériences, une occasion qui peut se faire rare hors contexte académique.

Avec plus de dix ans de bagage professionnel en écologie appliquée, principalement amassé dans le domaine de l’environnement où sont conviées toutes les disciplines, je cherchais à donner un cadre plus théorique à ma pratique. Spécifiquement versé dans la restauration et la mise en valeur des cours d’eau, je cherchais également l’occasion de confronter certaines idées reçues en matière de biens et services écologiques rendus par l’arbre en milieu agricole, plus particulièrement à l’échelle du paysage. Le programme d’agroforesterie était tout indiqué pour intégrer diverses dimensions inhérentes à la question des biens et services écologiques, refléter la diversité du milieu dont j’étais issu, et donner la latitude nécessaire au renouvellement de mes perceptions sur l’objet.

Aujourd’hui, les compétences extradisciplinaires portées par le corpus diversifié du programme d’agroforesterie me permettent d’obtenir le meilleur de la synergie et de la complémentarité au sein d’une équipe pluridisciplinaire. Elles me permettent de miser sur un langage partagé et une confiance en la créativité qui émerge du choc des perceptions. Pour leur part, les efforts investis dans les travaux de recherche me rapportent beaucoup. Les compétences disciplinaires acquises dans ce contexte ont largement amélioré ma compréhension du rôle de la canopée sur la thermorégulation des cours d’eau agricoles et ses incidences sur la qualité du milieu aquatique. De façon plus générale, elles ont également augmenté mon bagage de connaissances théoriques et pratiques sur les microclimats, ce qui est particulièrement pertinent, même en milieu plus urbain, lorsqu’il s’agit de considérer les biens et services écologiques rendus par l’arbre dans une perspective d’adaptation aux changements climatiques et de lutte aux îlots de chaleur. Ce sont des notions dont le détail m’est fort utile et qui composent aujourd’hui mon quotidien à titre de directeur conservation et mise en valeur des écosystèmes pour le conseil régional de l'environnement de la Capitale nationale.

Marie-Eve Landry, diplômée à la maîtrise de recherche en agroforesterie

Marie-Eve Landry, diplômée à la maîtrise de recherche en agroforesterie
Responsable de la gestion des programmes, Centre de recherches pour le développement international

Un jour, j’ai eu un rêve… celui de réaliser des études supérieures dans un domaine novateur dont les applications et les débouchés seraient diversifiés et où j’aurais la possibilité de contribuer, de par mes connaissances et mon travail, à la gestion durable des ressources naturelles dans les régions rurales du monde. En plus, je cherchais un programme me permettant de réaliser des stages et mon projet de mémoire à l’étranger ou du moins, en partie. Après avoir analysé plusieurs options, mon choix s’est arrêté sur le programme de maîtrise en agroforesterie de l’Université Laval.

Durant mes études, j’ai eu l’occasion de parfaire mes connaissances en agroforesterie ainsi que  dans des domaines connexes tout en améliorant ma capacité d’analyse, mon jugement critique et mon sens de l’organisation selon une démarche logique et scientifique.  Mon désir de réaliser des études à l’étranger, en conjonction avec un accord existant entre l’Université Laval et le Centre de recherche et d’éducation supérieure en agronomie tropicale (CATIE, situé au Costa Rica) me permirent de me rendre au CATIE afin de réaliser des stages ainsi qu’une partie de la prise de données pour mon mémoire de maîtrise durant une période de huit mois. Au cours de mon programme à l’université, j’ai eu également l’occasion de participer à une tournée en Russie.

Suite à mon expérience dans ce centre de recherche au Costa Rica ainsi qu’aux contacts établis, on m’offrit un poste pour deux ans en tant que coopérante avec l’agence de coopération internationale canadienne CUSO afin de travailler au sein de l’équipe de gérance du Réseau ibéro-américain des forêts modèles (RIAFM). Dans ce travail, j’ai utilisé de multiples connaissances cumulées au cours de mes études et de la réalisation de mon mémoire de recherche.  De plus, lors des projets de réseautage en lien avec l’agroforesterie tel que la foresterie analogue, j’ai été la personne désignée pour les coordonner au niveau de la gérance. Mes études en agroforesterie m’ont donc permis d’ouvrir mes horizons et de pouvoir travailler dans un large spectre de projets et d’emplois. Je travaille maintenant pour le Centre de recherches pour le développement international à Ottawa.

Le cheminement que j’ai suivi au cours de ma maîtrise en agroforesterie m’a amené à vivre une expérience académique, professionnelle, personnelle et culturelle unique que je recommande sans hésiter. 

Martin Beaudoin Nadeau, diplômé de la maîtrise en agroforesterie avec mémoire

Martin Beaudoin Nadeau, diplômé de la maîtrise en agroforesterie avec mémoire, fondateur et pdg de Viridis Terra Innovations

Diplômé à la maîtrise en agroforesterie avec mémoire à l'Université LavalJ’ai beaucoup apprécié mon expérience à la maîtrise en agroforesterie avec mémoire à l’Université Laval. Je suis ingénieur forestier de métier. J’ai choisi ce programme, parce qu’il me permettait de développer et d’approfondir mes connaissances sur l’aménagement et la productivité des systèmes agroforestiers, les services et avantages apportés par ces systèmes et l’interaction entre les arbres et les plantes herbacées dans ces écosystèmes anthropiques. De plus, le programme m’intéressait, car le choix des cours à option était très diversifié ce qui me donnait l’opportunité de m’inscrire à des cours de plusieurs facultés adaptés à mon domaine de carrière, la réhabilitation de sites dégradés, qui est toujours dépourvu de programme d’étude universitaire au Québec. Mon projet de recherche était associé à la phytorestauration minière. Je suis convaincu que l’agroforesterie et ces concepts peuvent fournir une solution plus qu’intéressante pour restaurer les sols, revégétaliser et reboiser les sites dégradés le plus rapidement possible tout en séquestrant le maximum de carbone dans l’écosystème à nouveau productif. L’éducation obtenue durant ma maîtrise en agroforesterie me permettra d’utiliser ces concepts agroforestiers prometteurs et novateurs lors de la planification de mes projets de phytorestauration et phytorémédiation de sites dégradés.

Jean-Michel Hardy, diplômé de la maîtrise en sciences du bois avec mémoire

Jean-Michel Hardy, Directeur du centre de transfert et chimiste, Phoenix Services Environnementaux

diplômé de la maîtrise en sciences du bois de l'Université LavalDiplômé d’un baccalauréat en chimie et avide de parfaire mes connaissances à un tout autre niveau, je fus comme bon nombre de mes collègues, interpellé par la poursuite d’études à la maîtrise offerte par le département des sciences du bois. Je me suis laissé tenter par cette opportunité d’aller chercher des connaissances hors de ce que je connaissais. Même si la poursuite aux études supérieures n’est pas toujours une partie de plaisir, je dois admettre qu’il s’agit de l’une des meilleures décisions et expériences de ma vie.

L’opportunité d’être à la fois codirigé par des professeurs œuvrant dans des domaines différents ainsi que par un partenaire industriel m’a vraiment permis d’acquérir plus de savoir-faire, d’aptitudes multidisciplinaires et de bonnes pratiques professionnelles.

L’accueil, le dévouement et le désir d’aider observée à l’égard des membres étudiants, professionnels et techniques m’a véritablement permis de me sentir chez moi dès le départ et ainsi développer un fort sentiment d’appartenance. Peu importe les difficultés ou embûches que j’ai eu à traverser tant en matière administrative qu'expérimentale, je trouvais toujours quelqu’un prêt pour m’aider à trouver une solution.

De plus, ce que j’ai vraiment apprécié d’un point de vue social et professionnel c’est que tous les étudiants sont mélangés dans les bureaux, favorisant l’entraide et la communication entre les différents pôles de recherche. Recommanderais-je à d’autres étudiants de faire leurs études supérieures à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique ou au Centre de recherche sur les matériaux renouvelables ? La réponse est très certainement oui!

Kaysandra Waldron, diplômée du doctorat en sciences forestières

Kaysandra Waldron, stagiaire postdoctorale à l'Université Laval

diplômée du doctorat en sciences forestières de l'Université LavalJe suis native de Chibougamau : les balades en forêt et l’observation de la faune ont donc constitué mon quotidien. C’est le travail de reboiseur, que j’ai pratiqué pendant de nombreux étés, qui m’a vraiment fait réaliser la passion que j’ai pour la foresterie. Après un baccalauréat en biologie et une maîtrise en sols, je trouvais que mon parcours était incomplet puisque je n’étais pas passée par la foresterie. Je n’ai donc pas hésité longtemps à me lancer dans des études doctorales en sciences forestières. J’ai vite développé de l’intérêt pour la recherche en foresterie et je désire maintenant en faire une carrière. Je souhaite donc contribuer à l’avancement des connaissances en foresterie. Je fais partie de ceux et celles qui ont à cœur un aménagement forestier respectueux des écosystèmes et je compte bien travailler dans ce sens au cours de ma vie professionnelle. J'ai d'ailleurs poursuivi mon parcours comme stagiaire postdoctorale.