Deux diplômés de la Faculté au palmarès des 10 personnalités de la relève forestière
15 novembre 2016
Le Québec est une pépinière de jeunes talents qui repoussent constamment les limites de la connaissance et améliorent les pratiques de l’industrie forestière. Le magazine Opérations forestières et de scierie et le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) ont souligné les réalisations de 10 étoiles de la relève forestière au Québec. Deux de ces étoiles sont des diplômés de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers et au baccalauréat en génie du bois. Découvrons leur parcours!
Virginie Galvez-Cloutier, diplômée en aménagement et environnement forestiers, ingénieure forestière chez Cédrico
Ayant grandi en ville, Virginie Galvez-Cloutier n’avait jamais pensé faire carrière en foresterie jusqu’à ce qu’une conseillère d'orientation lui parle du métier. «J’ai tout de suite vu l’intérêt pour travailler dans la nature et pour la protection de l’environnement », dit-elle d’emblée. Dès lors, elle prend la décision d’aller étudier en aménagement et environnement forestiers à l’Université Laval, ou elle devient officiellement ingénieure forestière en mai 2015. Grâce à des stages formateurs qu’elle a suivi à l’université, elle était bien préparée pour la réalité de l’emploi et en moins d’un mois, elle déniche l’emploi quelle convoitait pour Bois d’œuvre Cédrico, une entreprise basée en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent. « J’adore la variété du travail à faire, que ce soit dans les bureaux, en forêt, en équipe ou en solo. On est appelé à aller vers nos intérêts », souligne Virginie. À son arrivée chez Cedrico, Virginie s’est vue confier la mise à jour de la documentation de nos directives, instructions et formulaires, ainsi que la formation de l’ensemble de nos employés et de nos entrepreneurs et leurs employés. Un exercice un peu intimidant pour une finissante, mais un défi qu’elle a relevé avec brio, note Jean-François Desbiens, le directeur de la foresterie pour Cedrico. Depuis un an, Viriginie apprend rapidement. En plus de travailler sur la certification FSC du système de gestion environnementale et du territoire de Cedrico, elle s’implique dans différents comités en lien avec la foresterie, tels que les tables de gestion intégrée des ressources pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, ainsi que le comité technique mis en place par la corporation de la gestion de la certification du Bas-Saint-Laurent. Passionnée de la forêt et de la préservation de la ressource, Virginie est persuadée que l’avenir est favorable pour le matériau bois. « Plus on regarde les qualités écologiques du bois et plus on se rend compte que c’est la meilleure option sur le marché. Sans compter que les pratiques de récolte se sont améliorées énormément », conclut-elle.
Sylvain Goulet, diplômé en génie du bois, Directeur d’usine – Produits forestiers Résolu
Issu d’une famille forestière de Péribonka, dans le nord du Lac-Saint-Jean, Sylvain Goulet n’a jamais douté de son parcours. « Je baigne dans le bois depuis que je suis petit. Je n’ai jamais eu à prendre de décisions. C’est ça que je devais faire », dit-il. C’est pourquoi il a décidé d’étudier à l’Université Laval en Génie du bois, un programme complet qui lui a permis de toucher à plusieurs domaines pour faire face aux défis de l’industrie. Une formation qu’il a tellement appréciée qu’il a décidé de devenir un ambassadeur du programme, en donnant des conférences dans les écoles primaires et secondaires. « Il faut changer les perceptions des jeunes en leur démontrant les qualités écologiques du matériau bois », soutient Sylvain. Dès sa sortie de l’université, il décroche un poste à la scierie Arbec à Péribonka, là où son père et son grand-père ont travaillé avant lui. D’abord responsable de l’optimisation et de la qualité, il devient directeur de l’usine alors qu’il n’est âgé que de 29 ans. Il est ensuite recruté par Produits forestiers Résolu pour devenir le directeur de l’usine de La Doré, un des plus gros plans de transformation du Saguenay-Lac-Saint-Jean. «Mon plan de carrière est allé au moins 10 ans plus vite que je ne le pensais », soutient l’homme de 37 ans qui supervise 275 employés répartis dans trois usines (sciage, rabotage et aboutage). De plus, Sylvain n’hésite pas à s’impliquer au sein de différents conseils d’administration (Chambre de commerce, Maison de la forêt) ou encore à défendre les intérêts de l’industrie en vulgarisant avec tact les nouvelles pratiques forestières, notamment dans des vidéos publiées sur YouTube. « C’est gratifiant de pouvoir travailler un matériau noble et renouvelable », conclut le passionné.