Table ronde sur les enjeux environnementaux à l’heure des faits (Élections 2018)
20 septembre 2018
Des intervenants s’opposent au troisième lien lors d’une table ronde organisée à l’Université Laval et consacrée aux enjeux environnementaux de la campagne électorale.
Le troisième lien entre Québec et Lévis est «une chimère» vendue à la population par «les radios poubelles», estime Christian Simard, directeur général de Nature Québec. «C’est [le troisième lien] présenté comme une solution à la congestion, s’est-il étonné. C’est une folie en termes de fonds publics. Quand on met trois milliards $ sur une route, on l’enlève à autre chose.»
Raisonnement semblable du côté de la professeure Marie-Hélène Vandersmissen, directrice du département de géographie à l’Université Laval. D’après elle, un troisième lien donnerait «un court répit» aux automobilistes, mais la congestion routière reprendrait de plus belle «sur l’ensemble du réseau» au bout de quelques années.
De son côté, Jean Dubé, professeur à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional, a déploré le fait que l’environnement soit «le parent pauvre des plateformes électorales».
Lire le compte-rendu complet de Taïeb Moalla sur TVA Nouvelles et sur le site web du Journal de Québec.