Vers des forêts plus résistantes aux sécheresses
20 août 2021
Une percée en génomique forestière laisse entrevoir la possibilité de sélectionner des lignées d'arbres mieux adaptées aux conditions environnementales créées par les changements climatiques.
La fréquence et la durée des épisodes de sécheresse devraient s'intensifier au cours des prochaines décennies en raison des changements climatiques. L'une des façons de tempérer les répercussions écologiques et économiques de ces stress hydriques sur les forêts est de reboiser les parterres de coupe avec de jeunes arbres sélectionnés génétiquement pour leur résistance à la sécheresse. Pas simple toutefois de repérer, dans le volumineux génome des arbres – celui de l'épinette blanche contient plus de 30 000 gènes –, quels gènes permettent d'affronter les périodes de sécheresse et de rebondir rapidement par la suite.
Un pas important en ce sens vient toutefois d'être franchi par une équipe de recherche qui publie ses travaux dans la revue Molecular Ecology. Grâce à une étude combinant des méthodes classiques d'analyse de croissance des arbres, des tests génomiques et des tests d'expression des gènes, cette équipe est parvenue à repérer 8 gènes étroitement associés à la résistance à la sécheresse chez l'épinette blanche. Le responsable de l'étude, Jean Bousquet, est professeur titulaire au département des sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire de recherche du Canada senior en génomique forestière.
Lire l'article complet de Jean Hamman paru sur Ulaval nouvelles le 19 août 2021.