Un travail pour mieux comprendre les cours d’eau
21 juillet 2023
Le Laboratoire d’hydrologie forestière de l’Université Laval travaille actuellement sur un projet de cartographie du littoral. L’objectif, c’est d’améliorer les connaissances sur les petits milieux aquatiques et éventuellement aider à la gestion du territoire. Des équipes du laboratoire visiteront, jusqu’au mois d’août, différents sites en bordure du fleuve, de Leclercville à Saint-Antoine-de-Tilly.
Sur ces sites prédéterminés, les chercheurs étudieront les traces laissées par des crues importantes et des inondations sur les berges des petits cours d’eau qui bordent le littoral. Tout ce travail vise à valider des informations qui se trouvent sur des cartes en haute résolution produites pour le gouvernement.
L’algorithme développé à partir de cartes et de données LiDAR par l’équipe de Sylvain Jutras, le responsable du Laboratoire d’hydrologie forestière de l’Université Laval, est efficace pour les grands plans d’eau et la forêt boréale. Par exemple, il a permis d’observer quatre fois plus de cours d’eau intermittents (qui ne coulent pas pendant une partie de l’année) et deux fois et demie plus de cours d’eau permanents, souligne le chercheur.
«Dans le sud du Québec, on n’augmente pas vraiment leur nombre, mais le parcours de l’eau est intéressant à analyser. Cependant, il y a plusieurs inexactitudes à très petite échelle. On se rend compte que l’une des faiblesses des outils qu’on a produits, c’est que le gouvernement du Québec ne possède pas de base de données des ponceaux (tuyau dans lequel s’écoule l’eau). Si un ponceau passe sous une route, il est invisible. Pour déterminer le parcours de l’eau, il faut connaître son orientation et sa direction, de là les erreurs. Une fois sur le terrain, c’est le genre d’information qu’on peut analyser rapidement.»
Source: Mélanie Labrecque, Le Pleuple Lotbinière