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Qu’est-ce qui pousse un propriétaire à protéger la nature?

05 février 2024

Le Média Le Val Ouest s’est intéressé au travail de maîtrise de Loïc Ales, étudiant au Département des sciences du bois et de la forêt, dont le mémoire a pour objectif d’en savoir plus sur les mesures de conservation volontaire des propriétaires de terrains.

Bien qu’ils soient encore une minorité, un nombre grandissant de propriétaires privés protègent leur terrain pour les générations futures. Ils sont désormais plus d’un millier à avoir protégé les milieux naturels de leurs propriété. Ou encore à avoir vendu ou donné leur terrain à des organismes de conservation. Quelles sont les motivations de ces personnes?

C’est la question de se pose Loïc Ales, étudiant à la maîtrise en sciences forestières à l’Université Laval. Son mémoire a pour objectif de documenter et de comprendre les points de vue des propriétaires forestiers à l’égard des mesures de conservation volontaire.

« Ce n’est pas suffisant de dire qu’une personne va décider de faire ça seulement parce qu’elle aime la nature. Je me questionne sur ce qui va faciliter cette conservation. Si elle est compatible avec la notion de propriété privée ou de patrimoine », explique le chercheur.

La conservation «va occuper de plus en plus de place»

Compte tenu qu’il s’agit d’un phénomène récent, il n’existe pour le moment que très peu de littérature scientifique sur la question. La plupart provient de l’Europe et des États-Unis, mais pas du Québec.

Même si sa recherche est en cours, Loïc Ales se permet tout de même un constat. « On voit que l’exploitation forestière en milieu privé diminue. Les préoccupations environnementales sont de plus en plus là. Il y a environ 1500 sites protégés par la conservation volontaire au Québec. Et ça grandit d’année en année. Quelque chose se passe. Je ne peux pas prédire l’avenir, mais je pense que ça va occuper de plus en plus de place. »

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