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L’IA et les sciences géomatiques au service de l’accessibilité à Victoriaville

11 juin 2024

Utiliser l’intelligence artificielle et les sciences géomatiques pour collecter des données d’accessibilité à l’échelle d’une ville : c’est toute l’ambition de iAccès. Ce projet, porté par la Chaire de recherche du Canada sur les villes et mobilités intelligentes et inclusives et financé par le ministère de l’Économie et de l’Innovation, s’appuie sur des algorithmes d’apprentissage profond pour la segmentation automatique de nuages de points LiDAR et d’images aéroportées. Avec des technologies, il devient possible d’identifier rapidement et efficacement les potentiels obstacles à l’accessibilité (pente, marche) et les aménagements déjà réalisés (bateau-pavé, rampe d’accès) à l’échelle de toute une ville. Cela permet de réduire considérablement le coût et le temps nécessaire à la collecte des données d’accessibilité, qui se fait encore très souvent manuellement aujourd’hui.

Dans le cadre de ce projet, l’équipe de Mir Abolfazl Mostafavi, professeur titulaire au Département des sciences géomatiques de l’Université Laval, s’est rendue mercredi dernier à Victoriaville pour une journée de présentation scientifique, d’échanges, et tests grandeur nature. Victoriaville, reconnue pour sa politique en faveur de l’accessibilité, est une des villes partenaire du projet.  Les résultats de deux ans de recherche ont été présentés à plusieurs membres de l’équipe municipale, très curieux des nombreuses applications rendues possibles par cette technologie. D’autres partenaires du projet (IVADO, ville de Montréal) ont également pris part aux échanges.

Dans les prochaines semaines, les données d’accessibilité de Victoriaville seront intégrées dans l’application MobiliSIG. Cette application, développée par l’équipe de la Chaire, permet aux personnes utilisatrices de fauteuil roulant manuel (FRM) de planifier et naviguer sur des itinéraires accessibles. Des tests d’utilisabilité de MobiliSIG seront réalisés à Victoriaville durant l’été avec huit personnes utilisatrices de FRM, avec l’ambition de pouvoir ouvrir l’application à tous les utilisateurs finaux durant l’automne 2024. L’occasion, une nouvelle fois, de tisser des liens forts entre la recherche, les territoires et ceux qui les habitent.

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