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Martine Lapointe mise en valeur dans la série Mille mercis de l'Université Laval

10 octobre 2024

Profondément engagée dans son milieu de travail, Martine Lapointe est technicienne experte au Département des sciences du bois et de la forêt. Elle effectue ses tâches avec un dévouement exceptionnel, qui lui a d'ailleurs valu d'être nommée lauréate du prix Gaston-St-Jacques en 2024. Elle contribue depuis 3 décennies aux domaines de la foresterie et de la botanique!

Bien qu'elle ait croisé des milliers d'étudiants durant ses 33 ans de carrière à l'Université Laval, Martine Lapointe peut encore presque tous les reconnaître et les nommer. «Elle a une mémoire incroyable! Elle se souvient facilement des visages, des noms et de plein d'anecdotes sur les anciens étudiants», raconte le professeur Sylvain Jutras du Département des sciences du bois et de la forêt. Réciproquement, presque tous les ingénieurs forestiers de la province la connaissent. Il faut dire que Martine Lapointe n'est pas une technicienne ordinaire. Profondément engagée dans son milieu de travail, elle effectue ses tâches avec un dévouement exceptionnel, qui lui a d'ailleurs valu d'être nommée lauréate du prix Gaston-St-Jacques en 2024.

Si ses réalisations dans le cadre de son emploi soulèvent l'admiration, Martine Lapointe brille également par l'expertise en botanique qu'elle a développée parallèlement à son travail. Reconnue à l'échelle provinciale comme une spécialiste de l'identification des végétaux, elle a siégé au conseil d'administration de plusieurs associations telles FloraQuebeca et la Société québécoise de bryologie, en plus d'être l'auteure d'un livre de référence vendu à plus de 5000 copies, Plantes des milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes.

D'un herbier à l'autre...

Sa passion pour les végétaux débute vers l'âge de 13 ans. Ses parents l'avaient inscrite dans un camp d'été des Frères des écoles chrétiennes, à Lac-Beauport, où l'adolescente est initiée aux sciences naturelles. «J'ai tout de suite adoré ça! C'est à cette époque que j'ai commencé mon premier herbier», se souvient Martine Lapointe.

En 1982, elle s'inscrit en technique forestière au Cégep de Sainte-Foy, où l'un des travaux obligatoires est la création d'un herbier. «On nous demandait 25 spécimens d'arbres et 75 de plantes. J'en ai ramassé beaucoup, beaucoup plus!», révèle celle qui a continué de collectionner les végétaux. Au fil des ans, elle a ramassé entre 300 et 400 spécimens. «Ils s'empilaient dans des boîtes et ne servaient à personne. J'ai donc choisi de faire don de mon herbier à l'Université Laval», confie-t-elle.

Après avoir été rigoureusement évalués, les échantillons de Martine Lapointe ont rejoint, en 2016, l'Herbier Louis-Marie, et ils sont maintenant numérisés et accessibles à tous.

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