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Marc-André Bourgault et Evelyne Thiffault impliqués dans un projet de recherche interuniversitaire sur la captation de carbone par les milieux humides naturels et perturbés.

12 novembre 2024

Marc-André Bourgault et Evelyne Thiffault collaboreront avec Michelle Garneau du Département de géographie de l’UQAM dans un important projet de recherche visant à mesurer, en continu, la quantité de carbone captée par les milieux humides naturels et perturbés.

L’aide financière de 12 millions a été annoncée par l’UQAM le 11 novembre, de concert avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Conservation de la nature Canada (CNC), Canards Illimités Canada et quatre autres universités québécoises (McGill, Laval, l’Université de Montréal et l’UQTR).

Marc-André Bourgault supervisera trois étudiantes ou étudiants dans ce projet dont deux à la maîtrise et un au doctorat et codirigera quatre autres projets. Les projets porteront notamment sur :

  • Quantification hydrologique et connectivité des tourbières naturelles et perturbées
  • Bilan hydrologique des milieux humides côtiers naturels et perturbés
  • Bilan hydrique et connectivité hydrologique contrastés des marécages naturels et perturbés
  • Impact historique du drainage et du boisement sur la séquestration du carbone
  • Modélisation de l'exportation latérale de C des tourbières et des milieux humides côtiers en fonction des propriétés de l'habitat, des perturbations anthropiques et de l'hydrologie
  • Intégration des stocks de C, des taux de séquestration du C et des flux verticaux et latéraux de C entre les sites afin de quantifier les bilans nets des écosystèmes en conditions naturelles et perturbées
  • Modélisation des bilans écosystémiques nets actuels et futurs dans les différents types de milieux humides

Evelyne Thiffault de son côté supervise en collaboration avec Michelle Garneau, une étudiante au doctorat en sciences forestières, Elle étudiera la dynamique du carbone des tourbières boisées et des marécages arborescents dans le sud du Québec; elle s’intéresse à l’accumulation du carbone dans le sol et dans la végétation et évalue l’impact des perturbations humaines (comme le drainage et la coupe) sur ces processus, ainsi que l’impact des variations climatiques sur la croissance des arbres de ces milieux.

Le projet de recherche dirigé par Michelle Garneau, une experte reconnue à l’échelle internationale sur la question du carbone et des milieux humides, est unique au Canada. «Le projet permettra d’améliorer les connaissances sur le potentiel de séquestration du carbone des différents types de milieux soumis à des pressions naturelles et anthropiques, en vue de soutenir la conservation, la réhabilitation et la gestion des milieux humides, et de limiter ainsi les émissions de gaz à effet de serre, indique la professeure. Il servira aussi à outiller les différents paliers de gouvernements dans la réalisation de plans régionaux pour la conservation et l’aménagement des milieux humides et hydriques.»

Sur le financement de plus de 12 M$ accordé au projet, 3,38 M$ proviennent du Programme Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Cette somme s’ajoute à une subvention de 8,67 M$ du gouvernement du Québec, attribuée à Michelle Garneau dans le cadre du Plan pour une économie verte pour l’étude des bilans de carbone dans les milieux humides naturels et perturbés du Québec méridional.

Consultez le communiqué complet

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