Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois
09 juillet 2015
Une nouvelle chaire vient de s’ajouter à une impressionnante liste d’unités de recherche regroupées dans le Programme pour l’avancement de l’innovation, de la recherche et de l’enseignement de l’Université Laval. Le jeudi 9 juillet au pavillon Gene-H.-Kruger, le recteur Denis Brière a annoncé le lancement officiel de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois. Celle-ci se veut une plateforme universitaire multidisciplinaire et intégrée, jumelée à un consortium d’industriels. Son mandat consiste à développer des solutions écoresponsables en bois, et ce, dans le but de minimiser les émissions de carbone dans la construction commerciale et résidentielle multi-étagée. Les axes de recherche portent sur les façons de concevoir, les façons de construire et les façons de faire fonctionner les bâtiments.
«Cette chaire industrielle de recherche repose sur la créativité de nos chercheurs, a déclaré le recteur Brière. Leurs solutions novatrices répondent aux attentes de l’industrie de la construction tout en réaffirmant l’engagement de l’Université Laval en matière de développement écoresponsable.»
La Chaire est placée sous la responsabilité du professeur Pierre Blanchet, du Département des sciences du bois et de la forêt. Selon lui, des études scientifiques ont démontré qu’une meilleure utilisation du matériau bois dans la construction de bâtiments pourrait contribuer à réduire de façon significative les gaz à effet de serre (GES). Produits surtout par l’activité humaine, les GES sont la principale cause du dérèglement du climat. «Au Canada, affirme-t-il, le bâtiment constitue un secteur clé dans la lutte contre les changements climatiques puisque près de 40 % de tous les GES produits proviennent du secteur de la construction.» Celui-ci souligne la capacité du bois à absorber les GES. «L’utilisation d’un mètre cube de bois en substitution à l’acier ou au béton prévient le dégagement d’une tonne de CO2 dans l’atmosphère.»
Voir l’article complet (Le Fil, Volume 50, numéro 31, juillet 2015)