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Échange d'expertise entre des étudiants en géographie et en environnement de l'Université Laval et la MRC de la Côte-de-Beaupré

22 juillet 2015

Les étudiants de l'Université Laval sont nombreux à utiliser le territoire de la MRC de la Côte-de-Beaupré comme territoire de recherche. Certains, comme Gabrielle Rivard, y trouvent même un emploi dans leur domaine.

Gabrielle Rivard a étudié à l'Université Laval dans un baccalauréat en géographie. Voulant se spécialiser, elle a décidé d'entrer à la maîtrise en sciences forestières. Son territoire de recherche est devenu le TNO Sault-au-cochon dont la gestion se fait par la MRC. «Je voulais me trouver un emplacement avec un intérêt régional», explique-t-elle. Elle s'intéresse aux enjeux locaux et sociaux des habitants qui vivent à proximité de ce territoire.

La jeune femme s'est fait offrir un poste d'aménagiste au service d'aménagement du territoire et de développement durable au sein de la MRC qui était au courant du mémoire qu'elle était en train de réaliser. «Pour moi, c'est une chance inimaginable, parce que je réussis à me trouver un emploi dans mon domaine», confère-t-elle. Elle est notamment responsable du Projet de mise en valeur intégré (PMVI) sur le TNO Sault-au-cochon.

Cours de terrain en environnement à Boischatel

Un cours du département des sciences du bois et de la forêt se donne sur le territoire de la municipalité de Boischatel. Intitulé Projet de conservation de l'environnement, ce cours de fin d'études au baccalauréat en environnements naturels et aménagés est dirigé par Louis Bélanger, professeur et citoyen de Boischatel. Ce cours permet aux étudiants d'offrir des services-conseils à la municipalité. «On reçoit une panoplie de projets qui nous permettent de faire des découvertes sur notre territoire», explique le directeur de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme de Boischatel, Pierre-Alexandre Côté. Le cours en est à sa quatrième année d'existence.

La municipalité de Boischatel gagne à poursuivre cette collaboration, affirme Pierre-Alexandre Côté. «Ça nous permet de nous questionner sur différentes décisions que nous avons prises et d'avoir un regard nouveau sur certains enjeux», croit-il. Les découvertes de milieu humide dans le bassin versant de la rivière Ferrée ainsi que d'une forêt ancienne dans le secteur des Trois-Saults viennent entre autres des travaux des étudiants de l'Université Laval.

Discussion en cours pour une entente de collaboration avec l'Université Laval

Une entente-cadre pour une collaboration plus assidue entre l'Université Laval et la MRC de la Côte-de-Beaupré est en train d'être traitée par l'université. Elle permettrait à la MRC de bénéficier des services d'étudiants dans de nombreux champs d'études différents. Ces étudiants pourraient de leur côté gagner une plus grande expertise dans leur domaine avec des travaux pratiques. «Nous jugeons que c'est une entente où les deux partis sont gagnants, croit Gabrielle Rivard. Des discussions sont en cours depuis un certain temps et nous attendons pour l'instant un retour de l'université.» La jeune femme se dit confiante que cette entente va aller de l'avant.

Article tiré de Québec Hebdo

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Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois

09 juillet 2015

Une nouvelle chaire vient de s’ajouter à une impressionnante liste d’unités de recherche regroupées dans le Programme pour l’avancement de l’innovation, de la recherche et de l’enseignement de l’Université Laval. Le jeudi 9 juillet au pavillon Gene-H.-Kruger, le recteur Denis Brière a annoncé le lancement officiel de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois. Celle-ci se veut une plateforme universitaire multidisciplinaire et intégrée, jumelée à un consortium d’industriels. Son mandat consiste à développer des solutions écoresponsables en bois, et ce, dans le but de minimiser les émissions de carbone dans la construction commerciale et résidentielle multi-étagée. Les axes de recherche portent sur les façons de concevoir, les façons de construire et les façons de faire fonctionner les bâtiments.

«Cette chaire industrielle de recherche repose sur la créativité de nos chercheurs, a déclaré le recteur Brière. Leurs solutions novatrices répondent aux attentes de l’industrie de la construction tout en réaffirmant l’engagement de l’Université Laval en matière de développement écoresponsable.»

La Chaire est placée sous la responsabilité du professeur Pierre Blanchet, du Département des sciences du bois et de la forêt. Selon lui, des études scientifiques ont démontré qu’une meilleure utilisation du matériau bois dans la construction de bâtiments pourrait contribuer à réduire de façon significative les gaz à effet de serre (GES). Produits surtout par l’activité humaine, les GES sont la principale cause du dérèglement du climat. «Au Canada, affirme-t-il, le bâtiment constitue un secteur clé dans la lutte contre les changements climatiques puisque près de 40 % de tous les GES produits proviennent du secteur de la construction.» Celui-ci souligne la capacité du bois à absorber les GES. «L’utilisation d’un mètre cube de bois en substitution à l’acier ou au béton prévient le dégagement d’une tonne de CO2 dans l’atmosphère.»

Voir l’article complet (Le Fil, Volume 50, numéro 31, juillet 2015)