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La SOPFEU s’associe à la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone de l’Université Laval

15 décembre 2020

L’Université Laval et la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) sont fières d’annoncer que la SOPFEU se joint à la Table des partenaires de la Chaire de leadership en enseignement (CLE) en foresterie autochtone.

C’est un partenariat stratégique qui permettra d’accroître l’expertise autour de la Table des partenaires de la CLE en foresterie autochtone. Les expériences de la SOPFEU sauront nourrir les réflexions et les processus d’apprentissage collectif. Par le biais de la recherche et de la formation, cette nouvelle association contribuera au développement de l’employabilité des travailleurs autochtones dans le secteur forestier et permettra d’accroître la sensibilisation des travailleurs et des employeurs aux cultures et aux réalités autochtones.

« Cette nouvelle collaboration avec la SOPFEU s’arrime parfaitement aux orientations stratégiques de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. En particulier celle préconisant une formation tout au long de la vie qui permet un transfert de nouvelles compétences et qui met l'accent sur l’environnement et les sociétés. La SOPFEU est un partenaire naturel pour nous, en conformité avec nos valeurs, soit le développement durable de manière globale et la pérennité de nos ressources forestières de manière plus spécifique. C’est le rôle premier de nos ingénieurs forestiers ! C’est donc une occasion unique pour nous de poursuivre leur formation, et celle d’autres corps de métiers, sur la quête d’harmonie dans les relations avec les Premiers Peuples », a indiqué la doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, Nancy Gélinas. 

Le Conseiller aux opérations et aux ressources humaines de la SOPFEU, Claude Tremblay, siègera désormais à la Table des partenaires de la CLE. Selon lui, « la protection du patrimoine forestier du Québec est au cœur des préoccupations de la SOPFEU et des communautés autochtones. Nous reconnaissons le travail de qualité que la CLE fait auprès des communautés autochtones ainsi qu’auprès des organisations qui souhaitent développer des liens avec les communautés. Nous reconnaissons également que l’expertise de la CLE peut grandement nous aider à développer des relations durables avec les communautés autochtones ainsi qu’à soutenir la SOPFEU dans l’accompagnement de son personnel pour harmoniser ces relations. Nos activités de protection des forêts contre le feu ont besoin de l’apport de la main-d’œuvre autochtone. Nous sommes fiers de devenir partenaires de la CLE en foresterie autochtone afin d’encourager le développement d’une formation adéquate pour le recrutement de nouveaux alliés. »

L’un des représentants de la nation innue de Pessamit déjà présent à la Table des partenaires de la CLE, l’agent de projet pour la communauté de Pessamit Adélard Benjamin, est heureux d’accueillir la SOPFEU parmi les partenaires. « La protection de la forêt est au cœur des préoccupations des Premières Nations et représente une perspective stimulante pour susciter des carrières en milieu forestier. La communauté de Pessamit partage des intérêts communs avec la SOPFEU, a déjà su unir ses forces avec les siennes pour combattre les feux et souhaite encourager davantage la formation de la main-d’œuvre locale. Il y a un intérêt réel à s’impliquer dans la protection de la forêt et du territoire chez les jeunes de la communauté. Je rêve d’une formation qui permettra de créer une équipe locale de combattants auxiliaires en collaboration avec la SOPFEU. J’espère que le travail conjoint avec la CLE nous permettra de conclure de nouvelles ententes en ce sens avec la SOPFEU. »

À propos de la SOPFEU

La SOPFEU est l’organisme reconnu par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs afin de mener à bien les activités de prévention, de détection et de suppression des incendies de forêt sur l’ensemble du territoire québécois. Elle a pour mission la protection des forêts contre les incendies en vue d’assurer la pérennité du milieu forestier, et cela au meilleur coût possible. Étant donné l’importance de protéger les collectivités, les infrastructures stratégiques ainsi que la ressource forestière, la SOPFEU joue un rôle de premier plan au bénéfice de toute la collectivité.

À propos de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone

Au cours des cinq dernières années, la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone s’est distinguée par la réalisation de nombreux projets de formation et de recherche misant sur la collaboration entre les communautés autochtones et les autres acteurs du secteur forestier. La mission de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone est de renforcer les capacités des communautés autochtones à participer au développement durable des forêts du Québec, de favoriser des relations durables entre les communautés autochtones, les entreprises forestières et les gouvernements ainsi que d’accroître la sensibilisation du grand public aux cultures et aux réalités autochtones.

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Source :         

Simon La Terreur
Relations médias
Université Laval
418 803-8814
simon.laterreur@dc.ulaval.ca

Renseignements :

Jean-Michel Beaudoin
Titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
jean-michel.beaudoin@sbf.ulaval.ca

Stéphane Caron
Coordonnateur à la prévention et aux communications
Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU)
418 871-3341
stcaron@sopfeu.qc.ca

crédit photo: Gerd Herren 

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Tania Maxwell, étudiante au doctorat, honorée par l'Acfas

09 décembre 2020

C'est la qualité du dossier de cette étudiante-chercheuse et l'originalité de son projet de doctorat qui ont convaincu l'Acfas de lui décerner ce prix. Le parcours de la doctorante est original. Après un baccalauréat à l'Université de la Californie, Berkeley, et une maîtrise à l'Université Paris-Saclay, elle mène ses travaux de doctorat sous la cotutelle d'Alison Munson, du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, et de Laurent Augusto et Nicolas Fanin, de l'Université de Bordeaux (Institut national de la recherche agronomique). Elle a déjà cinq articles scientifiques à son actif, dont trois comme première auteure.

Ses recherches visent à déterminer si la biodiversité permet d'atténuer les effets négatifs des changements climatiques lors du recyclage des nutriments en forêt. Elle mène ses travaux dans deux sites du réseau international TreeDivNet, l'un près de Bordeaux et l'autre à Sault-Sainte-Marie, en Ontario.

Consultez l'article sur Ulaval nouvelles

Consultez aussi l'article "Les honneurs pour trois chercheuses prometteuses" paru dans le Devoir

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Le tableau interactif sur la COVID-19 conçu par une équipe de l’Université Laval connait un grand succès !

03 décembre 2020

En effet,  depuis sa mise en ligne, le 22 mars, jusqu’à aujourd'hui, l’outil interactif a reçu près de 745 000 visites. Dès les premiers jours qui ont suivi sa mise en ligne, le tableau est consulté plus de 2000 fois par jour. À partir de la deuxième semaine, le nombre de consultations quotidiennes franchit la barre des 20 000 visites.

Cet outil est né d’une idée conjointe de Stéfano Biondo, cartothécaire au Centre GéoStat de la Bibliothèque de l’Université Laval, et de Benoit Lalonde, géographe de la santé et responsable de travaux pratiques et de recherche au Département de géographie. Hicham El Hachemi, professionnel de recherche au Département de géographie, s’est ensuite joint à eux pour développer un programme facilitant l’automatisation de la mise à jour des données quotidiennes.

Une autre marque de reconnaissance s’ajoute à ce succès. Une carte tirée de l’application et produite par Benoit Lalonde et Karine Tessier a été sélectionnée pour le calendrier 2021 d’Esri Canada.

Lire l’article de ULaval nouvelles sur le sujet

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Le prix Geomatica 2020 remis à Rock Santerre

03 décembre 2020

Le prix Geomatica, décerné par l'Association canadienne des sciences géomatiques (ACSG), a été remis pour l'année 2020 à Rock Santerre, professeur retraité du Département des sciences géomatiques. Ce prix vise à reconnaître la contribution exceptionnelle de M. Santerre à l’avancement de la géomatique au Canada et consiste en une sculpture personnalisée.

Rock Santerre a été professeur au Département des sciences géomatiques de l’Université Laval de 1990 à 2017 et directeur du programme de génie géomatique de 2007 à 2011. Il fut l'un des membres fondateurs du Centre de recherche en géomatique (CRG) et y est maintenant membre honoraire. Il a enseigné plusieurs cours à plus de 1200 étudiants, sans compter les 700 professionnels qui ont suivi ses cours de formation continue en GPS. Il a supervisé ou co-supervisé près de 40 étudiants gradués en provenance de 10 pays. Ses activités de recherche se sont concentrées dans le domaine du positionnement et de la navigation GPS (GNSS) de haute précision. Le professeur Santerre est auteur ou co-auteur d’environ 240 publications et présentations. Ses publications ont été citées dans des ouvrages scientifiques écrits en 17 langues. Il fut membre de plusieurs Groupes Spéciaux d’Études de l’Association Internationale de Géodésie (AIG) pendant près de 20 ans. Le professeur Santerre a aussi été rédacteur technique pour la revue Geomatica de l’ACSG de 1997 à 2009. Il est également titulaire de trois brevets d’invention. Rock Santerre continue de contribuer à la promotion de la géomatique par des expositions et des articles portant sur l’histoire de la géomatique.  

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Des étudiants en géographie et en géomatique de la Faculté remportent un concours cartographique

27 novembre 2020

Un des moments phares de la Journée SIG – Université Laval était le quatrième concours cartographique. Vingt étudiantes et étudiants issus de quatre facultés y ont participé. Ils sont inscrits à l’un ou l’autre des trois cycles d’enseignement dans des disciplines aussi variées que la géomatique, la géographie, le génie civil, l'aménagement du territoire et le développement régional, l'architecture, les arts visuels, la littérature ou les arts de la scène et de l’écran.

Le comité d’évaluation a décerné le premier prix à Sarah-Ève Bouffard (baccalauréat en géographie) et Maude Larivière (baccalauréat en géographie) pour leur projet Température moyenne au mois d’octobre 2019 au Canada. Les températures sont recensées à l’échelle du pays. La carte permet de voir les différences entre les températures estimées et les températures ressenties selon l’emplacement.

Simon Herbinia (baccalauréat en sciences géomatiques) a obtenu le deuxième prix pour son projet Sentiers de Limbour - hiver 2020. Il s’est inspiré du terrain derrière son quartier résidentiel, à Gatineau. Ce terrain est utilisé par les citoyens comme parc naturel pour y promener leur chien, faire de la raquette ou du vélo à pneus surdimensionnés (fat bike) en hiver.

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Lutte contre les changements climatiques et gestion de la forêt québécoise.

25 novembre 2020

Évelyne Thiffault, Éric Bauce et Luc Bouthillier ont écrit sur un des enjeux importants du secteur forestier. Au cours des derniers mois, des analystes, des observateurs ou des militants, dont Richard Desjardins et Henry Jacob (Le Journal de Montréal, 13 novembre 2020), ont traité de divers enjeux concernant la gestion de la forêt québécoise.

"Selon nous, au-delà des «bons coups» déjà accomplis (amélioration des méthodes de calcul de la possibilité forestière, établissement d’aires protégées, etc.) et des défis qui demeurent au sein du monde forestier (restauration de la productivité de nos forêts feuillues du sud, amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail des travailleurs forestiers, etc.), il devient urgent de s’attaquer de manière plus forte à la plus grande menace pour nos forêts et la planète: les changements climatiques. Sans vouloir minimiser, par ailleurs, l’importance d’autres enjeux, nous pensons que nos forêts sont beaucoup plus menacées par les changements climatiques que par les activités des différents utilisateurs de nos forêts.

Science

Nous devons donc, en tant qu’acteurs vivant sur un immense territoire forestier, reconnaître non seulement le fait que nos forêts peuvent être de puissants outils de lutte contre les changements climatiques, mais qu’il est aussi dans notre intérêt collectif de mettre notre foresterie en action pour contrer ces mêmes changements climatiques. En fait, sur le plan scientifique, de plus en plus d’études nous indiquent que les changements climatiques constituent une forte menace pour nos forêts. Pensons, entre autres, aux résultats tirés de modèles qui prédisent une augmentation sans précédent des feux de forêt, tant sur le plan de leur intensité que sur celui de la fréquence. Dans le contexte actuel, nos stratégies d’aménagement forestier devront désormais, elles aussi, être élaborées pour lutter contre les changements climatiques.

Concrètement, il est urgent, selon nous, d’agir en utilisant nos forêts et les produits forestiers pour séquestrer et stocker le carbone. La plantation d’arbres en est un exemple, mais nous savons que dans la forêt boréale, ses effets bénéfiques sur notre bilan carbone ne sont pas universels pour tous les types de sites (en raison, notamment, du changement d’albédo de surface causé par le boisement), qu’ils ne sont pas non plus instantanés et qu’ils prennent plusieurs années avant de se concrétiser. Concrètement encore, il est aussi urgent de se mobiliser et d’agir en ce qui a trait à l’intégration des produits du bois dans nos multiples projets de construction et à la gestion de nos biens de commodité. Ce faisant, nous pourrons améliorer notre bilan carbone tout en poursuivant, par ailleurs, le travail requis en matière d’innovation et de réglementation.

Développement

En somme, dans le contexte actuel, nous ne pouvons qu’inviter les personnes qui s’intéressent à notre patrimoine forestier à se joindre à nous et à le considérer comme un outil incontournable et indispensable de développement durable et de lutte contre les changements climatiques. Dans le même ordre d’idées, il convient aussi de rappeler que la société québécoise est une société qui doit une bonne partie de son développement à la forêt, à l’eau et au travail de ses citoyennes et citoyens.

Éric Bauce Ph. D.
Professeur titulaire, Université Laval
Commissaire à la Commission Coulombe (2003-2004)

Évelyne Thiffault Ph. D.
Professeure agrégée, Université Laval

Luc Bouthillier Ph. D.
Professeur titulaire, Université Laval

Pour consulter le texte paru dans le Journal de Québec.

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Création de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu: partenariat entre l'Université Laval et la Ville de Québec

12 novembre 2020

L’Université Laval et la Ville de Québec annoncent la création de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu. Cette chaire aura pour mandat de développer des connaissances et de concevoir de nouvelles méthodes et outils de conservation et d’intégration de l’arbre en milieu urbain. Elle est rendue possible grâce à une contribution financière de 2 M$ sur cinq ans de la Ville de Québec.

La Chaire sera codirigée par deux professeurs de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval : Alison D. Munson, professeure en aménagement écosystémique et spécialiste des relations sol-plantes, et Jean-Claude Ruel, professeur en sylviculture et en foresterie urbaine.

Un premier objectif de la Chaire sera d’évaluer les effets de différentes approches de protection des arbres matures lors de l’implantation d’infrastructures majeures. « Nous voulons entre autres déterminer quelles sont les façons de faire qui protègent le plus efficacement les systèmes racinaires des arbres avoisinants lors de la mise en place d’infrastructures, afin de pouvoir proposer une approche intégrée qui fasse appel aux meilleures pratiques disponibles », explique Jean-Claude Ruel.

Un autre objectif important de la Chaire sera d’identifier les facteurs qui influencent la survie des nouvelles plantations en milieu urbain. « Tout objectif d’augmentation de la canopée urbaine passe nécessairement par la réalisation de nouvelles plantations », rappelle Alison D. Munson. « Malheureusement, les mécanismes qui sous-tendent la survie et la croissance des nouvelles plantations en milieu urbain demeurent relativement peu documentés. C’est une lacune que nous souhaitons combler en portant une attention particulière à la qualité et à la santé des sols, qui sont des éléments souvent peu considérés dans les programmes de gestion de la canopée urbaine. »

« Je suis très heureux qu’un partenariat de recherche très prometteur pour l’avenir de notre ville se soit concrétisé avec l’Université Laval, mentionne le maire de Québec, Régis Labeaume. Notre volonté est d’aller encore plus loin que ce que propose déjà la Vision de l’arbre 2015-2025 de la Ville de Québec en matière de gestion de la forêt urbaine, particulièrement dans le cadre de chantiers majeurs d’infrastructures. Les travaux de la Chaire contribueront à la vision à long terme de la gestion de notre canopée en améliorant, notamment, nos connaissances sur la protection et la pérennité de nos arbres. »

« Les arbres nous rendent de précieux services, notamment en luttant contre les îlots de chaleur et en améliorant la qualité de l’eau et de l’air, déclare la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours. Faire de la place aux arbres dans une ville, c’est améliorer la santé durable de toute la population. Mais encore faut-il se donner des conditions gagnantes pour y arriver. Cette chaire que nous inaugurons aujourd’hui, dont les objectifs s’arriment parfaitement aux orientations du plan stratégique de l’Université Laval, contribuera à créer ces conditions gagnantes en proposant des réponses concrètes à celles et à ceux qui travaillent sur le terrain. »

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Source :

Simon La Terreur
Relations médias
Université Laval
418 803-8814
simon.laterreur@dc.ulaval.ca

Consultez également le communiqué complet de la Ville de Québec

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Nouveau projet CRSNG Alliance sur la migration assistée des essences

05 novembre 2020

Félicitations à Alison Munson (FFGG, Université Laval) et à Patricia Raymond (MFFP) qui ont reçu un financement du programme CRSNG Alliance pour leur projet «If you build it, will they come?», qui évalue les impacts écologiques et sociaux de la migration assistée des essences en forêt mixte tempérée. Le projet innove en combinant un contexte de mise en œuvre opérationnelle (coupe partielle, contrôle de la végétation compétitrice, exclos contre les grands herbivores) avec la plantation mixte de provenances de régions plus méridionales (selon des analogues du climat 2050 et 2080, et climat actuel) ainsi que les essences du sud du Québec (9 essences au total). Outre les deux chercheuses principales, cette équipe regroupe: Jean-Pierre Tremblay, Jean-François Bissonnette, Marc Mazerolle, Louis Bernier de l’Université Laval, deux chercheurs de l’USDA Forest Service : Alex Royo et Christel Kern, Emmanuel Corcket de l’Université de Bordeaux (supervision de co-tutelle), et Mathieu Bouchard, Catherine Périé, Sylvie Carles, Marie-Andrée Vaillancourt, Daniel Dumais, Jean-David Moore et Yves Gauvreau du MFFP. Quatre nouvelles ressources étudiantes de 2e et 3e cycle (incluant Thaìs da Silva Reis Prado, Julia Brahim, Felipe Jovani Moreira) vont étudier les aspects d’acclimatation par approche des traits clés; les relations trophiques; le microbiome des semis plantés, et l’acceptabilité sociale des scénarios sylvicoles intégrant la migration assistée.

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Maxime Parot remporte la 2e place à la finale de l'Université Laval de ma Thèse en 180 sec.

26 octobre 2020

Maxime Parot, étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique a remporté la 2e place de la finale virtuelle de l’Université Laval du concours Ma thèse en 180 secondes qui a eu lieu le 22 octobre dernier. Il a offert une excellente performance portant sur son projet de recherche qui traite de la transformation de copeaux de bois en fibres ultra-résistantes.

Vous pouvez revoir la prestation de Maxime Parot de 40 :02 à 43 :40.

Populaire dans plusieurs universités à travers le monde, le concours Ma thèse en 180 secondes permet aux étudiantes et étudiants des cycles supérieurs de démontrer leurs aptitudes de communicateur et de vulgarisateur scientifique.

Le 1er prix est revenu à Justine Vanessa Faramia, étudiante au doctorat en sciences pharmaceutiques de la Faculté de pharmacie. Son sujet portait sur la question suivante : « Peut-on guérir le diabète? » Justine Vanessa Faramia représentera l’Université Laval à la grande finale virtuelle nationale présentée par l’ACFAS le 19 novembre prochain.

Le Prix du public est revenu à Cyrus Talebpour, étudiant au doctorat en génie des matériaux et de la métallurgie de la Faculté des sciences et génie.

Félicitations encore une fois à Maxime Parot et à tous les participants!

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Concours cartographique La preuve par la carte!

23 octobre 2020

Pour cette quatrième édition du concours cartographique de la Journée SIG Université Laval, qui prend cette année un virage numérique, les étudiantes et étudiants de l’Université Laval aux trois cycles et du Cégep Limoilou sont invités à présenter leur plus belle carte réalisée durant leurs études, leur travail ou leurs projets personnels. Les cartes reçues seront affichées sur le site Web de l’événement à partir du lundi 9 novembre 2020. Le public sera invité à voter pour son œuvre coup de cœur. Plusieurs autres prix seront remis aux participants.

Les cartes, en format image numérique (min. 300×300 px), devront être reçues au plus tard le vendredi 13 novembre 2020, à cette adresse : journeesig@scg.ulaval.ca. Dans votre courriel, précisez les informations suivantes : votre nom, prénom, affiliation (UL ou Cégep Limoilou), programme d’études, le titre de la carte, le contexte dans lequel elle a été réalisée et ce qu’elle permet d’analyser ou de mettre en lumière!

Tous les détails à : Concours La preuve par la carte.

Pour toute question : journeesig@scg.ulaval.ca 

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Michel Allard et Bernard Riedl promus au rang de professeurs émérites

13 octobre 2020

Deux professeurs de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique ont obtenu le titre de professeur émérite en 2020.  L'éméritat est la plus haute reconnaissance que l'Université Laval peut accorder à un membre du corps professoral. Seize professeures et professeurs ont été promus au rang d’émérite à la séance du Conseil universitaire en juin 2020.

Michel Allard, professeur émérite, Département de géographie

Les travaux du professeur Michel Allard ont contribué concrètement à l'amélioration de la qualité de vie des communautés nordiques et à la résilience de leurs aménagements dans un contexte de changements climatiques. Son apport est tel qu'on le considère comme l'un des précurseurs dans l'établissement d'un véritable partenariat de recherche et de partage de connaissances avec les communautés inuites du Nunavik et du Nunavut.

Consultez la description complète de MIchel Allard

Bernard Riedl, professeur émérite, Département des sciences du bois et de la forêt

Le professeur Bernard Riedl a consacré sa vie professionnelle à la progression des connaissances sur les adhésifs dérivés de cellulose, les nanocomposites et les revêtements, afin de créer des produits du bois plus sains que ceux qui sont offerts dans l'industrie. Ce visionnaire, brillant chercheur et pédagogue engagé a su mener de front, avec rigueur et compétence, tous ses chantiers et a contribué à former une relève innovante.  

Consultez la description complète de Bernard Riedl

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Hommage à Louis Fortier

09 octobre 2020

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) et tous ses membres, travaillant ou non sur l’Arctique, rendent hommage à Monsieur Louis Fortier pour son leadership extraordinaire, sa détermination à faire avancer la recherche sur le Nord au Québec, au Canada et à l'international, et son succès à faire rayonner l’Université Laval comme un pôle incontournable en recherche nordique. 

L’estime, le respect et l’admiration des collègues envers Louis Fortier et les nombreuses distinctions qu’il a reçues comme l'Ordre du Canada, l'Ordre national du Québec, la Médaille du Gouverneur général pour la recherche nordique et le Prix de la famille Weston, témoignent de ses grandes réalisations en recherche nordique et de son travail acharné, sa passion et son engagement exceptionnel tout au long de sa carrière. 

La FFGG et ses membres, notamment les professeurs en géographie physique, ont perdu un collègue, un ami et un leader avec qui ils ont mené des projets marquants à l’intérieur des réseaux de recherche dirigés par Louis dont le réseau des centres d’excellence, ArcticNet et l’Institut nordique du Québec. 

Toute la communauté de la FFGG tient à souligner le départ trop hâtif de ce grand homme, qui aura tracé la voie pour nombre d’entre eux. 

Lisez l'article complet paru sur Ulaval nouvelles

Crédit photo: Marc Robitaille

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5 lauréates de la FFGG au concours Chapeau les filles - volet excelle science 2019-2020

30 septembre 2020

  • Mélanie Pelletier, étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, a remporté le prix Stage dans un laboratoire en France. Ce prix d’une valeur de 5 000$ a été octroyé par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ).
  • Camille Bélanger, étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, a remporté le prix Excelle Science d’une valeur de 2 000 $. Ce prix a été octroyé par le ministère de l'Enseignement supérieur.
  • Frédérique Bergeron, étudiante au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, a remporté le prix Forêts, Faune et Parcs d’une valeur de 2 000 $. Ce prix a été octroyé par le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs
  • Vickie Bourque, étudiante au baccalauréat coopératif en opérations forestières, a remporté le prix Excelle Science d’une valeur de 2 000 $. Ce prix a été octroyé par le ministère de l'Enseignement supérieur.
  • Evelyne Thiffault, professeure agrégée au Département des sciences du bois et de la forêt et mentore de Camille Bélanger, qui a remporté le prix Mentorat pour le volet universitaire.

Des filles qui sortent des sentiers battus (Ulaval nouvelles)

Consulter la liste complète des lauréates du concours

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Création de la Chaire industrielle du CRSNG sur les systèmes d’approvisionnement forestier intelligents

23 septembre 2020

L’Université Laval annonce la création de la Chaire industrielle du CRSNG sur les systèmes d’approvisionnement forestier intelligents. Les travaux de cette chaire viseront à améliorer la compétitivité de l'industrie canadienne des produits forestiers en renforçant sa capacité à prélever de manière responsable et durable la matière première pour répondre précisément et en temps voulu aux demandes du marché.

«Le système d’approvisionnement forestier englobe de nombreux participants à chacune des étapes de création de valeur, de la récolte à la vente en passant par le transport, la transformation et le recyclage», explique le titulaire de la Chaire, Luc LeBel, directeur du Consortium de recherche FORAC et professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. «Chaque étape de ce système génère de grandes quantités de données et d’informations qui, si elles étaient traitées et partagées de façon optimale, assureraient une meilleure agilité et une plus grande efficacité de l’ensemble du système d’approvisionnement. C’est sur quoi nous comptons travailler au sein de cette chaire, en mettant à profit des concepts et des outils issus de l’Industrie 4.0.»

Lisez l'article complet sur Ulaval nouvelles

Consultez la fiche sur la Chaire industrielle du CRSNG sur les systèmes d’approvisionnement forestier intelligents

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Bienvenue aux nouvelles professeures et aux nouveaux professeurs de la Faculté.

15 septembre 2020

Découvrez les nouvelles professeures et les nouveaux professeurs de la Faculté! De nouveaux visages et de nouveaux experts à découvrir! Écosystèmes et cycle de l'eau des milieux naturels et perturbés, géographie culturelle et études autochtones. migrations internationales, géomorphologie, changements environnementaux dans les milieux aquatiques, opérations forestières numériques et  aménagement intégré des forêts, les expertises sont variées!
 

Marc-André Bourgault

Marc-André Bourgault est professeur adjoint au Département de géographie. Il s'intéresse à l'interaction entre les écosystèmes et le cycle de l'eau des milieux naturels et perturbés. Au cours des dix dernières années, ses recherches l'ont amené à approfondir ses connaissances sur la capacité des écosystèmes à emmagasiner les eaux pluviales, les eaux de surface et les eaux souterraines. Ces connaissances nous permettent, entre autres, de protéger les écosystèmes ainsi que les sources d'eau potable, d'aménager le territoire de façon résiliente aux changements climatiques et de profiter des services que peuvent rendre les écosystèmes pour réduire la vulnérabilité aux risques hydroclimatiques tels que les sécheresses et les inondations.
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Justine Gagnon

Justine Gagnon est professeure adjointe au Département de géographie de l'Université Laval et membre de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine et tourisme autochtones. Ses travaux et intérêts de recherche, au croisement de la géographie culturelle et des études autochtones, l'ont amenée à collaborer avec diverses Premières Nations à travers le Canada. Après avoir terminé une maîtrise en géographie à l'Université du Québec à Montréal (2012), portant sur l'accès à la propriété privée sur le territoire de la nation Nisga'a et l'expression contemporaine de ses territorialités, elle a poursuivi des études doctorales en géographie à l'Université Laval (2019). Elle s'est alors intéressée au rôle de la mémoire comme vecteur de continuité culturelle en contexte de grand bouleversement environnemental, puis au paysage comme archive, porteur d'une multiplicité de voix et de récits. Sa recherche, menée en partenariat avec la communauté innue de Pessamit, visait ainsi à faire état d'une continuité d'occupation sur les territoires inondés ou transformés par le développement hydroélectrique. 
Découvrez sa biographie complète.

Adèle Garnier

Adèle Garnier est professeure adjointe au Département de géographie de l'Université Laval. Ses recherches et son enseignement portent principalement sur les migrations internationales. Elle s'intéresse particulièrement aux rapports de pouvoir au sein des politiques migratoires dans une perspective comparée et multiniveaux. Les échanges entre chercheurs de diverses disciplines, et entre université et société lui tiennent à cœur. La migration fait aussi partie de son parcours personnel. Après avoir commencé ses études en France, elle a réalisé sa thèse de doctorat en cotutelle à l'Université de Leipzig (Allemagne) et à l'Université Macquarie à Sydney (Australie). Sa thèse a analysé la complexité croissante des politiques d'admission des réfugiés en Australie et au Royaume-Uni. 
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Pascale Roy-Léveillée

Pascale Roy-Léveillée s'est jointe au Département de géographie en septembre 2020, où elle est titulaire d'une chaire de recherche en géomorphologie du pergélisol centrée sur le Nunavik. Ses recherches examinent la susceptibilité du pergélisol au dégel et au thermokarst dans le contexte d'interactions entre le climat, l'histoire du Quaternaire, la végétation et les masses d'eau. Les travaux récents de cette chercheuse se concentrent sur les tourbières subarctiques proches de la zone de transition entre la forêt et la toundra, près de la côte de la baie d'Hudson et dans le nord du Yukon. Pascale Roy-Léveillée œuvre à ce que les résultats de ses recherches mènent à des applications directes, notamment grâce à des collaborations avec des experts du design et de l'entretien des infrastructures, des cycles biogéochimiques et de la mobilisation des contaminants. Elle travaille aussi avec les détenteurs des savoirs traditionnels locaux qui peuvent faciliter une adaptation proactive aux changements environnementaux dans leurs propres communautés. 
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Émilie Saulnier-Talbot

Émilie Saulnier-Talbot est spécialiste des changements environnementaux dans les milieux aquatiques. Elle détient une maîtrise et un doctorat du Département de géographie de l'Université Laval, où elle a été initiée à la paléoécologie et à la taxonomie des microorganismes aquatiques sous la direction du professeur Reinhard Pienitz. En tant que membre étudiante du Centre d'études nordiques, elle s'est spécialisée dans l'analyse des changements environnementaux à long terme des régions côtières du Québec nordique (Nunavik). Elle a ensuite effectué un stage postdoctoral au Département de biologie de l'Université McGill, où elle a développé une expertise sur la dynamique et le fonctionnement des écosystèmes aquatiques tropicaux de l'Afrique de l'Est. Lors d'un deuxième stage postdoctoral, au Département de zoologie de l'Université d'Otago (Nouvelle-Zélande), elle a participé à des recherches portant sur les effets des perturbations humaines sur l'intégrité écologique de différents types d'écosystèmes aquatiques de l'île du Sud, incluant l'eutrophisation et l'introduction d'espèces indésirables. Depuis le mois de mai 2020, elle est professeure en double rattachement dans les Départements de biologie (Faculté de sciences et de génie) et de géographie (Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique) et titulaire de la Chaire de recherche sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires, industrielles et maritimes, en partenariat avec le Port de Sept-Îles et l'Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail. 
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Éric Labelle

Éric Labelle a commencé ses études en 1999 en obtenant un diplôme de technicien forestier. Après avoir reçu cette formation pratique, il a travaillé, dans le nord-ouest de l'Ontario comme mesureur forestier pour Buchanan Forest Products ltée et ensuite à titre d'opérateur de divers équipements spécialisés dans une usine de contreplaqué de Kruger ltée. En 2004, il a reçu son diplôme de baccalauréat en foresterie de l'Université de Moncton et a ensuite été sélectionné pour un stage professionnel de six mois en Belgique, pour effectuer des recherches dans les domaines des opérations forestières et des sols forestiers. À son retour au Canada, il a obtenu une maîtrise en génie forestier et un doctorat en foresterie à l'Université du Nouveau-Brunswick. Sa compréhension approfondie des interactions entre la machine et le sol l'a amenée à concentrer ses recherches sur la quantification et l'atténuation des impacts de l'équipement de récolte sur les sols forestiers. 
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Jérôme Cimon-Morin

Jérôme Cimon-Morin est professeur adjoint en aménagement intégré des forêts à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Biologiste de formation, il détient un doctorat en biologie végétale, obtenu à l'Université Laval, où il a travaillé à concevoir des approches novatrices de planification systématique de la conservation des services écologiques rendus par les milieux humides. Après ses études, il a poursuivi des travaux de recherche sur la conservation des milieux humides en contexte urbain, mais cette fois en tant que professionnel de recherche. Avant de se joindre au Département des sciences du bois et de la forêt, il a également travaillé pendant près de deux ans au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs sur des dossiers touchant à la lutte contre les changements climatiques ainsi qu'aux milieux humides et riverains. 
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Carboneutralité: mission réussie pour le Château Frontenac

03 septembre 2020

Fairmont Le Château Frontenac devient le premier hôtel historique au Canada à atteindre la carboneutralité grâce à un partenariat avec l’Université Laval. Fairmont Le Château Frontenac et l’Université Laval concluent une entente pour assurer la carboneutralité de l'hôtel à partir de 2020. La carboneutralité consiste à réduire massivement à la source ses émissions de gaz à effet de serre et à compenser celles qu'on ne peut éliminer à l'aide de crédits carbone. C'est le tour de force que l'Université Laval accomplit chaque année depuis 2015.

En plus d’atteindre la carboneutralité, cette entente permet au Château Frontenac de renforcer son engagement à l’égard du développement durable. De son côté, la direction de l’Université espère que cette entente inspire d’autres organisations dans la lutte contre les changements climatiques.

Concrètement, l’entente entre les deux établissements permet de poursuivre la plantation d’arbres à la Forêt Montmorency, la plus grande forêt d’enseignement et de recherche universitaire. Il est aussi question de créer un fonds de soutien à la formation et à la recherche en matière de pratiques forestières contributives à la lutte contre les changements climatiques, ce qui inclut une bourse d’études de maîtrise de 10 000$. L’entente permet enfin de soutenir des projets innovants qui visent l’adoption de comportements favorisant le développement durable des collectivités.

« À travers ce partenariat, le Château Frontenac contribue à soutenir de nouvelles connaissances générées par les étudiants et étudiantes et par les équipes de recherche qui travaillent à la Forêt Montmorency. Ces équipes sont principalement liées à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. »
— Rénald Bergeron, vice-recteur aux affaires externes, internationales et à la santé de l’Université Laval


Ce n'est pas d'hier que le Château Frontenac concentre ses activités sur le développement durable. Certifié par l'organisme Clé Verte de l’Association des hôtels du Canada, l’hôtel participe au programme Planet 21 du Groupe Accor. De l’utilisation des ampoules fluocompactes à la récupération, en passant par l’approvisionnement de produits locaux, les efforts du Château pour préserver la planète sont nombreux.

En 2016, l'hôtel a mis sur pied un programme, Château boréal, par lequel il s’engage à planter un arbre au nom de chaque client qui décline le service d’entretien ménager de sa chambre. Depuis, plus de 5 000 arbres ont été plantés sur le territoire de la Forêt Montmorency.

Lisez l'article sur ULaval nouvelles.

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Aux oiseaux à la maison

17 août 2020

Le confinement imposé en raison de la pandémie de COVID-19 a permis aux Québécois de découvrir que bien des oiseaux séjournent ou vivent tout près de chez eux. Entre le 3 avril et le 15 mai, les personnes inscrites au projet de science participative Des oiseaux à la maison ont observé 180 espèces sans quitter les limites de leur lieu de résidence.

L'organisme QuébecOiseaux a profité de la période de confinement pour inciter la population à découvrir, dans le respect des règles de confinement, l'abondance et la diversité des oiseaux qui nous entourent. Grâce à un appui financier des Fonds de recherche du Québec, l'organisme a invité les débutants et les ornithologues chevronnés à observer les oiseaux qui pointaient le bout de leur bec à proximité de leur domicile et à enregistrer leurs observations dans eBird. Cette base de données en ligne, alimentée par des observateurs de partout dans le monde, est utilisée pour des activités de recherche, de conservation et d'éducation.

Le bilan du projet Des oiseaux à la maison a été rendu public à la mi-juillet. Dans un rapport signé par Marie-Hélène Hachey, coordonnatrice des projets de science participative chez QuébecOiseaux, et par André Desrochers, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt, on apprend que les 780 personnes inscrites au programme ont soumis plus de 8000 listes d'oiseaux et qu'au total, 180 espèces ont été observées.

Lisez l'article complet sur Ulaval nouvelles par Jean Hamann

Pour en savoir plus sur ce projet, consulter le rapport de QuébecOiseaux.

Pour visionner la présentation des résultats par Marie-Hélène Hachey et André Desrochers, rendez-vous au https://www.facebook.com/SciChefQC/videos/935318756934719/.

crédit photo: Éric Johnson-Chalifour

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Un trio féminin à la tête de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique!

09 juillet 2020

Depuis le 1er juillet dernier, Mme Nancy Gélinas est entrée en fonction au poste de doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Elle devient ainsi la première femme de l'histoire à occuper les fonctions de doyenne de cette Faculté.

Elle succède à M. Guy Mercier, professeur au Département de géographie. Mme Gélinas tient d’ailleurs à remercier chaleureusement Guy Mercier, qui termine son mandat de doyen avec le sentiment du devoir accompli. "Merci pour ton engagement. Nous retiendrons de toi un doyen visionnaire, en action et très dévoué. Bonne continuation dans tes nombreux projets académiques et de recherche". 

Afin de l’épauler dans son mandat, Mme Gélinas a nommé deux autres professeures dans son équipe au décanat. Mme Jacynthe Pouliot continuera d’occuper ses fonctions de vice-doyenne à la recherche et Mme Nathalie Barrette a accepté de se lancer dans l’aventure comme vice-doyenne aux études. Un trio tout féminin!

Nancy Gélinas, doyenne

Nancy Gélinas est professeure-chercheuse en économie forestière. Formée entièrement à l’Université Laval, mais possédant des diplômes de trois facultés, elle présente un parcours pluridisciplinaire qui s’est terminé avec un doctorat en sciences forestières, avec spécialisation en économie politique. Arrivée à titre de professeure à l’Université Laval en 2004, elle avait d’abord commencé sa carrière à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston en 1997. Avant sa nomination à titre de doyenne, elle a été vice-doyenne aux études durant quatre ans. Les aspects sociaux, économiques et de gouvernance occupent une place importante dans ses projets de recherche, où la participation des acteurs dans un contexte multiressources domine.

Jacynthe Pouliot, vice-doyenne à la recherche

Jacynthe Pouliot est vice-doyenne à la recherche depuis août 2018 et elle est professeure-chercheure au Département des sciences géomatiques depuis 2001. Elle a œuvré à titre de directrice du Département des sciences géomatiques de juin 2011 à mai 2016. Elle est chercheure régulière au Centre de recherche en données et intelligence géospatiales (CRDIG), membre de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec depuis 1988, du comité spécial sur le cadastre 3D de la Fédération internationale des géomètres, et du comité de révision de la norme ISO-19152 Administration des terres. Elle se spécialise en développement de système d’information géospatiale, en modélisation géométrique 3D et en intégration de données géospatiales. Elle s’intéresse notamment à la valeur ajoutée liée à l’exploitation de l’information géospatiale 3D dans les processus décisionnels, et ce, dans divers domaines d’application.

Nathalie Barrette, vice-doyenne aux études

Nathalie Barrette vient d’être nommée vice-doyenne aux études et elle est professeure-chercheure au Département de géographie de l’Université Laval depuis 20 ans. Elle a été directrice des programmes d’études de 2e et 3e cycles en géographie entre 2010 et 2014. Elle est membre de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société. Mme Barrette est spécialisée en climatologie, géographie environnementale, risques hydrométéorologiques et changements climatiques. Elle a aussi participé à la création de l’atlas interactif en ligne sur la vulnérabilité de la population québécoise aux aléas climatiques à l’intention des acteurs locaux et régionaux.

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Poste de professeur ou professeure en aménagement forestier

22 juin 2020

Le Département des sciences du bois et de la forêt est à la recherche d’une professeure ou d’un professeur en aménagement forestier dont les activités d’enseignement et de recherche seront axées sur des domaines tels que:

  • Aménagement durable des territoires forestiers publics et privés;
  • Modélisation de la croissance des arbres et des forêts;
  • Planification et mise en œuvre de l’aménagement forestier;
  • Étude de l’impact des stratégies d’aménagement tenant en compte les considérations environnementales et économiques sur la possibilité forestière.

Consultez l'offre d'emploi de professeur ou professeure en aménagement forestier.

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Enseigner en contexte de pandémie

17 juin 2020

En cette période exceptionnelle, quelques professeurs de l'Université Laval témoignent de leur expérience durant la fin de session de l'hiver hors du commun. Chacun raconte leur plus grand défi ainsi que les opportunités qu’ils ont saisies durant la pandémie de la COVID-19.Découvrez l'expérience de Louis-Étienne Guimond, responsable des travaux pratiques au Département des sciences géomatiques. https://www.youtube.com/watch?v=odZ7-xrYS7A

 

Pour voir d'autres vidéos et témoignages d'étudiants ou de professeurs rendez-vous sur "Étudier en contexte de pandémie": https://www.ulaval.ca/…/etu…/etudier-en-contexte-de-pandemie

 

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L'écologie forestière au bout des doigts

17 juin 2020

Pandémie oblige, la professeure Évelyne Thiffault fait actuellement l’adaptation virtuelle d’un cours qui, en temps normal, se donne entièrement sur le terrain. «Le cours Excursion en écologie forestière se donne habituellement dans les deux dernières semaines d’août. Avec les étudiants, je fais le tour d’une bonne partie de la province en autobus scolaire. C’est une expérience de terrain super agréable. Mettre ce cours extraordinaire en ligne, en rendre concrète la matière pour les étudiants, représente maintenant un défi d’autant plus grand.»

Évelyne Thiffault est professeure au Département des sciences du bois et de la forêt. Pour la version en ligne de son cours, elle s’est entourée d’une petite équipe de collaborateurs composée des techniciens Paul Desaulniers et Martine Lapointe, et des étudiants Antoine Harel et Véronique Rouleau, respectivement à la maîtrise et au doctorat en sciences forestières. Depuis quelques semaines, tous travaillent sur le «projet Google Earth». Ce logiciel bien connu permet une visualisation de la Terre à partir de photos aériennes ou satellitaires. Lorsqu’il sera terminé, en juillet, le projet donnera accès à l’ensemble des stations forestières habituellement visitées dans le cadre du cours Excursion en écologie forestière. Au nombre de 42, ces stations, dans un axe nord-sud, sont comprises entre le mont Saint-Hilaire en Montérégie, la station la plus au sud du Québec, et le Parc national des Grands Jardins, dans la MRC de Charlevoix, à l'est de Québec, la station la plus au nord.

Lisez l'article complet sur Ulaval nouvelles par Yvon Larose.

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Nancy Gélinas sera la nouvelle doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

22 mai 2020

Nancy Gélinas entrera en fonction à partir du 1er juillet pour un mandat de quatre ans. Elle deviendra la première femme de l'histoire à occuper les fonctions de doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

"Nancy Gélinas est professeure-chercheuse en économie forestière. Formée entièrement à l’Université Laval, mais possédant des diplômes de trois facultés, elle présente un parcours pluridisciplinaire qui s’est terminé avec un doctorat en sciences forestières, avec spécialisation en économie politique. Arrivée à titre de professeure à l’Université Laval en 2004, elle avait d’abord commencé sa carrière à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston en 1997. Avant sa nomination à titre de doyenne, elle a été vice-doyenne aux études durant quatre ans. Les aspects sociaux, économiques et de gouvernance occupent une place importante dans ses projets de recherche, où la participation des acteurs dans un contexte multiressources domine."

«La rectrice Mme Sophie D’Amours a remercié les membres des comités de sélection pour leur participation soutenue et rigoureuse durant le processus, les doyens sortants pour leur travail remarquable tout au cours de leur mandat, ainsi que tous les professeurs qui ont proposé leur candidature et partagé leur vision avec courage et audace. «Trois nouvelles personnes d’expérience s’ajoutent ainsi à l’équipe de direction de l’Université Laval. Nous comptons sur leur engagement et leur vaste connaissance de l’enseignement et de la recherche universitaires pour bonifier l’expérience de nos étudiantes et étudiants, notamment dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19. En tant que rectrice, je leur offre aussi toute ma collaboration afin de développer leur faculté et travailler de concert à l’atteinte de nos orientations stratégiques. Tous les membres de la direction se joignent à moi pour leur offrir toutes nos félicitations et leur souhaiter des mandats riches et stimulants.»

Lisez l'article complet "De la relève dans les facultés" paru sur Ulaval nouvelles.

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Finaliste au concours La preuve par l'image 2020

19 mai 2020

Félicitations à Mathieu Létourneau-Gagnon, candidat à la maîtrise en sciences du bois - avec mémoire, qui est finaliste au concours La preuve par l'image 2020. Son œuvre «Combattre le feu par le bois» à été sélectionnée parmis les 20 finalistes. 

Mathieu Létourneau-Gagnon, chamboule l'idée reçue voulant que les bâtiments en bois soient forcément des structures qui résistent mal au feu. L'image montre une vis et un thermocouple isolé en fibre de verre servant à mesurer la chaleur dans un lamellé-collé d'épinette et de pin. À l'aide d'une source de chaleur radiante, la température du montage a été portée à 760 degrés Celsius afin d'étudier le transfert de chaleur par la vis. La photo a été prise 110 minutes après le début de l'essai thermique.

«En raison de sa faible conductivité thermique, le bois isole efficacement les vis et les clous qui assurent le maintien des structures. Nos travaux permettent de concevoir des assemblages vissés qui ont un niveau de résistance au feu encore plus élevé», explique l'étudiant-chercheur, dont les travaux sont dirigés par Christian Dagenais et Pierre Blanchet.

Extrait de l'article «Quatre preuves par l'image» de Jean Hamann, paru dans ULaval nouvelles.
Photo: Mathieu Létourneau-Gagnon

 

 

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Reprise graduelle des activités de recherche

14 mai 2020

Les activités de recherche reprennent graduellement à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG). Une équipe est là pour vous accueillir et pour s'assurer que les règles sont respectées. C'est une bonne nouvelle et ça fait du bien de revoir un peu de vie sur le campus! Comme annoncé par l’Université Laval, les activités de recherche qui nécessitent une présence physique comme les travaux en laboratoire et les travaux terrain peuvent redémarrer progressivement. Chaque faculté a été mandatée de préparer des règles d’accès, en conformité avec les directives générales émises par l’Université Laval.

Afin d’accéder aux laboratoires situés aux pavillons Abitibi-Price (ABP) et Gene-H. Kruger (GHK) et au site de la Forêt Montmorency (FM), les personnes devront compléter différentes étapes afin de s’assurer de respecter les consignes sanitaires et sécuriser les personnes.

Si les activités de recherche se réalisent ailleurs que dans ces trois endroits (ABP, GHK, FM), il vous faut suivre les consignes de ces différents endroits (ex. au pavillon Marchand, il faut contacter l’IBIS et suivre leurs consignes). Les consignes d’un pavillon à un autre peuvent légèrement différer mais elles doivent toutes respecter les directives générales de l’Université Laval. Pour l'instant, les activités de recherche ne reprennent pas au pavillon Casault.

Consultez les règles à suivre pour la reprise graduelle des activités de recherche à la FFGG.

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De Ward Hunt à Pointe-Pelée

24 avril 2020

Deux étudiants de la Faculté prendront le départ en 2021 d'une expédition de 8000 km pour traverser la Canada du Nord au Sud: Guillaume Moreau, doctorant en sciences forestières, et Nicolas Roulx, candidat à la maîtrise en sciences géographiques. «Je compare ce “marathon de marathons” à n’importe quel gros projet de longue haleine, par exemple une thèse, explique le doctorant. Le secret consistera à segmenter nos objectifs, une semaine à la fois. Cela dit, il s’agit clairement d’un projet un peu fou comme l’est toute expédition. C’est pourquoi nous vivrons le moment présent. Nous sommes très “au jour le jour”. Être pressés ne nous fera pas avancer plus vite. L’expédition ne sera pas un sprint. Chaque jour apportera une petite victoire.»

Pour en apprendre plus sur cette expédition, lire l'article de Yvon Larose sur Ulaval Nouvelles

PHOTO © Expédition AKOR

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École d'été sur les causes et conséquences des pandémies: une approche multidisciplinaire

16 avril 2020

Cette formation de 3 crédits vise à rendre compte de la pluralité des causes et des conséquences internationales liées à la pandémie COVID-19 en adoptant une approche multidisciplinaire et multisectorielle.

Danièle Bélanger, professeure au département de géographie, fera partie des experts invités. Elle abordera la thématique suivante : Migrations, mobilités et inégalités à l’ère de la COVID-19.

  • Cette école d'été se déroulera à distance du mardi 5 mai au jeudi 18 juin.
  • Elle est offerte aux étudiant-e-s de tous les cycles, au grand public et aux professionnels.
  • Cette formation est aussi ouverte en mode non crédité.
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Une contribution de 26 000$ de la Faculté pour les étudiants en situation de précarité financière en raison de la crise du COVID-19.

09 avril 2020

Au Québec comme partout ailleurs dans le monde, la vie de chacun est bouleversée par la pandémie. À la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, nos pensées, dans les circonstances, se tournent tout particulièrement vers nos étudiants, nos employés, nos diplômés, nos partenaires, nos donateurs et nos amis. Notre vœu est que tous soient en sécurité, en santé et confiants en des jours meilleurs.

Dans l’immédiat, nous avons aussi pris des mesures pour assurer au mieux la réussite de nos étudiants, afin de leur permettre de poursuivre dans les meilleures conditions possible leur cheminement universitaire. Nous savons par ailleurs que la crise sanitaire actuelle plonge plusieurs d’entre eux dans des conditions de vie difficiles. Ainsi, certains ont dû quitter les résidences, d’autres ont perdu leur emploi. Face à cette situation critique, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique a voulu agir en versant, à partir de son Fonds d’enseignement et de recherche, une somme de 10 000 $ au Fonds d’urgence covid-19 pour venir en aide aux étudiants en grande difficulté. De plus, certaines bourses qui n’avaient pas été octroyées cette année seront converties, avec l’approbation des donateurs concernés, en bourses de précarité. Au total, la contribution de notre faculté destinée à l’aide aux étudiants en situation de précarité financière s’élève à 26 000 $. Nous espérons que cette contribution saura procurer quelque réconfort à plusieurs personnes qui sont dans le besoin.

À ce jour, plus de 1 053 donateurs ont soutenu le Fonds d’urgence covid-19 de la Fondation de l’Université Laval, une mobilisation exemplaire qui a permis de distribuer une somme de 168 542 $ parmi les étudiants les plus nécessiteux. Cependant, les demandes ne cessent d’augmenter, passant aujourd’hui à 2 121. D’où l’appel à tous que je vous lance aujourd’hui. Nombreux sont les gens qui, autour de nous, se trouvent eux-mêmes en difficulté financière et face à cela, notre empathie est totale. Si toutefois votre situation le permettait et que vous vouliez poser un geste de générosité pour nos étudiants, nous vous en serions extrêmement reconnaissants.

Faites un don au Fonds d'urgence COVID-19 de l'Université Laval

Pour les étudiants actuels ayant besoin de soutien financier, consultez les détails de la bourse de précarité financière COVID-19 de l'Université Laval.

Nos remerciements les plus sincères.

Guy Mercier, Doyen
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique
Université Laval
 

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Il est encore temps de déposer une demande d'admission pour l'été 2020 jusqu'au 26 avril.

07 avril 2020

Certains de nos programnmes sont ouverts à l'admission pour  l'été 2020. La date limite pour déposer une demande d'admission à la session d'été a été prolongée jusqu'au 26 avril! Vous aimeriez en apprendre plus sur le tourisme durable, le développement durable, la géomatique ou la géographie? Saviez-vous que nous offrons des certificats dans ces domaines pouvant être suivis entièrement à distance? Découvrez-les!

Il est également possible d'être admis à la session d'été dans le baccalauréat en géographie et commencer certains cours à distance.

L'admission dans certaines maîtrises et doctorats est encore possible au cas par cas. Informez-vous à ce sujet.

DÉPOSEZ VOTRE DEMANDE D’ADMISSION

Découvrez tous nos programmes d'études et leurs sessions d'admission ou écrivez-nous à info@ffgg.ulaval.ca si vous avez des questions.

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50 visages de la géographie

03 avril 2020

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique vient tout juste de produire un nouveau document afin de mieux faire connaître le grand domaine de la géographie, les carrières possibles et la passion qui anime les professionnels de ce secteur. 50 diplômés en géographie de l’Université Laval ont accepté avec enthousiasme de participer. Les carrières en géographie sont diversifiées et souvent insoupçonnées ! Vous découvrirez à travers ce document, 50 témoignages, des géographes passionnés travaillant dans des secteurs variés comme l’aménagement du territoire, les relations internationales, l’environnement, la géomorphologie, le tourisme, le transport, le patrimoine culturel, la géographie humaine, la cartographie et bien plus ! Transportez-vous dans cet univers fascinant et découvrez les nombreuses possibilités de la géographie !

Consultez les 50 visages de la géographie.

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Carte interactive de la COVID-19 au Québec, version 2.0

03 avril 2020

Deux géographes de l'Université Laval proposent une version améliorée d'un outil interactif permettant de suivre l'évolution de la pandémie. On dit qu'une bonne idée ne vient jamais seule. Il semble qu'elle vienne parfois à plus d'une personne simultanément. C'est ce qui s'est produit pour Stéfano Biondo, cartothécaire au Centre GéoStat de la Bibliothèque de l'Université Laval, et pour Benoît Lalonde, géographe de la santé et responsable de travaux pratiques et de recherche au Département de géographie.

Il y a deux semaines, chacun d'eux a eu l'idée de rassembler l'avalanche de données sur la COVID-19 qui s'abat quotidiennement sur nous et de les présenter sous forme de cartes interactives pour que les citoyens puissent visualiser, en un coup d’œil, l'état de la situation. Dès qu'ils ont constaté cette dualité, les deux géographes ont conjugué leurs efforts pour produire une seule version de cet outil, un tableau de bord sur la distribution géographique et temporelle de la COVID-19 au Québec.

Lisez l'article complet de Jean Hamann paru sur Ulaval nouvelles.

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La faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval face à la pandémie de la COVID-19

26 mars 2020

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval prend acte de l’urgence sanitaire actuelle et des fortes contraintes qu’elle impose. Dans la circonstance, le plus important est de préserver la santé de chacun des membres de notre faculté et, ce faisant, de contribuer à la maitrise et ultimement à la neutralisation de la pandémie de la COVID-19. C’est pourquoi l’accès à nos pavillons et à la Forêt Montmorency est interdit jusqu’à nouvel ordre.

La santé d’abord

Dans le même esprit, la faculté incite tous ses membres à se conformer aux directives émises par les autorités publiques pour garantir au mieux la santé de tous et à suivre méticuleusement les conseils formulés à cette fin par la Direction de la santé publique du Québec. À ce sujet, il est utile de consulter les sites La maladie à coronavirus (COVID-19) au Québec et Maladie à coronavirus (COVID-19), où sont également mentionnées les mesures prises par les gouvernements du Québec et du Canada.

Migration des cours vers la formation à distance

Voulant poursuivre sa mission, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique s’est adaptée à la situation en renforçant sa capacité de télétravail. La priorité est pour l’instant accordée à la mise en ligne des cours de l’actuel trimestre afin que nos étudiants puissent terminer l’année universitaire comme prévue. Ainsi, à quelques exceptions près, la majorité des cours du trimestre d’hiver 2020 qui étaient jusqu’ici offerts en présentiel sont déjà donnés entièrement à distance via la plateforme d’apprentissage monPortail. Les étudiants actuellement inscrits à l’un ou l’autre de nos cours sont par conséquent priés de s’y référer pour prendre connaissance des nouvelles modalités des enseignements qu’ils suivent.

Quant aux enseignants qui doivent transférer leurs cours vers la formation à distance, une cellule, pilotée par la vice-doyenne aux études, a été implantée à la faculté pour faciliter leur travail. Des conseils pratiques sont également mis à leur disposition sur une des pages du site Coronavirus (COVID-19) de l’Université Laval.

Aide aux étudiants

Nous sommes par ailleurs conscients que la crise sanitaire en cours affecte grandement nos étudiants. Certains d’entre eux en sont même plongés dans des conditions très embarrassantes : précarité financière exacerbée, conciliation travail-famille plus complexe, responsabilité accrue à titre de proche aidant, isolement social accablant, etc. Or ces fâcheuses conditions entravent leur cheminement universitaire. Afin de leur venir en aide, l’Université Laval a mis sur pied une cellule de crise qui accueille, via l’adresse covid@ulaval.ca, toute demande qui pourrait être faite à cet égard. Les étudiants y trouveront des conseils utiles et du soutien psychologique. De plus, un fonds spécial de bourses a été constitué afin d’offrir un appui financier d’urgence aux étudiants qui en éprouvent le besoin. Ceux-ci peuvent soumettre une demande par l’entremise du Bureau des bourses et de l’aide financière de l’Université Laval.

Gestion des études

Pour ce qui est des questions relatives à la gestion des études (cheminement, diplomation, stage, séjour à l’étranger, etc.), les étudiants peuvent consulter la page consacrée à ce sujet sur le site Coronavirus (COVID-19) de l’Université Laval. Ils ne doivent pas non plus hésiter à contacter leur agente de gestion des études ou leur directeur de programme pour tout problème qu’ils pourraient rencontrer. Ils peuvent le faire en passant par l’un ou l’autre des espaces étudiants sur le site de la faculté.

Étudiants du deuxième ou du troisième cycle et stagiaires postdoctoraux

Les étudiants du deuxième ou du troisième cycle et les stagiaires postdoctoraux ont avantage à prendre connaissance des mesures spéciales (soutenance de thèse, dépôt de mémoire ou de thèse, études en cotutelle, invitation et accueil d’un stagiaire, etc.) prises par la faculté des études supérieures et postdoctorales. Ils sont également invités à prendre contact avec leur directeur pour définir les conditions de la poursuite de leur essai, de leur mémoire ou de leur thèse.

Inscription à la session d’été 2020

En dépit des circonstances, le trimestre d’été 2020 est maintenu. Toutefois, les cours seront essentiellement offerts à distance. Pour connaitre les cours offerts dans son programme et pour s’y inscrire, l’étudiant doit consulter son dossier personnel sur monPortail.

À titre exceptionnel, des nouveaux admis au deuxième ou au troisième cycle pourront commencer leurs études au trimestre d’été 2020 à la double condition : 1) d’en recevoir l’autorisation expresse de leur directeur de mémoire ou de thèse ; 2) de réaliser à distance l’ensemble des activités en lien avec leur programme d’études.

Admission

De même, il est toujours possible de soumettre une demande d’admission à l’un ou l’autre des programmes de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

Recherche

Pour des raisons de sécurité et de santé évidentes, les activités de recherche en laboratoire et à la Forêt Montmorency ont été suspendues, sinon pour quelques-unes qui ne pouvaient en aucun cas être interrompues. Pour ces dernières, des conditions minimales ont été maintenues tout en garantissant les plus hautes exigences au plan sanitaire. Pour le reste, les chercheurs de la faculté doivent se conformer aux mesures spéciales prises relativement à la recherche par l’Université Laval (voir à cet effet le message distribué à tous les professeurs de la faculté). Ils peuvent par ailleurs soumettre toute question à ce sujet à la vice-doyenne à la recherche (calendrier des différents concours, annonce des résultats, report des soldes par les organismes subventionnaires, négociation en cours d’entente, etc.) ou la directrice exécutive (renouvèlement, résiliation ou préparation de contrat, acquisition, réception de marchandise, remboursement ou annulation de voyage, etc.).

Évènements

Les évènements que la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (et ses départements, ses associations étudiantes et ses groupes affiliés) devait tenir sont annulés ou reportés.

Télétravail

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique opère actuellement sur le mode du télétravail. Son personnel a dû s’adapter à cette nouvelle réalité avec rapidité. Déjà, un grand nombre de ses employés sont à pied d’œuvre. Les autres devraient reprendre bientôt, à distance, leurs tâches habituelles, quitte à les adapter au besoin. Pour toute assistance technique relative au télétravail, les employés de la faculté sont priés de contacter avec nos services informatiques ou de prendre connaissance des informations diffusées à cet effet sur le site de la Direction des technologies de l’information de l’Université Laval.

 

 

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Nouveau baccalauréat en développement durable du territoire!

18 mars 2020

Un tout nouveau baccalauréat en développement durable du territoire vient d'être accepté par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. Il est maintenant possible de déposer une demande d'admission dans ce programme d'études sur lequel la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique travaille depuis plusieurs années.

Ce baccalauréat permettra de former des professionnels en mesure de participer, de concevoir et de mettre en œuvre des stratégies de développement durable qui tiennent compte tout autant des aspects fondamentaux de l’aménagement du territoire que des besoins des communautés auxquelles il s’adresse. Les principes, les concepts et les méthodes propres aux disciplines du développement durable et du territoire y seront étudiés (sociologie, économie, environnement, science politique, droit foncier, aménagement, géographie, foresterie, agriculture, etc.).

Les diplômés du baccalauréat deviendront des spécialistes aptes à assumer un rôle de conseiller en développement durable du territoire. Ils auront la capacité et l’aptitude à écouter, concilier et intégrer différents points de vue quant aux opportunités de développement des territoires. Ils pourront aider les organisations publiques et privées à mieux comprendre et analyser les problématiques auxquelles elles sont confrontées en matière de développement durable dans une perspective territoriale. Ils pourront également participer concrètement au processus de planification et d’aménagement du territoire, de même qu’à l’élaboration et au déploiement d’une stratégie de développement durable, tout en contribuant à accroître l’acceptabilité sociale sur laquelle elle doit reposer.

Découvrez le baccalauréat en développement durable du territoire!

 

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Suspension des activités pédagogiques en présentiel seulement

13 mars 2020

Le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur vient tout juste de confirmer des mesures d'assouplissement aux universités permettant le maintien de la formation à distance et des activités administratives à partir du lundi 16 mars.

Les activités de formation et d'évaluation en présentiel demeurent suspendues pour le moment.

L'Université Laval demeure fermée en fin de semaine.

Sachant que la situation évolue d'heure en heure, d'autres informations suivront concernant le retour au travail du personnel.

Pour suivre l'évolution de la situation et en savoir plus sur les différentes mesures mises en place par l'Université Laval, vous êtes invités à consulter la section COVID-19 sur le site Web de l'Université. Cette page est maintenue à jour en continu.

Lien vers l'article sur Ulaval Nouvelles

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Concours Transition énergétique

12 mars 2020

En 3 minutes, Claudie-Maude Canuel change le monde! Avec son projet «La récupération de la biomasse forestière pour la bioénergie comme traitement sylvicole dans les forêts du Québec», Claudie-Maude Canuel, étudiante à la maîtrise en sciences forestières, a remporté la 3e place au concours de vulgarisation scientifique «3 minutes pour changer le monde» organisé par Transition énergétique Québec. Félicitations!

Pour plus d'informations >>

Photo : Claudie-Maude Canuel, Jeremy Dawkins et Keena Trowell (source : Photographescommercial)

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Maladie hollandaise de l'orme: liaisons dangereuses

04 mars 2020

Les lignées de champignons responsables de la maladie hollandaise de l’orme se transfèrent des gènes qui accroissent leur pathogénicité. Les espèces exotiques qui s’installent avec succès dans un nouvel environnement constituent un paradoxe génétique pour les biologistes. En effet, comment parviennent-elles, à partir d’un nombre limité de premiers arrivants, à générer suffisamment de diversité génétique pour être en mesure de s’adapter aux conditions changeantes de leur environnement?

Une étude qui vient de paraître dans la revue Nature Ecology and Evolution suggère une réponse à cette énigme, du moins pour les champignons responsables de la maladie hollandaise de l’orme. Les espèces et sous-espèces (taxons) du genre Ophiostoma, qui causent cette maladie, seraient parvenues à générer cette diversité génétique en sautant la barrière reproductrice qui les sépare.

Des chercheurs de l’Université Laval et du Service canadien des forêts en ont fait la démonstration en analysant le génome de spécimens d’Ophiostoma provenant d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie. Leurs efforts ont porté sur les trois principales lignées qui font des ravages dans les populations d’ormes, de part et d’autre de l’Atlantique.

Lire l'article complet paru sur Ulaval nouvelles par Jean Hamann

Les auteurs de l'étude sont Pauline Hessenauer, Anna Fijarczyk, Hélène Martin, Julien Prunier, Guillaume Charron, Jérôme Chapuis, Louis Bernier, Richard C. Hamelin et Christian Landry, de la Faculté des sciences et de génie et de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l'Université Laval, et Philippe Tanguay, du Service canadien des forêts.

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Malades de respirer

03 mars 2020

Bien qu'au Québec la pollution extérieure ait diminué, la qualité de l'air, dehors ou dans nos maisons, demeure un enjeu majeur de santé publique. Dans cet article, Jean-Philippe Gilbert, doctorant en géographie sous la supervision de Nathalie Barrette, membre de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société et professeure au Département de géographie nous parle du mauvais ozone à surveiller. De son côté Jean Bousquet, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique forestière nous présente le rôle des arbres pour aider à dépolluer l'air. Voici deux extraits:

Le mauvais ozone à surveiller
Toujours selon le bilan publié par le MELCC, l’ozone en basse altitude serait le seul polluant à avoir augmenté significativement en milieu urbain. Autre composante majeure du smog, il est l’un des grands responsables de la pollution de l’air et des problèmes de santé qui y sont associés.

«On ne parle pas ici de l’ozone en haute altitude, cette couche naturelle qui protège la terre en filtrant une partie du rayonnement ultraviolet, mais de l’ozone à hauteur d’homme, produite artificiellement par la pollution, explique Jean-Philippe Gilbert, doctorant en géographie sous la supervision de Nathalie Barrette, membre de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société et professeure au Département de géographie. Ce gaz se forme lorsque des oxydes d’azote, rejetés surtout par les automobiles, et des composés organiques volatils, provenant principalement des industries, réagissent sous l’action des rayons du soleil et de l’air.»

[...]

Des arbres pour dépolluer?
Pour abaisser les niveaux d’ozone au sol, mais aussi ceux d’autres polluants, les villes fondent beaucoup d’espoir sur le pouvoir des arbres. «Les arbres absorbent les polluants gazeux par leurs feuilles ou leurs aiguilles, qui interceptent également les particules fines nuisibles à la qualité de l’air», explique Jean Bousquet, professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique forestière.

Ainsi, les arbres qu’on trouve dans les villes du Canada éliminent annuellement environ 2,5 millions de tonnes de CO2. Ça peut sembler beaucoup, mais leur pouvoir dépolluant reste faible par rapport à celui des forêts naturelles. «Par exemple, aux États-Unis, le pouvoir dépolluant des forêts urbaines représente 4% de celui provenant de tous les arbres, forêts urbaines et naturelles confondues. Ce pourcentage est sûrement moindre au Canada, parce que l’étendue de nos forêts naturelles est particulièrement grande par rapport à nos forêts urbaines», souligne le professeur Bousquet.

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Nouvelle bourse d'admission MAIBEC de 25000$

26 février 2020

Une nouvelle bourse d'admission à la maîtrise en génie du bois et des matériaux biosourcés avec mémoire est maintenant disponible. D'un montant de 25 000$, cette bourse a pour objectif de recruter des étudiants prometteurs en vue de former du personnel hautement qualifié et soutenir la recherche dans la deuxième transformation du bois.

Pour plus d'information et pour soumettre votre candidature, veuillez consulter la fiche officielle de la Bourse Maibec.

Date limite de dépôt des candidatures: 31 mars 2020.

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L'Université Laval est championne de la National Geomatics Competition (NGC) 2020 qui avait lieu en fin de semaine à Waterloo en Ontario!

24 février 2020

Nos équipes étaient composées de Daniel Déry, Camilia Gagnon et Adrien Duruisseau (équipe gagnante) et de Simon Fournier-Boulanger, Anne-Julie Thibodeau et Maxime Lamer. Félicitations à nos deux équipes pour tous leurs efforts!

Les 14 équipes de trois participants ont d'abord reçu le cas à résoudre : "Bringing Light Rail Transit to the city of Guelph". Chaque équipe avait 5 heures pour proposer une procédure complète dans le but de déterminer la route optimale du tramway, d’évaluer les impacts et les risques du projet et de planifier le redéveloppement à long terme de la ville de Guelph. Un résumé de 2 pages ainsi qu’une présentation de 5 minutes devaient être réalisés.

Nos 2 équipes étaient dans deux groupes différents. Dans chaque groupe de 7 équipes, seulement 4 équipes passaient en finale, pour un total de 8 équipes.

Voici les résultats détaillés (NGC 2030 Winners) :
1. Université Laval
2. University of New-Brunswick
3. University of Calgary

Innovation award : York University
Sustainable development award : McMaster University
Public choice award : University of Waterloo

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Louis-Edmond Hamelin: un esprit universel s’éteint

18 février 2020

Le père de la recherche nordique laisse un héritage inestimable à l’Université Laval et au Québec. Pionnier et bâtisseur de la recherche nordique au Québec, géographe global, linguiste inventif et écrivain prolifique, Louis-Edmond Hamelin s’est éteint le 11 février à l’âge de 96 ans. Il laisse derrière lui un héritage inestimable pour lequel l'Université Laval et le Québec entier lui sont redevables.

Louis-Edmond Hamelin a eu plusieurs vies professionnelles dont il est impossible d'embrasser l'ampleur ici. La partie la plus substantielle de son œuvre touche son apport à l'étude du nord et à la création du Centre d'études nordiques (CEN), l'instrument grâce auquel il a amené le Québec à tourner son regard vers ces vastes territoires longtemps ignorés. En soi, la saga qui a entouré la création de ce centre révèle plusieurs des qualités de cet homme d'exception, notamment sa combativité, sa persévérance et sa sagacité.

Lire l'article complet paru sur Ulaval nouvelles par Jean Hamann

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L’Université Laval tient à saluer la vie et l’œuvre du chercheur Louis-Edmond Hamelin, dont le décès est survenu le 11 février dernier. Celui à qui l’on doit notamment la fondation du Département de géographie et du Centre d’études nordiques s’est éteint à l’âge de 96 ans.

L’apport de ce géographe de réputation internationale à la société québécoise est exceptionnel. Grand spécialiste des espaces nordiques, Louis-Edmond Hamelin s’est toujours montré très sensible à la réalité des peuples autochtones. Il a largement contribué au développement transdisciplinaire de la recherche nordique, qui caractérise notre université.

Il était aussi économiste, linguiste et écrivain. Nous lui devons plusieurs néologismes en français, dont «pergélisol», «nordicité» et «glaciel».

Nouvelle parue sur ULaval nouvelles le 14 février 2020

PHOTO : Un plan du film Le Nord au cœur, d'Alain Giguère.

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À l’heure de la foresterie sociale

14 février 2020

Selon une étude menée par le professeur Étienne Berthold, les usagers de la forêt peuvent juger de façon favorable la coupe totale dans un paysage forestier.

Début mars, durant la semaine de lecture, une vingtaine d’adeptes du ski de fond se prêteront à une expérience inusitée à la Forêt Montmorency. Sous la supervision du professeur Étienne Berthold, du Département de géographie, ils s’adonneront à leur sport équipés d’une minicaméra fixée sur leur tête et d’un micro placé près de leur bouche. Ils seront également munis d’un GPS qui permettra au chercheur de connaître le parcours exact qu’ils auront effectué.

Lisez l'article complet paru sur ULaval nouvelles par Yvon Larose

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Dominique Moncion-Groulx se démarque au ski de fond Rouge et Or

11 février 2020

Le Service des activités sportives de l’Université Laval est fier d’annoncer la nomination de ses deux étudiants-athlètes Rouge et Or / Le Groupe Sports-Inter Plus de la semaine. L’équipe de ski de fond balaie les honneurs, alors que chez les dames, le titre revient à Andrée-Anne Théberge (Lévis, Québec) et que Dominique Moncion-Groulx (Gatineau, Québec) l’emporte chez les hommes.  Dominique Moncion-Groulx a connu un excellent weekend lors des NORAMS à Sherbrooke. L’étudiant en géographie a remporté le bronze lors du 15 kilomètres patin dimanche, devançant son coéquipier Julien Lamoureux par à peine deux secondes. Plus tôt dans la fin de semaine, il a également terminé quatrième au sprint vendredi et neuvième au 10 kilomètres classique samedi.

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Des lacs hypersensibles aux changements environnementaux

11 février 2020

Des chercheurs de l'Université Laval ont déterminé où se trouvent les lacs du Nord québécois qui réagiront le plus promptement aux changements climatiques. Leurs travaux, qui viennent de paraître dans la revue Global Change Biology, suggèrent que la communauté scientifique aurait intérêt à concentrer ses efforts vers ces lacs pour bien documenter les manifestations actuelles et futures des changements planétaires sur ces milieux.

Émilie Saulnier-TalbotDermot Antoniades et Reinhard Pienitz, du Département de géographie et du Centre d'études nordiques, arrivent à cette conclusion après avoir étudié la diversité et l'abondance des espèces de diatomées et de chironomidés dans 121 lacs du Nord québécois et du Labrador. Les diatomées sont des algues unicellulaires à la base de la chaîne alimentaire lacustre. Quant aux chironomidés, il s'agit d'insectes qui sont très abondants dans le Nord et dont les larves vivent dans les sédiments.

Lisez l'article complet paru sur Ulaval nouvelles par Jean Hamann.

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Nouvelle chaire de recherche sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires, industrielles et maritimes

05 février 2020

L’Université Laval, l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail (INREST) et le Port de Sept-Îles ont annoncé aujourd’hui le lancement de la Chaire de recherche sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires, industrielles et maritimes. L’événement a eu lieu en présence de la ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Chantal Rouleau, et du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, ministre responsable de la région de la Côte-Nord et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale suppléant, Jonatan Julien.

Cette chaire aura pour mission d’améliorer les connaissances sur le fonctionnement des écosystèmes côtiers en zones industrielles et portuaires dans le but d’identifier les pratiques qui assureront une gestion durable de ces environnements.

« On estime que les régions côtières assurent plus des trois quarts de la valeur économique des services écosystémiques mondiaux, c’est-à-dire les bénéfices que procure un écosystème aux populations humaines, notamment par le biais de l’industrie de la pêche, du tourisme, du transport ou de la protection contre les inondations », a expliqué le biologiste Philippe Archambault, professeur à la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval et l’un des initiateurs du projet. « Pourtant, il existe encore peu de données sur ces environnements, d’où la nécessité de mettre en place une structure de recherche qui nous permettra de mieux comprendre les interactions complexes qui s’y déroulent. »

Plus précisément, les objectifs de la Chaire seront de :

-    Mesurer l’empreinte des activités humaines associées aux zones industrielles et portuaires;
-    Décrire et quantifier les effets de ces activités sur différents secteurs du littoral;
-    Développer des méthodes et des outils permettant de distinguer les principaux changements environnementaux naturels de ceux associés aux activités humaines;
-    Conseiller et accompagner les organisations dans la planification et la mise en place de solutions durables d’adaptation aux problématiques qui auront été identifiées.

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique sera impliquée dans cette nouvelle chaire de recherche. 

Lire le communiqué complet.

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Participez au sommet international pour le climat à l'Université Laval!

03 février 2020

L’Université Laval sera l’hôte de la première édition de UniC2020-Sommet international étudiant pour le climat, du 6 au 9 juillet 2020. Cet événement accueillera 300 étudiants universitaires et jeunes diplômés provenant des 4 coins du monde. Il représente une opportunité de partager leur vision et leurs accomplissements en lien avec les changements climatiques. Pour participer au Sommet international étudiant pour le climat UniC2020 et trouver des solutions aux défis climatiques, vous pouvez poser votre candidature avant le 12 février. https://unic2020.ulaval.ca/fr/candidature/appel-de-candidatures/

Une des co-présidentes de cet événement est Anne Bernard, étudiante au doctorat en sciences forestières à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. 

 

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Contribution exceptionnelle de la famille Tardif à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique

23 janvier 2020

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) de l’Université Laval tient à souligner l’engagement et la contribution de Gilbert Tardif au développement du génie forestier à l’Université Laval, et ce, tout au long de sa carrière. Lors d’une cérémonie haute en émotions, mardi soir dernier, la direction de l’Université Laval en a profité pour annoncer que la salle Kruger du pavillon Gene-H.–Kruger se nommera dorénavant la salle Gilbert-Tardif.

La salle Gilbert-Tardif est emblématique pour la FFGG. Entièrement construite en bois, elle fait la fierté de la Faculté et de l’Université Laval. Cette dénomination est remplie de sens. Gilbert Tardif, diplômé en génie forestier, fut de la première cohorte d’étudiants à fréquenter le nouveau pavillon Abitibi-Price. Il est reconnu comme un homme visionnaire et innovateur qui a incité le Québec à imaginer des marchés autres que ceux des pâtes et papiers et de la production de bois de construction. « C’est un honneur et une grande fierté d’avoir la salle Gilbert-Tardif maintenant désignée au pavillon Gene-H.-Kruger. C’est extrêmement significatif pour notre communauté », a expliqué le doyen de la FFGG, Guy Mercier.

Pour le vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes et vice-recteur exécutif, Robert Beauregard, lui aussi diplômé en sciences du bois et ancien doyen de la FFGG, cet hommage revêt un caractère particulier. « L’apport de Gilbert Tardif, autant à la recherche qu’à l’enseignement, est unique. Il a contribué à ce que la formation d’une relève hautement qualifiée dans le domaine du bois soit possible et à ce que le développement des connaissances à l’Université Laval se renouvelle sans cesse. Gilbert Tardif comprend bien la mission que l’Université a dans notre société et n’a jamais hésité à l’aider à l’accomplir », s’est réjoui M. Beauregard.

L’attachement de la famille Tardif à l’Université Laval a maintes fois été souligné lors de la soirée de reconnaissance. « Depuis son passage sur les bancs de l’Université Laval, Gilbert Tardif ne l’a jamais vraiment quittée, a fait remarquer la rectrice de l’Université, Sophie D’Amours. Il a d’ailleurs participé au comité de création du baccalauréat en génie du bois et Maibec a été la première entreprise à accueillir des stagiaires de ce programme ! »

La famille Tardif – Gilbert Tardif, génie forestier (1952), François Tardif, génie forestier (1980), Charles Tardif, génie forestier (1982) et Madeleine Tardif, administration des affaires (1987) –, par son généreux geste philanthropique, inscrit le plus grand don privé de l’histoire de la FFGG.

Ce don familial d’un million de dollars permettra, entre autres, la création d’une bourse de prestige de 25 000 $ par année, destinée à recruter des étudiants de 2e cycle en génie du bois en vue de former une relève hautement qualifiée et de soutenir la recherche dans le domaine de la deuxième transformation du bois. Un fonds de soutien pour la formation et la recherche en génie du bois sera également créé. 

À propos de l’Université Laval

Animée par un esprit d’innovation et la recherche de l’excellence, l’Université Laval fait partie des principales universités de recherche au Canada, se classant au 7e rang avec des fonds de 403,8 M$ alloués à la recherche l’an dernier. Leader en formation à distance, elle compte plus de 1 600 professeurs, près de 2 200 chargés de cours et autres membres du personnel enseignant et de recherche qui partagent leur savoir avec plus de 43 000 étudiants, dont 25 % sont inscrits aux cycles supérieurs. L’Université valorise la diversité et est fière des membres de sa communauté, qui proviennent de 120 pays. Plus ancienne université francophone d’Amérique du Nord, l’Université Laval a formé à ce jour plus de 312 000 personnes qui participent, chacune à leur façon, au progrès des sociétés. www.ulaval.ca

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Consultez la galerie photo de la cérémonie
Crédit photos: Francis Bouchard

Lien connexe : Son alma mater tatouée sur le cœur

Source :

Simon La Terreur
Relations médias
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Université Laval
T. : 418 656-2131 poste 404159
C. : 418 803-8814
simon.laterreur@dc.ulaval.ca

 

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Réflexion sur la forêt seigneuriale Joly de Lotbinière par nos étudiants en environnement

21 janvier 2020

Un groupe d’étudiants en dernière année au baccalauréat intégré en Environnements naturels et aménagés de l’Université Laval s’est penché sur l’avenir de la Forêt seigneuriale Joly de Lotbinière et la mise en place d’un parc régional. Ils sont venus présenter les conclusions de leurs recherches le 17 décembre, à Leclercville, devant des élus et des citoyens de la région.

Les étudiants ont axé leur réflexion sur six grands défis, dont le principal est la création d’un parc régional. «Nous ferons des propositions aux autorités régionales. Entre autres, une façon de créer le parc régional, ce serait de donner un mandat à la MRC de mettre en valeur, en termes récréatifs, cette forêt», a expliqué Louis Bélanger, professeur en environnement à l’Université Laval. Ce dernier estime d’ailleurs que le projet pourrait débuter dans les prochains mois.

Lire l'article complet paru dans Le Peuple Lotbinière par Mélanie Labrecque

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Des toits végétalisés sur des bâtiments en bois

10 janvier 2020

Réduction de l’effet d’îlot de chaleur urbain, rétention des eaux pluviales, rehaussement de l’efficacité énergétique des bâtiments… Les bénéfices des toitures végétalisées par rapport à un toit conventionnel ne sont plus à démontrer. Bien qu’en croissance continue, l’intégration de tels systèmes se heurte toutefois encore à certaines restrictions, au premier chef sur le plan de la sécurité incendie. Et d’autant plus sur des bâtiments pourvus d’une structure en bois.

Si les toitures végétalisées riment déjà avec résistance au feu dans certains pays, elles trouvent encore un écho différent en sol québécois. C’est donc pour mettre en lumière leurs véritables impacts en matière de sécurité incendie que Nataliia Gerzhova a approfondi le sujet dans le cadre de ses travaux de doctorat à la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB) de l’Université Laval.

Pour lire l'article complet sur voirvert.ca: http://voirvert.ca/nouvelles/innovation/toits-vegetalises-sur-batiments-bois