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Retour sur la Journée SIG Université Laval: des honneurs à tous les niveaux!
30 novembre 2022
Le vendredi 25 novembre dernier se tenait la 10e édition de la Journée SIG Université Laval dans le cadre de laquelle deux concours étaient organisés.
Concours cartographique La preuve par la carte!
Pour cette édition, le concours cartographique s’est adressé aux étudiantes et étudiants de l’Université Laval (aux trois cycles) et du Cégep Limoilou.
Les cartes reçues sont affichées sur le site Web de la journée SIG Université Laval.
Le comité d’évaluation a décerné le premier prix à Céline Pierre, étudiante au DEC en géomatique, spécialisation Information géospatiale et cartographie, pour son projet Classification écologique du Québec. Le projet présente 5 des 11 niveaux de cette classification, chacun expliqué et représenté par une carte.
Sarah Gauthier, étudiante au Doctorat en sciences géographiques, a obtenu le deuxième prix pour sa Carte des dépôts de surface et profils stratigraphiques du dépôt argileux riche en glace sensible aux glissements de terrain dans le village nordique de Salluit, Nunavik.
Un troisième prix a été décerné à Émile Bergeron, étudiant au Baccalauréat en aménagement et environnement forestiers pour sa Carte des lits d'écoulements potentiels et des bassin versants avec brûlage des ponceaux sur fond d'indice d'humidité topographique.
Finalement, le prix Coup de cœur du public va à Raphaël Pouliot, étudiant à la Maîtrise en sciences forestières avec mémoire. Son projet s’intitule Portrait de l’intensité d’aménagement forestier réalisé dans les 10 dernières années dans le sud du Québec à l’aide du LiDAR aéroporté (30 m x 30 m).
Concours Mon projet en 360 degrés!
Inspiré des concours « Ma thèse en 180 secondes », cette activité permet à chaque participante et participant de présenter son projet de maîtrise ou de doctorat en 3 minutes.
Le premier prix est allé à Olivier Stocker, étudiant au Doctorat en sciences géomatiques, qui a présenté son projet Détection d’espèces d’arbres dans les forêts québécoises.
Le comité d’évaluation a remis le deuxième prix à Zahra Pashaei, étudiante à la Maîtrise avec mémoire en sciences géomatiques pour son projet sur la Gestion des risques d’inondations.
Le troisième prix a été remis à Juzer Noman, étudiant à la Maîtrise avec mémoire en sciences géomatiques pour son projet Risques d’inondation! Par où commencer?.
Félicitations aux récipiendaires!
Enregistrement vidéo des conférences
Pour celles et ceux qui n’auraient pas pu assister aux conférences présentées lors de cette journée, elles sont maintenant disponibles sur la chaîne Youtube de l’événement :
- Naël Shiab, Comment donner vie à vos données géospatiales : https://youtu.be/Hnp6o3eOOGA
- Evelyne Thiffaut, Le secteur forestier et la lutte contre les changements climatiques : https://youtu.be/hiUkjz7JjyE
- Sylvie Daniel et Willian Ney Cassol, Vingt mille lieues sous le fleuve : un autre regard sur le fond du Saint-Laurent : https://youtu.be/sget5okrlQU
Qu'est-ce qui provoque la détérioration des rives?
28 novembre 2022
L’érosion des berges le long de la voie maritime du fleuve Saint-Laurent est multifactorielle et ne date pas d’hier. Le déboisement des rives, d’autres interventions humaines, les effets gel-dégel ou encore les puissantes vagues provoquées par les gros navires (surtout à Saint-François) peuvent aussi avoir un impact non négligeable. Ce n’est pas pour rien que des centaines de kilomètres de berges ont été bétonnées ou enrochées au milieu du siècle dernier. Ces aménagements vieillissants et les rives naturelles existantes risquent cependant d’être encore plus vulnérables dans le futur en raison des changements climatiques, à l’île d’Orléans comme ailleurs dans le tronçon fluvial, estiment plusieurs scientifiques. Voici pourquoi.
La tempête et les marées
« Les marées, surtout dans la région de Québec et dans l’estuaire, peuvent accentuer les phénomènes d’érosion là où il existe des barrières humaines ou naturelles empêchant une recharge des sédiments. Toutefois, l’érosion est principalement causée par les ondes de tempêtes. Sur le tronçon fluvial, les ondes de tempêtes sont principalement ressenties près de l’île d’Orléans », peut-on lire dans une étude produite par Ouranos en 2020. Rappelons qu’une pointe de vent de 126 km/h avait été enregistrée à Saint-François en 2017. Il est difficile, par contre, d’établir un lien direct avec les changements climatiques puisque les modèles globaux sont peu adaptés au niveau local, nuance Jean-François Bernier, chercheur au Département de géographie de l’Université Laval. « Des tempêtes, il faut faire attention, on n’en a pas tant que ça à Québec non plus et il faut que ça soit une tempête parfaite avec un haut niveau d’eau. Lorsque la marée est basse, il n’y a pas tant de conséquences. » En revanche, les changements climatiques ajoutent une grande part d’incertitude et sont perçus comme un facteur aggravant. « Il peut y avoir plus d’événements extrêmes que dans le passé. C’est ça le problème. On a besoin de mieux aménager notre territoire en fonction de cette incertitude », ajoute son collègue Patrick Lajeunesse.
Le couvert de glaces diminue
Depuis 1998, l’étendue de glace de berge sur la côte est canadienne (provinces maritimes et golfe du Saint-Laurent à partir de Québec) a décru de 1,53 % par année. À l’île d’Orléans, ils sont nombreux à avoir observé une réduction du couvert de glaces dans les dernières décennies. Or, ces glaces sont généralement reconnues pour leur « rôle protecteur » des berges à l’hiver et au printemps puisqu’elles atténuent l’onde de marée et les vagues. Si le couvert de glaces n’est pas suffisamment épais, l’érosion s’accentue. « La glace va disparaître d’ici la fin du siècle, c’est à peu près certain. On parle d’une réduction de 95 % par rapport à aujourd’hui. C’est un bouleversement assez important. C’est assez lointain, mais c’est quelque chose qui a déjà commencé », avance Gabriel Rondeau-Genesse du consortium Ouranos. Le rôle protecteur des glaces fait toutefois débat dans la communauté scientifique et leur « rôle érosif » est sous-étudié dans le tronçon fluvial, selon Jean-François Bernier, du Département de géographie de l’Université Laval. Si les glaces devaient complètement disparaître d’ici l’an 2100, ce serait « quasiment une source d’érosion de moins, opine-t-il. Il faut prendre ça en compte également. »
Hausse du niveau de la mer
Le changement n’est peut-être pas encore perceptible à l’œil nu, dans le fleuve Saint-Laurent, mais le niveau de l’eau est bel et bien en hausse. Depuis 1993, selon des outils fiables de mesure de Pêches et Océans Canada, le niveau a augmenté de près de 2 mm/an dans le secteur de l’île d’Orléans, soit environ 5 centimètres durant cette période. « Le rehaussement marin est indéniable », observe Gabriel Rondeau-Genesse, chercheur pour Ouranos, un consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques. « On ne connaît pas exactement la valeur finale, mais en fin de siècle, ça pourrait atteindre 50 à 60 cm, avec des [scénarios] plus catastrophes de 1 mètre et plus selon l’évolution de l’Antarctique. C’est clair que ça va avoir un impact sur l’érosion des berges et la submersion. » Certaines régions du Québec, dont la région de Québec, sont toutefois encore en train de se soulever dû à la dernière glaciation – ce qu’on appelle l’ajustement isostatique –, ce qui vient contrebalancer en partie l’impact du rehaussement marin.
Des entrepreneurs forestiers plus jeunes et plus positifs
28 novembre 2022
Les entrepreneurs forestiers du Québec ont pris un coup de jeune, alors que la moyenne d’âge est désormais de 48 ans, soit 5 ans de moins qu’en 2009. Ils sont aussi plus positifs pour l’avenir, car 39 % d’entre eux souhaitent faire croître leur entreprise. Ces données font partie des faits saillants du Portrait des entrepreneurs forestiers du Québec 2020-2021 piloté par Luc Lebel et Jean-Michel Beaudoin, professeurs au Département des sciences du bois et de la forêt en partenariat avec ForêtCompétences, le Comité sectoriel de main-d’œuvre en aménagement forestier.
Les entrepreneurs forestiers sont plus jeunes qu’auparavant, alors que 45 % d’entre eux ont 44 ans et moins, dont 15 % entre 18 et 34 ans. En 2009, seulement 3 % des entrepreneurs forestiers avaient moins de 34 ans.
Au total, 206 entrepreneurs forestiers, dont 170 qui font la récolte de bois, ont participé à l’étude qui évaluait aussi les entrepreneurs de voirie, de transport et de travaux sylvicoles non commerciaux, comme le reboisement et le débroussaillage.
En 2006 et en 2009, des études similaires avaient été réalisées, explique Luc Lebel, ce qui permet de faire des comparaisons. « Après l’enquête de 2009, on avait fait des prévisions, notamment celle que les entrepreneurs forestiers deviendraient à nouveau en forte demande et qu’ils devraient assumer plus de tâches et de responsabilités, dit-il. Et c’est ce qui est arrivé. »
Il est important de rappeler que l’industrie était dans un creux qui a perduré durant plusieurs années, à l’époque, alors que l’industrie du bois d’œuvre a connu des prix records en 2021. Ces prix sont toutefois le résultat d’une tendance lourde alors que la construction résidentielle aux États-Unis est en hausse depuis plusieurs années.
Consultez l'article complet paru dans le journal Le Quotidien par Guillaume Roy
Téléchargez le Portrait des entrepreneurs forestiers 2020-2021
Subvention de 600 000$ pour des stages en milieu autochtone
22 novembre 2022
La Faculté est fière d’annoncer un financement de 600 000$ de Mitacs Accélération pour le projet « Facteurs de réussite des entreprises autochtones dans le secteur forestier » du Département des sciences du bois et de la forêt. Initiative du professeur Jean-Michel Beaudoin, ce financement apportera un soutien direct pour la réalisation de 40 stages de 12 à 16 semaines pour des étudiantes et étudiants en foresterie, tout en apportant une réponse au besoin de main-d’œuvre qualifiée des entreprises autochtones. Ce programme permettra aux stagiaires de mettre en application leurs connaissances dans un milieu diversifié et dynamique, tout en offrant un avantage concurrentiel aux entreprises en foresterie autochtone participant au programme en facilitant leur accès à des stagiaires et à des employés qualifiés.
La subvention vient confirmer la rigueur, la pertinence et le caractère innovant du projet de recherche, en plus d’élargir nos champs d’expertise avec la collaboration d’une communauté professorale d’expérience de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, M. Luc LeBel et M. Alain Cloutier, de la Faculté des sciences de l’administration, Mme Marie-Ève Dufour et Mme Maripier Tremblay, ainsi que d’une professeure du Cégep de Ste-Foy.
Enfin, soulignons que le professeur Jean-Michel Beaudoin a mérité récemment une belle reconnaissance de plusieurs communautés, entreprises et organisations autochtones, qui apprécient à travers tous ces projets, la finesse avec laquelle il applique les principes et les règles éthiques propres aux recherches par et avec les peuples autochtones. Dans le cadre de ce projet financé par Mitacs, l’équipe de recherche travaillera en étroite collaboration avec M. Emmanuel Bertrand-Gauvin de la Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et du Labrador.
Une soirée stages et emplois en foresterie autochtone réussie
La Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone a lancé une nouvelle initiative en organisant, le 9 novembre dernier, un premier 5 à 8 Stages et Emplois en foresterie autochtone. L’évènement visait à favoriser le maillage entre des entreprises autochtones du secteur forestier ainsi que des stagiaires et futures diplômées et futurs diplômés issus des programmes en foresterie.Cette rencontre fut également l’occasion d’entendre des témoignages d’étudiantes et d’étudiants ayant réalisé un stage en milieu forestier autochtone, de présenter des entreprises du secteur forestier autochtone et de discuter d’opportunités de stages pour l’été 2023.
Ainsi, les étudiantes et étudiants auront la possibilité d’avoir accès à une formation plus vaste et diversifiée grâce à une nouvelle source de financement qui, espérons-le, contribuera à instaurer de nouvelles traditions à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.
Le microbiote des sols, sensible aux coupes forestières
21 novembre 2022
Pour les microorganismes qui vivent dans le sol des forêts boréales, toutes les perturbations ne se valent pas. En effet, le microbiote des sols de ces forêts ne rebondit pas de la même façon après une coupe forestière ou après une épidémie d'insectes, révèle une étude publiée dans la revue Forest Ecology and Management par une équipe de l'Université Laval.
Ces chercheurs, rattachés au Département de biologie et au Département des sciences du bois et de la forêt, en ont fait la démonstration en prélevant des échantillons de sol dans trois types de peuplements forestiers de la réserve faunique des Laurentides. Les deux premiers peuplements étaient des sapinières à bouleau blanc qui avaient subi une importante perturbation il y a 50 ans. Dans un cas, cette perturbation était une coupe totale, et dans l'autre cas, il s'agissait d'une épidémie sévère de tordeuse des bourgeons de l'épinette.
Lire la suite de l’article sur ULaval nouvelles
3e édition du Colloque en foresterie autochtone à guichet fermé
18 novembre 2022
C’est le 10 novembre dernier que s’est tenue la 3e édition du Colloque en foresterie autochtone organisée par la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone, sous la thématique « Nouvelles stratégies de développement socio-économique pour, par et avec les Premières Nations ».
Récoltant un succès sans pareil, ce colloque a été l’occasion pour plus de 200 personnes d’entendre les discours de Michele Audette, adjointe au vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes et conseillère principale à la réconciliation et à l’éducation autochtone à l’Université Laval (UL), d’Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, de Richard Jalbert, directeur de la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec et de Mickel Robertson, directeur général à la Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et du Labrador.
Les participantes et participants ont pu écouter différentes conférences et panels sur des sujets variés tournant autour du recrutement et de la rétention de la main-d’œuvre autochtone, de l’entrepreneuriat, des relations autochtones et de diverses initiatives par des organisations autochtones au Québec et ailleurs au Canada. La journée s’est clôturée avec une soirée culturelle à saveur des Premières Nations proposant les performances vocales de trois artistes de la scène autochtone : Beatrice Deer, Eadsé et Mike Paul.
32 000$ pour la relève autochtone
Le Colloque fut également l’occasion d’annoncer des dons de 32 000$ sous forme de Bourses aux jeunes leaders autochtones. Merci aux généreux donateurs Pierre Viger, l’Institut Ashukan, le Conseil de l’industrie forestière du Québec, Antoine Proulx, Rodney Macdonald, Nicol Tremblay et Martine Duperat.
Nouveau partenariat avec l’Institut Ashukan
La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique en a finalement profité pour annoncer son tout nouveau partenariat avec l’Institut Ashukan. Ce partenariat favorisera des relations durables entre les communautés autochtones, les entreprises forestières et les gouvernements, participera au développement durable des forêts du Québec et offrira de la formation aux étudiantes et étudiants en foresterie sur les cultures et les réalités autochtones.
Cet événement est une collaboration de :
Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone
Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec
Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et du Labrador
CIÉRA – Centre Interuniversitaire d’études et de recherches autochtones
CEF- Centre d’étude de la forêt
Merci aux partenaires du colloque : Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuit, Université Laval, Sustainable Forestry Initiative, Mishtuk, Produits forestiers Résolu, Association des entrepreneurs en travaux sylvicoles du Québec, Association des produits forestiers du Canada, Desjardins Caisse de l’énergie et des ressources naturelles, FPInnovations, Fondation de la faune du Québec, Forest Stewardship Council, Ordre des ingénieurs forestiers du Québec, Société de protection des forêts contre le feu, Institut Ashukan, Éconobois/Onquata et Premières Nations des Innus Essipit.
10e édition de la Journée SIG Université Laval! 25 novembre 2022 dès 11h!
18 novembre 2022
Soyez des nôtres pour cette 10e édition de la Journée SIG Université Laval!
Cet événement aura lieu le vendredi 25 novembre prochain dès 11h au Pavillon Desjardins.
À l’image des éditions précédentes, l’événement propose encore une fois une variété d’activités ayant pour but de démystifier les données géospatiales et leurs applications.
L'édition 2022 propose trois conférences, dont une grand public présentée par le journaliste de données, Naël Shiab. Les professeures Sylvie Daniel (Département des sciences géomatiques) et Évelyne Thiffault (Département des sciences du bois et de la forêt) présenteront aussi leurs travaux en lien avec les données géospatiales.
Du 21 au 25 novembre, une courte capsule techno sera mise en ligne quotidiennement sur notre site web.
Notre concours cartographique La preuve par la carte est de retour cette année! Admirez les projets cartographiques réalisés par des étudiantes et étudiants du Cégep Limoilou et de l’Université Laval et votez pour votre coup de coeur en ligne dans la semaine du 21 novembre. Étudiantes et étudiants, il est encore temps de participer! Tous les détails à : Concours carto. De nombreux prix à gagner!
Étudiantes et étudiants des cycles supérieurs, votre projet comporte un aspect géospatial? Participez au concours Mon projet en 360 degrés! Tous les détails à : Mon projet en 360 degrés. Plusieurs prix en argent à gagner!
Au plaisir de vous voir !
Tous les détails à : Journée SIG Université Laval 2022.
Reconduite d’un partenariat privilégié entre les universités Laval et de Bordeaux
11 novembre 2022
C’est avec plaisir que la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique a rencontré les représentants de l’Université de Bordeaux à l’occasion des deux missions s’étant tenues à l’Université Laval entre le 27 octobre et le 9 novembre. Soulignant plus de 15 ans de partenariat fructueux, ces visites ont été l’occasion pour les représentants de la haute direction de l’UL, accompagnés de représentants facultaires, de discuter des retombées de la précédente entente et des visées pour 2026. Ce fut également l’opportunité pour notre Faculté de mettre en lumière l’importance de la recherche dans différents secteurs, notamment en foresterie, et de réitérer son engagement dans ce Partenariat privilégié entre deux universités ouvertes sur l’avenir.
Une célébration de 15 ans de partenariat
Les 8 et 9 novembre derniers, des représentants de l’Université de Bordeaux se sont déplacés à Québec pour y célébrer 15 années de coopération fructueuse. Cette visite a permis aux deux universités d’apporter une rétrospective des grandes collaborations engendrées par l’entente, d’identifier conjointement de nouveaux axes de collaboration à partir de leurs orientations stratégiques respectives et de discuter de l’avenir du partenariat.
Lire l'article d'ULaval Nouvelles
Mission de la Région Nouvelle-Aquitaine
Le 27 octobre dernier, une quinzaine de délégués français pour la Mission de la Région Nouvelle-Aquitaine à l’Université Laval, se sont rassemblés pour la signature d’une nouvelle entente entre le Réseau régional de recherche (R3) sur l’eau Naïades et CentrEau, le regroupement québécois multi-universitaire de recherche sur la gestion de l’eau ainsi que le renouvellement de l’entente du Réseau scientifique AQEAU2 sous le nouveau nom NAQEAU.
Leur présence en sol québécois fut l’occasion de découvrir le système de formation pour tous les métiers du domaine médical de l’Université Laval, de présenter les composantes de l’axe « bien vieillir » à l’Université Laval, de discuter de construction écoresponsable et de visiter plusieurs installations distinctives de l’UL, notamment la très reconnue et appréciée Forêt Montmorency.
Photo : visite de la délégation française à la Forêt Montmorency, le 27 octobre
Félicitations à Alexis Achim, nommé ingénieur forestier de l’année 2022
04 novembre 2022
La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à souligner la nomination d’Alexis Achim, professeur titulaire et vice-doyen à la recherche, à titre ingénieur forestier de l’année 2022 par l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec (OIFQ). L’OIFQ décerne annuellement cette distinction à l’un de ses membres pour souligner sa contribution exceptionnelle au développement et à la promotion de la profession d’ingénieur forestier.
M. Alexis Achim est ingénieur forestier et professeur titulaire à l’Université Laval. Il est titulaire d'un baccalauréat en gestion forestière et fibre environnementale et d'un doctorat en sylviculture de l'Université Laval. Au cours des 24 derniers mois, M. Achim a su se démarquer de nombreuses façons dans le milieu de la recherche ici et ailleurs dans le monde.
Il dirige présentement une initiative de recherche canadienne, Silva21 Advancing silviculture in Canadian Forests, qui regroupe plus de cinquante personnes travaillant au sein de diverses organisations : le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux du Québec, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve-et-Labrador et de la Colombie-Britannique, de l’industrie forestière, d’une communauté autochtone et du milieu universitaire afin de travailler en collaboration à élaborer de nouvelles pratiques forestières pour faire face aux changements climatiques. Sa capacité à rassembler une multitude d’acteurs aux horizons multiples en fait un leader et un mentor de premier ordre pour plusieurs chercheuses et chercheurs en début de carrière. Il dirige et inspire présentement 15 étudiantes et étudiants à la maîtrise, au doctorat et au postdoctorat.
Poursuivre la lecture de l’article de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec
De nouveaux arbres sur le campus au service de l’enseignement et de la recherche
04 novembre 2022
La Ville de Québec et l'Université Laval ont présenté le mercredi 2 novembre les fruits de la première phase de plantation de près de 400 arbres effectuée en amont de l'insertion du tramway sur le campus. Une amorce concluante qui jette les bases des efforts de verdissement de la cité universitaire et du quartier.
« Il s’agit d’une première étape dans les objectifs de verdissement que la ville s’est fixée. C’est près de 400 arbres qui viendront enrichir la diversité forestière du campus et qui permettront à l’ensemble des citoyennes et des citoyens de profiter d’une meilleure qualité de vie, indique Mme Maude Mercier Larouche, membre du comité exécutif et élue responsable des relations avec les citoyens dans le dossier du tramway. Plus d’arbres sur le campus, c’est aussi plus d’arbres en ville. Nous pouvons être fiers de ces premiers résultats et de pouvoir compter sur l’expertise de l’Université Laval! »
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Une place importante pour la recherche et l'enseignement
Depuis le début du projet d'implantation du tramway, l'Université s'est engagée à commencer la plantation avant même le début des travaux sur le campus. Cet engagement se concrétise dès cet automne sur le campus. « Nous sommes fiers de déployer notre plan de reboisement en collaboration avec la Ville de Québec. Ensemble, nous avons minutieusement planifié toutes les étapes afin d'offrir à notre communauté un environnement entouré d'arbres et de verdure », souligne le vice-recteur aux infrastructures et à la transformation, René Lacroix.
Au-delà des travaux de plantation, l'Université accorde une grande importance à l'impact de la recherche et de l'enseignement dans la société. « C'est pourquoi, dans le cadre du plan de reboisement, l'expertise de la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu a été déterminante dans le choix des emplacements des arbres et des essences, souligne la vice-rectrice à la recherche, à la création et à l'innovation, Eugénie Brouillet. Pour nous, chaque projet de société est une occasion de pousser la recherche plus loin et d'innover ».
Lancée en 2020 grâce à la collaboration de la Ville de Québec, cette chaire a notamment pour objectif d'évaluer les effets de différentes approches de protection des arbres matures lors de l'implantation d'infrastructures majeures. Elle cherche aussi à identifier les facteurs qui influencent la survie des nouvelles plantations en milieu urbain.
Les professeures au Département des sciences du bois et de la forêt à l'Université Laval et cotitulaires de la Chaire, Alison Munson et Janani Sivarajah, profitent déjà de ces plantations pour y effectuer des activités d'enseignement et y élaborer des protocoles de recherche.
Des sites de plantation seront réservés à la Chaire à partir de 2023 afin d'effectuer des recherches sur les arbres qui seront plantés et de suivre leur évolution en considérant les différents milieux urbains présents sur le campus (près de l'autoroute, des stationnements, des pistes cyclables, etc.).
« L'objectif de nos travaux de recherche est de profiter de la plantation de nouveaux arbres pour créer un laboratoire vivant et de contribuer à l'avancement et la transmission des connaissances sur les arbres en milieu urbain, soulignent les professeures Munson et Sivarajah. Nous sommes impatientes de travailler avec les étudiantes et les étudiants sur le terrain. Il n'y a pas de meilleur environnement pour apprendre et découvrir ».
Photo : Janani Sivarajah, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt et cotitulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu. Crédit : ULaval nouvelles
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Un pont en aluminium testé à la Forêt Montmorency
02 novembre 2022
Les ponts routiers en aluminium sont plus durables que ceux en béton. Pourtant, le Canada n’en compte que deux : à Arvida et à Saint-Ambroise. Afin de démontrer les propriétés enviables des poutres d’acier et des surfaces de roulement en aluminium, un pont sera bientôt testé par une équipe de recherche de l’Université Laval dans la forêt Montmorency pendant deux ans.
La forêt est parfaite pour l’occasion : altitude, températures pouvant atteindre - 40 degrés Celsius, cinq à six mètres de neige en hiver, taux d’humidité élevé. « On va prendre des mesures de dilatation thermique, car tout matériel se contracte au froid et se dilate au chaud, explique Mario Fafard, consultant au Centre d’expertise et d’innovation en aluminium. Puisque l’aluminium se contracte deux fois plus que l’acier, on veut s’assurer que ça ne cause pas de problème. »
Comme le platelage (la surface de roulement) sera fait de plusieurs extrusions d’aluminium soudées et que la soudure diminue la résistance de l’aluminium, des mesures seront également prises à ce sujet. « Nous ferons circuler des véhicules à basse et à haute vitesse, à différentes températures, pour évaluer les comportements du pont », dit-il.
L’équipe d’Ilga Porth, récipiendaire du “Community Science Program call of the U.S. Department of Energy (DOE) Joint Genome Institute”
01 novembre 2022
Félicitations à Ilga Mercedes Porth, professeure agrégée du Département des sciences du bois et de la forêt, et à son équipe qui, en partenariat avec l’University of California at Berkeley, sont récipiendaires du “Community Science Program call of the U.S. Department of Energy (DOE) Joint Genome Institute” pour leur projet intitulé « Identifying the genetic basis of complex phenotypes and climate adaptation in quaking aspen (Populus tremuloides) ».
Dans le cadre de ce projet de recherche, l’équipe séquence les génomes de 2 000 arbres dans leur entièreté, ce qui leur permettra de poursuivre leurs travaux sur l'identification de la variation génomique qui sous-tend les phénotypes complexes et l'adaptation au climat chez le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides).
En raison de son expertise préalable, l'équipe de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) fait partie du groupe de chercheurs principal qui participera aux analyses des données génomiques en relation avec les données phénotypiques (analyses d'association à l'échelle du génome; sélection assistée par marqueurs génétiques). En outre, cette équipe assurera également la diffusion des résultats auprès des gestionnaires des terrains.
Figure 2. L'image de gauche montre la structure génétique globale de cette espèce d'arbre forestier que l’équipe a démêlée précédemment (projet financé par le FRQNT). Les images de droite montrent des forêts naturelles de trembles et des échantillons de racines dans l'environnement naturel, expédiés à la FFGG, propagés sous forme de jeunes pousses de racines et maintenus depuis deux ans dans le complexe de serres. Ces arbres font aussi partie des efforts de génotypage et de phénotypage dans le projet financé par le DOE.