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Fonte des glaces: «on est capable de relever ces défis»
28 juillet 2023
Le 21 juillet dernier, Pascale Roy-Léveillée s'est jointe à l'émission radio "C'est encore mieux mieux l'après-midi" pour discuter de la fonte des glaces au nord du Québec.
Écoutez le segment disponible en ligne.
Les glaces des régions au nord du Québec fondent. Parmi les températures records partout dans le monde ce mois-ci, le thermomètre indiquait 34,1°C le 4 juillet à Kuujjuaq, qui était l'endroit le plus chaud au pays.
La professeure agrégée Pascale Roy-Léveillée se spécialise dans les vulnérabilités des terrains au dégel, et elle rappelle que les communautés nordiques, souvent autochtones, doivent s'adapter dès maintenant aux augmentations de température. Selon elle, des investissements sont nécessaires pour aider les populations à s'adapter aux changements climatiques. Ces dernières ont des conséquences importantes comme des glissements de terrain, ainsi que des impacts directs sur la culture de la chasse et de la pêche. « On est capable de relever ces défis, mais il faut s'y mettre », soutient Mme Roy-Léveillée.
Source: Radio-Canada
Un travail pour mieux comprendre les cours d’eau
21 juillet 2023
Le Laboratoire d’hydrologie forestière de l’Université Laval travaille actuellement sur un projet de cartographie du littoral. L’objectif, c’est d’améliorer les connaissances sur les petits milieux aquatiques et éventuellement aider à la gestion du territoire. Des équipes du laboratoire visiteront, jusqu’au mois d’août, différents sites en bordure du fleuve, de Leclercville à Saint-Antoine-de-Tilly.
Sur ces sites prédéterminés, les chercheurs étudieront les traces laissées par des crues importantes et des inondations sur les berges des petits cours d’eau qui bordent le littoral. Tout ce travail vise à valider des informations qui se trouvent sur des cartes en haute résolution produites pour le gouvernement.
L’algorithme développé à partir de cartes et de données LiDAR par l’équipe de Sylvain Jutras, le responsable du Laboratoire d’hydrologie forestière de l’Université Laval, est efficace pour les grands plans d’eau et la forêt boréale. Par exemple, il a permis d’observer quatre fois plus de cours d’eau intermittents (qui ne coulent pas pendant une partie de l’année) et deux fois et demie plus de cours d’eau permanents, souligne le chercheur.
«Dans le sud du Québec, on n’augmente pas vraiment leur nombre, mais le parcours de l’eau est intéressant à analyser. Cependant, il y a plusieurs inexactitudes à très petite échelle. On se rend compte que l’une des faiblesses des outils qu’on a produits, c’est que le gouvernement du Québec ne possède pas de base de données des ponceaux (tuyau dans lequel s’écoule l’eau). Si un ponceau passe sous une route, il est invisible. Pour déterminer le parcours de l’eau, il faut connaître son orientation et sa direction, de là les erreurs. Une fois sur le terrain, c’est le genre d’information qu’on peut analyser rapidement.»
Source: Mélanie Labrecque, Le Pleuple Lotbinière
Plus de 511 000$ de financement en aménagement durable des forêts
13 juillet 2023
Félicitations à Évelyne Thiffault et Éric R. Labelle, qui ont reçu une somme totalisant 511 170$ du ministère des Ressources naturelles et des Forêts pour financer leurs projets de recherche respectifs en aménagement durable des forêts.
Annoncé le 10 juillet dernier par Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, cet appel de projets visait à augmenter la capacité de recherche en aménagement durable des forêts ainsi que de favoriser l'acquisition de nouvelles connaissances.
À propos du projet d’Évelyne Thiffault
Dépérissement de l'épinette blanche : portrait statistique et causes dans la sapinière à bouleau blanc de l'Est
Montant: 217 170$
Durée prévue du projet: 3 ans
Compte tenu de l’importance stratégique, économique et écologique de l’épinette blanche, des observations existantes d’un dépérissement de cette essence, mais également de l’absence, à l’heure actuelle, d’une compréhension fine de l’ampleur du phénomène et des causes de ce dépérissement, ce projet vise l’analyse des liens entre les conditions édaphiques, sylvicoles, climatiques et nutritionnels et le dépérissement de l’épinette blanche utilisée pour le reboisement.
À propos du projet d’Éric R. Labelle
L'impact des opérations forestières mécanisées sur l'environnement physique : un regard sur les sols, dommages aux arbres résiduels et à la création de lits de germination
Montant: 294 000$
Durée prévue du projet: 3 ans
Le projet vise à répondre aux questions de recherche concernant: les rôles de l’intensité de récolte et du type de sentier d’exploitation sur la qualité de l’environnement physique (sol, arbres résiduels, régénération) après coupe; l’influence de la visibilité des opérateurs d’équipements de récolte dans les sentiers d’exploitation sur la fréquence et sévérité de dommages aux arbres résiduels; les impacts de l’intensité des dommages sur la valeur projetée à l’âge de maturité économique.
Source: Cabinet de la ministre des Ressources naturelles et des Forêts
Félicitations à Stéphane Roche, nouveau directeur de l’Institut en environnement, développement et société
13 juillet 2023
La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique tient à féliciter Stéphane Roche, professeur au Département des sciences géomatique et collaborateur hors pair, pour sa nomination à titre de directeur de l’IEDS. Son expertise et sa mobilisation pour la recherche font de lui la meilleure personne pour poursuivre la mission de l’IEDS et faire rayonner ses activités.
La nomination de Stéphane Roche a été approuvée par le Comité exécutif de l’Université Laval le 29 juin dernier. M. Roche est professeur au Département des sciences géomatiques de la Faculté de foresterie, géographie et de géomatique (FFGG). Il a été directeur du Département de sciences géomatiques de 2007 à 2011, vice-doyen aux études et à la recherche de la FFGG de 2014 à 2018 et directeur de la recherche et des affaires académiques à l’Institut national de la recherche scientifique de 2018 à 2020. Au cours de l’année universitaire 2022-2023, il fut professeur invité et responsable du pôle d’études et de recherche sur les environnements urbains à l’Université de l’Ontario français.
Membre chercheur de l’Institut EDS depuis 2005, il succède à Sehl Mellouli, qui occupait le poste de directeur depuis janvier 2023. Le professeur Sehl Mellouli est également vice-recteur adjoint aux études et aux affaires étudiantes de l'Université Laval.
Sur l’Institut EDS
L’Institut EDS, à titre de carrefour scientifique interdisciplinaire, offre une vitrine privilégiée de collaboration et un apport concret de la recherche à nos communautés pour une actualisation du développement durable et des Objectifs de développement durable de l’ONU. Il accompagne ses membres et chacune de ses parties prenantes en ce sens.
Source : ULaval nouvelles
Nouvelle aide financière de 600 000 $ pour soutenir la recherche sur le pergélisol au Nunavik
06 juillet 2023
La sécurité et la qualité de vie dans les villages nordiques du Nunavik sont importantes pour le gouvernement du Québec. C'est pourquoi le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette, annonce l'octroi d'une aide financière additionnelle maximale de 600 000 $ sur deux ans à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l'Université Laval. Ainsi, cette dernière pourra continuer de soutenir la Chaire de recherche en partenariat sur le pergélisol au Nunavik et les travaux qu'elle mène.
Le réchauffement climatique provoquant le dégel du pergélisol, la sécurité et la résilience des communautés du Nunavik sont déjà affectées par des dommages subis par les bâtiments et les infrastructures. La qualité de vie des personnes est également touchée en raison d'un accès restreint au territoire pour la pratique d'activités traditionnelles de chasse, de pêche et de cueillette. Les chercheurs travaillent donc en collaboration avec les communautés du Nunavik, afin que les savoirs locaux et scientifiques leur permettent de s'adapter aux impacts du réchauffement climatique sur le pergélisol. La Chaire de recherche souhaite également augmenter la résilience des communautés nordiques face aux changements environnementaux.
Ce nouvel appui du gouvernement du Québec fait suite à une aide de 900 000 $ accordée en 2021 pour la création de la Chaire de recherche et son fonctionnement pendant les trois premières années. Les sommes accordées serviront à :
- Maintenir et développer les connaissances sur le pergélisol et sa sensibilité au dégel, dans un contexte de changements climatiques;
- Soutenir et accélérer l'adaptation aux changements climatiques des régions pergélisolées du Québec, en collaboration avec les communautés;
- Assurer la pérennité de la Chaire de recherche.
Citations :
« Les communautés du Nunavik voient leur environnement se modifier rapidement en raison des changements climatiques. La poursuite des activités de la Chaire de recherche contribuera à assurer le maintien et le développement à long terme des connaissances, d'une expertise et d'une capacité de recherche sur le pergélisol à l'Université Laval. C'est essentiel pour accélérer la mise en œuvre de solutions d'adaptation aux impacts des changements climatiques dans cette région. »
Benoit Charete, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides
« Les impacts des changements climatiques au Nunavik sont parmi les plus rapides dans toutes les régions du monde. Il est essentiel de s'assurer que ces derniers puissent être freinés rapidement. Avec l'annonce d'aujourd'hui, nous croyons que le travail ne peut que s'accélérer. Grâce au savoir ancestral des Inuit et aux chercheurs de l'Université Laval, j'ai espoir que des solutions concrètes seront trouvées afin que nous puissions préserver ce vaste territoire. »
Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit
« Les travaux ont eu des retombées tangibles sur la résilience des infrastructures et la planification durable des villages. Je salue ce nouveau soutien gouvernemental grâce auquel la Chaire de recherche pourra poursuivre l'excellent travail réalisé jusqu'à présent, en partenariat avec les communautés locales et les organisations régionales. »
Denis Lamothe, député d'Ungava
« Le financement annoncé aujourd'hui témoigne à la fois de l'expertise de l'Université Laval en matière de recherche sur le pergélisol et de la relation de confiance établie depuis de nombreuses années entre nos scientifiques et les populations du Nunavik. L'Université Laval est heureuse de pouvoir poursuivre cette collaboration sur un enjeu d'une importance cruciale pour le développement durable des communautés du Nord. »
Sophie D'Amours, rectrice de l'Université Laval
Faits saillants :
- L'aide financière découle de l'action 3.5.1.1 du plan de mise en œuvre du Plan pour une économie verte 2030, qui vise à poursuivre l'acquisition de connaissances sur le dégel du pergélisol.
- Les activités de la Chaire de recherche s'inscrivent également dans le cadre du programme Sentinelle Nord de l'Université Laval.
Liens connexes
- Plan pour une économie verte 2030
- Chaire de recherche en partenariat sur le pergélisol au Nunavik
- Sentinelle Nord
Source :
Mélina Jalbert
Attachée de presse
Cabinet du ministre
de l'Environnement, de la Lutte
contre les changements climatiques,
de la Faune et des Parcs et ministre responsable
de la région des Laurentides
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