Actualités
Deux étudiantes de la FFGG parmi les lauréates du concours Chapeau, les filles! Excelle Science
27 juin 2024
Félicitations à Adèle Brisson et Emmy Drouin, étudiantes au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, lauréates des Prix Ressources Naturelles et Forêts du concours Chapeau, les filles! Excelle Science. Les deux étudiantes reçoivent chacune un prix de 2 000$. Les lauréates ont été annoncées lors de la cérémonie du lundi 17 juin dernier.
À propos du concours
Le concours Chapeau, les filles! et son volet Excelle Science soulignent la volonté et le travail des femmes qui, inscrites à un programme de formation professionnelle ou technique ou au baccalauréat dans une discipline des sciences ou du génie, se dirigent vers l’exercice d’un métier traditionnellement masculin.
Le concours:
- valorise les femmes qui choisissent un métier traditionnellement masculin;
- récompense leurs efforts;
- favorise la réussite des étudiantes dans un groupe à prédominance masculine;
- propose des modèles féminins hors des sentiers battus.
Le Département des sciences géomatiques au Festival de sciences Lévisium
20 juin 2024
En collaboration avec l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec, le Département des sciences géomatiques était sur place au Festival de sciences Lévisium, qui s’est tenu du 14 au 16 juin à Lévis.
Le kiosque du Département a permis de faire rayonner la géomatique, ses programmes de formation et les professions d’arpenteur(e)-géomètre et d’ingénieur(e) en géomatique. Les jeunes pouvaient essayer des stations totales, voir un drone ou participer à un petit jeu de type « jeu d’évasion » en lien avec l’arpentage.
Nos représentantes et représentants facultaires ont eu l’opportunité de rencontrer des centaines de personnes de tous les âges tout au long de la fin de semaine
Merci à Alexandre Laplante, étudiant au baccalauréat en sciences géomatiques, qui a participé à l’animation du kiosque.
Valérie Courtois, Doctorat honoris causa en sciences forestières
18 juin 2024
Innue et professionnelle en foresterie
En reconnaissance de son rôle de gardienne du territoire et de ses contributions à la société.
Leader nord-américaine dans le mouvement de conservation et de protection des terres par les peuples autochtones, Valérie Courtois œuvre à renforcer le sentiment d'appartenance des Autochtones à leur nation et à créer un espace de réconciliation entre les peuples.
Détentrice d’un baccalauréat en sciences forestières de l’Université de Moncton, elle se spécialise dans les enjeux autochtones, l’écologie forestière ainsi que la gestion et la planification écosystémiques. Après ses études, elle s’est rapidement démarquée comme consultante en foresterie pour l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, puis comme responsable du programme des gardiens de l’environnement chez Innu Nation.
Fondatrice et directrice générale de l’Initiative de leadership autochtone (ILA), un organisme qui se consacre à faire progresser le rôle des nations autochtones dans la prise de décision pour l’avenir de leurs territoires, elle est reconnue comme une leader inspirante qui mise sur le partage des valeurs, des idées, des stratégies et des savoirs.
Dix doctorats honorifiques à des personnalités éminentes et inspirantes
Dix personnalités d’exception, qui se sont démarquées par leur excellence, recevront un doctorat honoris causa de l’Université Laval. La rectrice Sophie D’Amours remettra un parchemin et une épitoge symbolisant ce grade universitaire aux récipiendaires lors des cérémonies de collation des grades qui se tiendront au Centre des congrès de Québec du 17 au 20 juin.
Fidèle à la tradition, l’Université Laval décerne cette année sa plus haute distinction à la forestière Valérie Courtois, au capitaine-pêcheur Ghislain Cyr, à l’entrepreneur Jean Bélanger, à la professeure et chercheuse Isabelle Ferreras, au cinéaste André Gladu, à la réalisatrice et productrice Nancy Florence Savard, au scientifique Charles E. Smith, à l’administrateur de sociétés Jean St-Gelais, à la femme d’affaires et administratrice de sociétés Monique Leroux ainsi qu’au patient partenaire et conférencier Luc Vigneault.
« C’est avec une immense fierté que nous soulignerons la réussite de centaines de diplômées et diplômés de la promotion 2024 et que nous rendrons hommage à ces personnes au mérite exceptionnel qui, par leur influence transformative, leur engagement soutenu et leur persévérance exemplaire, ont eu un impact positif sur la société », a déclaré la rectrice Sophie D’Amours.
Un statut juridique pour le fleuve Saint-Laurent
13 juin 2024
Une entrevue de Nathalie Gravel par Québec Science.
Les écosystèmes du Saint-Laurent sont menacés et requièrent une protection continue. Comment assurer leur défense ?
Et si on octroyait au Saint-Laurent des droits fondamentaux ? Comme celui de couler librement, ou de ne pas être pollué ? C’est l’initiative lancée en 2018 par l’Observatoire international des droits de la nature, un organisme basé à Montréal qui a pour mission de promouvoir les droits de la nature au Québec, au Canada et à l’étranger.
Au cours des dernières années, deux projets de loi ont été déposés aux gouvernements provincial et fédéral en vue d’accorder un statut de personnalité juridique au Saint-Laurent. Ces projets sont appuyés par des députés québécois et l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador. La chercheuse Nathalie Gravel, professeure agrégée au Département de géographie de l’Université Laval, apporte son expertise à ce projet en tant que conseillère scientifique.
Nouveau cours de géographie
12 juin 2024
Un nouveau cours sur la géopolitique des ressources naturelles en Afrique sera offert à l'automne 2024 au département de géographie.
Le cours vise à étudier principalement la problématique de la gouvernance des ressources extractives dans une perspective géopolitique mais aborde aussi dans un contexte de changements climatiques les liens systémique avec les autres ressources à savoir foncières, hydriques, forestières, agricoles et halieutiques. A travers les concepts théoriques de la malédiction des ressources et du paradoxe de l’abondance extractive, la réflexion théorique est illustrée par des études de cas emblématiques et par l'évocation de questions d'actualité. Sont abordés les aspects juridiques, politiques, économiques, sociaux et environnementaux des ressources naturelles afin d’assurer une meilleure compréhension des enjeux et défis liés à ce domaine et de renforcer la capacité d’analyse critique multi-niveaux.
Pour information
Idiatou Bah, Ph.D. Professeure adjoint
idiatou.bah.1@ulaval.ca
Consultez le site
Géopolitique des ressources naturelles en Afrique | Cours (ulaval.ca)
Crédit photo: Dominic hagan123
L’IA et les sciences géomatiques au service de l’accessibilité à Victoriaville
11 juin 2024
Utiliser l’intelligence artificielle et les sciences géomatiques pour collecter des données d’accessibilité à l’échelle d’une ville : c’est toute l’ambition de iAccès. Ce projet, porté par la Chaire de recherche du Canada sur les villes et mobilités intelligentes et inclusives et financé par le ministère de l’Économie et de l’Innovation, s’appuie sur des algorithmes d’apprentissage profond pour la segmentation automatique de nuages de points LiDAR et d’images aéroportées. Avec des technologies, il devient possible d’identifier rapidement et efficacement les potentiels obstacles à l’accessibilité (pente, marche) et les aménagements déjà réalisés (bateau-pavé, rampe d’accès) à l’échelle de toute une ville. Cela permet de réduire considérablement le coût et le temps nécessaire à la collecte des données d’accessibilité, qui se fait encore très souvent manuellement aujourd’hui.
Dans le cadre de ce projet, l’équipe de Mir Abolfazl Mostafavi, professeur titulaire au Département des sciences géomatiques de l’Université Laval, s’est rendue mercredi dernier à Victoriaville pour une journée de présentation scientifique, d’échanges, et tests grandeur nature. Victoriaville, reconnue pour sa politique en faveur de l’accessibilité, est une des villes partenaire du projet. Les résultats de deux ans de recherche ont été présentés à plusieurs membres de l’équipe municipale, très curieux des nombreuses applications rendues possibles par cette technologie. D’autres partenaires du projet (IVADO, ville de Montréal) ont également pris part aux échanges.
Dans les prochaines semaines, les données d’accessibilité de Victoriaville seront intégrées dans l’application MobiliSIG. Cette application, développée par l’équipe de la Chaire, permet aux personnes utilisatrices de fauteuil roulant manuel (FRM) de planifier et naviguer sur des itinéraires accessibles. Des tests d’utilisabilité de MobiliSIG seront réalisés à Victoriaville durant l’été avec huit personnes utilisatrices de FRM, avec l’ambition de pouvoir ouvrir l’application à tous les utilisateurs finaux durant l’automne 2024. L’occasion, une nouvelle fois, de tisser des liens forts entre la recherche, les territoires et ceux qui les habitent.
Zéro vent = PM 2,5 dans l’air
07 juin 2024
L’étudiante de deuxième cycle en biogéosciences de l’environnement, Jeanne Picher-Labrie, expose des résultats de son projet de recherche « Limoil’air » sur la qualité de l’air dans les quartiers de Maizerets, de Lairet et du Vieux-Limoilou.
Un article de monlimoilou.com
Vous ne les voyez pas, mais même s’il n’y a pas de vent dans Limoilou, vous les respirez certainement : les PM 2,5. Depuis 2022, grâce au projet de science citoyenne Limoil’air, quelque 70 capteurs mesurent, toutes les deux ou trois minutes, les concentrations de ces particules dans l’air de Maizerets, de Lairet et du Vieux-Limoilou. Cela donne des millions de mesures à analyser pour Jeanne Picher-Labrie, qui en a fait son projet de recherche pour sa maitrise en biogéosciences de l'environnement au Département de géographie de l’Université Laval.
Rappelons-le : PM 2,5, c’est le petit nom pour les particules fines d’un diamètre inférieur à 2,5 µm. Leur diamètre est environ 30 fois inférieur à celui d’un cheveu. Elles sont donc invisibles, mais leur petite taille leur permet de s’immiscer dans les voies respiratoires et d’engendrer divers problèmes de santé. Or, à proximité de Limoilou, les sources potentielles de PM2,5 ne manquent pas : le transport routier, les activités portuaires, l’incinérateur, la papetière, le chauffage au bois, les travaux de construction.
Il y a bien une station gouvernementale pour mesurer les concentrations de PM2,5, mais elle est située au parc d’Iberville, sur la 1re Rue, en bas de la 7e Avenue, et ne reflète peut-être pas bien l’air du quartier. D’où l’idée du projet de science citoyenne Limoil’air, née du conseil de quartier du Vieux-Limoilou. C’est lors de l’Assemblée générale annuelle de ce conseil de quartier, en avril, que Jeanne Picher-Labrie a présenté les résultats préliminaires de son projet de recherche.
Accédez, partagez et analysez des données en lien avec le climat et la forêt
04 juin 2024
Vous supervisez des étudiant chercheurs ou vous donnez un cours à la Faculté de Foresterie, de Géographie et de Géomatique? Vous cherchez un moyen efficace d'accéder, de partager et d'analyser des données en lien avec le climat et la forêt? Découvrez la Passerelle Forêt-Climat!
Spécifiquement conçue pour les besoins d’enseignement et de recherche à la FFGG, elle vous donne accès à un dépôt pour vos propres données et celles de vos étudiants, ainsi qu'à une mine d'or de données publiques historiques et opérationnelles de la Forêt Montmorency.
Naviguez en toute simplicité grâce à une interface conviviale basée sur ArcGIS entreprise et accédez gratuitement à une multitude de données essentielles pour vos cours et projets de recherche. Vous pouvez explorer la passerelle de manière anonyme ou vous connecter en toute sécurité avec votre IDUL et votre NIP.
Besoin d'aide pour trouver des données spécifiques? Vous pouvez contacter Naïm Perreault (naim.perreault@sbf.ulaval.ca), intendant des données pour la Passerelle Forêt-Climat. Vous désirez mieux comprendre comment utiliser la passerelle à son plein potentiel? Écrivez à l’équipe de support pour obtenir un soutien personnalisé (info@foretclimat.ca).
Trois soeurs, une même passion: la foresterie!
03 juin 2024
Camay Boisvert est présentement inscrite au baccalauréat coopératif en opérations forestières à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et ses deux soeurs, Roxanne et Alexa Boisvert ont diplômé du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers. Tous originaires de la région de l'Abitibi-Témiscamingue, elles ont une même passion, le milieu forestier. Roxanne et Alexa Boisvert sont toutes deux ingénieures forestières au ministère des Ressources naturelles et des Forêts.
Elles ont donné une entrevue à Radio-Canada dans laquelle, elles expliquent les circonstances qui les ont poussées à embrasser une carrière en foresterie, qui n'était pourtant pas leur premier choix d'études, même si elles ont été en contact avec la forêt et la nature dès leur jeune âge.