Actualités
Reboiser le Nouveau-Brunswick, mais pas n’importe comment - Entrevue avec Loïc D'Orangeville
29 juillet 2024
52 millions d’arbres résistants au climat seront plantés au Nouveau-Brunswick, selon une annonce du gouvernement fédéral qui a été faite par la députée Ginette Petitpas Taylor, vendredi. Cette initiative s’inscrit dans le programme « 2 milliards d’arbres » du gouvernement fédéral. Est-ce que ce vaste programme de plantation d’arbres est la meilleure solution?
L’animatrice Isabelle Robichaud de l'émission L'Heure de pointe - Acadie en a discuté avec Loïc D’Orangeville, professeur en écologie forestière à l’Université Laval.
Evelyne Thiffault en entrevue à propos des feux à Jasper.
26 juillet 2024
Evelyne Thiffault, professeure-chercheuse au Département des sciences du bois et de la forêt a participé à plusieurs entrevues radio pour commenter ce qui se passe dans la région de Jasper à propos des feux de forêts. Elle explique comment les forêts de l'Ouest canadiens sont vulnérables à cette perturbation naturelle importante.
Vancouver, Moncton, Toronto, Matane, Régina, Edmonton, Québec et Montréal, elle a multiplié les entrevues radio pour vulgariser le phénomène, la composition des forêts et leur vulnérabilité ainsi que les enjeux climatiques.
L'écotourisme ou tourisme "responsable": des périples hors des sentiers battus
25 juillet 2024
Découvrez l'entrevue de Laurent Bourdeau, professeur-chercheur au Département de géographie et directeur du certificat en tourisme durable à l'émission "Pour faire un monde" de Radio-Canada. Vous pourrez apprendre la différence entre l'écotourisme, tourisme durable et tourisme responsable.
Votez pour l'image de Kalvin Durand concours "la preuve par l’image"
25 juillet 2024
Toutes nos félicitations à Kalvin Durand, étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés, sous la direction de Tatjana Stevanovic et la codirection de Denis Rodrigue, qui a été sélectionné comme finaliste de la 15e édition du concours « la preuve par l’image », organisé par l’Acfas!
Soutenons Kalvin en votant pour « le prix du public Découverte » (Image 08)!
La photo de Kalvin Durand, intitulée « Épluchette de riz », a été prise au microscope électronique à balayage. Elle montre la balle de riz, qui, telle une coque de noix, protège le grain contre les agressions extérieures telles que les insectes, les bactéries et les champignons. Non comestible, cette enveloppe est décortiquée par l’industrie agroalimentaire pour extraire le grain de riz avant d’être éliminée. Constituée de lignine, de cellulose et d’hémicellulose, l’enveloppe est recouverte d’une fine couche de silice, formant une mosaïque de petits monticules visibles sur l’image. L’extraction de ces composés pourrait contribuer à revaloriser ce résidu agricole en biocarburant ou en biopolymères.
Merci à Kalvin d’avoir brillamment représenté le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables, ainsi que la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique dans ce concours!
Congratulations to Kalvin Durand, a PhD student in wood and bio-based materials engineering under the supervision of Tatjana Stevanovic and the co-supervision of Denis Rodrigue, who has been selected as a finalist in the 15th edition of the « la preuve par l’image » competition organized by Acfas!
The 20 images selected for the competition arouse curiosity, wonder, and fascination about science!
Kalvin Durand‘s photo, «Épluchette de riz », was taken using a scanning electron microscope. It shows the rice husk, which protects the grain like a nutshell from external aggressors such as insects, bacteria, and fungi. Inedible, this husk is shelled by the agri-food industry to extract the rice grain before being eliminated. Made up of lignin, cellulose, and hemicellulose, the husk is covered with a thin layer of silica, forming a mosaic of small mounds visible in the image. Extracting these compounds could help to recycle this agricultural residue into biofuels or biopolymers.
Thanks to Kalvin for brilliantly representing the Renewable Materials Research Centre and our faculty in this competition!
Thanks to Kalvin for brilliantly representing the Renewable Materials Research Centre and the Faculty of Forestry, Geography and Geomatics in this competition!
Let’s support Kalvin by voting for the « People’s Discovery Award » (Image 08)!
Bois massif: des déclarations environnementales de produit sous la loupe
19 juillet 2024
Avant même l’exploitation d’un bâtiment, l’empreinte environnementale de celui-ci est teintée par la nature des matériaux avec lesquels il est construit. L’impact de ces matériaux découle de leur extraction, leur fabrication, leur transport, leur installation, leur utilisation ainsi que leur fin de vie. Il convient donc de les sélectionner avec soin lors de la conception d’un nouveau bâtiment ou la rénovation d’un bâtiment existant. Afin de guider les concepteurs en ce sens, des outils ont été développés pour informer sur leur impact environnemental. L’analyse de cycle de vie (ACV) et les déclarations environnementales de produit (DEP) font partie de ces outils disponibles pour caractériser cette performance.
L’analyse de cycle de vie d’un bâtiment, rappelons-le, est un calcul complexe qui permet de prendre en compte de façon exhaustive les impacts de son cycle de vie. L’analyse peut considérer de façon intégrale toutes les étapes de ce cycle de vie, incluant la production des matériaux, les phases de construction et d’utilisation du bâtiment ainsi que sa fin de vie, ou encore se pencher strictement sur certaines phases. Pour caractériser ces impacts il faut disposer d'une grande quantité de données qui proviennent généralement de bases de données génériques. Celles-ci permettent d’obtenir des données représentatives d’une région ou d’un pays pour un matériau ou un processus.
À l’instar des fiches nutritives affichées sur les aliments, les DEP nous informent quant à elles des impacts environnementaux associés spécifiquement aux produits. Elles peuvent donc faciliter la comparaison entre différents produits grâce aux informations quantitatives qu'elles contiennent. Ces données sont issues d’ACV et sont vérifiées par une tierce partie. Les DEP suivent les lignes directrices des règles spécifiques aux catégories de produits (PCR) afin de permettre la comparaison entre les produits.
Évaluation de l’offre
Dans le but d’évaluer l’offre de DEP pour les produits de structures en bois massif et la contribution de ces DEP à la qualité des analyses environnementales de bâtiments, Gabrielle Pichette a réalisé un projet de maîtrise au sein de la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB), à l’Université Laval. Plus précisément, elle a documenté l’offre de DEP pour ces produits en Amérique du Nord, elle a comparé le contenu des données des DEP avec celui des bases de données génériques et elle a analysé l’effet de l’utilisation des résultats d’impacts environnementaux des DEP comparativement aux bases de données génériques, dans une analyse de cycle de vie d’un bâtiment multirésidentiel en bois massif.
Pour l'avenir de la vannerie abénaquise
18 juillet 2024
Les savoirs autochtones et les sciences du bois s'allient pour définir les conditions favorisant la croissance de frênes noirs qui se prêtent bien à la fabrication de paniers traditionnels.
L'avenir de la vannerie pratiquée par les Premières Nations pourrait-il être affecté par l'agrile du frêne, un insecte ravageur arrivé au Québec en 2008? La chose n'est pas impensable compte tenu du fait que la principale espèce utilisée pour fabriquer les paniers traditionnels dans le Nord-Est américain, le frêne noir, est naturellement peu abondante et qu'elle est l'essence de frêne la plus vulnérable aux assauts de cet insecte. La situation est suffisamment préoccupante pour qu'une équipe formée de chercheurs de l'Université Laval, du W8banaki (Conseil tribal de la Nation W8banaki) et du Bureau environnement et terre d'Odanak se penche sur les façons d'assurer un approvisionnement durable en frêne noir pour la vannerie traditionnelle.
«Le frêne noir est vraiment le meilleur arbre pour faire de la vannerie traditionnelle, explique Laurence Boudreault, étudiante-chercheuse en sciences forestières de l'Université Laval. Les propriétés physico-mécaniques de son bois permettent d'en tirer de longues éclisses qui peuvent être tressées parce qu'elles sont à la fois flexibles et résistantes. Elles plient sans casser», précise la doctorante, qui vient de publier les résultats d'une partie de ses travaux sur la question dans le Canadian Journal of Forest Research.
En 2018, en réponse aux préoccupations causées par l'agrile du frêne, le Conseil tribal de la Nation W8banaki a contacté le professeur Alexis Achim, du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, pour discuter de la possibilité de mener des travaux conjoints sur le frêne noir. «Mon projet est issu de ces discussions. Il marie les connaissances traditionnelles des W8banakiak et les sciences du bois», souligne la doctorante, déjà détentrice d'un baccalauréat en anthropologie.
Louis Bernier récipiendaire du prix Reconnaissance de carrière de la Société canadienne de phytopathologie
18 juillet 2024
Félicitations à Louis Bernier, professeur retraité du Département des sciences du bois et de la forêt et spécialiste en mycologie et pathologie forestière, qui s’est vu décerner le Reconnaissance de carrière de la Société canadienne de phytopathologie.
Le prix lui a été remis lors de la rencontre annuelle de la Société canadienne de phytopathologie qui s’est tenue à Winnipeg du 7 au 10 juillet, dans le cadre du congrès Plant Canada 2024.
À propos du prix
L'objectif du Prix de reconnaissance de carrière est de reconnaître et de valider les contributions de personnes retraitées qui ont apporté une contribution importante et à long terme à la phytopathologie au Canada et dans la communauté en général. C'est également l'occasion de publier un compte rendu de ces contributions dans la Revue canadienne de phytopathologie en guise de reconnaissance.
Les lauréats doivent avoir contribué aux deux domaines suivants :
- Recherche en phytopathologie. Y compris les contributions à la recherche publiées, la formation des étudiants et du personnel de recherche, les conférences et présentations invitées, les livres et chapitres de livres, etc. Un curriculum vitae doit être joint à la candidature soumise.
- Communauté de phytopathologie. Cela peut inclure l'enseignement de cours de phytopathologie, le travail de vulgarisation, l'éducation du public, la diffusion d'informations, les contributions à l'étranger, la préparation de bulletins et de fiches d'information, etc
Pascale Roy-Léveillée, récipiendaire du John Ross Mackay lecture Award
02 juillet 2024
Félicitations à Pascale Roy-Léveillée, professeure agrégée au Département de géographie, récipiendaire du John Ross Mackay lecture Award remis dans le cadre du 12e colloque international sur le pergélisol. C’est devant plus de 450 personnes que la professeure Roy-Léveillée a prononcé la conférence d’ouverture du colloque d’une durée de 45 minutes qui portait sur sa recherche effectuée dans la plaine de Old Crow en collaboration avec les membres de la communauté de Old Crow.
Mme Roy-Léveillée a été présentée par Steve Kokelj, de la commission géologique des Territoires du Nord-Ouest, et une plaque lui été remise par Kumari Karunaratne, présidente sortante de l'Association Canadienne de Pergélisol.
La lauréate ou le lauréat du prix est choisi conjointement par le conseil d'administration de l'Association canadienne du pergélisol et les membres du Comité national canadien - Association internationale du pergélisol, en fonction de l'excellence de la recherche dans les études sur le pergélisol.
À propos de la conférence
Cette conférence, nommée en l’honneur du plus éminent expert canadien du pergélisol, le feu professeur J. Ross Mackay, est donnée à chaque conférence canadienne sur le pergélisol. Il a été créé par le Comité national canadien de l'Association internationale du pergélisol (CNC-IPA) en 2015 et est désormais décerné conjointement avec l'Association canadienne du pergélisol (CPA). La personne lauréate peut se trouver à n'importe quelle étape de sa carrière et est choisie conjointement par le conseil d'administration de l'ACP et les membres du CNC-IPA en fonction de l'excellence de sa recherche dans les études sur le pergélisol.
Crédit photo : Alistair Maitland Photography
Roussel Teguia, étudiant au doctorat en géographie, gagnant du Prix international Art Urbain
02 juillet 2024
Félicitations à Roussel Teguia, étudiant au doctorat en géographie, qui s’est vu décerner le Prix international au Concours international Art Urbain, qui s’est tenu le 24 juin dernier, à la Grande Arche de la Défense, à Paris. Il repart également avec une bourse de 2 500 Euros.
Son projet « Vivre au-delà des murs » s’est démarqué dans la thématique imposée aux participantes et participants : « Transition écologique, NOUVEAUX USAGES : Les Territoires dans leur diversité sont porteurs de solutions. »
Description de son projet
Le projet : Depuis la construction de la clôture Ouest de l'université de Lomé (la principale université du Togo) en 2017, s'amorce une occupation spontanée progressive de sa réserve foncière. Cette occupation non planifiée transforme cette réserve en des tissus urbains isolés, insalubres et dépourvues d'infrastructures adéquates. Le présent projet s'appuie sur une économie de la fonctionnalité pour améliorer la qualité de vie des résidents et assurer la transition écologique. La performance d'usage est développée par des espaces partagés qui se situent tout au long d'un continuum, qui va du privé (à l'échelle du bâtiment) au public (espaces de coworking, jardin d'étude, rue partagé, parking partagé et jardin communautaire). Il offre non seulement des avantages économiques et environnementaux, mais favorise également un mode de vie plus communautaire pour cette population majoritairement jeune (étudiants âgés entre 18 et 30 ans) et porteuse de nouvelles pratiques et usages.
À propos du concours
L'association « L'Art urbain dans les territoires », fondée le 1er octobre 1984 et reconnue d’utilité publique, a pour but de promouvoir l’aménagement urbain durable des villes, bourgs et villages.
Le Concours International arturbain.fr est ouvert aux équipes pluridisciplinaires d'enseignants et d'étudiants des écoles et universités d’architecture et d’urbanisme, d’ingénierie, de paysage, de design d’espace, etc. Ces équipes proposent un projet ancré sur les enjeux d’un site existant. Cette soirée de remise des prix est également l’occasion de décerner les Bourses de l’Art urbain aux jeunes professionnels titulaires des meilleurs projets de fin d’étude.