Actualités
« Émietter le temps », un nouveau livre d’Étienne Berthold
18 novembre 2024
Étienne Berthold (membre régulier, Département de géographie) vient tout juste de publier le livre «Émietter le temps : les Petites Franciscaines de Marie et leur patrimoine social dans la région de Charlevoix (1889-2024)» au Presses de l’Université Laval. Étienne met en lumière l’histoire de la congrégation des Petites Franciscaines de Marie, dans la région de Charlevoix, dont il cherche à explorer le patrimoine social, approche qui entend situer les pratiques sociales dans leur contexte territorial et historique, et dans le programme d’action auquel elles se rattachent.
Sortie de secours ou cul-de-sac? Un rapport sur les enjeux du permis de travail ouvert
18 novembre 2024
Cette recherche, pilotée par l'Université Laval, donne une voix aux travailleuses et travailleurs victimes d'abus ayant un permis fermé qui tentent de se prévaloir du programme de permis ouvert
Le permis fermé, qui lie une personne migrante temporaire à un employeur spécifique, a reçu plusieurs critiques, notamment en matière de violation des droits. Depuis 2019, les personnes victimes d'abus ou de violence dans le cadre de leur emploi peuvent faire une demande de permis ouvert pour chercher un nouvel employeur. Ce programme ne règle toutefois pas le problème, selon la professeure Danièle Bélanger, de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Elle met en lumière les enjeux de ce permis dans un rapport, rédigé en collaboration avec des organismes communautaires.
«Ce programme ouvert crée de nouvelles formes de vulnérabilité pour les personnes qui tentent de s'en prévaloir. Ce qu'on entend des travailleuses et travailleurs, c'est une désillusion, un désarroi, un sentiment de trahison», rapporte la professeure Bélanger, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les dynamiques migratoires mondiales.
L'équipe de recherche a recueilli l'expérience de 47 personnes migrantes qui ont fait une demande d'un permis ouvert. «Ça donne un visage, une voix aux personnes qui tentent de se prévaloir du programme», souligne la chercheuse. En plus des embûches, le rapport met de l'avant les recommandations des travailleuses et travailleurs rencontrés.
Une voie méconnue
Parmi les enjeux soulevés, le rapport souligne l'absence d'information sur le programme de permis ouvert. Les personnes interrogées rapportaient n'avoir eu connaissance du programme qu'après une demande de soutien à un organisme communautaire. «On parle de découverte fortuite ou par hasard. Il n'y a pas de mécanismes pour informer de manière systématique les personnes qui entrent au Canada avec un permis de travail fermé», indique la professeure Bélanger.
Les travailleuses et travailleurs participants estiment qu'il est impératif d'informer les personnes migrantes, par l'entremise de séances d'information, par exemple.
Robert Beauregard à l'émission "Question d'intérêt"
17 novembre 2024
Le 14 novembre dernier, le professeur Robert Beauregard était à l'émission Question d'intérêt pour parler d'aménagement forestier et de l'exploitation de la ressource forestière et de la santé de l'industrie forestière au Québec.
« Il faut se préoccuper davantage du sort de l’industrie forestière », s’alarme Robert Beauregard, professeur titulaire à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Une modernisation du régime forestier est prévue pour 2025 au Québec, mais en attendant, le décret d’urgence sur le caribou forestier, les surtaxes américaines sur le bois d'œuvre et les fermetures d’usines sèment l’inquiétude. L’industrie forestière est-elle condamnée à des jours sombres? Gérald Fillion pose la question à Robert Beauregard, qui défend un meilleur aménagement de la ressource forestière.
Avec Gérald Fillion (animation), Robert Beauregard (invité), et Alexandra Viau (réalisation).
Vers des adhésifs biosourcés pour les structures en bois
16 novembre 2024
Regard sur un projet de recherche visant à améliorer le bilan environnemental des adhésifs pour les produits structuraux en bois par l’addition de sous-produits industriels biosourcés.
Un article rédigé par notre collègue Myriam Drouin, professionnelle de recherche au Département des sciences du bois et de la forêt.
Les produits en bois d’ingénierie sont appréciés pour leur faible impact environnemental. Cependant, nombre de ces produits contiennent des adhésifs pétrochimiques qui nuisent à ce bilan environnemental[1]. Face à un intérêt grandissant pour des matériaux de construction plus respectueux de l'environnement, il devient essentiel d'intensifier la recherche en explorant des adhésifs alternatifs pour les produits d’ingénierie en bois.
Les principaux adhésifs d'origine biologique sous la loupe des chercheurs incluent ceux à base de tanins, de lignines et de protéines. Les protéines, en tant que macromolécules biologiques sont reconnues pour leur capacité à améliorer l'adhérence des adhésifs au substrat en bois[4,5]. Ce sont des ressources abondantes de la biomasse qui présentent une faible toxicité. Les principales protéines qui ont été étudiées dans la littérature sont les protéines de soya, de coton et les protéines de lait, les caséines.
Afin d’explorer le développement d’adhésifs biosourcés, Alex Mary a entrepris un projet de doctorat au sein de la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB) de l’Université Laval, sous la supervision de Véronic Landry et Pierre Blanchet, professeurs en sciences du bois. L'objectif principal de ce projet était de développer de tels adhésifs destinés aux produits d'ingénierie en bois en répondant aux exigences de performances mécaniques et chimiques des adhésifs structuraux commerciaux, tout en améliorant la fin de vie des structures de bois lamellé-croisé.
Survol des résultats
Des analyses de pénétration effective ont donc été réalisées pour étudier l’impact de l’incorporation de protéines sur la pénétration de l’adhésif dans le lumen du bois, un paramètre important qui influence sa performance. Les résultats indiquent une relation positive entre la pénétration effective et la teneur en protéines, quel que soit le concentré de protéines utilisé. Cette tendance observée peut être attribuée aux différentes viscosités des adhésifs à différentes teneurs en protéines. Notons que l’adhésif pétrosourcé de référence (0%) a présenté, dans presque tous les cas, une pénétration plus faible dans le bois que celle des adhésifs protéinés.
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Un nouveau laboratoire expérientiel pour repousser les limites de la perception et de la représentation 3D
15 novembre 2024
La Faculté des sciences géomatiques de l’Université Laval est fière d’annoncer la création du labEx REPER 3D, un laboratoire expérientiel unique mis en place à l’été 2023 par les professeurs Sylvie Daniel et Willian Ney Cassol. Véritable vitrine technologique, le labEx REPER 3D est dédié à l’étude de la perception et de la représentation 3D dans des environnements physiques contrôlés, offrant des possibilités innovantes d’apprentissage et de recherche.
Le labEx REPER 3D se distingue par une maquette d’environnement urbain miniaturisé et modulable. Composée de routes, d’intersections et de panneaux de signalisation, elle est complétée par de petits drones et capteurs imageurs à faible coût, permettant de recréer des conditions proches de la réalité tout en préservant le contrôle de l’environnement. Cette infrastructure favorise l’intégration de la télédétection, de la photogrammétrie, de l’intelligence artificielle et de la modélisation 3D, offrant une approche immersive aux étudiants, chercheurs et chercheurs en herbe.
Depuis son lancement, plusieurs projets ont vu le jour dans le cadre du laboratoire REPER-3D, parmi lesquels :
- Étude comparative de drones : Durant l’été 2024, des drones aériens ont effectué des captures d’images sur le campus de l’Université Laval, visant à évaluer la qualité des données de différentes plateformes dans un cadre urbain. L’analyse, comparant notamment l’Autel EVO II, le DJI Mavic 3E et le Microdrones mdMapper1000 DG, permettra de mieux comprendre les performances des drones à bas coût. Les résultats seront publiés dans la revue Géomatique de l’OAGQ à l’automne 2024.
- Cartographie mobile et reconnaissance de lieux : Ce projet novateur exploite de petits véhicules autonomes pour cartographier et identifier divers lieux, comme des façades, en temps réel. Équipés de caméras fish-eye, de capteurs LiDAR et d’ordinateurs Jetson Nano, ces bots génèrent des vues complémentaires de l’environnement, notamment grâce aux caméras OAK-D, dotées de processeurs IA pour détecter automatiquement les panneaux de signalisation.
Grâce à des outils avant-gardistes et des solutions de pointe, le labEx REPER 3D représente une avancée significative pour l’enseignement et la recherche en sciences géomatiques. La Faculté invite la communauté universitaire à suivre l’évolution de ces projets prometteurs, qui visent à repousser les frontières de la représentation 3D et de l’innovation en milieu contrôlé.
Pour en savoir plus sur le laboratoire, ses membres et les personnes étudiantes impliquées dans nos différents projets, vous pouvez consulter le site Web de REPER 3D.
Forêt Montmorency: plus de 320 personnes diplômées s’expriment
15 novembre 2024
La Forêt Montmorency célèbre cette année ses 60 ans à titre de forêt d’enseignement et de recherche, un lieu de formation incontournable pour de nombreuses personnes diplômées de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Pour comprendre comment ce site unique résonne encore dans leurs parcours, la Faculté a sondé les impressions de ses anciens étudiants et étudiantes des programmes liés aux sciences du bois et de la forêt.
Les résultats du sondage nous confirment leur attachement profond pour cette « forêt-école », reconnue pour sa valeur de laboratoire à ciel ouvert et appréciée pour les souvenirs qu’elle a créés. Les réponses témoignent aussi d’un désir que la Forêt Montmorency poursuive sa mission d’enseignement et de recherche et demeure accessible à la population. Nous vous présentons ici les principales observations issues des réponses recueillies. Un grand merci aux personnes ayant répondu à notre sondage!
Portrait des répondants et répondantes du sondage
- 325 personnes ont répondu au sondage (qui excluait le personnel de la FFGG)
- 55 % sont en travail actif
- 22 % sont des femmes
- 28% ont un diplôme d'études aux cycles supérieurs
- 92% ont un diplôme de 1er cycle à la FFGG
Perception de la FM
- La Forêt Montmorency projette une image positive pour 88% des répondants.
Niveau d’attachement :
- Fort à 50 %, le cas pour la presque totalité des répondants diplômés avant 1970
- Moyen à 37 %
- Faible à 12 %
Formation et rayonnement
- 92% des diplômés pensent que la Forêt Montmorency est utile pour former la relève dans leur domaine professionnel
- 80% pensent que la formation peut être améliorée en intégrant davantage la Forêt Montmorency dans les cheminements d’études
- 64% pensent que le rayonnement de la foresterie et le développement de la culture forestière peuvent être favorisés par une plus grande accessibilité au territoire pour le grand public
Forces identifiées
- Un « laboratoire vivant » où s’allient recherche, formation pratique et sensibilisation environnementale
- Espace exceptionnel pour l’expérimentation en foresterie et en écologie
- Diversité écologique et historique des données, des ressources précieuses
- Un site accessible pour la communauté étudiante et de recherche par sa proximité avec Québec
- Impact positif de la Forêt Montmorency dans la formation en foresterie
- Associée aux activités récréatives, ce qui enrichit son image comme lieu de ressourcement et de détente
- Une gestion intégrée et durable citée comme un modèle de conciliation entre l’exploitation des ressources naturelles et la préservation de la biodiversité
- Une référence en matière de gestion forestière responsable
Faiblesses identifiées
- Infrastructures vieillissantes
- Perception d’un accès limité pour le grand public et les personnes diplômées, trop éloignée pour certains
- Manque de visibilité et de rayonnement de la Forêt auprès du grand public et des autres secteurs universitaires
- Forêt résineuse, représentative d’une partie seulement des écosystèmes du Québec
Suggestions pour l’avenir
- Voir la Forêt Montmorency jouer un rôle encore plus central dans les programmes de formation, en favorisant des collaborations interdisciplinaires
- Tester des modes de gestion différents et développer des partenariats avec d’autres organisations
- Importance de conserver différents usages de la forêt, incluant les activités récréatives
Les zones portuaires à l’heure des défis environnementaux
14 novembre 2024
Les écosystèmes côtiers situés près des ports maritimes subissent une double pression : celle des activités humaines et celle des changements climatiques. À Sept-Îles, des chercheuses de l’Université Laval se penchent de près sur ces environnements, recueillant des données essentielles pour relever les défis à venir.
Sous la puissante lumière des lampadaires du quai, des milliers de petits poissons dansent autour des lignes des pêcheurs. Jusqu’au début de l’automne, de nombreux habitants viennent pêcher dans les eaux riches de la baie de Sept-Îles, où il est parfois possible d’apercevoir des phoques et des cétacés.
Ce cadre naturel est aussi un carrefour industriel bourdonnant d’activité. Avec une moyenne de 530 navires accueillis chaque année et près de 37 millions de tonnes de marchandises manutentionnées en 2023, le port de Sept-Îles est le deuxième en importance au Canada. Les rives de la baie accueillent aussi l’Aluminerie Alouette, la plus importante usine d’aluminium en Amérique du Nord et employeur majeur de la région.
À la jonction des routes ferroviaires et maritimes, cet écosystème est soumis à d’importantes pressions anthropiques. Mais comment y réagit-il ? Jusqu’à récemment, les données manquaient pour répondre avec précision à cette question et apaiser les préoccupations de la population.
Depuis près de cinq ans, les travaux de la Chaire de recherche sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires, industrielles et maritimes, aussi nommée Chaire ÉcoZone, s’efforcent de combler ces lacunes. La Chaire a été créée en 2020 grâce à un financement de 1 million de dollars sur cinq ans de l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail (INREST) et du Port de Sept-Îles. Son mandat de faire avancer les connaissances fondamentales sur le fonctionnement des écosystèmes côtiers pour orienter les futures pratiques tire maintenant à sa fin.
« Les connaissances qu’on a développées vont nous permettre de mieux réagir aux changements [à venir] », croit Émilie Saulnier-Talbot, professeure au Département de biologie et à celui de géographie de l’Université Laval et titulaire de la Chaire. Forte de son expérience dans l’étude des dynamiques des écosystèmes aquatiques et côtiers de différents endroits du monde, la chercheuse s’est penchée sur l’environnement côtier de la ville nord-côtière, appuyée par près d’une dizaine d’étudiantes au doctorat et à la maîtrise.
Lisez l'article complet paru dans Le Devoir
Source: Le Devoir, 25 octobre 2024 par Miriane Demers-Lemay
Photo: Chaire ÉcoZone Financée par l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail et le port de Sept-Îles, la Chaire ÉcoZone a notamment analysé l’eau des rivières se jetant dans la baie, étudié l’impact des tempêtes sur les côtes et prélevé des carottes de sédiments.
Vivre une expérience culturelle immersive sur le territoire ancestral du peuple innu
13 novembre 2024
Des professionnelles et professionnels ainsi que des étudiantes et étudiants de l'Université ont effectué un séjour inoubliable chez des Autochtones de la Côte-Nord
Du 27 octobre au 2 novembre, 30 personnes se sont rendues sur un territoire autochtone de la Côte-Nord, d'abord sur le Nitassinan, le territoire ancestral du peuple innu de Pessamit, au nord de Forestville, ensuite chez les Innus Essipit. Le groupe était composé de 18 professionnelles et professionnels, notamment de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l'Université Laval, et de 12 étudiantes et étudiants.
Jean-Michel Beaudoin est professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone. Depuis 2018, il organise chaque année avec son équipe de la chaire une tournée de quelques jours en territoire autochtone. Celles-ci ont lieu depuis 2019 durant la semaine de lecture d'automne sur le site Kanapeut. Depuis 2021 s'est ajoutée une journée d'échange complémentaire à Essipit.
«Ce voyage reste une activité extraordinaire, affirme-t-il. Les gens qui vivent l'expérience en reviennent transformés. D'une part, il y a les échanges interculturels et la rencontre avec la famille Kanapé. Et depuis quelques années, à Essipit, les gens nous parlent autant de leur communauté que de droits autochtones, de territoire, d'aménagement des forêts, des initiatives locales. Cette expérience immersive sort du cadre ordinaire de l'enseignement universitaire.»
Une contribution étudiante significative
Les visiteuses et visiteurs avaient dans leurs rangs une étudiante à la maîtrise sur l'entrepreneuriat et les entreprises autochtones dans le secteur forestier, un étudiant en études doctorales sur le caribou, une étudiante et professionnelle en études doctorales sur le lien entre santé et forêt.
«Ces spécialités donnaient une profondeur aux échanges», explique Joanie St-Pierre, coordonnatrice d'activités à la chaire.
Le groupe comptait également une étudiante innue originaire de Mashteuiatsh. Kuniss Drouin avait précédemment suivi le cours Introduction à la foresterie autochtone, donné par le professeur Beaudoin. Elle est maintenant inscrite au certificat en études autochtones. Selon la coordonnatrice, l'étudiante a grandement contribué au partage, aux échanges, en s'investissant dans le groupe.
Marc-André Bourgault et Evelyne Thiffault impliqués dans un projet de recherche interuniversitaire sur la captation de carbone par les milieux humides naturels et perturbés.
12 novembre 2024
Marc-André Bourgault et Evelyne Thiffault collaboreront avec Michelle Garneau du Département de géographie de l’UQAM dans un important projet de recherche visant à mesurer, en continu, la quantité de carbone captée par les milieux humides naturels et perturbés.
L’aide financière de 12 millions a été annoncée par l’UQAM le 11 novembre, de concert avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Conservation de la nature Canada (CNC), Canards Illimités Canada et quatre autres universités québécoises (McGill, Laval, l’Université de Montréal et l’UQTR).
Marc-André Bourgault supervisera trois étudiantes ou étudiants dans ce projet dont deux à la maîtrise et un au doctorat et codirigera quatre autres projets. Les projets porteront notamment sur :
- Quantification hydrologique et connectivité des tourbières naturelles et perturbées
- Bilan hydrologique des milieux humides côtiers naturels et perturbés
- Bilan hydrique et connectivité hydrologique contrastés des marécages naturels et perturbés
- Impact historique du drainage et du boisement sur la séquestration du carbone
- Modélisation de l'exportation latérale de C des tourbières et des milieux humides côtiers en fonction des propriétés de l'habitat, des perturbations anthropiques et de l'hydrologie
- Intégration des stocks de C, des taux de séquestration du C et des flux verticaux et latéraux de C entre les sites afin de quantifier les bilans nets des écosystèmes en conditions naturelles et perturbées
- Modélisation des bilans écosystémiques nets actuels et futurs dans les différents types de milieux humides
Evelyne Thiffault de son côté supervise en collaboration avec Michelle Garneau, une étudiante au doctorat en sciences forestières, Elle étudiera la dynamique du carbone des tourbières boisées et des marécages arborescents dans le sud du Québec; elle s’intéresse à l’accumulation du carbone dans le sol et dans la végétation et évalue l’impact des perturbations humaines (comme le drainage et la coupe) sur ces processus, ainsi que l’impact des variations climatiques sur la croissance des arbres de ces milieux.
Le projet de recherche dirigé par Michelle Garneau, une experte reconnue à l’échelle internationale sur la question du carbone et des milieux humides, est unique au Canada. «Le projet permettra d’améliorer les connaissances sur le potentiel de séquestration du carbone des différents types de milieux soumis à des pressions naturelles et anthropiques, en vue de soutenir la conservation, la réhabilitation et la gestion des milieux humides, et de limiter ainsi les émissions de gaz à effet de serre, indique la professeure. Il servira aussi à outiller les différents paliers de gouvernements dans la réalisation de plans régionaux pour la conservation et l’aménagement des milieux humides et hydriques.»
Sur le financement de plus de 12 M$ accordé au projet, 3,38 M$ proviennent du Programme Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Cette somme s’ajoute à une subvention de 8,67 M$ du gouvernement du Québec, attribuée à Michelle Garneau dans le cadre du Plan pour une économie verte pour l’étude des bilans de carbone dans les milieux humides naturels et perturbés du Québec méridional.
Le projet étudiant du parc du Marais de Montmagny, lauréat d'un prix Excellence 2024 de l’AQLM
04 novembre 2024
La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique est fière d’annoncer l’attribution 2024 du prix Excellence dans la catégorie « Municipalités ou arrondissements de 10 000 à 24 999 habitants » de l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM) à une équipe d’étudiantes et d’étudiants de la maîtrise en biogéosciences de l’environnement de l’Université Laval pour leur projet d’aménagement du parc du Marais de la Ville de Montmagny.
Dans le cadre du cours intégrateur à l’été 2022, les étudiantes et étudiants de la maîtrise, chapeautés par Danielle Cloutier, chargée d’enseignement au Département de géographie, ont réalisé les inventaires et élaboré les propositions qui ont mené l’année suivante à l’aménagement du parc du Marais. Voici leurs principales réalisations :
- Inventaires floristiques et délimitation de milieux humides;
- Conception d’un corridor faunique visant à favoriser la connectivité entre la rive du fleuve Saint-Laurent et les milieux humides, dont le marais de Canards illimités;
- Conception d’une maternité pour les chauves-souris et d’un habitat pour les hirondelles;
- Conception et recommandations pour l’aménagement de trois sites de ponte pour la tortue peinte et la tortue serpentine, toutes deux présentes au marais de Montmagny.
Toutes nos félicitations pour cette belle reconnaissance bien méritée et merci à Danielle Cloutier pour l’excellent encadrement qui a permis la réalisation de ce projet.
Lire la nouvelle sur le site de la Ville de Montmagny
Un projet de recherche scientifique et appliqué au parc du Marais à Montmagny
Rendre accessible un marais riche en biodiversité tout en le protégeant
Des étudiantes et étudiants du Département des sciences géomatiques récompensés lors du colloque Rendez-vous Géomatique 2024
01 novembre 2024
Le colloque Rendez-vous Géomatique 2024 a eu lieu du 28 au 30 octobre à Trois-Rivières. Les bourses de l'Association canadienne des sciences géomatiques (ACSG) - Section Champlain et de l'Association de géomatique municipale du Québec (AGMQ) ont été remises lors de la Soirée Gala Vectora du 29 octobre.
Les bourses de l'ACSG-Champlain ont pour objectif de soutenir des étudiantes et étudiants impliqué(e)s dans le milieu de la géomatique. Par exemple, une implication dans l’association étudiante, dans un emploi en géomatique, dans une association en lien avec la géomatique, etc.
La bourse de l’AGMQ vise à soutenir une étudiante ou un étudiant de maîtrise ou de doctorat se distinguant par l’excellence de ses travaux de recherche en géomatique, ou faisant appel à la géomatique. Les critères de sélection sont l'excellence académique, la participation à l'animation de la vie étudiante et une production scientifique de haut niveau.
Les personnes récipiendaires sont :
Bourse de l'ACSG-Champlain niveau universitaire 1er cycle : Mme Gabriela Tremblay Jimenez, étudiante de 4e année au Baccalauréat en sciences géomatiques. Mme Tremblay Jimenez est vice-présidente aux affaires externes de l’association étudiante en géomatique. Elle est aussi membre du comité de finissants. Elle s’implique aussi au sein de la nouvelle Association des arpenteurs-géomètres et géomètres du Québec.
Bourse de l'ACSG-Champlain niveau universitaire 2e et 3e cycles, 2 récipiendaires ex aequo : Mme Laurence Tremblay, étudiante à la maîtrise avec mémoire en sciences géomatiques, dont le projet a pour titre : « Les présomptions légales rattachées au cadastre du Québec : analyse des preuves requises et suffisantes pour en justifier le renversement ». Mme Tremblay a été très impliquée dans l’association étudiante de premier cycle en géomatique. Elle est membre étudiante du conseil d'administration de l’ACSG-Champlain. M. Creole Passover Mabele Bangou, étudiant au doctorat en sciences géomatiques, dont le projet s’intitule : « Identification et gestion des risques liés à l’utilisation de données intégrées par des usagers en milieu municipal et forestier ». M. Mabele Bangou est coordonnateur à l'encadrement au sein de l'Association des étudiants gradués en géomatique. Il est aussi membre étudiant du comité des programmes de 2e et 3e cycles en géomatique.
Bourse de l'AGMQ : Mme Nada Bouferdous, étudiante à la maîtrise avec mémoire en sciences géomatiques, dont le projet de recherche s’intitule : « Une nouvelle approche pour la segmentation des dunes sous-marines par apprentissage profond ». Mme Bouferdous est secrétaire de l’association des étudiants gradués en géomatique et s’implique aussi au sein du Centre de recherche en données et intelligence géospatiales de l’Université Laval.
Félicitations aux récipiendaires!
Jean-Michel Beaudoin, nouveau directeur du Département des sciences du bois et de la forêt
01 novembre 2024
Nous sommes heureux d’annoncer la nomination du professeur Jean-Michel Beaudoin en tant que nouveau directeur du Département des sciences du bois et de la forêt de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. D’une durée de 4 ans, son mandat débutera officiellement le 1er novembre 2024. Il succède à David Pothier, directeur du Département depuis juin 2022, qui a récemment pris une retraite bien méritée.
Monsieur Beaudoin se spécialise dans la recherche autochtone, que ce soit au niveau de l’entrepreneuriat, la gestion des ressources humaines, la gouvernance, les partenariats avec l’industrie ou l’aménagement forestier durable.
« Je suis honoré par la confiance et le soutien que m'ont témoigné de nombreux les membres du Département, ainsi que le Cercles des partenaires de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone. J'entame ce nouveau mandat avec beaucoup d'enthousiasme. J’espère, très sincèrement et humblement, parvenir à faire une vraie différence sur le collectif au Département, tout en ayant un impact positif pour nos projets avec la Faculté, l'Université et les différents partenaires du monde forestier (peuples et entreprises autochtones, entreprises, gouvernements, universités, etc.). » - Jean-Michel Beaudoin
Nous remercions David Pothier pour son engagement et sa disponibilité comme directeur du Département dans les dernières années et lui souhaitons, ainsi qu’à Jean-Michel Beaudoin, le meilleur succès dans leurs nouveaux défis personnels et professionnels.