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Actualités

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Marc-André Bourgault et Evelyne Thiffault impliqués dans un projet de recherche interuniversitaire sur la captation de carbone par les milieux humides naturels et perturbés.

12 novembre 2024

Marc-André Bourgault et Evelyne Thiffault collaboreront avec Michelle Garneau du Département de géographie de l’UQAM dans un important projet de recherche visant à mesurer, en continu, la quantité de carbone captée par les milieux humides naturels et perturbés.

L’aide financière de 12 millions a été annoncée par l’UQAM le 11 novembre, de concert avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Conservation de la nature Canada (CNC), Canards Illimités Canada et quatre autres universités québécoises (McGill, Laval, l’Université de Montréal et l’UQTR).

Marc-André Bourgault supervisera trois étudiantes ou étudiants dans ce projet dont deux à la maîtrise et un au doctorat et codirigera quatre autres projets. Les projets porteront notamment sur :

  • Quantification hydrologique et connectivité des tourbières naturelles et perturbées
  • Bilan hydrologique des milieux humides côtiers naturels et perturbés
  • Bilan hydrique et connectivité hydrologique contrastés des marécages naturels et perturbés
  • Impact historique du drainage et du boisement sur la séquestration du carbone
  • Modélisation de l'exportation latérale de C des tourbières et des milieux humides côtiers en fonction des propriétés de l'habitat, des perturbations anthropiques et de l'hydrologie
  • Intégration des stocks de C, des taux de séquestration du C et des flux verticaux et latéraux de C entre les sites afin de quantifier les bilans nets des écosystèmes en conditions naturelles et perturbées
  • Modélisation des bilans écosystémiques nets actuels et futurs dans les différents types de milieux humides

Evelyne Thiffault de son côté supervise en collaboration avec Michelle Garneau, une étudiante au doctorat en sciences forestières, Elle étudiera la dynamique du carbone des tourbières boisées et des marécages arborescents dans le sud du Québec; elle s’intéresse à l’accumulation du carbone dans le sol et dans la végétation et évalue l’impact des perturbations humaines (comme le drainage et la coupe) sur ces processus, ainsi que l’impact des variations climatiques sur la croissance des arbres de ces milieux.

Le projet de recherche dirigé par Michelle Garneau, une experte reconnue à l’échelle internationale sur la question du carbone et des milieux humides, est unique au Canada. «Le projet permettra d’améliorer les connaissances sur le potentiel de séquestration du carbone des différents types de milieux soumis à des pressions naturelles et anthropiques, en vue de soutenir la conservation, la réhabilitation et la gestion des milieux humides, et de limiter ainsi les émissions de gaz à effet de serre, indique la professeure. Il servira aussi à outiller les différents paliers de gouvernements dans la réalisation de plans régionaux pour la conservation et l’aménagement des milieux humides et hydriques.»

Sur le financement de plus de 12 M$ accordé au projet, 3,38 M$ proviennent du Programme Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Cette somme s’ajoute à une subvention de 8,67 M$ du gouvernement du Québec, attribuée à Michelle Garneau dans le cadre du Plan pour une économie verte pour l’étude des bilans de carbone dans les milieux humides naturels et perturbés du Québec méridional.

Consultez le communiqué complet

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Jean-Michel Beaudoin, nouveau directeur du Département des sciences du bois et de la forêt

01 novembre 2024

Nous sommes heureux d’annoncer la nomination du professeur Jean-Michel Beaudoin en tant que nouveau directeur du Département des sciences du bois et de la forêt de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. D’une durée de 4 ans, son mandat débutera officiellement le 1er novembre 2024. Il succède à David Pothier, directeur du Département depuis juin 2022, qui a récemment pris une retraite bien méritée.

Monsieur Beaudoin se spécialise dans la recherche autochtone, que ce soit au niveau de l’entrepreneuriat, la gestion des ressources humaines, la gouvernance, les partenariats avec l’industrie ou l’aménagement forestier durable.

« Je suis honoré par la confiance et le soutien que m'ont témoigné de nombreux les membres du Département, ainsi que le Cercles des partenaires de la Chaire de leadership en enseignement en foresterie autochtone. J'entame ce nouveau mandat avec beaucoup d'enthousiasme. J’espère, très sincèrement et humblement, parvenir à faire une vraie différence sur le collectif au Département, tout en ayant un impact positif pour nos projets avec la Faculté, l'Université et les différents partenaires du monde forestier (peuples et entreprises autochtones, entreprises, gouvernements, universités, etc.). » - Jean-Michel Beaudoin

Nous remercions David Pothier pour son engagement et sa disponibilité comme directeur du Département dans les dernières années et lui souhaitons, ainsi qu’à Jean-Michel Beaudoin, le meilleur succès dans leurs nouveaux défis personnels et professionnels.

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Arbres urbains: premier projet de technosols en Amérique du Nord

24 octobre 2024

Un laboratoire vivant d'arbres plantés dans différents sols créés de déchets sera à l'étude sur le campus, une piste de solution aux changements climatiques

La Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu (CRAUM) inaugure un laboratoire vivant qui étudiera l'environnement des arbres en ville, et plus particulièrement leurs sols, sur le campus de l'Université Laval.

Pour ce faire, l’équipe de la chaire testera différents technosols, des sols fertiles créés à partir de déchets recyclés dont au moins 20% de matériaux sont issus de l'activité humaine. «Dans le cadre de cette étude, nous utilisons des déchets issus de la construction (brique, béton…) ainsi que du bois en provenance d'infestations d'arbres ou d'élagage. Cela permet de favoriser une économie circulaire pour une diversité de ressources», précise la professeure à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et titulaire de la CRAUM Janani Sivarajah.

Situé sur le campus de l'Université Laval, derrière le PEPS, le laboratoire vivant en foresterie urbaine est un espace éducatif de 918 m2 ouvert au grand public. «C'est un lieu consacré à la recherche de solutions innovantes pour la gestion des sols urbains, la caractérisation de séquestration de carbone et la réduction des déchets urbains», souligne la titulaire.

Trente-deux arbres ont été plantés dans cinq différents substrats. Le projet de recherche permettra, à terme, de concevoir des sols destinés à la plantation d'arbres, fertiles et riches en carbone, à partir de déchets urbains. Dans le contexte des changements climatiques, les sols urbains représentent une occasion de stocker du carbone, contribuant ainsi à la réduction des gaz à effet de serre. Ce projet est rendu possible grâce à une contribution de 478 790$ du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), sur une période de quatre ans.

«La Ville de Québec est fière de financer un projet innovant comme le Laboratoire vivant technosols, souligne la vice-présidente du comité exécutif responsable de l'environnement et de la foresterie urbaine Marie-Josée Asselin. La collaboration avec l'Université Laval est incontournable afin d'avoir une ville verte, durable et résiliente à travers la gestion de nos espaces verts et de notre environnement urbain. Nous avons l'occasion d'allier nos savoirs avec cette grande institution de notre ville pour le bien commun; c'est une chance inouïe que plusieurs grandes villes rêvent d'avoir.»

«Un projet innovant comme les technosols permet de mettre au profit de la collectivité, nationale et internationale, l'expertise qui existe en foresterie urbaine à l'Université Laval afin de permettre de trouver des solutions aux changements climatiques. En partenariat avec différents paliers gouvernementaux, des organisations de la société civile et une variété de membres de la communauté universitaire, ce projet démontre encore une fois que l'engagement des équipes est la clé pour que l'Université Laval soit l'Université d'impact qu'elle est», ajoute le vice-recteur aux infrastructures et à la transformation de l'Université Laval, René Lacroix. Ce projet est partie prenante du Chantier campus vibrant, un des chantiers du Plan institutionnel ULaval 2023-2028.

Ce projet de laboratoire vivant est mené en collaboration avec le Vice-rectorat aux infrastructures et à la transformation de l'Université Laval, le MELCCFP et la Ville de Québec. Il est aussi soutenu par Nature Québec et le Collectif Canopée.

Un article d'ULaval nouvelles

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Un don inspirant: l’Espace Pontbriand, lieu de paix et de contemplation

21 octobre 2024

Propulsé par son désir de perpétuer son amour pour la nature et d’exprimer son soutien pour la formation et la recherche en sciences forestières, monsieur Jean-Noël Pontbriand, professeur retraité de la Faculté des lettres, a choisi de soutenir le fonds de la Forêt Montmorency.

Pour lui témoigner sa reconnaissance, l’Université Laval a inauguré récemment l’Espace Pontbriand, sur les rives du Lac Piché à la Forêt Montmorency. Le dévoilement s’est déroulé dans le cadre de l’activité célébrant le 60e anniversaire de la Forêt, par une magnifique journée ensoleillée. Afin d’en faire un lieu de recueillement et de contemplation, l’emplacement de l’Espace Pontbriand a été minutieusement choisi pour son panorama spectaculaire.

Un banc de cèdre de l’est, conçu pour l’occasion, a été placé au centre de l’Espace. Une ligne poétique composée par l’artiste est gravée sur le banc et un plus long poème, extrait de son œuvre, peut être écouté à partir d’un code QR. Le banc est une réalisation de Daniel Bourgault, technicien en sciences du bois et de la forêt et de Julie Ferland, graphiste au sein de la Faculté.

Cet espace rend hommage à monsieur Pontbriand, philanthrope, écrivain et poète, mais vise également à honorer la mémoire de son fils disparu avec qui il partageait l’amour de la forêt.  «Je souhaite que cet espace permette à ceux qui le visiteront de trouver la paix et le silence éloquent, qui se dégagent de ce lieu ».  Les applaudissements ont fait écho à ces paroles empreintes d’émotion et ont joué la dernière note de ce moment mémorable.

Écouter le poème

Ce projet ne se limite pas à un simple geste philanthropique; il incarne l'idée que l'engagement peut créer des espaces de beauté et de sérénité, accessibles à tous et toutes. En soutenant la Forêt Montmorency, monsieur Pontbriand a contribué à offrir un lieu où chacun peut se reconnecter avec la nature, se ressourcer et découvrir la richesse de l’environnement boréal.

À propos de la Forêt Montmorency

  • La plus grande forêt de formation et de recherche universitaire au monde (412 km²), au cœur du plus vaste biome boréal, la sapinière à bouleau blanc.
  • Plus de 60 ans d’histoire, d’innovation et de recherche en foresterie, géographie, biologie et géodésie.
  • Un laboratoire vivant pour explorer des domaines variés : hydrométéorologie, entomologie forestière, écologie, sylviculture, et plus encore.
  • Une banque de données massives historiques à mettre en valeur; 
  • Un territoire connecté grâce au Réseau d’informations scientifiques du Québec (RISQ) et un point géospatial reconnu par la NASA.
  • Un lieu propice au rapprochement avec les Premiers Peuples, avec des liens privilégiés avec les communautés de Wendake, Essipit et Mashteuiatsh.

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Le ski de fond de retour dès les premières neiges à la Forêt Montmorency

11 octobre 2024

Le Campus nordique ajoute une activité à sa programmation avec le ski de fond présaison à la Forêt Montmorency de l'Université Laval.

Dans quelques semaines, dès que les conditions de glisse le permettront, les fondeuses et fondeurs pourront de nouveau skier à la plus grande forêt d'enseignement et de recherche au monde.

«Le Campus nordique, présenté par la Caisse Desjardins de l'Université Laval, propose plusieurs activités tout au long de l'hiver. L'offre hâtive de ski de fond, en vigueur jusqu'au dimanche 5 janvier à la Forêt, est un ajout qui bonifie nos activités. Par la suite, le ski de fond sera possible sur le campus de l'Université Laval», souligne le vice-recteur aux infrastructures et à la transformation, René Lacroix.

Les ressources humaines et matérielles de l'Université Laval, nécessaires au fonctionnement, seront rendues disponibles par l'entremise du Service des activités sportives. Godefroy Bilodeau, entraîneur-chef du club de ski de fond Rouge et Or, sera responsable des activités de ski de fond présaison à la Forêt Montmorency.

Le ski de fond à la Forêt se déroulera dans le respect de sa mission universitaire: l'enseignement et la recherche.

«Les chemins forestiers de la Forêt sont un terrain de jeu incroyable pour les fondeuses et fondeurs. Le modèle d'exploitation du ski fond, rendu possible en ajoutant l'activité à la programmation du Campus nordique Desjardins – ULaval, est tout à fait compatible avec notre mission. La population pourra donc, encore cet hiver, profiter de la Forêt tout en étant sensibilisée à la culture forestière», précise la doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Nancy Gélinas.

Cette faculté est la seule au Québec à former des ingénieures et ingénieurs forestiers.

Un article d’ULaval nouvelles

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Martine Lapointe mise en valeur dans la série Mille mercis de l'Université Laval

10 octobre 2024

Profondément engagée dans son milieu de travail, Martine Lapointe est technicienne experte au Département des sciences du bois et de la forêt. Elle effectue ses tâches avec un dévouement exceptionnel, qui lui a d'ailleurs valu d'être nommée lauréate du prix Gaston-St-Jacques en 2024. Elle contribue depuis 3 décennies aux domaines de la foresterie et de la botanique!

Bien qu'elle ait croisé des milliers d'étudiants durant ses 33 ans de carrière à l'Université Laval, Martine Lapointe peut encore presque tous les reconnaître et les nommer. «Elle a une mémoire incroyable! Elle se souvient facilement des visages, des noms et de plein d'anecdotes sur les anciens étudiants», raconte le professeur Sylvain Jutras du Département des sciences du bois et de la forêt. Réciproquement, presque tous les ingénieurs forestiers de la province la connaissent. Il faut dire que Martine Lapointe n'est pas une technicienne ordinaire. Profondément engagée dans son milieu de travail, elle effectue ses tâches avec un dévouement exceptionnel, qui lui a d'ailleurs valu d'être nommée lauréate du prix Gaston-St-Jacques en 2024.

Si ses réalisations dans le cadre de son emploi soulèvent l'admiration, Martine Lapointe brille également par l'expertise en botanique qu'elle a développée parallèlement à son travail. Reconnue à l'échelle provinciale comme une spécialiste de l'identification des végétaux, elle a siégé au conseil d'administration de plusieurs associations telles FloraQuebeca et la Société québécoise de bryologie, en plus d'être l'auteure d'un livre de référence vendu à plus de 5000 copies, Plantes des milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes.

D'un herbier à l'autre...

Sa passion pour les végétaux débute vers l'âge de 13 ans. Ses parents l'avaient inscrite dans un camp d'été des Frères des écoles chrétiennes, à Lac-Beauport, où l'adolescente est initiée aux sciences naturelles. «J'ai tout de suite adoré ça! C'est à cette époque que j'ai commencé mon premier herbier», se souvient Martine Lapointe.

En 1982, elle s'inscrit en technique forestière au Cégep de Sainte-Foy, où l'un des travaux obligatoires est la création d'un herbier. «On nous demandait 25 spécimens d'arbres et 75 de plantes. J'en ai ramassé beaucoup, beaucoup plus!», révèle celle qui a continué de collectionner les végétaux. Au fil des ans, elle a ramassé entre 300 et 400 spécimens. «Ils s'empilaient dans des boîtes et ne servaient à personne. J'ai donc choisi de faire don de mon herbier à l'Université Laval», confie-t-elle.

Après avoir été rigoureusement évalués, les échantillons de Martine Lapointe ont rejoint, en 2016, l'Herbier Louis-Marie, et ils sont maintenant numérisés et accessibles à tous.

Lisez l'article complet sur Ulaval nouvelles

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Alexis Achim et Pierre Blanchet parmi les 2% des chercheurs les plus influents au monde

02 octobre 2024

Nous sommes fiers d'annoncer que deux professeurs du Département des sciences du bois et de la forêt figurent dans la prestigieuse liste des 2 % des chercheurs les plus influents au monde, établie par l'Université Stanford et l'éditeur Elsevier. Cette reconnaissance souligne l'impact et la qualité exceptionnelle de leurs recherches.

Félicitations à Alexis Achim, membre régulier du Centre d'étude de la Forêt et du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables, qui se retrouve pour la seconde année consécutive sur cette même liste. Le vice-doyen à la recherche de la faculté se démarque par son leadership international en sylviculture d’adaptation aux changements climatiques et ses travaux sur la télédétection forestière.

Félicitations également au professeur Pierre Blanchet, membre régulier du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables et titulaire de la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois et de la Chaire de recherche du Canada en bâtiments durables, pour sa présence, pour la quatrième année consécutive, sur la liste. Son excellence dans le domaine de la construction durable en bois contribue à faire rayonner l’Université à un niveau international.

Soulignons également la présence dans ce palmarès du professeur Roger Hernandez du Département des sciences du bois et de la forêt, à la retraite depuis 2023.

Profil d'Alexis Achim et de Pierre Blanchet

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L'Université Laval brille au congrès canadien de foresterie

02 octobre 2024

Du 17 au 21 septembre des membres de la faculté ont eu l'honneur de participer à la conférence DEMO International, tenue à Ottawa, sous le thème « Adapting to New Forestry: Unlocking Innovative Solutions ». Cet événement a rassemblé 160 experts, dont cinq professeurs du Département des sciences et de la forêt et des membres de leur équipe. L’Université Laval était un partenaire officiel mettant en avant son rôle de leader dans le domaine de la foresterie.

Des présentations innovantes

Nos collègues ont partagé des recherches cruciales sur les mesures d'adaptation des pratiques forestières face aux changements climatiques.

La professeure Evelyne Thiffault a exposé le rôle clé du secteur forestier dans la lutte contre les changements climatiques dans sa présentation Forestry and Climate Change: Experience from Quebec.

Le professeur et vice-doyen à la recherche de la faculté, Alexis Achim, a abordé un outil innovant utilisant l'imagerie satellitaire pour mettre à jour rapidement les inventaires forestiers. Sa conférence avait pour titre «Continuous Forest Inventories Driving the Evolution of Silviculture in Canada».

Le professeur Loïc D’Orangeville a également contribué à la discussion sur les adaptations nécessaires aux pratiques forestières en contexte climatique.

Pour sa part, le professeur Eric R. Labelle a présenté une étude sur l'évaluation des abatteuses hybrides, pour faire un suivi du mandat que lui et Luc Lebel ont reçu du Conseil de l’industrie forestière du Québec. Il a discuté de l'impact de ces machines sur la productivité et les émissions de gaz à effet de serre, ainsi que des résultats préliminaires d'un projet de suivi de deux ans sur trois abatteuses hybrides. Le projet de niveau doctoral est effectué par Mme Mahsa Yadegari.

Quant à Luc LeBel, il a fait état des recherches en cours au consortium FORAC, qui se concentrent sur le suivi en temps réel de la productivité des machines forestières.

Finalement, Claudie-Maude Canuel, étudiante au doctorat, a présenté ses travaux sur les systèmes de récolte intégrée qui favorisent le renouvellement des peuplements.

Opportunités de collaboration

Ce congrès a également été l’occasion de retrouver plusieurs anciens et anciennes de la faculté et de rencontrer une délégation finlandaise intéressée à établir des collaborations avec la communauté de recherche et des industriels canadiens. Ces échanges promettent d’enrichir les liens internationaux et d'accélérer l'innovation dans le secteur forestier.

Un avenir prometteur

L'Université Laval continue de se positionner comme un acteur clé dans la recherche forestière, contribuant au développement de solutions innovantes pour un avenir durable. Félicitations à toutes les personnes impliquées pour leur engagement et leur contribution lors de cet événement.

Pour plus de détails, consultez le programme de la conférence.

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Un 60e sous le signe du renouveau à la Forêt Montmorency

24 septembre 2024

Le 16 septembre dernier, la Faculté de foresterie, géographie et géomatique a célébré avec enthousiasme le 60e anniversaire de la Forêt Montmorency lors d’une activité hommage et reconnaissance. En 1964, la gestion de cette vaste étendue forestière a été confiée à l’Université Laval et sa faculté de foresterie et six décennies plus tard, il était tout naturel de rendre hommage à celles et ceux qui ont façonné son histoire et d’en profiter pour leur partager nos rêves pour la Forêt Montmorency de demain.  

L’activité a débuté au pavillon principal, où plusieurs pionniers et pionnières de la foresterie, des membres de la Faculté, des amis et des partenaires se sont réunis par une superbe journée ensoleillée laissant place à la nostalgie comme au plaisir des retrouvailles. Carole Girard, directrice au développement philanthropique de la Faculté, a ouvert les festivités en souhaitant la bienvenue à tous les amoureux et toutes les amoureuses de la Forêt Montmorency. « Nous sommes réunis aujourd’hui pour trois raisons : célébrer le 60e anniversaire de la Forêt, pour vous exprimer notre profonde gratitude et pour partager nos rêves pour l’avenir. », mentionna-t-elle. 

Une capsule vidéo réalisée avec le professeur Éric Bauce permit de replonger les invités dans l’histoire de la Forêt Montmorency, mettant notamment en lumière le contexte de son agrandissement en 2015, qui a porté sa superficie de 65 km² à 412 km². 

La doyenne de la Faculté, Nancy Gélinas, a ensuite pris la parole pour saluer le rôle essentiel des pionniers et pionnières, de l’équipe actuelle et des partenaires dans le développement et le rayonnement de ce lieu unique. Elle ajouta : « Si tant d’efforts sont mis dans la croissance de cette forêt, c’est que nous croyons en son rôle majeur pour contribuer au bien-être de la société et pour former la relève de demain ».  Elle poursuivit « Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins, en regardant derrière, nous célébrons le chemin parcouru, et en regardant devant, nous souhaitons propulser la science et la sensibilisation du public ». 

Nancy Gélinas n’a pas omis de mentionner les défis récents de la Forêt, notamment l’arrêt des activités en 2020 et le besoin de réviser sa gouvernance pour mieux aligner sa mission sur l’enseignement et la recherche. La doyenne a également entretenu l’assistance de ses ambitions pour la Forêt d’enseignement et de recherche de l’Université Laval. Parmi celles-ci, elle a mentionné la possibilité de tester des solutions pour contrer les changements climatiques réplicables au Québec et ailleurs, la volonté d’enrichir l’expérience pratique et d’offrir une immersion en forêt pour nos personnes étudiantes, le besoin de sensibilisation du grand public à la culture forestière et l’objectif de devenir un pôle de convergence internationale en recherche. Pour avoir cet impact, madame Gélinas a affirmé que des installations renouvelées sont nécessaires pour atteindre ces objectifs. 

Jean-François Lamarre, directeur du Domaine forestier de l’Université Laval, a fait pour sa part un retour sur les 60 ans d’histoire avec une touche d’humour, tout en rendant hommage au passage à des figures marquantes de la Forêt. « C’est la somme de toutes vos actions qui ont contribué à leur manière à façonner le territoire, à donner une âme à ce territoire, à forger un héritage forestier et à faire battre le cœur de la Forêt. La Forêt Montmorency, c’est une histoire de passion, de cœur d’humains qui ont collaboré pour rendre un rêve possible : enseigner la foresterie et les métiers forestiers sur le terrain et approfondir les connaissances du milieu forestier, la sapinière boréale en ce qui concerne notre Forêt ».  

Il a également présenté des projets en cours, dont celui de la Tourbière Joncas. Une capsule vidéo sur ce projet porteur fut diffusée en présence de l’instigateur de la campagne de financement pour la tourbière, Pierre J. H. Richard, professeur émérite à l’Université de Montréal. Ce dernier a pris la parole pour partager le plaisir qu’il a eu à travailler avec l’équipe de la Faculté et de la Forêt Montmorency sur ce projet.  

Les participantes et participants ont ensuite eu la chance de faire une sortie terrain en autobus, guidés par Évelyne Thiffault, directrice scientifique de la Forêt, et Jean-François Lamarre. Un dernier arrêt près du lac Piché permit de faire l’inauguration de l’Espace Pontbriand, un lieu de recueillement aménagé en guise de reconnaissance pour un geste philanthropique posé par M. Jean-Noël Pontbriand et dédié à honorer la mémoire de son fils Jean-Sébastien. Ce moment fut rempli d’émotions et termina en beauté la visite de la Forêt. 

Pour clore cette journée riche en souvenirs, les participants et participantes ont pu visiter un lieu mythique du pavillon de la Forêt Montmorency – la salle du foyer, maintenant désignée comme la salle des Pionniers de la Foresterie pour reconnaître la mobilisation de philanthropes ingénieurs forestiers ayant soutenu la Forêt Montmorency.  Une plaque commémorative y a été apposée pour immortaliser leur geste de générosité. Cet événement n’a pas seulement permis de célébrer un anniversaire, mais également de renouveler l’engagement de la Faculté et de ses bâtisseurs envers l’avenir de ce site unique. Les participantes et participants sont repartis, la tête et le cœur remplis de souvenirs et d’enthousiasme, prêts à continuer d’écrire l’histoire de la Forêt Montmorency. 

Consultez l’album photos de la journée 

À lire aussi :  
La Forêt Montmorency, un pilier pour la recherche et l’enseignement au Québec, ULaval Nouvelle, 18 septembre 2024 

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La Forêt Montmorency, un pilier pour la relève en foresterie au Québec

19 septembre 2024

Ce laboratoire à ciel ouvert a marqué trois générations de la famille Bouliane et de nombreux ingénieurs forestiers en enseignement et en recherche

«C'est un peu ma forêt», lance Paul Bouliane, qui fut l'aménagiste de la Forêt Montmorency pendant 35 ans. Il se sent privilégié d'avoir contribué à l'histoire et à l'adaptation de la plus grande forêt de recherche et d'enseignement universitaire au monde. «Je devais être à la hauteur de la réputation de l'Université Laval, au sein d'une équipe dévouée à toujours faire mieux», raconte-t-il.

L'aménagiste était, entre autres, responsable de planifier les coupes forestières pour la mise en marché de quelque 10 000 m3 de bois annuellement. «Sur une forêt de 6500 hectares, ça prend une bonne connaissance du territoire pour bien couper. C'était un travail délicat. Je me sentais comme un artiste peintre.»

Paul Bouliane a particulièrement aimé sa collaboration avec les professeures et professeurs de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. Sa gestion de la Forêt a d'ailleurs inspiré l'un des professeurs dans la création d'un modèle de sylviculture encore utilisé aujourd'hui, la forêt mosaïque.

Durant sa carrière, Paul Bouliane a vu passer la relève en foresterie, dont sa fille, Julie Bouliane, qui a pris la relève comme aménagiste à la Forêt Montmorency durant 13 ans.

Elle n'a jamais regretté d'avoir suivi les traces de son père. «Comme ingénieure forestière, de pouvoir travailler en forêt, d'y passer la majorité de son temps, c'est exceptionnel, soutient-elle. J'ai pu vivre toutes les étapes du travail de foresterie, que ce soit de planifier et réaliser les coupes et le reboisement, et voir le résultat.»

Durant sa carrière, elle a entrepris de documenter les pratiques de son père et les nouvelles approches. «On partait de 35 ans de traditions orales, rapporte Julie Bouliane. C'est important de mettre tout ça par écrit pour que ça perdure. Il se fait de belles choses à la Forêt, il faut qu'elles soient partagées, qu'on laisse des traces.»

Les écrits de Julie Bouliane sont maintenant cités dans des travaux universitaires par des camarades de son fils, Cédrick Jalbert, qui étudie à son tour au baccalauréat pour devenir ingénieur forestier.

Son amour de la nature a commencé alors que sa mère l'amenait à la Forêt Montmorency avec elle lors des journées pédagogiques. «Quand j'étais jeune, je voulais un casque comme ma mère, avec mon nom et le titre d'ingénieur forestier», se remémore Cédrick Jalbert. Il avait fait lui-même son étiquette. «Ma mère m'avait prévenu que je ne pouvais pas encore utiliser le titre d'ingénieur forestier, alors j'avais réimprimé une étiquette avec juste mon nom, mais dans pas long, je vais pouvoir écrire mon titre», souligne-t-il avec fierté.

Un modèle pour l'enseignement au Québec

La Forêt Montmorency a motivé son choix de carrière et il y voit un modèle pour la relève. «C'est la première expérience forestière pour beaucoup d'ingénieurs forestiers, alors c'est important que la Forêt reste un pilier pour l'enseignement au Québec».

Une vision que partage la doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Nancy Gélinas. «Nous sommes la seule faculté au Québec à enseigner le programme de génie forestier, nous devons nous doter des meilleures installations pour assurer une formation à la fine pointe des connaissances et de la technologie.»

Outre l'enseignement, la Forêt Montmorency recèle un potentiel énorme en recherche. «Nous devons être en mesure de répondre aux enjeux actuels et futurs», souligne Jean-Francois Lamarre, directeur du domaine forestier de l'Université Laval. Selon lui, l'arrivée récente de nouveaux membres du corps professoral à la Faculté permet de renouveler les thématiques de recherche grâce à leur expertise, notamment en restauration et en gouvernance. «Ils vont pouvoir apprivoiser la Forêt et suivre son évolution dans le temps. C'est l'une des forces de la Forêt, car beaucoup de choses peuvent se passer en 50 ou 60 ans», ajoute-t-il. L'intégration de nouvelles technologies comme les drones bonifient également la recherche.

Un autre avantage est la grandeur de territoire. «Nous voulons faire une expérience à très grande échelle pour étudier différents modèles d'aménagement. La famille Boulianne a testé le modèle de la forêt mosaïque, mais nous voulons voir si d'autres approches peuvent répondre aux enjeux actuels», rapporte Nancy Gélinas.

Pour élargir les horizons en recherche, la doyenne souligne l'importance d'investir dans des infrastructures plus vertes et plus technologiques. «Nous pourrions ouvrir nos portes d'autres facultés pour l'efficacité énergétique ou pour le potentiel des bâtiments en bois», soutient-elle.

La capacité de l'Université Laval de rénover et d'entretenir ses bâtiments a toutefois été réduite à la suite de l'annonce du ministère de l'Enseignement supérieur limitant le financement des infrastructures. «Si nous voulons des infrastructures à la hauteur de nos ambitions, nous allons trouver une façon de le faire. La coupure majeure du gouvernement ne nous arrête pas.»

Source : ULaval nouvelles

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Un nouvel ouvrage collectif sur la géopolitique de l'Arctique

13 septembre 2024

Cinq chercheurs de l'Université Laval ont contribué à cette publication traitant de la recherche sur l'Arctique et des tendances concernant cette région. 

L'Arctique est souvent perçu comme une région isolée du reste du monde, entre autres en raison des conditions difficiles, des populations clairsemées et des infrastructures limitées. Que ce soit le réchauffement climatique, les conflits internationaux ou la mondialisation, bon nombre de phénomènes affectent et façonnent l'Arctique.

C'est pour explorer les différentes facettes des interactions entre cette région et le reste du système international qu'une vingtaine de chercheurs marient leurs expertises dans L'Arctique et le système international: sécurité, gouvernance et économie, un ouvrage de 336 pages qui vient de paraitre aux Presses de l'Université du Québec.

Ce collectif, codirigé par quatre chercheurs, dont Frédéric Lasserre, professeur au Département de géographie, et Pauline Pic, stagiaire postdoctorale à l'École supérieure d'études internationales, s'adresse d'abord à la communauté universitaire dont les préoccupations de recherche touchent à cette région, mais également à tous ceux souhaitant faire un bilan des tendances qui concernent l'Arctique.

Outre Frédéric Lasserre et Pauline Pic, trois autres spécialistes du Nord à l'Université Laval signent des chapitres sur des sujets aussi variés que les enjeux de sécurité chez les peuples autochtones, l’intégration de l’Arctique au système mondial sous l'angle juridique, ou encore les changements climatiques. Il s'agit de Thierry Rodon, professeur au Département de science politique, Kristin Bartenstein, professeure à la Faculté de droit, et Reinhard Pienitz, professeur au Département de géographie.

L'Arctique et le système international: sécurité, gouvernance et économie est publié dans la collection Géographie contemporaine.

Pour commander ce livre

Un article d’ULaval nouvelles

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Alexis Achim et Maude Flamand-Hubert, cosignataires d’un article publié dans la revue Nature

10 septembre 2024

Résumé de l'article traduit de l’anglais

"Wildfires are spreading fast in Canada — we must strengthen forests for the future"
Alors que les incendies de forêt deviennent plus fréquents et plus violents, les efforts visant à améliorer la résilience des forêts doivent être basés sur des données et dirigés par les peuples autochtones.

À la fin de juillet, un incendie de forêt, alimenté par des vents violents, a ravagé le parc national Jasper au Canada, forçant l’évacuation de 25 000 personnes. Pendant un mois, plus de 350 pompiers ont combattu cet incendie qui a détruit 33 000 hectares, devenant ainsi le plus grand feu de forêt enregistré dans ce parc depuis un siècle. Ce phénomène fait écho à une tendance inquiétante au Canada : la fréquence et l'intensité des feux de forêt ne cessent d'augmenter, exacerbées par le changement climatique et des décennies de gestion forestière inadaptée. Toutefois, des initiatives émergent pour mieux gérer ces catastrophes, notamment les brûlages contrôlés et la valorisation des pratiques autochtones. Ces dernières sont de plus en plus reconnues pour leur efficacité à renforcer la résilience des écosystèmes. De plus, des technologies avancées, telles que les drones et les satellites, offrent des outils précieux pour surveiller et anticiper les feux, réduisant ainsi les risques pour les communautés et l’environnement.

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L’expédition AKOR 2024: mission accomplie!

09 septembre 2024

L'expédition AKOR 2024 s'est terminée le 7 septembre dernier à l'extrémité est de la Côte de Baffin. Catherine Chagnon, professionnelle de recherche au Département des sciences du bois et de la forêt, en compagnie de Nicolas Roulx, a participé à l'ensemble de l'expédition qui avait débuté le 21 avril dernier à la frontière entre le Yukon et l'Alaska. Cette traversée du Canada d'Ouest en Est s'est réalisée avec 1400 kilomètres de vélo, 2800 kilomètres en canot, 2600 kilomètres à la voile et environ une dizaine de jours de marche dans le parc national Auyuittuq. Guillaume Moreau, professeur-chercheur également au Département des sciences du bois et de la forêt a quant à lui participé à la section de 2800km de canot et est revenu par la suite pour pouvoir offrir à nos étudiantes et étudiants la formation pratique en sylviculture des feuillus. Le retour à Québec de Catherine est prévue pour le 12 septembre prochain. Nous avons hâte d'avoir de ses nouvelles pour pouvoir en apprendre plus sur cette impressionnante expédition et traversée du Canada!

Consultez quelques articles sur l'expédition et surveillez les prochains sur la conclusion de cette expédition!

Première conférence à venir suite à l'expédition au Festival NORR  - Vallée Bras-du-Nord- COMPLET

En savoir plus sur cette expédition: 

Site web: Traversée de l'Arctique - Expédition AKOR (expeditionakor.com)
Page Facebook

Crédit photo: Expédition AKOR

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Une étudiante de la FFGG à l'émission le Safari de Joanie

09 septembre 2024

Sophie Provencher, étudiante à la maîtrise en sciences forestières avec mémoire, a pris part cet été au tournage d'un épisode de la deuxième saison de l'émission « Le Safari de Joanie », mettant en lumière les projets de l’équipe dirigée par le professeur Marc Mazerolle sur la conservation de la rainette faux-grillon. Depuis 2019, l'équipe se consacre à l’étude de cette espèce, avec des projets portant notamment sur l’estimation des tailles de populations naturelles et réintroduites. Sophie est d’ailleurs la troisième étudiante à la maîtrise à s'impliquer dans ce programme de recherche. Depuis 2020, le Biodôme contribue à la reproduction assistée de la rainette faux-grillon, permettant ainsi à l'équipe d’élever des têtards sur des sites expérimentaux avant de les relâcher dans des étangs au sein de leur aire d’étude.

Pour en savoir plus sur le projet, écoutez l’émission qui sera diffusée le 20 septembre prochain sur Télé-Québec.
Visionner l’épisode

À propos de l’émission
Joanie part à l'aventure sur les routes, les sentiers et les cours d'eau du Québec pour y observer les animaux qui peuplent notre territoire dans leur habitat naturel. Chaque semaine, la grande expédition qui nous fait découvrir un animal du Québec est entrecoupée de segments ludiques, drôles et rafraîchissants qui nous permettent de découvrir des animaux du monde entier.

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Retour du Frigo Partage cet automne

06 septembre 2024

Le 18 septembre de 10h à 13h30, rendez-vous à la cafétéria du pavillon Abitibi-Price pour rencontrer les responsables du Frigo Partage, une initiative de l’association étudiante Univert Laval. Après avoir débuté à l’hiver 2024 en disposant un frigo dans la cafétéria du pavillon Abitibi-Price pour l’ensemble la communauté universitaire, l’association ajoute cet automne une nouvelle armoire qui contiendra d’autres types de produits alimentaires non périssables.

À propos

Le Frigo Partage est une initiative qui a pour but de réduire le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire au sein de la communauté universitaire en permettant à toutes et tous de déposer ou de prendre de la nourriture qui risquerait d’être jetée. Contrairement aux croyances populaires, les frigos communautaires ne sont pas uniquement réservés aux personnes vivant de l’insécurité alimentaire. Ils donnent le pouvoir aux citoyens de participer à un changement positif dans leur milieu de vie.

Devenez bénévole

Venez poser vos questions aux organisateurs et en apprendre plus sur le projet et sur les possibilités d’implication. Vous souhaitez vous engager davantage? Les membres du projet sont à la recherche de personnes qui souhaiteraient s’impliquer dans différentes tâches liées à cette initiative étudiante.

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Reboiser le Nouveau-Brunswick, mais pas n’importe comment - Entrevue avec Loïc D'Orangeville

29 juillet 2024

52 millions d’arbres résistants au climat seront plantés au Nouveau-Brunswick, selon une annonce du gouvernement fédéral qui a été faite par la députée Ginette Petitpas Taylor, vendredi. Cette initiative s’inscrit dans le programme « 2 milliards d’arbres » du gouvernement fédéral. Est-ce que ce vaste programme de plantation d’arbres est la meilleure solution?

L’animatrice Isabelle Robichaud de l'émission L'Heure de pointe - Acadie en a discuté avec Loïc D’Orangeville, professeur en écologie forestière à l’Université Laval.

Écouter le segment

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Evelyne Thiffault en entrevue à propos des feux à Jasper.

26 juillet 2024

Evelyne Thiffault, professeure-chercheuse au Département des sciences du bois et de la forêt a participé à plusieurs entrevues radio pour commenter ce qui se passe dans la région de Jasper à propos des feux de forêts. Elle explique comment les forêts de l'Ouest canadiens sont vulnérables à cette perturbation naturelle importante.

Vancouver, Moncton, Toronto, Matane, Régina, Edmonton, Québec et Montréal, elle a multiplié les entrevues radio pour vulgariser le phénomène, la composition des forêts et leur vulnérabilité ainsi que les enjeux climatiques.

Écoutez l'entrevue à l'émission Première heure

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Votez pour l'image de Kalvin Durand concours "la preuve par l’image"

25 juillet 2024

Toutes nos félicitations à Kalvin Durand, étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés, sous la direction de Tatjana Stevanovic et la codirection de Denis Rodrigue, qui a été sélectionné comme finaliste de la 15e édition du concours « la preuve par l’image », organisé par l’Acfas!

Soutenons Kalvin en votant pour « le prix du public Découverte » (Image 08)!

La photo de Kalvin Durand, intitulée « Épluchette de riz », a été prise au microscope électronique à balayage. Elle montre la balle de riz, qui, telle une coque de noix, protège le grain contre les agressions extérieures telles que les insectes, les bactéries et les champignons. Non comestible, cette enveloppe est décortiquée par l’industrie agroalimentaire pour extraire le grain de riz avant d’être éliminée. Constituée de lignine, de cellulose et d’hémicellulose, l’enveloppe est recouverte d’une fine couche de silice, formant une mosaïque de petits monticules visibles sur l’image. L’extraction de ces composés pourrait contribuer à revaloriser ce résidu agricole en biocarburant ou en biopolymères.

Merci à Kalvin d’avoir brillamment représenté le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables, ainsi que la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique dans ce concours!

 

Congratulations to Kalvin Durand, a PhD student in wood and bio-based materials engineering under the supervision of Tatjana Stevanovic and the co-supervision of Denis Rodrigue, who has been selected as a finalist in the 15th edition of the « la preuve par l’image » competition organized by Acfas!

The 20 images selected for the competition arouse curiosity, wonder, and fascination about science!

Kalvin Durand‘s photo, «Épluchette de riz », was taken using a scanning electron microscope. It shows the rice husk, which protects the grain like a nutshell from external aggressors such as insects, bacteria, and fungi. Inedible, this husk is shelled by the agri-food industry to extract the rice grain before being eliminated. Made up of lignin, cellulose, and hemicellulose, the husk is covered with a thin layer of silica, forming a mosaic of small mounds visible in the image. Extracting these compounds could help to recycle this agricultural residue into biofuels or biopolymers.

Thanks to Kalvin for brilliantly representing the Renewable Materials Research Centre and our faculty in this competition!

Thanks to Kalvin for brilliantly representing the Renewable Materials Research Centre and the Faculty of Forestry, Geography and Geomatics in this competition!

Let’s support Kalvin by voting for the « People’s Discovery Award » (Image 08)!

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Bois massif: des déclarations environnementales de produit sous la loupe

19 juillet 2024

Avant même l’exploitation d’un bâtiment, l’empreinte environnementale de celui-ci est teintée par la nature des matériaux avec lesquels il est construit. L’impact de ces matériaux découle de leur extraction, leur fabrication, leur transport, leur installation, leur utilisation ainsi que leur fin de vie. Il convient donc de les sélectionner avec soin lors de la conception d’un nouveau bâtiment ou la rénovation d’un bâtiment existant. Afin de guider les concepteurs en ce sens, des outils ont été développés pour informer sur leur impact environnemental. L’analyse de cycle de vie (ACV) et les déclarations environnementales de produit (DEP) font partie de ces outils disponibles pour caractériser cette performance.

L’analyse de cycle de vie d’un bâtiment, rappelons-le, est un calcul complexe qui permet de prendre en compte de façon exhaustive les impacts de son cycle de vie. L’analyse peut considérer de façon intégrale toutes les étapes de ce cycle de vie, incluant la production des matériaux, les phases de construction et d’utilisation du bâtiment ainsi que sa fin de vie, ou encore se pencher strictement sur certaines phases. Pour caractériser ces impacts il faut disposer d'une grande quantité de données qui proviennent généralement de bases de données génériques. Celles-ci permettent d’obtenir des données représentatives d’une région ou d’un pays pour un matériau ou un processus.

À l’instar des fiches nutritives affichées sur les aliments, les DEP nous informent quant à elles des impacts environnementaux associés spécifiquement aux produits. Elles peuvent donc faciliter la comparaison entre différents produits grâce aux informations quantitatives qu'elles contiennent. Ces données sont issues d’ACV et sont vérifiées par une tierce partie. Les DEP suivent les lignes directrices des règles spécifiques aux catégories de produits (PCR) afin de permettre la comparaison entre les produits.

Évaluation de l’offre

Dans le but d’évaluer l’offre de DEP pour les produits de structures en bois massif et la contribution de ces DEP à la qualité des analyses environnementales de bâtiments, Gabrielle Pichette a réalisé un projet de maîtrise au sein de la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB), à l’Université Laval. Plus précisément, elle a documenté l’offre de DEP pour ces produits en Amérique du Nord, elle a comparé le contenu des données des DEP avec celui des bases de données génériques et elle a analysé l’effet de l’utilisation des résultats d’impacts environnementaux des DEP comparativement aux bases de données génériques, dans une analyse de cycle de vie d’un bâtiment multirésidentiel en bois massif.

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Pour l'avenir de la vannerie abénaquise

18 juillet 2024

Les savoirs autochtones et les sciences du bois s'allient pour définir les conditions favorisant la croissance de frênes noirs qui se prêtent bien à la fabrication de paniers traditionnels.

L'avenir de la vannerie pratiquée par les Premières Nations pourrait-il être affecté par l'agrile du frêne, un insecte ravageur arrivé au Québec en 2008? La chose n'est pas impensable compte tenu du fait que la principale espèce utilisée pour fabriquer les paniers traditionnels dans le Nord-Est américain, le frêne noir, est naturellement peu abondante et qu'elle est l'essence de frêne la plus vulnérable aux assauts de cet insecte. La situation est suffisamment préoccupante pour qu'une équipe formée de chercheurs de l'Université Laval, du W8banaki (Conseil tribal de la Nation W8banaki) et du Bureau environnement et terre d'Odanak se penche sur les façons d'assurer un approvisionnement durable en frêne noir pour la vannerie traditionnelle.

«Le frêne noir est vraiment le meilleur arbre pour faire de la vannerie traditionnelle, explique Laurence Boudreault, étudiante-chercheuse en sciences forestières de l'Université Laval. Les propriétés physico-mécaniques de son bois permettent d'en tirer de longues éclisses qui peuvent être tressées parce qu'elles sont à la fois flexibles et résistantes. Elles plient sans casser», précise la doctorante, qui vient de publier les résultats d'une partie de ses travaux sur la question dans le Canadian Journal of Forest Research.

En 2018, en réponse aux préoccupations causées par l'agrile du frêne, le Conseil tribal de la Nation W8banaki a contacté le professeur Alexis Achim, du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, pour discuter de la possibilité de mener des travaux conjoints sur le frêne noir. «Mon projet est issu de ces discussions. Il marie les connaissances traditionnelles des W8banakiak et les sciences du bois», souligne la doctorante, déjà détentrice d'un baccalauréat en anthropologie.

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Louis Bernier récipiendaire du prix Reconnaissance de carrière de la Société canadienne de phytopathologie

18 juillet 2024

Félicitations à Louis Bernier, professeur retraité du Département des sciences du bois et de la forêt et spécialiste en mycologie et pathologie forestière, qui s’est vu décerner le Reconnaissance de carrière de la Société canadienne de phytopathologie.

Le prix lui a été remis lors de la rencontre annuelle de la Société canadienne de phytopathologie qui s’est tenue à Winnipeg du 7 au 10 juillet, dans le cadre du congrès Plant Canada 2024.

À propos du prix

L'objectif du Prix de reconnaissance de carrière est de reconnaître et de valider les contributions de personnes retraitées qui ont apporté une contribution importante et à long terme à la phytopathologie au Canada et dans la communauté en général. C'est également l'occasion de publier un compte rendu de ces contributions dans la Revue canadienne de phytopathologie en guise de reconnaissance.

Les lauréats doivent avoir contribué aux deux domaines suivants :

  1. Recherche en phytopathologie. Y compris les contributions à la recherche publiées, la formation des étudiants et du personnel de recherche, les conférences et présentations invitées, les livres et chapitres de livres, etc. Un curriculum vitae doit être joint à la candidature soumise.
  2. Communauté de phytopathologie. Cela peut inclure l'enseignement de cours de phytopathologie, le travail de vulgarisation, l'éducation du public, la diffusion d'informations, les contributions à l'étranger, la préparation de bulletins et de fiches d'information, etc
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Deux étudiantes de la FFGG parmi les lauréates du concours Chapeau, les filles! Excelle Science

27 juin 2024

Félicitations à Adèle Brisson et Emmy Drouin, étudiantes au baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, lauréates des Prix Ressources Naturelles et Forêts du concours Chapeau, les filles! Excelle Science. Les deux étudiantes reçoivent chacune un prix de 2 000$. Les lauréates ont été annoncées lors de la cérémonie du lundi 17 juin dernier.

À propos du concours

Le concours Chapeau, les filles! et son volet Excelle Science soulignent la volonté et le travail des femmes qui, inscrites à un programme de formation professionnelle ou technique ou au baccalauréat dans une discipline des sciences ou du génie, se dirigent vers l’exercice d’un métier traditionnellement masculin.

Le concours:

  • valorise les femmes qui choisissent un métier traditionnellement masculin;
  • récompense leurs efforts;
  • favorise la réussite des étudiantes dans un groupe à prédominance masculine;
  • propose des modèles féminins hors des sentiers battus.

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Valérie Courtois, Doctorat honoris causa en sciences forestières

18 juin 2024

Innue et professionnelle en foresterie
En reconnaissance de son rôle de gardienne du territoire et de ses contributions à la société.

Leader nord-américaine dans le mouvement de conservation et de protection des terres par les peuples autochtones, Valérie Courtois œuvre à renforcer le sentiment d'appartenance des Autochtones à leur nation et à créer un espace de réconciliation entre les peuples.

Détentrice d’un baccalauréat en sciences forestières de l’Université de Moncton, elle se spécialise dans les enjeux autochtones, l’écologie forestière ainsi que la gestion et la planification écosystémiques. Après ses études, elle s’est rapidement démarquée comme consultante en foresterie pour l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, puis comme responsable du programme des gardiens de l’environnement chez Innu Nation. 

Fondatrice et directrice générale de l’Initiative de leadership autochtone (ILA), un organisme qui se consacre à faire progresser le rôle des nations autochtones dans la prise de décision pour l’avenir de leurs territoires, elle est reconnue comme une leader inspirante qui mise sur le partage des valeurs, des idées, des stratégies et des savoirs.

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Dix doctorats honorifiques à des personnalités éminentes et inspirantes

Dix personnalités d’exception, qui se sont démarquées par leur excellence, recevront un doctorat honoris causa de l’Université Laval. La rectrice Sophie D’Amours remettra un parchemin et une épitoge symbolisant ce grade universitaire aux récipiendaires lors des cérémonies de collation des grades qui se tiendront au Centre des congrès de Québec du 17 au 20 juin.

Fidèle à la tradition, l’Université Laval décerne cette année sa plus haute distinction à la forestière Valérie Courtois, au capitaine-pêcheur Ghislain Cyr, à l’entrepreneur Jean Bélanger, à la professeure et chercheuse Isabelle Ferreras, au cinéaste André Gladu, à la réalisatrice et productrice Nancy Florence Savard, au scientifique Charles E. Smith, à l’administrateur de sociétés Jean St-Gelais, à la femme d’affaires et administratrice de sociétés Monique Leroux ainsi qu’au patient partenaire et conférencier Luc Vigneault.

« C’est avec une immense fierté que nous soulignerons la réussite de centaines de diplômées et diplômés de la promotion 2024 et que nous rendrons hommage à ces personnes au mérite exceptionnel qui, par leur influence transformative, leur engagement soutenu et leur persévérance exemplaire, ont eu un impact positif sur la société », a déclaré la rectrice Sophie D’Amours.

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Nouveau cours de géographie

12 juin 2024

Un nouveau cours sur la géopolitique des ressources naturelles en Afrique sera offert à l'automne 2024 au département de géographie.
Le cours vise à étudier principalement la problématique de la gouvernance des ressources extractives dans une perspective géopolitique mais aborde aussi dans un contexte de changements climatiques les liens systémique avec les autres ressources à savoir foncières, hydriques, forestières, agricoles et halieutiques. A travers les concepts théoriques de la malédiction des ressources et du paradoxe de l’abondance extractive, la réflexion théorique est illustrée par des études de cas emblématiques et par l'évocation de questions d'actualité. Sont abordés les aspects juridiques, politiques, économiques, sociaux et environnementaux des ressources naturelles afin d’assurer une meilleure compréhension des enjeux et défis liés à ce domaine et de renforcer la capacité d’analyse critique multi-niveaux.

Pour information  
Idiatou Bah, Ph.D. Professeure adjoint
idiatou.bah.1@ulaval.ca
Consultez le site
Géopolitique des ressources naturelles en Afrique | Cours (ulaval.ca)

Crédit photo: Dominic hagan123

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Zéro vent = PM 2,5 dans l’air

07 juin 2024

L’étudiante de deuxième cycle en biogéosciences de l’environnement, Jeanne Picher-Labrie, expose des résultats de son projet de recherche « Limoil’air » sur la qualité de l’air dans les quartiers de Maizerets, de Lairet et du Vieux-Limoilou.

Un article de monlimoilou.com

Vous ne les voyez pas, mais même s’il n’y a pas de vent dans Limoilou, vous les respirez certainement : les PM 2,5.  Depuis 2022, grâce au projet de science citoyenne Limoil’air, quelque 70 capteurs mesurent, toutes les deux ou trois minutes, les concentrations de ces particules dans l’air de Maizerets, de Lairet et du Vieux-Limoilou. Cela donne des millions de mesures à analyser pour Jeanne Picher-Labrie, qui en a fait son projet de recherche pour sa maitrise en biogéosciences de l'environnement au Département de géographie de l’Université Laval.

Rappelons-le : PM 2,5, c’est le petit nom pour les particules fines d’un diamètre inférieur à 2,5 µm. Leur diamètre est environ 30 fois inférieur à celui d’un cheveu. Elles sont donc invisibles, mais leur petite taille leur permet de s’immiscer dans les voies respiratoires et d’engendrer divers problèmes de santé. Or, à proximité de Limoilou, les sources potentielles de PM2,5 ne manquent pas : le transport routier, les activités portuaires, l’incinérateur, la papetière, le chauffage au bois, les travaux de construction.

Il y a bien une station gouvernementale pour mesurer les concentrations de PM2,5, mais elle est située au parc d’Iberville, sur la 1re Rue, en bas de la 7e Avenue, et ne reflète peut-être pas bien l’air du quartier. D’où l’idée du projet de science citoyenne Limoil’air, née du conseil de quartier du Vieux-Limoilou. C’est lors de l’Assemblée générale annuelle de ce conseil de quartier, en avril, que Jeanne Picher-Labrie a présenté les résultats préliminaires de son projet de recherche.

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Accédez, partagez et analysez des données en lien avec le climat et la forêt

04 juin 2024

Vous supervisez des étudiant chercheurs ou vous donnez un cours à la Faculté de Foresterie, de Géographie et de Géomatique? Vous cherchez un moyen efficace d'accéder, de partager et d'analyser des données en lien avec le climat et la forêt? Découvrez la Passerelle Forêt-Climat! 

Spécifiquement conçue pour les besoins d’enseignement et de recherche à la FFGG, elle vous donne accès à un dépôt pour vos propres données et celles de vos étudiants, ainsi qu'à une mine d'or de données publiques historiques et opérationnelles de la Forêt Montmorency. 

Naviguez en toute simplicité grâce à une interface conviviale basée sur ArcGIS entreprise et accédez gratuitement à une multitude de données essentielles pour vos cours et projets de recherche. Vous pouvez explorer la passerelle de manière anonyme ou vous connecter en toute sécurité avec votre IDUL et votre NIP. 

Besoin d'aide pour trouver des données spécifiques? Vous pouvez contacter Naïm Perreault (naim.perreault@sbf.ulaval.ca), intendant des données pour la Passerelle Forêt-Climat. Vous désirez mieux comprendre comment utiliser la passerelle à son plein potentiel? Écrivez à l’équipe de support pour obtenir un soutien personnalisé (info@foretclimat.ca). 

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Trois soeurs, une même passion: la foresterie!

03 juin 2024

Camay Boisvert est présentement inscrite au baccalauréat coopératif en opérations forestières à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et ses deux soeurs, Roxanne et Alexa Boisvert ont diplômé du baccalauréat en aménagement et environnement forestiers. Tous originaires de la région de l'Abitibi-Témiscamingue, elles ont une même passion, le milieu forestier. Roxanne et Alexa Boisvert sont toutes deux ingénieures forestières au ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

Elles ont donné une entrevue à Radio-Canada dans laquelle, elles expliquent les circonstances qui les ont poussées à embrasser une carrière en foresterie, qui n'était pourtant pas leur premier choix d'études, même si elles ont été en contact avec la forêt et la nature dès leur jeune âge.

Écoutez le reportage

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Nomination d'Adèle Garnier à la direction générale du CELAT

30 mai 2024

Nous sommes heureux d’annoncer la nomination de la professeure Adèle Garnier, professeure au département de géographie,  en tant que nouvelle directrice générale du CELAT - UL. Son mandat débutera le 1er septembre 2024. Elle succèdera à Jean-François Gauvin.

Félicitations pour cette nomination !

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1,65 M$ pour former des spécialistes en restauration des écosystèmes

27 mai 2024

Dirigé par le professeur Damase Khasa, ce programme formera des personnes hautement qualifiées en mesure de concevoir des solutions innovantes et vertes pour restaurer les écosystèmes perturbés.

Les terres dégradées, endommagées ou détruites en raison des activités humaines occupent maintenant plus de 75% de la surface terrestre. Afin de construire un monde plus équitable, plus vert et plus accueillant, il est urgent de restaurer ces écosystèmes, et l'apport de spécialistes capables de proposer des solutions innovantes pour y arriver sera essentiel.

C'est ce constat qui a conduit le professeur Damase Khasa, du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, à soumettre un projet de formation interdisciplinaire et transsectoriel pour la restauration des écosystèmes au Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l'expérience en recherche (FONCER) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

L'idée a plu au CRSNG puisque le professeur Khasa vient de recevoir 1,65 M$ pour mener ce projet à terme. «Au cours des 6 prochaines années, explique-t-il, nous allons former 91 personnes afin qu'elles disposent des compétences techniques, scientifiques et professionnelles leur permettant développer des solutions vertes et à faibles intrants pour la restauration des écosystèmes dégradés, endommagés ou détruits.» La professeure Janani Sivarajah et le professeur Marc J. Mazerolle font également partie de l’équipe FONCER.

L'Université Lakehead, l'Université Laurentienne, l'Université de Toronto, l'Université de l'Alberta ainsi qu'une trentaine de partenaires de l'Afrique, des Amériques, de l'Asie et de l'Europe collaboreront au projet. Après 2030, ce programme se poursuivra sous la forme d'un microprogramme crédité offert par l'Université Laval.

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Sylvie Daniel, nouvelle directrice du Département des sciences géomatiques

27 mai 2024

Nous sommes heureux d’annoncer la nomination de la professeure Sylvie Daniel en tant que nouvelle directrice du Département des sciences géomatiques de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. D’une durée de 4 ans, son mandat débutera le 1er juin 2024. Elle succède à Francis Roy, directeur du Département pour une durée de deux mandats de quatre ans.

Madame Daniel se spécialise entre autres dans l’acquisition de données, traitement d’image, réalité augmentée.

Nous remercions sincèrement Francis Roy pour toutes ses années d’engagement et de dévouement comme directeur du Département des sciences géomatiques et souhaitons bon succès à Sylvie Daniel dans la réalisation de ses nouveaux défis professionnels.

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Du renouveau en vue à la Forêt Montmorency

17 mai 2024

L'Université Laval s’est vu confier la gestion du territoire de la Forêt Montmorency en 1964 pour soutenir l'enseignement et la recherche en sciences forestières. Ses projets de recherche ont influencé les pratiques en foresterie et permettent de trouver des solutions innovantes pour la lutte contre les changements climatiques. Afin de poursuivre sur cette lancée, la Faculté souhaite se donner les moyens de ses ambitions.

Un projet porteur

Afin de maintenir son excellence et son impact, l’Université Laval doit actualiser les infrastructures de la Forêt Montmorency. Pour ce faire, la direction de la Faculté travaille de pair avec le Vice-rectorat aux infrastructures et à la technologie afin de mettre sur pied un plan de renouvellement des infrastructures de la Forêt Montmorency qui répondent aux besoins d’accueil, de recherche et d’enseignement ainsi que de mise en valeur de la foresterie. Nous sommes rendus à l’étape de faire entériner l’orientation sur les bâtiments par les instances de l’Université Laval. La communauté de la FFGG sera informée par la suite des nombreuses étapes qui devront être franchies.

Campagne de mise en valeur

Parallèlement, la direction facultaire planifie une campagne de communication pour faire mieux connaître la mission de la Forêt Montmorency. Pour bien cibler les informations à communiquer et comprendre les préoccupations de sa communauté, des groupes représentatifs d’utilisateurs et d’utilisatrices de la Forêt seront sondés. La campagne de communication sera lancée au cours de la prochaine année et permettra de sensibiliser la communauté à l’importance de la Forêt Montmorency, et aussi, de mobiliser la communauté au projet de renouveau de la Forêt.

Fêtons nos 60 ans et rêvons à l’avenir de notre Forêt!

À l’été 2024, la FFGG soulignera le 60e anniversaire de la Forêt Montmorency. Une semaine thématique se déroulera à la mi-septembre, qui inclura une activité grand public. Nous vous tiendrons informés au cours des prochaines semaines.

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La Campagne Communauté universitaire au sein de la FFGG atteint 61% de participation!

02 mai 2024

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique exprime sa gratitude envers tous ses membres pour leur dévouement et leur générosité manifestée au cours de la Campagne Communauté universitaire, qui s'est déroulée du 19 février au 30 avril derniers.

Nous sommes fiers de constater un taux de participation de 61 % au sein de notre communauté facultaire, ce qui témoigne de l'importance accordée à la philanthropie à la FFGG.

Une fois de plus, merci à tous ceux et celles qui ont contribué à faire de cette campagne un succès. Votre engagement continu à soutenir notre communauté universitaire est une source d'inspiration et de motivation pour nous tous.

Le Département gagnant

La petite compétition amicale entre les départements de la Faculté s’est soldée par une victoire du Département des sciences géomatiques, dont le taux de participation fut légèrement supérieur au Département de géographie et au Département des sciences du bois et de la forêt.

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Nathalie Barrette, nouvelle directrice du Département de géographie

01 mai 2024

Nous sommes heureux d’annoncer la nomination de la professeure Nathalie Barrette en tant que nouvelle directrice du Département de géographie de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique. D’une durée de 4 ans, son mandat débutera le 1er juillet 2024. Elle succède à Najat Bhiry, directrice du Département depuis le 1er juin 2023, qui occupera la fonction de présidente de la Commission des affaires étudiantes dès juillet 2024.

"Je vous remercie sincèrement pour cette opportunité. Je suis honorée et enthousiaste à l’idée de contribuer au succès et au bien-être de notre Département" - Nathalie Barrette

Madame Barrette se spécialise dans la géographie environnementale, la climatologie de l’environnement, les vulnérabilités aux aléas climatiques, ainsi que dans les changements climatiques.

Nous remercions Najat Bhiry pour son engagement et sa disponibilité comme directrice du département dans la dernière année et lui souhaitons, ainsi qu’à Nathalie Barrette, le meilleur succès dans leurs nouveaux défis professionnels.

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Une industrie à développer en pays andin

01 mai 2024

Une délégation du Chili a passé quelques jours à Québec dans le but de découvrir le savoir-faire québécois en matière de préfabrication de bâtiments en bois

Le Chili est un pays d’environ 20 millions d’habitants situé le long de la côte ouest de l’Amérique du Sud. Il occupe une superficie de plus de 750 000 km2. On y trouve d’abondantes ressources forestières. Ce pays hispanophone fait actuellement face à un déficit de logements sociaux. La solution du gouvernement est de miser sur la préfabrication de bâtiments en bois, une méga commande de 600 000 logements en 10 ans.

C’est dans ce contexte que la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval a accueilli une délégation chilienne de 14 personnes, en majorité des industriels du secteur de la construction, entre le 21 et le 26 avril.

«La délégation est venue ici pour voir comment on travaille dans notre écosystème», explique le professeur Pierre Blanchet, du Département des sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois. «Je pense que l’on peut dire que les chercheurs de l’Université Laval et les entrepreneurs québécois ont une expertise de niveau international en préfabrication de bâtiments en bois», poursuit-il.

Une occasion d’échanger

Selon le professeur, cette mission technico-économique a d’abord été une occasion d’échanger. «Le groupe a visité huit usines, indique-t-il. Chaque fois, la visite dépassait le temps prévu. Parfois, cela prenait trois heures. Je ne le dis pas négativement. Les gens de la délégation posaient beaucoup de questions à ceux qui les accueillaient.»

L’agent de développement économique Frane Zilic représentait le gouvernement chilien au sein de la délégation. Durant l’entrevue avec ULaval nouvelles, il a nommé l’entreprise RG Solution comme son premier choix parmi les entreprises visitées. Idem pour José Pablo Undurraga, un entrepreneur chilien étudiant au doctorat à l’Université du Biobío à Concepción.

RG Solution est située à Saint-Romain, en Estrie. Cette société se spécialise dans la construction modulaire sur mesure basée sur des unités de travail indépendantes. «L’organisation et la logistique derrière sont impressionnantes», soutient Frane Zilic. Le professeur Blanchet renchérit. «Tout est tellement bien organisé, séquencé, dit-il. L’unité est stable et l’équipe et les matériaux arrivent aux cellules de façon très organisée. Rien ne traîne, tout est propre. C’est atypique pour une usine. On a l’impression d’entrer dans une usine à l’arrêt.» Pour José Pablo Undurraga, c’est la philosophie de l’équipe, non de la personne. «Si un employé fait une erreur, explique-t-il, l’équipe est responsable, pas l’individu.»

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Un étudiant au doctorat en génie du bois participe à l'émission Les inventifs!

29 avril 2024

Est-ce que ça fonctionne aussi bien des mitaines isolées avec de l'herbe séchée que des mitaines synthétiques? Luc Langevin et sa collaboratrice en herbe Victoria se sont rendus dans les laboratoires du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables pour rencontrer Adrien Gaudelas, étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés, et tester leur hypothèse! Découvrez cette émission ludique tournée dans les laboratoires du pavillon Gene-H-Kruger!

Dans cette émission, on découvre aussi la recherche d'Audrey-Ann qui dévoile sa solution miracle à base d'algues pour protéger les forêts contre les incendies.

Pour écouter le segment (14:00): https://www.tv5unis.ca/videos/les-inventifs/saisons/3/episodes/7 

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Appel aux citoyens pour inventorier les arbres sur les terrains privés à Québec

24 avril 2024

L’équipe de recherche de Janani Sivarajah, titulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu, lance une collecte de données participative pour connaître l'état global de la canopée.

Un article d’ULaval nouvelles

Plus de 104 000 arbres poussent sur les terrains municipaux de la ville de Québec. Si on connaît leur nombre et leur état de santé, on ignore tout des arbres sur les terrains privés. Pour remédier à la situation, une équipe de recherche au Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval souhaite faire un inventaire participatif avec l'aide des résidentes et des résidents. En plus de récolter des données importantes sur les arbres non répertoriés, les chercheuses veulent comprendre ce qui motive les citoyens à planter des arbres sur leurs terrains.

En ce 22 avril, Jour de la Terre et moment de réflexion sur l'environnement, ULaval nouvelles a posé trois questions à Janani Sivarajah, professeure en sciences du bois et de la forêt et titulaire de la Chaire de recherche sur l'arbre urbain et son milieu.

Pourquoi ce projet est-il important?

Les arbres ont une importance considérable, en particulier dans les zones urbaines, car ils atténuent les îlots de chaleur et améliorent la qualité de l'air. Il est donc essentiel de reconnaître leur rôle central dans les espaces publics et privés. Certaines villes comme Québec, Montréal et Toronto, disposent de données sur les arbres publics, mais il est souvent difficile d'obtenir des informations sur les arbres situés sur les propriétés privées. Dans de nombreuses villes nord-américaines, plus de la moitié de la canopée se trouve pourtant sur des terrains privés, ce qui est le cas à Québec. Avec ce projet d'inventaire participatif, Savannah Bissegger O'Connor, étudiante à la maîtrise en sciences forestières, cherche à combler ce manque de données. Dans cette démarche, elle est codirigée par moi et Anne Bernard, professeure au Département des sciences du bois et de la forêt.

Comment les citoyennes et les citoyens peuvent-ils participer?

Il est possible de s'inscrire dès maintenant pour participer à la collecte des données, qui se fera dès la mi-juin et tout au long de l'été. Notre objectif est d'obtenir des données représentatives de tous les quartiers de la ville de Québec. Les gens pourront contribuer en recueillant des informations sur les arbres de leur propriété dont la circonférence est d'au moins 12,5 cm. Ils devront fournir leur nombre, leur emplacement, leur taille et leur état de santé, ainsi que trois photos de chaque arbre afin de permettre l'identification des espèces.

Nous avons simplifié les étapes de collecte de données pour les rendre accessibles à tous. À l'aide d'une application mobile, il sera possible de saisir les données dans le système et nous les recevrons automatiquement. Des capsules explicatives seront bientôt disponibles sur notre site Internet pour guider les personnes participantes dans le processus.

Une fois que l'équipe aura traité les informations reçues, les citoyennes et citoyens pourront voir leurs arbres sur une carte de la forêt urbaine, qui sera publiée sur notre site Web.

À quoi serviront les données recueillies?

Notamment à constater la diversité des espèces d'arbres à Québec. Le projet s'inspire du travail de la professeure Carly Ziter, de l'Université Concordia, à Montréal. Son équipe a répertorié près de 52 espèces d'arbres additionnelles qui n'étaient pas incluses dans l'inventaire public des arbres de la métropole.

L'étude effectuée à Québec aidera également à identifier les arbres qui peuvent croître en climat nordique, en tenant compte des changements climatiques. Ceci est essentiel pour assurer la résilience de la canopée urbaine face aux menaces telles que les maladies et les insectes ravageurs.

Ces données sur les espèces d'arbres, leur santé et leurs dimensions seront également utiles pour conseiller la Ville de Québec et des partenaires locaux dans leurs politiques de gestion publique. Elles permettront notamment d'identifier les espèces d'arbres à privilégier.

L'étude se veut aussi un levier pour sensibiliser le public à l'importance des arbres. Elle aidera d'ailleurs à comprendre les motivations des gens à en planter sur leur terrain.

Actuellement, le couvert d'arbres à Québec est d'environ 32%, mais la Ville souhaite atteindre un indice moyen de canopée recommandé de 35%, tout comme ailleurs au Canada. Plus de 500 municipalités canadiennes ont déclaré l'urgence climatique, ce qui fait de l'augmentation du couvert d'arbres une priorité. Cependant, cette expansion est souvent limitée dans les espaces publics, d'où l'importance d'impliquer les propriétaires privés. Encourager les initiatives de plantation d'arbres sur les terrains privés peut contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs municipaux en matière de canopée urbaine et à l'atténuation des effets des changements climatiques.

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Martine Lapointe, technicienne experte, reçoit le prix Gaston St-Jacques

19 avril 2024

Martine Lapointe, technicienne experte au Département des sciences du bois et de la forêt a reçu le prix Gaston St-Jacques de  l'Association pour l'enseignement de la science et de la technologie du Québec (AESTQ). Ce prix vise à reconnaitre le travail des techniciens en travaux pratiques et leur importance afin d’offrir aux jeunes québécois un enseignement de qualité de la science et de la technologie. À l’image du technicien dont il tient le nom, le prix Gaston-St-Jacques souhaite souligner les qualités exceptionnelles, l’implication et la passion d’un technicien ou d'une technicienne en travaux pratiques (TTP) dans son milieu scolaire et face à ses pairs. Le prix lui a été remis par Gaston St-Jacques en personne.

Tout au long de sa carrière, Martine Lapointe a toujours été prête à relever de nouveaux défis, à s’investir entièrement dans ce qu’elle fait à tous les niveaux autant dans son travail que dans ses implications. Elle est une experte dans plusieurs domaines et elle a toujours été généreuse dans le transfert de ses connaissances et dans le partage de son savoir autant avec la communauté étudiante qu’avec ses pairs. C’est un modèle unique et ce prix permet de mettre en lumière la reconnaissance de ses 32 ans de carrière, de dévouement et d’implication. Toutes les personnes diplômées du Département des sciences du bois et de la forêt se souviennent de cette technicienne dévouée et remarquable. Certains membres du corps professoral et du personnel l’ont même eu lors de leur passage comme étudiante et étudiant et c’est un grand honneur pour eux de pouvoir maintenant collaborer avec elle dans leur enseignement et leur recherche!

Sylvain Jutras, professeur au Département qui l'a aussi eu lorsqu'il était étudiant a mentionné dans sa lettre d'appui: "Martine et moi avons travaillé ensemble à remonter le matériel pédagogique d'un cours que j'ai repris en entier. Sa débrouillardise, ses connaissances, mais aussi sa passion ont permis de reformuler le cours en gardant l’essentiel et en améliorant plusieurs contenus. Elle n’a jamais été effrayée par mes propositions de modifications, ce qui démontre sa polyvalence et son ouverture d’esprit. Elle a aussi su me faire de très nombreuses recommandations constructives qu’on a su intégrer au cours."

De sont côté, Évelyne Thiffault également professeure au Département et ancienne étudiante de Martine a souligné: "C’est surtout la générosité et la patience avec lesquelles elle partage ses connaissances et son aptitude à l’identification des plantes qui sont admirables; elle a une capacité fabuleuse à amener les gens à comprendre la systématique végétale et à les outiller pour devenir autonomes. Je suis encore aujourd’hui tellement reconnaissante d’avoir ainsi été formée par elle. Je suis certaine que nous sommes nombreux parmi toutes les cohortes d’étudiants qui m’ont précédé et suivi d’avoir pu apprivoiser l’identification des plantes grâce à Martine Lapointe."

Martine Lapointe a toujours été proactive pour être à l’affût des dernières technologies et elle est une des références en la matière à la Faculté en foresterie concernant la cartographie numérique. Elle a d’ailleurs toujours été impliquée dans les cours de Fondements des systèmes d’information géographique. Elle est très assidue dans le développement de ses connaissances et compétences afin de pouvoir transmettre le tout aux étudiantes et étudiants et afin d’accompagner le corps professoral et de recherche dans leur enseignement et dans l’accomplissement de leur recherche.

Son implication

Martine est toujours prête à aider et à donner de son temps. Avec sa passion pour la photographie, elle accepte régulièrement de capter en images plusieurs événements mettant en valeur les étudiantes et étudiants, l’enseignement et la recherche.

Elle exprime aussi son implication par la philanthropie, puisque depuis près de 25 ans, elle soutient le Fonds d’investissement étudiant de sa faculté. Martine a aussi fait don, en 2016, de l’herbier qu’elle a réalisé durant ses études à la technique. Il a rejoint l’Herbier Louis-Marie de l’Université Laval, reconnu parmi les plus riches au monde avec plus de 770 000 spécimens et une grande collection de mousses, sphaignes et espèces rares. L’ensemble de ses dons a permis à Martine Lapointe d’atteindre, en 2017, le prestigieux titre de gouverneure de La Fondation de l’Université Laval.

Dans tous les cours, les étudiantes et les étudiants consultent Martine pour ses connaissances. Elle est également toujours prête à les aider dans leurs projets étudiants. Elle a aussi organisé toute la logistique pour le cours de Mission d’étude en foresterie internationale qui a eu lieu au Népal. Elle a accompagné le groupe  et le professeur dans cette mission dans un pays qu’elle avait déjà visité afin de partager ses connaissances de la foresterie là-bas.

Son apport à la communauté scientifique et culturelle

Martine Lapointe a assisté plusieurs étudiantes et étudiants gradués (maîtrise et doctorat) et le corps professeral et de recherche pour différents projets. Elle les accompagne notamment lors des inventaires terrain, l’échantillonnage et la récolte des données. 

Elle est aussi l’auteure d’un livre sur les plantes des milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes autant pour les textes que pour les photographies. Elle également participé pendant plusieurs années aux expositions artistiques des employées et employés de l'Université Laval. Elle a aussi contribué à de nombreuses publications sur l’identification des plantes, mousses et autres espèces végétales.

Martine s'est impliquée dans plus de 35 cours de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique autant en aménagement et environnements forestiers, en opérations forestières, en environnement, en géomatique, en biogéosciences de l'environnement, en caractérisation des milieux humides, etc.

Ses réalisations au sein de la formation universitaire et l'aménagement forestier

Elle a aussi été responsable de tous les équipements utilisés sur le terrain pour les formations pratiques et du service de prêt pendant plusieurs années. Elle était toujours à l’affût de se procurer les dernières technologies et outils de mesure à la fine pointe et de conseiller les utilisatrices et utilisateurs.

Elle a aussi collaboré à l’élaboration de plusieurs plans d’aménagement forestier de la Forêt Montmorency avec les ingénieurs forestiers responsables de cette forêt d’enseignement et de recherche. Elle a d’ailleurs participé tout au long de sa carrière à plusieurs projets de recherche et à la caractérisation et l’inventaire forestier de cet immense territoire. Ses contributions ont largement aidé à une meilleure connaissance et un meilleur enseignement pour les étudiantes et étudiants et pour la recherche.

Sa contribution à la production de matériel pédagogique

En plus, de son livre sur les "Plantes des milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes » et des autres publications sur les espèces végétales, elle a collaboré à la création du matériel pédagogique pour plusieurs des cours universitaires .  

  • Elle a réalisé et s’occupe depuis 2006 du guide d'identification des écosystèmes de la Forêt Montmorency, forêt d’enseignement et de recherche de l’Université Laval.
  • Elle a aussi monté un module de formation en dendrologie qui sert toujours dans le cours de foresterie urbaine.
  • En 2015, elle a développé une expertise pour la confection de visites virtuelles à l’aide de photos panoramiques. Ces visites servent encore dans plusieurs cours du baccalauréat et en formation à distance.
  • Depuis 2019, elle récolte et prépare tout le matériel pédagogique (spécimens de plantes fraîches, photos et mise à jour de notes de cours) pour le cours de Systématique et dendrologie.
  • Pendant la pandémie, elle a collaboré avec la professeure Evelyne Thiffault à caractériser 42 stations forestières à l’aide de Google Earth pour le cours Excursion en écologie forestière afin de rendre un enseignement terrain virtuellement interactif.
  • En 2019 et 2020, elle a monté le module sur l'identification des plantes de milieux humides pour le nanopogramme sur la caractérisation des milieux humides. C'est aussi elle qui anime cette section du nanoprogramme sur le terrain 2 fois par année, avec Sylvain Jutras et François Marquis.
  • Pour plusieurs cours, elle a eu à préparer des jeux de données spatiales pour les laboratoires. Depuis au moins 6 ou 7 ans, elle donne aussi une formation sur la caractérisation des milieux humides aux étudiants en de la maîtrise en biogéoscience de l'environnement.

Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté qui a également appuyé sa candidature a tenu à exprimer ces mots: "Riche d’un bagage incroyable, d’expertises et de talents divers, Martine continue de se passionner, même après 32 ans, pour l’enseignement, la formation et la recherche. Elle a d’ailleurs pris sous son aile un nouveau technicien de travaux pratiques qui a le privilège de bénéficier de son accompagnement. Je terminerais en soulignant la reconnaissance de tous les étudiants et étudiantes qui ont eu le bonheur de croiser Martine sur leur chemin académique. Le respect que nos personnes étudiantes lui témoignent reflète bien cette reconnaissance pour son engagement."

On ne pourrait résumer entièrement l'ensemble de ses contributions en 32 ans de carrière mais la remise de ce prix est une reconnaissance importante pour souligner tous les acccomplissements de sa carrière et avec la communauté étudiante et de recherche.

Merci Martine et Félicitations!

Par Véronique Audet, responsable de l'information sur les études à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

 

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Louis-Vincent Grand’Maison, deux fois lauréat au Gala de la vie étudiante!

19 avril 2024

Félicitations à Louis-Vincent Grand’Maison, étudiant finissant au baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés, lauréat de la catégorie inspiration et de la catégorie personnalité du Gala de la vie étudiante de l'Université Laval. 

La catégorie inspiration souligne l’étudiante ou étudiant dont l’implication parascolaire à l’Université Laval, qu’elle soit à petite ou à grande échelle, a eu un impact significatif sur son cheminement personnel. La catégorie personnalité souligne quant à elle l’étudiante ou étudiant qui s’implique activement dans la vie étudiante par la création ou l’organisation de projets ou par sa participation à diverses activités parascolaires à l’Université Laval et qui s’est démarquée par ses qualités de leadership et d’engagement.

La 34e édition du Gala de la vie étudiante s'est tenue le 18 avril au soir au Théâtre de la Cité universitaire et vise annuellement à honorer des dizaines d'étudiantes et d'étudiants qui se démarquent tout au long de leur parcours d'étude. 

À propos de son parcours

Louis-Vincent est dévoué envers la cause étudiante et environnementale. Ses engagements illustrent son attachement au bien-être collectif et à la promotion d’un milieu de vie durable. Président d’Univert Laval, il a dirigé cette association étudiante et a assuré sa planification stratégique. Son leadership lui a permis de jouer un rôle clé dans la mise en œuvre de la vision environnementale d’Univert Laval et de promouvoir activement une culture de durabilité au sein de la communauté universitaire. Il est aussi impliqué dans le Comité des finissants de l’Association des étudiants en foresterie et environnement de l’Université Laval, dans la Semaine des sciences forestières et dans Radiofauniques.

Quelques années après avoir abandonné le cégep, Louis-Vincent a été inspiré à retourner aux études grâce à un documentaire. C’est dans une nouvelle ville et un nouvel établissement qu’il a entamé ce grand défi. Au cours de son baccalauréat en environnement, ses implications parascolaires lui ont permis de forger de solides amitiés et de soutenir son insertion et sa réussite. Cofondateur d’une initiative ayant mené à l’investissement de millions de dollars dans l’aménagement de corridors de biodiversité et de forêts urbaines à Brossard et Saint-Constant, il termine maintenant un grade de 1er cycle avec une éclatante moyenne de 4.14/4.33.

La Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique est fière de compter des étudiantes et étudiants inspirants comme Louis-Vincent et sommes enthousiastes de le voir poursuivre ses études dans notre Faculté à la maîtrise en sciences géomatiques avec mémoire!

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Nancy Gélinas, doyenne pour un 2e mandat à la Faculté!

18 avril 2024

C’est avec plaisir que la Faculté annonce le renouvellement du mandat de Nancy Gélinas à titre de doyenne pour la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique.

Cette nomination, entérinée le 17 avril 2024 par le Conseil d’administration de l’Université, sera en vigueur au terme du mandat actuel, soit le 1er juillet 2024, pour une période de quatre ans.

Nous lui souhaitons du succès dans la réalisation de son deuxième mandat et sommes convaincus qu’elle saura une fois de plus faire rayonner notre belle faculté et l’amener à des sommets toujours plus hauts!

Son parcours

Nancy Gélinas est professeure-chercheuse en économie forestière. Formée entièrement à l’Université Laval, mais possédant des diplômes de trois facultés, elle présente un parcours pluridisciplinaire qui s’est terminé avec un doctorat en sciences forestières, avec spécialisation en économie politique. Arrivée à titre de professeure à l’Université Laval en 2004, elle avait d’abord commencé sa carrière à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston en 1997. Avant sa nomination à titre de doyenne, elle a été vice-doyenne aux études durant quatre ans. Les aspects sociaux, économiques et de gouvernance occupent une place importante dans ses projets de recherche, où la participation des acteurs dans un contexte multiressources domine.

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Les finissantes et les finissants reçoivent leur jonc de l'Ordre des ingénieurs forestiers du Québec

11 avril 2024

Le 5 avril dernier, 46 finissantes et finissants de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval ont reçu leur jonc de la part de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec. La soirée de remise des joncs est un événement marquant pour celles et ceux qui termineront prochainement leur baccalauréat en aménagement et environnement forestiers, en opérations forestières ou en génie du bois.

Ce fut aussi l’occasion de souligner l’implication d’étudiantes et étudiants de la cohorte. Étienne Paradis s’est mérité le prix de l’Ordre. Le récipiendaire de ce prix doit s’être distingué autant par ses résultats académiques que par son engagement à la vie sociale et associative de la Faculté.

Rosa Désy a reçu quant à elle le Prix du centenaire – Genium360 et La Personnelle qui a été remis par M. Michel Barbier, Directeur-général de GENIUM360. Rosa s’est distinguée par son implication étudiante et par sa contribution au développement et au rayonnement de la profession d’ingénieur(e) forestier(ère), en plus de montrer un bon parcours académique.

Finalement, Kimberley Bérubé-Boyle a reçu le Prix Luc-Bouthillier - Passion Foresterie, remis par M. Mathieu Bouthillier, fils de M. Luc Bouthillier. Le prix Luc-Bouthillier vise à reconnaitre les talents de communication et de vulgarisation d'une étudiante ou d'un étudiant qui s'est engagé à faire rayonner la foresterie dans le cadre d'activités universitaires, professionnelles ou citoyennes, au cours de sa formation.

Évelyne Thiffault, ing.f., professeure à la Faculté et François-Hugues Bernier, ing.f., directeur général de l’OIFQ ont animé conjointement cette belle soirée. Martine Lapointe, technicienne experte, qui est en contact avec les étudiantes et les étudiants à différents moments de leur parcours était la photographe officielle de l’événement.

Félicitations à nos finissantes et finissants! Une belle relève à venir!

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Guillaume Moreau reçoit un prix de l'Institut of Chartered Foresters du Royaume-Uni.

04 avril 2024

Guillaume Moreau, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt a remporté le prix "Percy Stubbs and John Bolton King and Edward Garfitt Prize for Silviculture" remis par l’Institut of Chartered Foresters du Royaume-Uni pour son article "Simplified tree marking guidelines enhance value recovery as well as stand vigour in northern hardwood forests under selection management".

Ce prix est décerné chaque année pour souligner des travaux de recherche faisant progresser les connaissances en sylviculture et qui ont fait l'objet d'un article publié dans la prestigieuse revue "Forestry".

Il tient à partager ce bel honneur avec ses collègues du Département David Pothier et Alexis Achim et ses autres collaboratrices et collaborateurs.

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Le Chantier d’avenir et la maîtrise sur mesure en action climatique sont en marche

19 février 2024

Depuis la session d’automne, 10 étudiantes et étudiants sont engagés dans une expérience d’apprentissage atypique de deuxième cycle articulée autour de projets dans le milieu. «L’idée derrière les Chantier d’avenir est d’aborder un enjeu social majeur. La crise climatique en est un», explique Marc-André Bourgault, professeur au Département de géographie et responsable du Chantier d’avenir en action climatique lancé l’automne dernier par la direction de l’Université. «On le voit avec tous les rapports du GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, poursuit-il. Il est clair que l’action est nécessaire pour relever ce grand défi de société. Peu importent les formes d’actions à entreprendre, le Chantier d’avenir est une réponse.»

Le 1er février, le professeur Bourgault a participé à une séance d’information virtuelle sur le Chantier d’avenir en action climatique. Selon lui, une économie de l’action climatique se développe. «Mais, dit-il, la compréhension par les citoyens des concepts en changements climatiques est relativement limitée à tous les niveaux et dans tous les milieux. Il est clair que le nombre de personnes capables de mettre en application les notions d’action climatique est en-dessous de ce qui est nécessaire aujourd’hui. C’est ici qu’intervient le chantier. En outillant les étudiants de façon spécifique, ils pourront, comme diplômés, faire face aux défis avec des actions concrètes.»

Une première cohorte

Dix étudiantes et étudiants composent la première cohorte du Chantier d’avenir en action climatique. Ils proviennent d’horizons divers et chacun apporte une contribution unique au programme. Huit projets sont présentement en marche dans le cadre de cette maîtrise professionnelle sur mesure, fortement interdisciplinaire. Variées, les thématiques abordées vont de la gestion des eaux de pluie au développement d'un site Web à vocation éducative sur les enjeux climatiques, en passant par la bonification de l’offre de services aux entreprises de l’industrie de la mode sous l’angle des enjeux climatiques.

Un des projets s’intitule «Municipalité interconnectée et intermodale». Action transition, un organisme à but non lucratif qui accompagne la transition écologique et fait la promotion d’initiatives citoyennes dans la MRC de la Jacques-Cartier, est le partenaire externe. Un autre projet a pour titre «Bonification de la durabilité de l’offre alimentaire sur le campus universitaire». L’organisation partenaire est Services Campus ULaval. Enfin, un troisième projet s’intitule «Élaboration d’un plan directeur de verdissement». Il est appuyé par Collectif Canopée, un organisme à but non lucratif créé pour répondre aux besoins de verdissement dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

L’étudiante Astrid Guillaume est inscrite à ce programme. Le 1er février, elle a livré un témoignage lors de la séance d’information virtuelle.

«J’arrivais du marché du travail et je voulais une formation qui apporte des connaissances concrètes, rappelle-t-elle. J’ai fait une session et j’ai vraiment appris beaucoup jusqu’à présent. On travaille sur des cas pratiques, je trouve que c’est plus enrichissant. J’ai gagné en compétence avec ces cours. Mon environnement d’études, lui, est le plus bienveillant que j’aie rencontré jusqu’ici. On est écoutés, soutenus. Je n’ai jamais vu ça ailleurs, cet appui du corps enseignant.»

[...] Neuf professeurs ont contribué directement à la création du programme (dont plusieurs proviennent de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique), soit Étienne Berthold, Marc-André Bourgault, Robert Beauregard et Nathalie Barrette (FFGG), Isabelle Goupil-Sormany (FMED), Thierno Diallo (FSI) et Martin Dumas (FSS), ainsi que Valériane Champagne-St-Arnaud et Guillaume Pain (FSA). «Tous ont été impliqués depuis le début, il y a environ deux ans, précise le professeur Bourgault. Le nombre de professeurs impliqués actuellement dans le programme est plus élevé.»

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Une avancée scientifique importante sur le séquençage de l'épinette noire.

15 février 2024

Jean Bousquet et ses collègues ont été interviewés à l'émission d'affaires scientifiques Les Années lumière de Radio-Canada, à propos de leur publication récente portant sur la séquence du giga-génome de l'épinette noire et de la génomique de la résilience des arbres en lien avec les changements climatiques. 

Écoutez le reportage (Les Années lumière)

Une seconde entrevue a été réalisée à l'émission Boréale 138 qui s'intéresse de près aux gens et aux événements qui alimentent et enrichissent la société nord-côtière. On présente donc les avancées scientifique importante concernant le séquencage du génome de l'épinette noire qui est très abaondante dans cette région du Québec. Jean Bousquet explique comment cette percée permettra entre autres la gestion d'une forêt plus résiliente face aux impacts de la crise climatique.

Écoutez le reportage (Boréale 138)